tag:blogger.com,1999:blog-98078262024-03-18T09:42:30.222+01:00"Porteuse d'eau".... Pour la vie entièreUne manière d'être en fin de carrière!
Un désir de communiquer, de partager...
un désir de changer encore et toujoursGiboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.comBlogger731125tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-10980501787712681412024-03-05T14:48:00.008+01:002024-03-08T14:19:05.211+01:00Lc 4, 24-27. Jésus dans la synagogue de Nazareth.<p><span style="font-family: arial;"> <span face="Calibri, sans-serif">Lundi 3° semaine de Carême. Jésus à Nazareth, Lc 4,</span><span face="Calibri, sans-serif"> 24-27</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: arial;"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: arial;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: arial;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;">Quand j'ai vu ce texte, enfin nous n'avons qu'un tout petit morceau de cette péricope (Lc 4, 16-30) qui suit les tentations, j'ai pensé que cette troisième semaine de carême serait sous le signe du conflit, de la non compréhension, du rejet. Mais l'évangile de mardi, le débiteur impitoyable, est loin d'aller dans ce sens.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;">En ce qui concerne ce texte, mais bien entendu de la péricope complète, Raphaël Cornu Thénard - qui en parlait dans le MOOC du Campus des Bernardins consacré à l'évangélisation - faisait remarquer que chez Luc, la première évangélisation est un échec total, puisque Jésus n'est pas entendu et échappe de peu à la mort, ce qui aurait été la fin avant même que quoi que ce soit puisse commencer. Ce qui est sûr c'est que, devant ce mauvais accueil, il n'a même pas le temps de leur laisser la poussière collée à ses sandales. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;">Il m'a toujours semblé que ce qui se passe là est comme une vision prophétique de ce qui se passera à Jérusalem, ou Jésus sera aussi conduit hors des murs de la ville, pour être mis à mort. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"> </span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="font-family: arial;">Comme souvent j'ai du mal à ne lire que les versets proposés. Insister sur le fait que des prophètes aussi célèbres qu'Elie et Elisée ont réalisé des miracles ou des guérisons dans peuples considérés comme des peuples païens, ne me paraît pas suffisant pour "démontrer" que nul n'est prophète dans son pays. <o:p></o:p></span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="font-family: arial;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span class="versecontent"><span face="Calibri, sans-serif">Elie, qui a provoqué la famine en Israël, a de bonnes raisons de fuir, et si c'est une femme veuve du pays de Sidon (le pays d'où est originaire la reine Jézabel), c'est parce que Dieu l'a prévu. Ne dit-il pas à Elie: 1R17, 9:</span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;"> Lève-toi, va à Sarepta, dans le pays de Sidon ; tu y habiteras ; il y a là une veuve que j’ai chargée de te nourrir. »<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span class="versecontent">Quant à Elisée, c'est parce qu'il apprend que le roi a déchiré ses vêtements lorsque Naaman lui a donné la lettre du Roi d'Aram, qu'il prend les choses en mains: 2R5,8</span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Quand Élisée, l’homme de Dieu, apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire : « Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Que cet homme vienne à moi, et il saura qu’il y a un prophète en Israël. »</span><span class="versecontent"><o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;">Est-ce que cela est suffisant pour mettre en rage les habitants de Nazareth qui sont à la synagogue ce jour là? Permettez moi d'en douter. Que le malin ait fait son œuvre de division et de mort, certainement. Jésus est un véritable danger pour lui, alors il faut tout faire pour l'empêcher de nuire. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;">En pensant à tout cela, et à cette lutte sans merci, j'ai comme entendu Jésus raconter cette visite à Nazareth, mais en la raccordant avec ce que lui a vécu avant, à savoir son baptême dans le Jourdain, et les tentations, quelque part dans le désert. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"> </span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span class="versecontent"><span face="Calibri, sans-serif">En relisant le chapitre 3, qui raconte la prédication de Jean le Baptiseur et le fait que ce dernier a été enfermé par Hérode, Lc 3, 19-20</span></span><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b><i><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;"> 19, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, avait reçu des reproches de Jean au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère, et au sujet de tous les méfaits qu’il avait commis.</span></i><i><span face="Calibri, sans-serif">20 </span></i><i><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;">À tout cela il ajouta encore ceci : il fit enfermer Jean dans une prison,</span></i><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;"> je me suis demandée qui avait baptisé Jésus. Mais comme tous les évangélistes parlent de Jean, j'ai pensé que l'historien Luc a fait ici une sorte de raccourci pour montrer la perversité d'Hérode.<o:p></o:p></span></span></p><p style="margin: 0cm;"><span style="color: #333333; font-family: arial;"><br /></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;">Enfin, je précise que le texte présenté ici suit uniquement l'évangile de Luc. Si Jésus, à </span><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;"><span style="caret-color: rgb(51, 51, 51);">Capharnaüm, va chez Simon Pierre, il n'y a pas eu de rencontre, l'appel des premiers disciples n'a lieu que postérieurement. </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><b>Jésus raconte...</b><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Je ne suis pas né à Nazareth, et cela un bon nombre des habitants de mon village le savent; mais c'est mon village, c'est là que je vis, c'est là que j'ai appris à travailler le bois avec mon papa. Certains pensent aussi que Joseph n'est pas mon père, mais ils ne peuvent pas comprendre; cela viendra en son temps. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>L'année où je suis allé pour la première fois à Jérusalem, j'ai fait quelque chose qui m'a valu beaucoup de désaccords, et on m'a regardé comme si j'étais un peu fou, un peu bizarre. C'était ma première Pâque en dehors de chez moi, et le temps de la Pâque à Jérusalem ne m'avait pas suffi. J'avais soif de plus. </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i><br /></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>J'avais vu enfin le Temple, le lieu Saint, J'avais touché les pierres, je m'étais imprégné de toutes ces odeurs d'encens, mais aussi des odeurs des animaux immolés. </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i><br /></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>J'avais vu tous ces scribes, tous ces rabbis qui en enseignaient, qui expliquaient les paroles et je voulais les entendre. Je voulais comme me remplir de ces mots, comprendre encore mieux, pour être comme gorgé de la parole, pour la garder en moi, pour en vivre. Et je n'étais pas rentré avec mes parents. Il leur avait fallu trois jours pour me retrouver, et bien entendu, cela avait fait du bruit dans le village. Puis ça c'était calmé et la vie avait repris, la vie de tous les jours.<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Jean, le fils d'Elisabeth et de Zacharie, a commencé à parler de conversion, de changer de vie, parce que le royaume de Dieu était tout proche. Je savais bien qu'il parlait de moi, mais ce n'était pas encore mon temps. Je savais que mon Père me dirait quand ce serait mon heure. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Et ce fut mon heure. Ma mère m'a laissé partir, elle savait bien que le temps était venu.<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Jean n'avait pas encore été mis en prison. Nous étions nombreux à attendre d'être plongés dans ces eaux qui autrefois avaient purifié le Général Naaman de sa lèpre, ce fleuve qui un jour avait arrêté de couler pour que le peuple puisse le traverser à pieds secs, comme il avait jadis pu traversé la mer des roseaux, qui s'était fendue en deux pour les laisser passer. Un jour ce sera le rideau du Temple qui se fendra en deux. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Il y avait une telle foi, chez tous ceux qui étaient là, que cela me touchait infiniment, et je me sentais rempli d'amour pour eux tous. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Je dois dire que je n'ai rien ressenti en remontant de l'eau, mais brutalement quelque chose s'est passé. </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i><br /></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>J'ai vu les cieux qui s'ouvraient, ces cieux dont nous désirons tous tellement qu'ils s'ouvrent et que le Très Haut apparaisse comme il avait apparu autre fois à Moïse, ou à Elie. Et en moi, j'ai entendu une voix qui me disait que j'étais le Fils bien-aimé du Très Haut, de celui qui est mon Père depuis toujours et dès avant les siècles, qu'il trouvait en moi toute sa joie. Et la joie en moi était immense, elle ne pouvait être contenue. Je savais que désormais l'Esprit était en moi, sur moi, que l'onction me transformait à chaque instant, à chaque seconde, que j'étais celui que le Père attendait, celui qui serait le Messie, le nouveau libérateur. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Je n'avais qu'un désir: retourner à Nazareth pour leur raconter; mais l'Esprit en avait décidé autrement, et j'ai été poussé à partir dans le désert, dans ce lieu sans habitations, dans ce lieu de solitude; mais aussi lieu où se trouvent parfois ces colombes qui demandent à se réfugier au désert quand l'angoisse est trop forte. C'est écrit dans un psaume qui parle de celui qui demande à Dieu d'écouter sa prière, qui voudrait avoir les ailes de la colombe pour chercher un asile au désert, un lieu sûr (Ps 55,7). </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i><br /></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Seulement pour moi, ce ne fut pas un lieu de calme. Il y a eu les premiers jours, il a fallu que mon corps s'habitue, que mes yeux s'habituent, que la faim me taraude un peu moins, mais au fil du temps, j'ai eu des visions, et ce n'était pas la rencontre avec mon Père, cette rencontre avec la brise légère, que j'aurais imaginée, non ce fut un combat. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>J'avais faim, et une petite voix me disait que puisque j'étais le fils de Dieu, je pouvais commander aux pierres de se transformer en pain. Oui je pouvais le faire, mais faire cela, c'était comme combler un vide, vide que seules les paroles de mon père peuvent combler. Et j'ai chassé cette vision. C'est comme si, la voix me disait que je pouvais faire tomber la manne, que je pouvais faire comme Dieu, mais c'est bien cela la tentation, être comme; devenir Dieu, prendre sa place, Et ça, à Dieu ne plaise, comme le dira une petite jeune fille bien des siècles après moi. