L'évangile d'aujourd'hui était celui que l'on appelle "l'obole de la veuve", cette dame, âgée ou pas, qui met dans le trésor du temple l'argent qui correspond certainement à ce dont elle a besoin pour manger. Ce qui peut laisser à supposer qu'elle est dans un état de détresse et qu'il ne lui reste plus qu'à mourir.
J'ai alors pensé à l'épisode de la veuve de Sarepta dans le premier livre des rois au chapitre 7, versets 7 à 15.Il y a aussi une veuve qui n'a plus rien à manger sauf un peu de farine et un peu d'huile. Elie d'une certaine manière est en danger de mort: il fuit et le roi et la famine. Il lui demande d'utiliser pour son usage à lui Elie ce qui lui reste de nourriture. Et on arrive à ces lignes que j'ai toujours entendues comme une comptine:
Jarre de farine ne s'épuisera,
Cruche d'huile ne se videra,
jusqu'au jour où Yahvé enverra
La pluie sur la face de la terre.
Une idée m'est venue: la veuve de "l'obole"a donné son nécessaire à Dieu. Et si en rentrant chez elle, elle trouvait dans leur coupelle les deux piécettes qu'elle vient de donner?
Ses deux piécettes trouvera
jusqu'au jour où Yahvé
son Fils ressuscitera
à la face de la terre.
Inutile de dire que je n'ai pas trop suivi les développements de l'homélie.
A noter aussi que comme Elie, Jésus est en danger de mort, puisque sa mort est résolue, mais que dans le temple il ne craint rien, puisque le peuple est suspendu à ses lèvres.
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