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Après, je me suis vu transporté sur une très très haute montagne; en fait c'était plutôt comme si j'étais dans le ciel, et je voyais toute la terre devant moi. Et la même voix me disait que si je le voulais je pouvais devenir comme le roi de tous ces royaumes, que cela me serait donné par cette voix qui disait qu'elle les possédait, qu'il me fallait juste me prosterner devant lui. Alors là, malgré ma fatigue, mon sang n'a fait qu'un tour. N'est-ce pas les toutes premières paroles données à notre Père Moïse, de ne jamais nous prosterner devant un autre Dieu que notre Dieu? <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Qui est-il celui-là qui veut me pousser en enfreindre ce que mon Père demande? Je lui ai dit qu'il était écrit que c'est devant Dieu seul que je prosternai et lui rendrai un culte. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>J'espérai qu'il allait partir, mais il est revenu à la charge et pourtant je ne discutais pas avec lui. J'avais l'impression qu'il me testait, qu'il n'était pas très sûr que j'étais l'envoyé, le Fils. Je me suis alors retrouvé au Temple de Jérusalem, à l'endroit où il est le plus élevé, où il domine la vallée du Cédron. Il a mis en moi l'idée de me jeter en bas. Est-ce qu'il voulait que je me tue?<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Peut-être que finalement ça l'aurait bien arrangé. Un jour il essaiera de me noyer, moi et mes disciples dans le lac de Tibériade, parce que je devenais une menace pour lui et pour ses compagnons qui s'emparent de la volonté des hommes et les rendent malades. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> Non ce n'était pas cela, il voulait que je m'appuie sur la parole qui dit que Dieu donnerait à ses anges l'ordre de ma garder et qu'ils me porteraient dans leurs mains pour que mon pied ne heurte pas les pierres. Bien sûr que le très Haut a dit cela, ou a mis cela dans la bouche du Roi David, et c'était malin de sa part de se servir de ces mots là, mais je ne suis pas David, et il voulait que moi, l'Unique, je fasse comme avait fait mon après la sortie d'Égypte, tenter et tenter le Très Haut, douter de lui en permanence. Et cela c'est bien le travail du Diable, du diviseur, du tentateur. Je lui ai dit que notre Loi nous dit de ne pas mettre à l'épreuve le Seigneur notre Dieu. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Là, le calme est revenu en moi après la tempête. Je me sentais bien. Il m'avait enfin quitté; mais je sais bien que ce n'est que pour un temps, et qu'il ne renoncera pas. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Je voulais alors retourner à Nazareth, pour leur raconter, pour les bénir, pour les guérir. Je me suis mis en route, et en chemin, avec la Puissance de l'Esprit qui était en moi, j'enseignais dans les synagogues et je parlais de conversion, mais surtout du royaume qui était là. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Quand je suis arrivé à Nazareth, bien entendu je suis allé voir ma mère. Elle m'a fait un tas de bons petits plats, parce que malgré tout, ce séjour au désert m'avait perdre pas mal de poids. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Le jour du Shabbat nous sommes allés à la synagogue, pour retrouver aussi mes cousins.<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Mais comment raconter ce que j'avais vécu, comme leur faire comprendre que j'étais devenu autre, que j'avais changé? <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Mon Père a résolu le problème, en me faisant présenter le livre d'Isaïe, et ces paroles: l'Esprit du Seigneur est sur moi, il m'a consacré par l'onction, il m'a envoyé pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres; annoncer aux captifs la délivrance, aux aveugles qu'ils retrouveront la vue; et remettre en liberté les opprimés. Et j'ai ajouté que cela s'accomplissait aujourd'hui devant eux.<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Quand j'ai commencé à parler, beaucoup m'écoutaient avec attention. Ils ont commencé à se demander ce qui m'était arrivé pour que je puisse parler ainsi, et le doute est venu. Ils ne me reconnaissaient plus. Ils ne pouvaient pas comprendre que le fils de leur charpentier avait, comme David jadis, reçu l'onction qui avait permis qu'il devienne le messie, le Roi. Et ils me prenaient pour un fou, pour un illuminé. Enfin ils refusaient de m'écouter. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Je suis sûr que le diable était là en personne, pour que le doute soit aussi fort. Je leur ai alors fait remarquer que tout le monde savait que personne n'est prophète en son pays. Et je leur ai parlé du prophète Élie, ce prophète qui avait permis qu'après sa fuite une veuve du pays de Sarepta, ne manque jamais de farine et d'huile, tant que durerait la famille, et qui surtout avait redonné vie à son fils en invoquant le nom du Seigneur. Et je leur ai parlé du prophète Elisée qui avait guéri Naaman de sa lèpre, alors que les lépreux ne manquaient pas en Israël et que ce dernier, avait reconnu que le Dieu d'Israël était le seul vrai Dieu. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i>Et le diable a soufflé en eux encore plus fort. Il voulait se servir d'eux pour me tuer. Ils se sont emparés de moi, ils m'ont poussé en dehors de la ville, comme un jour je serais conduit hors des murs de Jérusalem; et ils voulaient me précipiter sur les rochers pour que je me casse les os. Mais mon père a fait tomber sur eux cette berlue qui avait permis que les troupes envoyées par les araméens se trompent de route, et j'ai pu passer au milieu d'eux et continuer mon chemin. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="font-family: arial;">Mon chemin m'a alors conduit à Capharnaüm, et le combat contre le diable a continué. Mais mon père m'a donné des hommes qui se sont attachés à moi et qui apprendront que le règne de Dieu est là. Mais je sais bien qu'un jour à Jérusalem des hommes me pousseront hors des murs et que c'est là que je donnerai ma vie. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i><br /></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"><i><br /></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"> </span></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><span style="color: black; font-family: arial;">Annexe. </span></span></h2><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span class="versecontent"><span style="color: black; font-family: arial;"><br /></span></span></h2><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-size: 13pt; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span class="versecontent"><span style="color: black; font-family: arial;">Travail sur le texte. <o:p style="font-weight: normal;"></o:p></span></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;">24 Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;"> <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;">25 En vérité, je vous le dis : <b>Au temps du prophète Élie</b>, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;">26 pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Je pense que si Elie fut envoyé à Sarepta, (ce n'est peut-être pas neutre que ce soit le pays d'origine de la reine Jézabel), c'était quand même pour sauver sa peau. Trois ans de famine, en quelque sorte à cause de lui, il valait mieux prendre la fuite, et que le Seigneur prenne soin de son prophète et le maintienne en vie.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Et le Seigneur est reconnu dans ce pays païen. Peut-être faut-il faire un lien avec ce qui se passera pour la guérison de la fille de la syro-phénicienne.<i> <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;">27 <b>Au temps du prophète Élisée, </b>il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Là encore la guérison permet à un pays païen de reconnaître la puissance du Dieu d'Israël. les lépreux venaient-ils voir ce prophète qui était quand même un personnage qui pouvait inspirer une certaine crainte. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Le message de Jésus, sera universel. C'est peut-être ce qui se dit là. Si vous ne voulez pas de moi, j'irai voir ailleurs et les lépreux et les affamés viendront à moi. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;"> <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: arial;">28 À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. <o:p></o:p></span></i></b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;">29 Ils <b>se levèrent</b>, <b>poussèrent</b> Jésus <b>hors de la ville</b>, et <b>le menèrent</b> jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Beaucoup de verbes d'action, qui s'expliquent par cette furie qui s'empare d'eux; <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: arial;">30 Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Cela évoque ce que Jean rapporte lors des conflits de Jésus à Jérusalem où plus d'une fois, il échappe à ceux qui veulent porter la main sur lui, voire même le lapider;<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: arial;">Mais c'est un verset qui m'a toujours fait rêver; on a l'impression qu'ils sont d'un coup comme endormis, et que Jésus doit continuer son chemin; comme un jour il prendra résolument la route de Jérusalem.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: arial;"> </span></o:p></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-82270620275445154132024-02-13T09:15:00.011+01:002024-02-13T10:11:32.250+01:00Marc, 3, 20-21. 32-35<p> </p><h1 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 16pt; font-weight: normal; margin: 12pt 0cm 0cm;"><span style="color: black;">Marc chapitre 3. Jésus et sa famille.<o:p></o:p></span></h1><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black;">Introduction à cette réflexion.<o:p></o:p></span></b></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">J’avais envie de travailler sur la rencontre entre Jésus et sa famille à la fin du chapitre 3. Or il m’a paru évident que pour comprendre quelque chose, il faut revenir en arrière. Revenir en arrière, cela peut aller jusqu'au premier chapitre, qui commence par "Commencement de l'évangile <b>de Jésus, Christ, fils de Dieu</b>". Je ne sais pas s'il y a des virgules en grec, mais là il y en a. Et il me semble que le but de cet écrit est de nous amener petit à petit, nous, les lecteurs, à voir en cet homme le Christ (celui qui est reçu l'onction, le messie), et bien plus que cela: car l'onction, d'autres que lui l'ont reçue. Se laisser conduire, en cheminant avec lui dans l'histoire de celui qui est le fils de Dieu, ce qui veut dire que Dieu est désormais parmi nous. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le chapitre 3 est un chapitre où les conflits commencent déjà à s'exaspérer, et où le destin de Jésus semble bien compromis et bien noir.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">De fait, ce que je voulais, c’est dire que la rencontre de Jésus avec sa mère et ses frères n’est pas une gentille démarche. Les gens de Nazareth commencent à avoir peur pour leur peau. Jésus, que les pharisiens et les partisans d’Hérode cherchent à faire périr, devient un danger. Alors il faut le récupérer pour l’enfermer dans son village, le boucler. Et à mon avis c’est la première démarche, avec le prétexte très curieux qu'il "perd la tête", qui semble avoir pour appui le fait qu’on ne prend pas le temps de manger dans la maison où Jésus se trouve et guérit ceux qui viennent à lui. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Cette démarche ayant échoué, on lui envoie sa mère et ses frères; si Jésus est un bon juif, il se doit d’honorer sa mère, donc de la suivre pour rentrer gentiment sans faire d’histoires à la maison. Il faut impérativement qu’il sorte pour qu’on puisse l’attraper. Et c’est pour cela que je parle de piège. Ce n’est pas que Jésus n’aime pas sa famille, mais s’il veut continuer sa mission, celle donnée par son père, il ne doit pas se faire arrêter (au sens de mettre en prison) maintenant. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je voulais donc me centrer sur ces versets, mais comme je l'ai mentionné, il m’a semblé nécessaire de reprendre ce qui se passe au chapitre 2, pour essayer d’y voir plus clair dans la démarche de Marc qui est bien de nous conduire, nous les lecteurs, à nous poser des questions sur « qui est cet homme ». <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Ce qui est finalement assez frappant, c’est que dans les premiers chapitres on ne sait pas du tout ce que Jésus enseigne aux foules qui viennent l’écouter. Au chapitre 4, on aura la parabole maîtresse, celle de la parole qui a du mal à trouver le bon terrain, puis suivent d’autres paraboles pour faire comprendre ce qu’est le règne de Dieu. Or ces paraboles sont loin d’être évidentes, on sait juste que ça commence tout petit. Mais avant, Marc nous dit simplement que la bonne nouvelle proclamée est la suivante: «Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez en la bonne nouvelle». Donc se convertir, c'est-à-dire changer, et croire que Dieu est là, en cet homme qui donne en abondance.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On est donc dans l’aujourd’hui de Dieu, un Dieu qui se rend présent en régnant dans le cœur de tout homme. «Si vous croyez à ce qui vous est annoncé, aujourd’hui, par moi, Jésus de Nazareth, changez de vie ». Sauf que ce n’est pas si simple.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black;">Chapitre précédent: le chapitre 2<o:p></o:p></span></b></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Dès le début de ce chapitre les prises de bec ou prises de tête, avec ceux qui savent, se multiplient. Il y a la guérison de l’homme paralysé, dont les péchés sont pardonnés, ce que Dieu seul peut faire; et surtout un jour de Sabbat. Dire à l’homme de retourner chez lui en portant sa civière, c’est ce qui sera reproché au paralytique de la piscine de Bethesda à Jérusalem dans l’évangile de Jean. Alors deux fautes, et non des moindres, du moins quand on veut ne pas voir.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ensuite c’est l’appel de Lévi, cet homme dont on ne connaît que le patronyme, et Jésus qui prend son repas au milieu de ceux que les "gens bien" considèrent comme de pécheurs. Jésus se situe, lui qui fait des guérisons que les médecins sont incapables de faire, comme le médecin, médecin des ceux qui savent qu’ils sont malades. Ce qui est étonnant c’est que Jésus terminera cette séquence en disant qu’il est venu appeler des pécheurs. Or si les pharisiens se considèrent comme des justes, ce n’est pas parmi eux que Jésus recrutera ses disciples. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Peut-être plus que se sentir malade, il y a la question du rejet, de la non reconnaissance. Cela peut d’ailleurs provoquer des maladies. Mais là, Jésus peut intervenir, parce qu’il y a reconnaissance de ses failles, au moins autant que de son péché. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">C'est là qu'est posée la question des disciples de Jésus, qui eux semblent avoir un comportement différent des autres écoles de disciples - disciples des pharisiens et disciples de Jean le baptiste. Dans le présent, ils ne jeunent pas, puisque l’époux est là, ce que les pharisiens ne peuvent accepter.; pour les disciples de Jean, c’est plus étonnant, mais cela montrerait que seuls certains ont reconnu en Jésus, le messie attendu (cf Jn: l’appel de Nathanaël). Puis suit l’affirmation de Jésus que pour écouter son message, il ne faut pas être sclérosé, il faut des gens neufs. Des gens adaptés à cet enseignement peut-être pas si nouveau que cela, mais renouvelé. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Suit ensuite l'épisode des épis arrachés, avec toujours le contresens fait par les pharisiens: certes cette prescription a un sens, ou a eu un sens, mais si la vie est en danger, alors c’est la vie qu’il faut protéger, et cela, c’est bien l’enseignement de Jésus. Il est venu pour que les hommes aient la vie et l’aient en abondance. Se proclamer maître du Sabbat, c’est bien affirmer son identité divine, et là, cela devient insupportable. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Donc le conflit enfle et c’est ce qu’on trouve durant tout ce chapitre 3, où les habitants de Nazareth, puis la famille, commencent à avoir peur. Si Jésus continue comme ça, il va être arrêté comme Jean a été arrêté, et cela peut retomber sur tout le village. Alors il vaut mieux le récupérer, l’enfermer, le garder à l’abri et surtout le museler. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black;">Le chapitre 3. Les pièges.<o:p></o:p></span></b></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Cela commence par la guérison de l’homme à la main sèche ou atrophiée, et cela ressemble tout à fait à un piège; et des pièges il y en aura de plus en plus. Guérison qui se passe un jour de shabbat; mais Jésus ne touche pas, il parle. La main est redevenue saine, et la colère est tellement forte que la mort se profile. Les pharisiens se réunissent avec les disciples d’Hérode pour trouver un moyen de l’éliminer. Si guérir et sauver sont un seul vocable, pourquoi est-ce que ce serait interdit le jour du repos. Cela donne enfin le repos à celui qui est porteur de cette infirmité. Est-ce que tendre sa main est une transgression? Quand on y pense, ce légalisme paraît fou et mortifère. Qui est fou? Jésus ou les autres?<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Dans cette première séquence, le silence des accusateurs est là. Quand Jésus demande s’il est permis le jour du sabbat de faire le bien ou de faire le mal, de laisser vivre ou de laisser mourir, le silence répond; et cela rend Jésus à la fois triste et en colère. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce silence, on le retrouvera aussi dans l'évangile de Jean, quand les pharisiens lui demandent par quelle autorité il fait ceci ou cela, et qu’il leur pose une question sur Jean le baptiste. Bien souvent ils ne répondent pas, ce qui ne veut pas dire que la colère, elle, ne bout pas en eux.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Sa réponse à ce silence, ce sera d’une part un changement de lieu, Jésus se retire (et il sait que ce n’est pas son heure), et il va au bord de la mer. Marc parle d’une barque, mais on ne voit pas trop à quoi elle sert, puisque les gens ont besoin de le toucher ou de l’entendre. Ce qui doit être impressionnant ce sont ces hommes ou ces femmes possédés qui affirment que Jésus est le Fils de Dieu, peut-être en hurlant. Et pourtant faut-il hurler pour affirmer cela? Jésus n'est-il qu'un simple guérisseur, un simple thaumaturge, plus doué que les autres? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je peux imaginer qu’après des heures et des heures passées à guérir, Jésus comprenne qu’il a besoin d’aide et ce sera le choix des douze, choix très solennel, puisqu’un peu à l’image de Moïse, Jésus gravit le Montagne. Ces douze se doivent d’annoncer la bonne nouvelle et d'expulser les démons, ce qui montre bien que la lutte contre le mal est le souci de Jésus.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Sauf que certes il y a les douze, mais que font-ils ? L’impression est qu’ils restent dans le sillage de Jésus. En fait ce ne sera qu'au chapitre 6, où nous trouvons entre autres la première multiplication des pains, qu'ils seront envoyés en mission, avec pour mission première d'expulser les démons, ce qui montre bien combien ce duel est omniprésent dans cet évangile; et reste le combat numéro un, encore de nos jours.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais là, si le bouche à oreille fonctionne, plusieurs nouvelles remontent à Nazareth. Le fils du charpentier fait des siennes. Il s’est mis à dos les pharisiens et les hérodiens, il a des disciples en quantité et il en a même choisi douze (et pas un seul de chez eux), ce que les autres groupes n’ont pas fait. Il devient dangereux. Mais il faut savoir où il est, parce qu’il bouge beaucoup. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ils savent enfin où Jésus se trouve, et là, c’est un peu le comble. Il a une telle audience, que manger devient impossible. Comme si les gens n’avaient plus faim, comme si Jésus leur donnait quelque chose que personne n’avait donné avant. Alors il faut se saisir de lui, dire qu’il est fou, l’enfermer. Mais ça ne marche pas. Jésus ne bouge pas et à mon avis, dépités ils retournent à Nazareth en obligeant Marie, la mère, et les proches de lui intimer l’ordre de rentrer ; Il doit honorer son père et sa mère, s’il ne le fait pas, il est à condamner. Mais le temps que cela se fasse, ce sont les scribes venus de Jérusalem qui prennent le relais. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce qui est étonnant, c’est la douceur de Jésus. Il les appelle auprès de lui (ce qu’il ne fera pas avec sa famille), il leur montre que leur raisonnement est stupide, faux, et il affirme que lui, il est l’homme fort. Pour faire ce qu’il fait il ne peut être à la botte du chef des démons. Mais malgré sa douceur, il y a cette profonde tristesse qui fait que Jésus parle alors de ce péché qui ne peut être pardonné, ce péché d’aveuglement, ce péché qui transforme la vie en mort, qui se ferme, qui se coupe au don de Dieu.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et le chapitre se termine sur cet autre piège: faire sortir Jésus de cette foule qui en quelque sorte le protège, pour l’enfermer. Et c’est la bonne nouvelle: non seulement Jésus s’est choisi des hommes pour faire le bien pour lui, mais tous ceux qui font la volonté de Dieu, volonté que lui Jésus explique et montre par sa manière d’être, ceux-là, sont sa famille. Que la famille biologique, comme on le dit maintenant, en ait eu lourd sur la patate (pas Marie, parce qu’à mon avis on lui a forcé la main), ou surtout qu’elle soit en colère, c’est évident, mais c’est la bonne nouvelle pour nous aujourd’hui. Jésus est venu pour appeler auprès de lui des pécheurs, et ce sont ceux-là, qui parce qu’ils sont prêts à accueillir le vin nouveau, qui se font rafistoler, et sont frères, sœurs et mère de cet homme qui commande aux démons, qui guérit sans rien demander en retour, et qui se donne.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b>Un habitant de Nazareth raconte</b></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Notre village n’est pas loin de la ville grecque de Sephora, et comme beaucoup d’entre nous y vont pour chercher du travail, nous n’avons pas bonne réputation. Alors nous nous tenons calmes, nous nous faisons oublier. Entre les Romains et Hérode, qui vient de faire emprisonner Jean, le nouveau prophète qui appelait à la conversion et proposait un baptême dans le Jourdain, parce qu’il avait osé, à juste titre, lui reprocher de vivre avec la femme se son frère Philippe, il y a de quoi être inquiet. Pourtant Jean fait ce que tout prophète doit faire (voir Ez 2, 20). <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il y a un homme de chez nous, le fils de Joseph le charpentier, Jésus, qui est parti voir Jean lui aussi. Mais depuis, ce n’est plus le même homme. Il se prend pour le messie, il a même des disciples, des pêcheurs, un publicain, et plein d’autres qui ne valent pas mieux; et surtout il se met à dos les pharisiens et les partisans d’Hérode . Or, Hérode, on sait de quoi a été capable son père, et on sait de quoi il est capable quand on s'oppose à lui; alors nous voudrions bien que Jésus arrête de faire le malin, qu'il arrête de faire du tapage, qu'il arrête ses guérisons, ses expulsions de démons, bref qu'il la ferme et qu'il se calme. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>De plus, on ne sait jamais très bien où il se trouve, et quand on parle d'une ville ou d'un village, quand on y va, lui n'y est plus. Heureusement que souvent il est à Capharnaüm dans la maison d'un pécheur du coin. Ce qui complique aussi les choses, c'est qu'il n'est pas souvent seul. Maintenant, il paraît qu'il a non seulement des disciples, mais que parmi eux, il en a choisi douze, qui sont un peu ses gardes du corps. Enfin moi, c'est l'impression que j'ai. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Bref, nous lui avons envoyé quelques-uns de chez nous, pour se saisir de lui, parce que nous pensions qu'il avait vraiment perdu la tête, et qu'il devenait un danger pour nous. Seulement là où il était il y avait du monde, du monde à un tel point d'ailleurs que personne ne prenait le temps de manger, ce qui montre bien sa folie; nous n'avons pas pu l'approcher et nous sommes revenus bredouilles. Si nous voulons le prendre, il faut qu'il soit seul, qu'il vienne à notre rencontre. Mais il nous a ignorés. Alors nous avons pensé que si nous lui envoyions sa mère et ses frères, il ne pourrait pas refuser de les suivre. Après tout, lui qui se targue de connaître si bien la Loi, il sait qu'il doit honorer son père et sa mère. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Mais, là encore, les choses ne sont pas passées comme nous le voulions. Marie et les proches sont bien arrivés à leur maison, ils n'ont pas pu entrer; mais cela c'est ce que nous voulions, pour que Jésus sorte et que l'on puisse mettre la main sur lui. Ils lui ont fait dire qu'ils étaient dehors et qu'ils voulaient lui parler. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Jésus n'a pas bougé, il est resté là où il était, c'est ce qu'on nous a raconté. Il a regardé ceux qui étaient assis autour de lui, tout autour de lui, en disant: qui sont ma mère, qui sont mes frères? Et comme personne ne disait mot il a ajouté, en les regardant: voici ma mère et voici mes frères. Celui qui fait la volonté de mon père, celui-là est pour moi, un frère , une sœur, une mère. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Quand Marie a entendu cela, elle a paraît-il souri; les autres par contre n'étaient pas contents du tout, car ils avaient échoué comme ceux qui avaient été envoyés avant eux. Peut-être qu'un jour il viendra à Nazareth, on verra alors s'il y a moyen de le capturer. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Mais j'en doute un peu, parce que je commence à penser que ce Jésus, notre Jésus, qui parle de Dieu comme étant son père, il est bien plus que ce que nous pensons et imaginons. Espérons quand même que nous n'aurons pas d'ennuis à cause de lui. Et puis à mon avis, s'il y en a bien une qui fait la volonté de Dieu et la met en pratique, c'est bien la maman de Jésus. <o:p></o:p></i></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-5960503205194279802024-02-11T14:47:00.007+01:002024-02-11T20:47:34.645+01:00Marc 1, 40-45: la guérison d'un lépreux.<p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b> Mc 1, 40-45<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">J'ai déjà parlé de cet évangile dans le billet précédent. Il s'agit de la guérison d'un lépreux, et cela tout au début de l'évangile de Marc. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Or, en lisant le commentaire proposé par "regards protestants", une fois de plus je suis amenée à me poser des questions sur les traductions qui nous sont proposées et dont nous sommes tributaires quand on ne connaît pas les langues anciennes, le latin et surtout le grec, puisque c'est dans cette langue que les évangiles ont été rédigés.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le Pasteur Antoine Nouïs insiste sur le fait que, dans certains manuscrits, Jésus n'a pas du tout un regard de compassion vis-à-vis du lépreux qui est quand même un trouble-fête, mais un regard irrité, je pourrais presque dire rempli de colère. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Or ce regard, qui pourrait être rempli de colère, n'empêche pas la tristesse, la compassion. Là je fais référence à ce qui se passe au début du chapitre 3, quand Jésus est confronté au silence des pharisiens, qui veulent pouvoir le condamner parce qu'il va oser opérer une guérison le jour du Sabbat. Marc nous dit que Jésus promène sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leur cœur. Or il est très possible que ce soit ce qui se passe. D'un côté Jésus a le cœur ému devant cet homme qui pour le moment a tout perdu, qui est un exclu, et est considéré comme un pécheur, puisque la lèpre est associée au péché dans la Bible, mais aussi qu'il y ait de la colère en lui, parce que cet homme, malgré tout, n'aurait pas dû être là. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Cette interprétation permettant de mieux comprendre ou entendre ce qui se passe ensuite, et qui selon les traductions est plus ou moins violent. La traduction liturgique se contente de dire que Jésus le renvoie avec fermeté, ce qui est très doux à côté de ce que l'on trouve, soit dans la BJ - "en le rudoyant, il le renvoya aussitôt", soit dans TOB - "s'irritant contre lui, Jésus le renvoya aussitôt. On est quand même loin de "renvoyer avec fermeté". <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">J'avais proposé en 2017 un texte où je laissais parler le lépreux, et de son incompréhension devant ce qui semble être un renvoi violent alors qu'il vient d'être guéri:<br /><a href="https://giboulee.blogspot.com/2017/01/la-purification-du-lepreux-en-marc-1-40.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2017/01/la-purification-du-lepreux-en-marc-1-40.html</a> . <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je me demande aujourd'hui s'il n'y a pas moyen de laisser Jésus, et un témoin de cette courte scène, rapporter ce qu'ils ont vécu ce jour-là.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> En fait Jésus sait que si l'homme proclame ce qui vient d'être fait pour lui, s'il insiste sur le fait que Jésus ne s'est pas contenté de lui parler mais de le toucher, lui, ne pourra plus entrer dans les villes, il partagera l'exclusion vécue depuis un certain nombre de mois ou d'années par cet homme et sera obligé de suspendre sa première évangélisation de la Galilée. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Pour l'analyse du texte, je renvoie au billet précédent: <a href="https://giboulee.blogspot.com/2024/02/marc-1-29-39-mc-1-40-45-cinquieme-et.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2024/02/marc-1-29-39-mc-1-40-45-cinquieme-et.html</a><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b style="text-align: justify;">Jésus raconte</b><span style="text-align: justify;">. </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Mon Père m'a demandé de ne pas rester à Capharnaüm, mais de parcourir la Galilée pour annoncer les temps nouveaux, les temps du renouvellement. Et j'ai alors proclamé la bonne nouvelle dans les villes, les bourgs et les villages. J'en ai guéri des malades, j'en ai expulsé des esprits impurs. Ces esprits, je devais les faire taire, car certes </i><i>eux</i><i> savent qui je suis, mais même ceux que j'ai appelés à me suivre ne le savent pas, et ils devront le découvrir et l'accepter au fil des jours. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et voilà, que se présente à moi un homme qui s'agenouille devant moi, et qui me supplie. Et c'est en le regardant que je vois que c'est un lépreux. Mais comment a-t-il pu s'approcher de moi, alors qu'il sait que c'est interdit? Je dois dire qu'à la fois j'étais rempli de compassion pour lui, mais aussi très en colère, très irrité, parce qu'il n'aurait pas dû être là. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et en plus il me mettait au défi en me disant que si je le voulais, je pouvais le purifier de sa lèpre. Bien sûr que je le peux, mais est ce que je le veux? Mais qu'est-ce qu'il fait là, à mes pieds. Vraiment il ne devrait pas être là. Je n'aime pas qu'on me force la main, qu'on m'oblige. Bien entendu, je lui ai dit que je voulais cela pour lui, que je voulais qu'il soit purifié. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ce qui s'est passé ensuite est étonnant, car cet homme, ce lépreux dont je ne voyais pas le visage, j'ai tendu la main vers lui, mais ma main ne s'est pas arrêtée, elle l'a touchée, comme elle avait touché la belle-mère de Simon, comme elle a touché tous ces malades que j'ai guéri. Et j'ai senti, en moi, que la lèpre partait, et que sa peau redevenait saine. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Seulement, il me faisait horreur cet homme. Pourquoi n'était-il pas resté loin de moi? Pourquoi m'avait-il en quelque sorte mis au défi? Alors une certaine colère m'a pris, je ne voulais plus le voir. Je lui ai dit de foutre le camp, le plus vite possible, que je ne voulais plus jamais le voir, et qu'il aille se montrer aux prêtres pour être déclaré guéri. Mais surtout qu'il se taise, qu'il disparaisse. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il y a autre chose aussi, c'est que la lèpre, ce n'est pas qu'une maladie, c'est ce que fait le mal dans l'homme. Myriam a été couverte de lèpre en punition de sa calomnie; le roi Ozias est devenu lépreux car il s'estimait plus grands que les prêtres, en voulant offrir des parfums à l'éternel (2Ch 26). Et moi, je me suis vu couvert de ce mal, à la place de cet homme. Je suis, comme l'a dit Jean, l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde; mais pour l'enlever il faut que je le porte, et cette impureté est horrible, car elle touche aussi bien le dedans que le dehors.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Hélas il n'a pas obéi, il s'est mis à proclamer partout que je l'avais purifié et surtout que je l'avais touché. Maintenant c'est moi qui suis considéré comme un paria, comme un lépreux et je ne peux plus entrer dans les villes, je ne peux plus annoncer la Parole. Il me faut, moi, me soumettre à la loi, car là c'est la loi de Moïse. Mais ce n'est que pour un temps, et bien que je fuie les villes, beaucoup continuent à venir à moi, car la vie est plus forte que la mort et la mort sera vaincue. J'ai hâte de retrouver Capharnaüm et la maison de Simon.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b>Simon Pierre raconte.<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b><i> </i></b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">Mais d'où est ce qu'il est sorti celui-là? Comment un lépreux a-t-il eu le culot de s'approcher de mon maître, et de le supplier de le rendre pur? Il n'aurait pas dû être là; mais bon au fond de moi je peux comprendre: il a une maladie qui ne se soigne pas, il est répugnant aux yeux de tous et en plus, il a dû quitter da famille et habiter comme les rats dans un trou puant. Ce n'est pas une vie.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ce qui est étonnant, c'est que j'ai eu l'impression qu'il défiait un peu le Maître, qui lui a répondu qu'il pouvait lui rendre sa pureté. Mais Jésus ne s'est pas contenté de menacer la lèpre, et j'ai eu du mal à croire ce que je voyais, car il a d'abord tendu la main vers l'homme, et ensuite il l'a touché. Vous vous rendez compte, il a touché cet homme que personne ne doit toucher. Je sais que ma belle-mère m'a raconté combien le contact de la main de Jésus sur elle avait été fort et bienfaisant. Mais pourquoi le toucher? Il est un peu fou mon maître! <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Après je n'ai pas trop compris, parce que Jésus n'est jamais comme ça avec les personnes qu'il guérit. Il l'a carrément chassé en lui disant de s'en aller, et de n'en parler à personne; d'aller faire constater sa guérison par les prêtres. Et croyez-moi, ce n'était pas dit comme un conseil, mais comme un ordre. Je ne dis pas que Jésus lui hurlait dessus, mais ce n'était pas loin, presque comme si l'homme avait été possédé par un démon.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> Seulement ce con là, il n'a pas obéi, il s'est mis à proclamer que Jésus l'avait purifié, et du coup Jésus a été exclu à son tour. Nous qui avions vu, nous n'aurions jamais raconté que Jésus l'avait touché, mais lui, il a fallu qu'il raconte ça à tout le monde. Je lui en veux beaucoup, quel dommage que Jésus n'ait pas refusé de le purifier, on aurait eu la paix. <o:p></o:p></i></p><p><b style="font-family: Calibri, sans-serif;"><i> </i></b> </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-2778577178169665852024-02-05T09:24:00.007+01:002024-02-09T14:06:14.259+01:00Marc 1, 29-39. Mc 1, 40-45. Cinquième et sixième dimanche du temps ordinaire.Janvier/ Février 2024<p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b>DIMANCHE DU 5° DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE. Mc 1, 29-39<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Pas simple de revenir au premier chapitre quand on en est au chapitre 6 de l'évangile de Marc durant la semaine. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Donc là, c'est la fin du premier chapitre. Si on relit rapideent ce qui est rapporté, on découvre l'intention de l'évangéliste: parler d'un homme, nommé Jésus, qui est celui qui a reçu l'onction (et cela est confirmé au cours de ce même chapitre), et qui est le fils de Dieu, ce qui nous reste à découvrir, à nous les lecteurs. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Nous apprenons donc que Jésus a été baptisé par Jean le Baptiste, qui nous a été décrit comme un successeur du prophète Elie, qu'il a été poussé par l'Esprit (poussé c'est quand même très fort, presque violent: pas le choix, il faut y aller) pour commencer ce grand combat contre les forces du mal, pour peut-être revenir au début de la Genèse, avec un serpent vainqueur, mais qui doit un jour être battu). <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">C'est ensuite l'appel de ces hommes dont le métier est la pêche, et qui quittent tout pour le suivre. Ils voient ensuite Jésus à l'œuvre dans la synagogue de Capharnaüm, et le combat continue entre Jésus et cet esprit impur qui dit savoir qui est Jésus, et qui est contraint de quitter le corps de son "porteur". <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">L'évangile de Marc est un évangile très vivant, émaillé par des "aussitôt" qui pour moi en font le charme; et même si les enseignements de Jésus ne sont pas rapportés, contrairement à l'évangile de Matthieu, au travers des actes posés on commence à percevoir qui est ce Jésus de Nazareth. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le texte de ce cinquième dimanche rapporte donc la guérison de la belle-mère de Pierre, guérison que l'on peut rapprocher de la résurrection de la fille de Jaïre: Jésus la prend par la main (ou saisit), et en quelque sorte lève la personne couchée et la remet dans la vie. Cela ayant lieu durant le jour du Sabbat, et dans la sphère du privé, personne ne dit quoi que ce soit. On peut penser à la joie et à la reconnaissance.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce n'est que le soir tombé que les habitants de Capharnaüm, qui ont pour certains assisté à l'expulsion spectaculaire de l'esprit impur, se rendent dans cette maison pour demander des guérisons. Jésus est alors comme un super-thaumaturge, presque un magicien. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais au bout d'un certain temps, Jésus sort, ne reste pas enfermé dans la maison et va ailleurs pour prier. Il est certain que nous aimerions savoir en quoi consistait cette prière, mais peut-être que c'est là que Jésus comprend qu'il n'est pas la propriété des habitants de Capharnaüm, que son ministère doit s'étendre à toute la Galilée, avec ce que cela peut comporter des risques, puisque Jean qui s'opposait à la conduite du roi Hérode avait été emprisonné. Et c'est le premier départ, avec une double mission, proclamer la bonne nouvelle (plus tard Marc explicitera ce qu'est le règne de Dieu), et expulser les démons, ce qui montre l'intensité du combat. <br /><br />Si on garde en tête l'intensité de ce combat, on comprendra peut-être mieux ce qui se passera quand Jésus décidera de quitter la Galilée pour aller dans la Décapole, territoire non juif où les esprits mauvais règnent en maître. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La fin du chapitre sera consacrée à la guérison d'un lépreux, maladie honnie, mais qui n'a rien à voir avec la lèpre telle que nous la connaissons. Il s'agit de maladies de la peau, quelques soient ces maladies. Autrefois les rois de France, avaient de par leur onction, le pouvoir de guérir les "écrouelles", maladie de la peau. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b>Travail rapide sur le texte</b>.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>29 En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>30 Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>31 Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je reprends à mon compte les explications données par le pasteur Louis Nouïs dans "Regards protestants". J'ai toujours pensé que cette fièvre n'était pas fortuite. Ne dit-on pas "se faire un sang d'encre" quand on a des soucis. Or cette femme dont on ne sait pas très bien si elle est la mère de la femme de Simon, ou la femme du père de Simon, père dont on ne sait rien contrairement à la famille Zébédée, peut être très en colère contre ce Jésus qui détourne Simon de son métier et qui ne pourra plus subvenir aux besoins de sa famille. On peu dire que ce manque de confiance est très certainement comme une manifestation d'un esprit malin, un esprit qui conduit à la mort. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Quand Jésus la saisit par la main, il l'arrache à cet esprit mortifère, il la met debout, il la "résurectionne", si je puis dire. Et la fièvre part, comme les esprits mauvais quittent ceux qui les portent. Quand on a vécu en soi quelque chose de cet ordre, servir devient impératif. Ce n'est pas de la reconnaissance, c'est de l'amour. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>32 Le soir venu, <b>après le coucher du soleil</b>, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>33 La ville entière se pressait à la porte.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>34 Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il <b>empêchait</b> les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le soir étant venu, donc le Sabbat étant terminé, la vie reprend, et il est possible de se déplacer, des faire plus de mille pas. Ce qui est beau, c'est que certains prennent sur eux de conduire ceux qui sont malades ou possédés. Ils sont conduits par ceux qui croient que Jésus a autorité et pouvoir. L'autorité, Jésus la possède puisqu'il (pardon pour l'expression) "ferme la gueule" des esprits qui veulent révéler, certes la vérité sur qui il est, mais dans le but de lui faire du tort, car le temps n'est pas venu.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>35 Le lendemain, Jésus se leva, <b>bien avant l’aube.</b> Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Jésus aurait pu prendre un repos bien mérité, car ce fut une longue journée, mais non, il se lève, peut-être mu par l'esprit qui est en lui, qui est agissant et qui le pousse à sortir, à aller ailleurs, loin des habitations et il se tourne vers Dieu. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>36 Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>37 Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>38 Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>39 Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">On peut imaginer la tête de Simon au réveil. Il a disparu (comme au matin de Pâques). On ne met pas la main sur Jésus. Mais la poule aux œufs d'or a disparu, il faut la retrouver, la ramener à la maison, lui faire comprendre qu'il y a encore beaucoup de choses à faire dans cette ville. Mais Jésus ne se laisse pas faire, il part, et peu importe s'il est suivi ou pas. Il lui faut proclamer qu'il faut se convertir, que les temps sont accomplis que le royaume de Dieu est proche, et poser des actes qui permettent aux auditeurs de croire.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b>Sixième dimanche du temps ordinaire. Mc 1, 40-45.<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><br /></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>40 En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; <b>il le supplia </b>et, tombant à ses genoux, lui dit : « <b>Si tu le veux, </b>tu peux me purifier. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>41Saisi de <b>compassion</b>, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>42 À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On ne sait pas où Jésus se trouve, mais il n'est pas à Capharnaüm. Normalement les lépreux doivent être confinés en dehors des villes et des villages, mais celui-là, manifestement, risque le tout pour le tout. Il ne reste pas à distance, il vient auprès de Jésus nous dit le texte. Et cela peut avoir une importance pour nous, si pécheurs que nous soyons, nous pouvons nous approcher de lui et lui parler, lui demander qu'il nous sauve de ce qui nous rend pollué. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Jésus n'a aucun dégoût, mais de la compassion, et non seulement il étend la main, mais il va jusqu'à toucher le malade, ce qui du point de vue légal, le rend lépreux. Il est bien évident que ce n'est pas ce qui se passe, Jésus rend pur, mais ne devient pas impur pour autant. La maladie s'en va, comme la fièvre avait quitté la belle-mère de Simon. C'est comme un manteau usé, abimé qui tombe et sous le manteau, la peu est là, belle et nette. Mais on peut imaginer la réaction de ceux qui assistent à la scène: il a touché un lépreux, que va-t-il lui arriver?<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>43 <b>Avec fermeté</b>, Jésus le renvoya aussitôt<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>44en lui disant : « <b>Attention,</b> n<b>e dis rien à personne,</b> mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce qui se passe ensuite est un peu compliqué. En tous les cas, Jésus ne veut pas que cet homme reste auprès de lui. Il lui demande d'accomplir ce qui est prescrit pas la loi, et qui ratifie la purification qui lui a été donnée. Comme souvent la question de pose de savoir si la purification concerne juste la maladie ou si elle va plus loin, car bien souvent la lèpre extérieure peut renvoyer à une lèpre intérieure, par exemple certaines addictions. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>45 Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Certes l'homme s'en va, mais, et je le comprends, il ne peut faire silence, il ne peut taire ce qui vient de lui arriver; d'ailleurs ceux qui le connaissent voient bien qu'il est guéri. Peut-être que Jésus nous dit quelque chose: aujourd'hui je t'ai guéri, mais cette guérison, n'en parle pas partout, ne la crie pas sur les toits; fais d'abord le silence en toi. Va voir quelqu'un en qui tu as confiance, dis-lui ce qui t'est arrivé, et trouve avec lui le chemin qui est désormais le tien. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En entendant le texte du cinquième dimanche, j'imaginais la tête de Simon quand il voit que Jésus n'est plus là. Je dois dire que cela évoquait un peu pour moi l'évangile de Luc, quand Jésus fausse compagnie à ses parents pour rester à Jérusalem, et s'occuper des affaires de son Père. Il me semble que pour moi, c'est la même démarche. Jésus a besoin de savoir ce qui est attendu de lui: rester sur place ou proclamer dans toute la Galilée. Mais pour Simon, c'est autre chose. Peut-être qu'il aime être le centre du monde avec la foule qui vient chez lui, peut-être qu'il veut que ça dure, parce que peut-être les gens guéris apportent quelque chose, mais surtout il y a l'inquiétude. Où est-il, que lui est-il arrivé, et cette inquiétude- là, elle est comme un prélude à ce qui se passera au moment de la résurrection. </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;">Alors c'est Simon qui raconte, mais comme j'aime le faire maintenant, en reprenant ce que l'évangéliste raconte avant de faire le récit de ce qu'on appelle "la journée de Jésus".<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b>Simon Pierre raconte</b>. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et bien non ça ne se fait pas. Ça ne se fait pas de disparaître en pleine nuit, sans rien dire. Nous nous sommes inquiétés et nous avons mis un temps énorme pour le retrouver. Il nous a juste dit qu'il avait eu besoin de trouver une certaine quiétude, comme si chez nous, il n'était pas au calme. Nous lui avions laissé notre chambre pour lui tout seul, il avait tout ce qu'il faut. Qu'il ait été épuisé, cela c'est évident. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Quelle journée que la journée d'hier! Je vous raconte. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Hier c'était le jour du Sabbat, ce jour où nous réunissons à la synagogue. Jésus était là. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Jésus, il faut que je vous parle de lui, pour que vous puissiez comprendre. Mon frère André qui avait passé un peu de temps auprès du prophète qui baptise dans les eaux du Jourdain le connaissait de vue. Il s'était fait baptiser comme beaucoup d'entre nous, mais après il avait disparu.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> Un jour il nous dira qu'il avait été poussé par l'Esprit saint pour aller dans le désert et pour combattre le malin, mais cela, il nous le dira bien plus tard. Bref André le connaissait de vue.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> Nous étions sur le point de jeter les filets quand une voix, sa voix, a retenti. Il nous regardait, mais jamais personne ne nous avait regardé comme cela, et il nous disait de le suivre. Et bien croyez-moi ou pas, mais nous avons ramené la barque au bord, nous avons laissé les filets tels quels - et pour des pêcheurs les filets c'est sacré - et nous sommes allés vers lui. Puis nous sommes passés devant la barque de Jaques et Jean les fils de Zébédée. Eux, ils étaient rentrés de la pêche et ils pliaient les filets. Et eux aussi il les a appelés, et eux aussi ont tout laissé en plan et sont venus nous rejoindre. Nous étions tous les cinq, un peu comme les doigts de la main. Il est venu chez moi et j'ai un peu appris à l'aimer, cet homme. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Le jour du sabbat est arrivé. Nous sommes allés à la synagogue et là, je dois dire que j'ai eu une des plus belles peurs de ma vie. Au début c'était parfait. Comme cela se fait, le chef de la synagogue a donné la parole à Jésus, et il a enseigné avec autorité, et cela nous changeait agréablement des scribes, qui ne font que répéter des enseignements qu'ils ont entendu mais qu'ils ne comprennent pas bien. Lui c'était différent, il parlait, expliquait et c'était vivant. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et tout à coup, un homme s'est dressé et s'est mis à hurler sur Jésus. Il lui disait de le laisser tranquille, et il affirmait que Jésus, ce Jésus qui est Nazareth était le fils de Dieu. Jésus l'a fusillé du regard, lui a dit de se taire, et de sortir, de quitter l'homme qui était devenu son hôte. Mais cela s'est mal passé, parce que l'homme a été pris de convulsions, il tremblait de la tête aux pieds, et il hurlait. Et c'est cela qui m'a fait peur .Je n'avais jamais vu quelqu'un dans cet état. Le calme est revenu, l'ancien possédé s'est relevé et il est rentré chez lui, sans demander son reste, ce qui n'est pas bien. Pourquoi n'a-t-il pas remercié? Pourquoi n'a-t-il pas rend grâce? Toujours est-il que, malgré tout, la rumeur s'est vite répandue dans la ville. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous sommes allés chez moi. Ma belle-mère était malade, avec une forte fièvre. Je me suis demandé si elle n'était malade à cause de moi, parce que j'avais laissé le bateau en plan. Je l'ai dit à Jésus qui est allé vers elle, qui l'a saisie par la main, l'a aidée à se lever, à se mettre debout. Et là, il s'est passé quelque chose. Je n'ai pas reconnu ma belle-mère; pour une fois, elle avait l'air heureuse, elle avait l'air adoucie, elle était autre. Non seulement la fièvre était tombée, mais elle était transformée et elle s'est empressée de faire ce qu'il fallait pour bien recevoir Jésus.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Comme c'était le jour du Sabbat, la journée s'est déroulée dans le calme, mais dès que le soleil s'est couché, cela a été un défilé incessant des personnes qui conduisaient des parents ou des amis pour que Jésus les guérisse ou chasse les démons. Les démons, ils ne se laissaient pas faire si facilement et ils disaient tous la même chose que l'esprit impur de la synagogue: que Jésus était le fils de Dieu. Cela voulait dire que l'homme qui était là, au milieu de nous n'en n'était pas un. Cela voulait dire que le messie était enfin là. Peut-être, mais ce qui est sûr c'est que Jésus lui, voulait faire du bien, mais pas être comme une vedette; et il faisait taire ces démons.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Finalement tout le monde a eu ce qu'il voulait et nous sommes partis prendre du repos. Comme je l'ai dit, Jésus avait la meilleure chambre. Qu'est ce qui lui a pris de partir en pleine nuit? Nous étions tellement fatigués que nous n'avons rien entendu. Mais trouver la chambre vide, alors là, ça a été terrible, surtout qu'il n'est pas de Capharnaüm. Où était-il passé? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>On a fini par le retrouver. Mais à lui, c'est difficile de faire des reproches. Un jour, bien plus tard, j'ai essayé de lui dire qu'il n'avait pas le droit de mourir, et mal m'en a pris. Il m'a traité de Satan. On lui a dit que tout le monde le cherchait, ce qui était vrai. Mais ça ne lui a fait ni chaud ni froid. Il nous a rétorqué qu'il devait aller dans les villages voisins pour proclamer la bonne nouvelle. Et il est parti, et nous avons suivi, sans trop comprendre, mais la force qui est en lui es tellement forte, qu'on ne se pose pas de questions. Et puis, il faut bien être avec lui, pour le protéger. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Comme il faisait beaucoup de bien là où passait, un lépreux a trouvé moyen de s'approcher de lui. Je me demande un peu comment il a fait. Il n'a pas du tout respecté la distance prescrite; il a dit à Jésus que, s'il le voulait, lui Jésus pouvait le guérir. Je reconnais que c'est un bel acte de foi. Jésus lui a dit qu'il le voulait, et moi j'ai vu la peau qui redevenait saine. J'en croyais à peine mes yeux. On aurait dit qu'un manteau en haillon était remplacé par un manteau tout neuf. Mes yeux ont vu cela. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Jésus lui a dit d'aller se montrer aux prêtres, et donc d'offrir ce qui est prescrit quand on est guéri de la lèpre. Il disait que cela serait un témoignage, témoignage de la puissance de Dieu, témoignage de la présence active de Dieu. Seulement ce n'est pas ce qu'il a fait. Remarquez mettez-vous à sa place. Il était tellement heureux, il montrait ses mains toutes neuves. Malheureusement notre maître, il ne pouvait plus entrer dans les villes, parce qu'on pensait qu'il était devenu impur. Vous vous rendez compte? Lui, impur. Mais du coup, plein de gens venaient vers lui. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Un peu de temps a passé, et nous sommes rentrés à Capharnaüm, à la maison.<o:p></o:p></i></p><p><i><span face="Calibri, sans-serif" style="text-align: justify;"> </span> </i></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-884980175787222792024-02-03T10:22:00.002+01:002024-02-03T20:10:09.706+01:00Mc 6, 30-46.Jésus et ses disciples. Multiplication des pains.<p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b>Mc 6, 30-34. (35-46: multiplication des pains).<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Comme tous les matins, c'est le travail sur l'évangile du jour, et donc celui de Marc. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><b><i> </i></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span class="versecontent"><b><span style="font-size: 10pt;">À ma grande joie, manque l’exécution de Jean le B qui est un peu en sandwich ici. Les disciples partent, Les douze partent deux par deux, ils font ce qui leur est demandé. On sait que la notoriété de Jésus se répand et on a la réaction d’Hérode, qui semble pouvoir concevoir qu’un homme décapité puisse revenir à la vie. C’est une réaction que je trouve très étonnante. Comment un homme qui a une culture grecque peut-il croire que Jean est revenu à la vie en la personne de Jésus, ce qui fait somme tout de ce dernier quelqu'un de très dangereux. <o:p></o:p></span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span class="versecontent"><b><span style="font-size: 10pt;"> </span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span class="versecontent"><b><span style="font-size: 10pt;">Toujours le même questionnement pour moi.. . Pourquoi est si important de trouver le temps de manger? Est que qu'il y a quelque chose dans la Tora qui en parle? Mais cela fait deux -fois que l'on trouve cela. Une première fois, dans Marc 3, 20:</span></b></span><span class="apple-converted-space"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">" </span></b></span><b><span style="color: #333333; font-size: 10pt;">Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger" et c'est à ce moment que les gens de </span></b><span class="versecontent"><b><span style="font-size: 10pt;">Nazareth viennent pour le chercher. C'est juste après le choix des Douze.<o:p></o:p></span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><b style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Ici aussi, il y a cette impossibilité de se poser pour prendre un repas, mais cela </span></b><span style="color: #333333; font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: 13.3333px;"><b>va déboucher au final sur la multiplication des pains.</b></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="color: #333333; font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: 13.3333px;"><b><br /></b></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="color: #333333; font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: 13.3333px;"><b> </b></span></span><b style="font-family: Calibri, sans-serif; text-align: justify;"><i> </i></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><b>Petit travail sur le texte du jour<o:p></o:p></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>30 En ce temps-là, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui <b>annoncèren</b>t tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>31 Il leur dit : « <b>Venez à l’écart</b> dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, <b>et l’on n’avait même pas le temps de manger. <o:p></o:p></b></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i> </i></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ils reviennent<b>, </b>les leçons du rabbi ont porté leurs fruits. Il y a l'enseignement et les gestes qui montrent la véracité de ce qu'ils annoncent. Jésus est très attentif au bien-être. Il se rend compte que rester là, ce n'est pas possible (il faudrait que certains responsables aient le même regard sur ceux qui sont au service), et propose d'aller ailleurs. On a un peu l'impression que ça bouge, que ça s'agite dans tous les sens. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Je n'avais pas repéré le fait que le mot apôtre est employé pour la première fois par Marc. Il fallait qu'ils soient envoyés, prennent leur autonomie, pour devenir apostolos.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>32 Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>33 Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et <b>arrivèrent avant eux</b>. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Intéressant le comportement de la foule. Jésus, il s'en va. On ne va plus être guéri, mais on sait où il va, c'est certes un lieu désert, en ce sens qu'il n'y a pas de maisons, mais c'est un lieu où il y a une source pas loin un lieu au bord du lac. Et on peut y aller à pied. Alors en route, dépêchons-nous.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>34 En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ils arrivent bien les premiers. Alors le lieu de repos, est déjà envahi. Jésus pourrait râler. Ceci dit, peut-être que les disciples eux, le font. Mais Jésus ne se laisse pas faire. Il entend la demande, il entend quelque chose qui ressemble à de la détresse. S'il te plait, enseigne-nous, dis-nous comment nous devons nous conduire, apprends-nous. Et il enseigne. Il prend à cœur son rôle de berger.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Après avoir fini de travailler sur ce texte, j'ai eu envie de le laisser raconter par un de ceux qui avait écouté Jésus à la maison et qui était parti à pied pour le retrouver; mais en arrivant à la fin de ce premier récit, il m'a paru nécessaire de rajouter le récit de cette première multiplication des pains.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b>Quelqu'un raconte</b><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il avait envoyé ceux qui sont toujours avec lui, les Douze, dans des villages pour préparer son passage. Ils devaient enseigner et expulser les démons. Moi, je n'aurais pas aimé être à leur place, parce qu'il leur a dit de partir avec juste un bâton et des sandales, pas tunique de rechange, pas d'argent et même rien à manger. Ils sont partis et lui, il est resté avec nous. En même temps, un bâton et des sandales, cela fait un peu penser à Moïse, qui a dû enlever ses sandales devant le buisson ardent, mais surtout qui avait ce bâton qui a fendu la mer en deux; enfin ça c'est bien beau; le bâton c'est bien pour écraser les vipères qui peuvent surgir n'importe où. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ils sont restés absents quelques jours, et ils sont revenus. A voir leur tête, on voyait bien qu'ils étaient épuisés mais heureux. Ils se sont précipités sur Jésus pour tout lui raconter. Ils ont eu du mal à arriver jusqu'à lui, parce que c'était un vrai défilé de personnes qui entraient, qui sortaient: elles voulaient le voir, le toucher, l'écouter; cela s'agitait beaucoup. Manger, se poser pour prendre un vrai repas, c'était impossible. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Jésus, sans rien dire, est sorti avec eux. Ils ont rejoint la barque qui était là sur le rivage. On a bien compris qu'ils partaient vers cet endroit que nous connaissons bien, cet endroit au bord du lac, avec des grands eucalyptus, cet endroit où coule une source. C'est un lieu que nous aimons bien. Et nous nous sommes mis en route pour arriver avant eux. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il faut dire qu'ils ont pris leur temps pour arriver, à croire qu'ils voulaient profiter de ce temps de repos avec lui, dans la barque. Et cette fois, le lac était calme, le soleil brillait doucement, et le vent était doux. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous, nous l'attendions de pied ferme, si je puis dire. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Leur tête quand ils sont arrivés, c'était drôle. Mais je peux les comprendre. Quand je dis les comprendre, je parle de ceux qui étaient partis, et qui avaient dû trouver l'hospitalité dans différentes maisons. Ils avaient vraiment l'air très très contrariés. Jésus lui, c'était différent. Il avait un air un peu bizarre. A croire qu'il s'attendait à nous trouver là, nous qui étions un peu comme un grand troupeau de brebis, de brebis sans berger.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il avait l'air un peu triste, mais aussi un peu heureux. Il me faisait penser à ces bergers qui rassemblent leur troupeau, qui en prennent soin, qui parlent aux brebis, qui mettent les agneaux contre leur cœur, qui leur parlent doucement et les caressent. Et il nous a parlé, et il nous a enseigné, enseigné. Nous étions tellement captivés que beaucoup d'entre nous, n'avons pas bougé, juste pour l'entendre.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Le soir arrivait. Les disciples qui à mon avis avaient quand même dû enfin se reposer un peu, se sont levés, du moins quelques-uns d'entre eux. Je suppose qu'ils ont dû demander à leur maître de nous dire de partir. Peut-être qu'ils voulaient enfin l'avoir pour eux tous seuls.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je ne sais pas ce que Jésus leur a répondu, mais ils faisaient une drôle de tête. Ils sont passés parmi nous, pour savoir si certains avaient de quoi manger. Certains avaient un peu de pain et quelques poissons. Enfin cela je l'ai compris après. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Jésus nous a fait asseoir, des groupes de cinquante ou cent personnes. A boire, on avait, puisque la source était là. Et là je ne sais pas ce qui s'est passé, nous avons vu Jésus prendre le pain, regarder vers le ciel, comme s'il parlait au Très Haut, bénir le peu de pains et de poissons que les gens lui avaient donné. Puis il a rompu les pains. Et là, croyez- le ou pas, mais du pain et du poisson il y en a eu pour tout le monde. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Cela nous a quand même coupé le souffle; et nous avons pris ce que les disciples nous apportaient, dans un certain silence, je dirai une crainte sacrée. Qui est -il celui-là qui peut faire de telles choses pour autant de personnes?<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous avons mangé; les disciples sont partis dans la barque, ce qui veut dire qu'ils ont obéi à un ordre de Jésus; et lui, il nous a bénis et nous a renvoyés. Les derniers qui sont partis l'ont vu monter dans la montagne pour prier. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p><i style="font-family: Calibri, sans-serif;">Je crois que cette journée-là, jamais je ne pourrai l'oublier. Serait-il comme Moïse, qui a fait pleuvoir la manne au peuple dans le désert? Ou serait-il bien plus que Moïse, car ce n'est pas Moïse qui a donné cette manne, mais bien notre Dieu? Qui est-il cet homme, cet homme que nous connaissons et que pourtant nous ne connaissons pas. Que le très haut soit béni pour nous avoir donné un tel homme!</i></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-6832665656480557962024-01-09T17:43:00.007+01:002024-01-11T07:43:01.472+01:00Luc 2, 22-40 Fête de la Ste Famille. 30 décembre 2023. Année B <b style="color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 16pt;">Luc 2, 22-40 Fête de la Ste Famille. 30 décembre 2023. Année B</b><br /><h1 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 16pt; font-weight: normal; margin: 12pt 0cm 0cm;"><o:p></o:p></h1><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">J’ai écrit deux textes sur l’évangile, proposé par la liturgie pour ce dimanche de la Ste Famille. Il s’agit de l’évangile que l’on entend lors de la purification au mois de février.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Un datant de 2010, <span class="MsoHyperlink" style="color: blue; text-decoration: underline;"><span style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/search?q=Siméon</span></span> après une session de retraite pour les personnes âgées (à cette époque j’étais une des plus jeunes) où nous avions travaillé et médité » ce texte, et un autre plus récent : <span class="MsoHyperlink" style="color: blue; text-decoration: underline;"><span style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/search?q=Luc+2%2C+22-40</span></span> , écrit lui au moment de la fête de la purification, donc centrée sur Marie ; texte repris par Joseph. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je dois dire que le choix de la liturgie pour honorer la sainte famille m’étonne quand même. Enfin pour les années A et C ce sera diffèrent. Pour l'année A c'était <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je change un peu la structure de cet écrit pour présenter en premier le travail sur le texte. Est-il très différent de ce que j’ai écrit en 2023, je ne sais pas. Au lecteur de vérifier si ça le tente. Simplement et c’est important on apprend qu’après cet évènement, la famille quitte Jérusalem pour retrouver Nazareth et que la vie simple et normale commence ou continue pour eux.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Travail sur le texte.<span style="color: black;"><o:p></o:p></span></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"> <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour <b>la purification</b>, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>23 selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin <b>sera consacré</b> au Seigneur.’</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La présentation de Luc n’est pas évidente, car il y a deux rituels. L’un pour la purification, (lié au sang qui continue à couler un certain temps après une naissance) l’autre pour le rachat du premier né. L’offrande choisie indique que le couple n’est pas riche. C’est l’offrande des pauvres. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>26 Il avait reçu de l’Esprit Saint l<b>’annonce</b> qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Voir de ses yeux, c’est une sacrée promesse. Il me semble que Jésus dira à ses disciples qu’ils sont heureux parce que leurs yeux voient ce que les prophètes et les rois auraient voulu voir de leurs yeux. Syméon a eu son annonciation. Cela pourrait être le titre d’un texte :’annonciation faite à Syméon. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Là je trouve cela très beau. Syméon est conduit par une motion intérieure. Peut-être qu’il n’avait pas prévu d’aller au Temple, que c’était un jour comme les autres. Mais non, il y va, comme il est. Et là, il se passe quelque chose . <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>28 Syméon r<b>eçut</b> l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il arrive juste au moment du rachat. Je peux imaginer que quelqu’un tend l’enfant, le présente au Très Haut, et que ce quelqu’un, ce sera lui. C’est peut-être pour cela qu’il reçoit l’enfant dans ses bras et que quelque chose s’est ouvert en lui, comme un émerveillement et une immense gratitude. De nos jours, pour cette cérémonie, l’enfant vêtu de blanc passe des bras de son père à celui du Cohen. Et le père verse alors la somme prescrite pour racheter l’enfant au Cohen. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>29 « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>30 Car mes yeux ont vu le salut</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>31 que tu préparais à la face des peuples :</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>32lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et sa bouche s’ouvre, comme celle de Marie, comme celle de Zacharie, et devant tous ceux qui sont là, il peut louer Dieu, celui que lui nomme « maitre souverain ». Il peut mourir dans la paix, car ce qu’il désirait plus que tout, ce messie attendu, il est là, il est dans ses bras. En cet enfant il y a l’homme qui sera le salut pour le peuple, celui qui se révèlera aux nations, qui en sera la lumière, qui les fera sortir du paganisme et qui fera que ton peuple se glorifiera d’avoir en lui un tel sauveur. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>33 Le père et la mère de l’enfant <b>s’étonnaien</b>t de ce qui était dit de lui.</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Cette phrase est étonnante. Ils savent bien que ce petit, est promis à quelque chose. Mais entre savoir et comprendre il y a souvent un abime. Et là, l’abime se comble un peu. Mais ce qui est peut-être étonnant, c’est que leur enfant aura une destinée qui dépassera bien la Judée et la Galilée. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>34 Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>35 – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et là, c’est le passage très difficile. Cet enfant sera révélateur. Donc rien ne restera dans l’ombre, et les esprits des hommes auront du mal à accepter ce qui se passera lorsqu’il parlera. Mais s’il fait cela, toi la maman, tu verras ton fils honni, détesté, et pour une mère, quoi de plus terrible que de voir son fils ne pas être aimé et admiré, lui qui est le Fils.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>36 Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>37 demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Symétrie voulue par Luc dès le début ; un homme puis une femme, mais une femme âgée qui a tout misé sur Dieu, et qui attend la délivrance, comme une femme attend la délivrance quand elle enfante. Et là, c’est arrivé et elle peut le proclamer à tous. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>38 Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient <b>la délivrance</b> de Jérusalem.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>39 Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">On trouve pour conclure une phrase assez analogue à ce qui s’est passé pour le fils de Zacharie, mais Jésus lui ne va pas dans le désert, car son temps viendra plus tard. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"> <o:p></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b>Premières réflexions. </b><o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Traditionnellement quand on écoute ce texte, les commentaires sont, comme je l’ai dit, centrés sur les deux « vieux », et même si Syméon bénit le couple qui s’étonne de ce qui est dit au sujet de l’enfant, et ensuite s’adresse à Marie, il est difficile de se centrer sur r la famille. On sait juste qu’ils ne comprennent pas, ou semblent ne pas comprendre, et que Marie garde toutes ces choses dans son cœur et les médite. Garder et méditer, deux actions différentes, qui nous concernent dans notre vie.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Bien sûr on ne peut qu’admirer l’obéissance aux lois prescrites ? Marie a-t-elle besoin de ce rituel de purification ? L’enfant doit-il est racheté , lui qui va racheter son peuple et les toutes les nations ? On peut se poser des questions. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il est vrai aussi, que chaque fois que je lis ce passage, j’ai envie de me désolidariser en quelque sorte des couplets classiques sur la vieillesse. Certes ils sont des modèles, ils ont mis leur foi dans le Seigneur, ils lui ont tout donné, ils sont devenus des justes et même des prophètes, mais ils ne sont pas que cela. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je déteste que toutes les personnes âgées soient appelées des papis ou des mamies. Ce sont des personnes qui ont eu la chance ou la malchance d’avoir vécu beaucoup de choses, qui ont leur personnalité, leur histoire, leur insertion sociale, et on ne peut pas les réduire à être des « petits vieux ». Que le corps les trahisse oui, que parfois la tête refuse de se souvenir de certaines choses oui, mais de grâce n’enfermez pas toutes les personnes qui ont un certain âge ou un âge certain dans des cases : fragilité, vulnérabilité, sénilité, que sais-je encore. Ces personnes ont une histoire et on ne doit pas les réduire à ce qu’on voit d’elles.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je reconnais que d’emblée quand j’ai commencé à travailler ce texte, une sorte de travail s’est fait en moi pour regarder Syméon autrement et donc l’idée de laisser cet homme raconter, mais en le sortant un peu de son rôle de « vieux sage, de vieillard comme on dit si souvent). Je veux dire le sortir de son étiquette d’homme juste, de juif pieux, qui semble trop sorti de la vraie vie. Ce Syméon, il a une famille, il a des enfants, des petits enfants. Il peut être heureux de les prendre dans ses bras et il sait les tenir pour qu’ils se sentent se sécurité. Il respecte les demandes des uns et des autres, il vit comme un tout à chacun, avec aussi les faiblesses qui apparaissent avec l’âge, mais aussi une certaine joie d’être vivant, même s’il songe à sa mort. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et puis, il y a aussi la question de l’esprit saint qui semble avoir une très bonne communication avec lui. On nous dit que l’esprit était sur lui, et cela c’est beau. C’est comme si au lieu du châle de prière, il avait comme une enveloppe d’esprit saint, qui le met effectivement un peu à part. Et cet esprit saint lui a fait une promesse qui répond à une prière : voir le consolateur d’Israël avant sa mort. Cela renvoie au prophète Isaïe, aux chants du serviteur, à celui sur lequel reposera l’onction, et qui apportera enfin la justice. Il est aussi ce roi messie annoncé par le psalmiste, je pense à ces psaumes qui parlent de ce roi, de ce fils de roi, qui un jour viendra et qui soumettra tout et sui fera régner paix et justice en Israël . Quand on est dans un pays conquis, croire que Dieu réalisera ses promesses, c’est la foi. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On nous dit aussi que l’esprit saint lui a fait une promesse et c’est là où je trouve que c’est beau, parce que c’est le très haut qui écoute et qui répond à la prière, même si la réponse est vague : avant que tu ne quittes ce monde. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Peut-être aussi que Syméon, s’attendait à voir un homme fait, un homme en pleine possession de ses moyens. Au lieu de cela, c’est vers le temple qu’il est envoyé, sans savoir qui il va trouver ; Peut-être un nouveau Rabbi, mais un enfant ?<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce qui est beau, c’est sa soumission. Il est un peu comme les soldats du centurion donc Luc parlera plus tard, qui donne des ordres qui sont exécutés. Syméon reçoit cette motion d’aller ce jour-là, un jour comme les autres, au Temple, et il y va, et à la fois celle qui a été le temple de la présence en elle de cet enfant et cet enfant qui lui est le temple de la Présence, qui est la Présence et cela il le perçoit avec des yeux qui ne sont pas des yeux de chair., mais des yeux d’amoureux de Dieu. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Pour Anne, je n’ai pas vraiment réfléchi. C’est le personnage de Syméon qui était là, avec cette communication dont je suis peut-être un peu jalouse avec l’Esprit Saint.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b>Syméon raconte.</b><o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Finalement Syméon parle pour lui, mais aussi pour Anne.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <i>Je m’appelle Syméon, je vis dans la sainte ville de Jérusalem et je pratique la Loi de mon dieu de tout mon cœur, de toute mon âme et lui je l’aime plus que tout. J’ai atteint un âge certain. J’ai une femme qui m’a donné des enfants qui eux-mêmes m’ont donné des petits enfants. Et ces petits enfants ils font ma joie. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je sais que le Seigneur est avec moi, et que les autres me considèrent comme un homme juste et religieux. Religieux oui, parce que notre religion elle fait de nous des hommes tournés vers notre Dieu, mais juste, cela le très haut seul le sait. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Pourtant il m’a fait comprendre que je ne quitterai pas cette terre avant d’avoir vu le Messie, celui que nous attendons pour être la Consolation de notre peuple, pour lui redonner tout son honneur, pour être le berger qui le conduira vers le très Haut. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ce midi, alors que je ne comptais pas me rendre au Temple, j’ai ressenti en moi comme une force, une pulsion qui me poussait vers le lieu de la Présence, du moins c’est comme cela que je me représente le Temple. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il y avait un jeune couple, qui s’apprêtait à sacrifier deux petites colombes pour leur fils. Mais cet enfant il n’était pas comme les autres enfants, ce couple, il ,n’était pas comme les autres couples. Je me suis approché d’eux, et la maman m’a tendu l’enfant en toute confiance, pour que je le présente au Très Haut. Un infini bonheur s’est emparé de moi. Je comprenais que ce tout petit, c’était celui qui sera celui que nous attendions tous et il portait un si beau nom ; Dieu Sauve</i>. <i>Je le regardais et il me regardait avec ce regard empli de sagesse des tous petits. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Des paroles sont sorties toutes seule de ma bouche. Je me suis entendu dire que maintenant je pouvais partir en paix, car mes yeux avaient contemplé celui qui est le salut préparé par Lui, le Maitre souverain, à la face des peuples, la lumière qui se révèle aux nations et qui donne gloire à ton peuple. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>J’étais étonné de ces paroles, car elles disaient que ce tout petit, ce messie, serait lumière pour nous, mais lumière pour tous les hommes de toutes nations et de toutes races et cela jamais je ne l’avais pensé. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Les parents étaient aussi étonnés que moi, de ce que je prédisais là à leur tout petit. Je les ai bénis mais d’autres paroles me sont venues. Elles étaient pour la maman. Elles lui annonçaient ce son enfant ne ferait pas les choses facilement, qu’il serait un signe de contradiction, je dirai une sorte de scandale et que beaucoup le rejetteraient, même si d’autres le choisiraient et que cela, transpercerait son cœur de mère comme un glaive. Et il y avait en moi beaucoup de compassion pour cette toute jeune maman. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Comme j’allais partir en les bénissant, une femme que tous reconnaissent comme une prophétesse est arrivée. C’est une femme très âgée qui n’a jamais eu d’enfant et qui a perdu son mari, peu d’années après leur union. Elle est toute ridée, mais elle se tient très droite. Elle a été attirée par le bébé (et pourtant il ne pleurait pas), et par le jeune couple comme par un aimant. Elle proclamait les louanges de Dieu, et elle disait que ce serait cet enfant qui un jour apporterait la délivrance à Jérusalem. Mais qu’entend-elle par délivrance ? Les romains ne lâchent jamais. Mais peut-être qu’il s’agit de cette autre délivrance autrement plus nécessaire et plus profonde qui est de nous délivrer du joug du péché. Mais les hommes comprendront-ils cela ? J’ai rarement vu une femme aussi heureuse. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je me disais que le Seigneur qui fait bien toute choses avait envoyé ce jour- là deux personnes, que l’on peut considérer comme dignes de foi, pour être les témoins de ce qui était en train d’arriver : Dieu visite son peuple, Dieu renouvelle son alliance, Dieu sauve son peuple. Comment cela se fera -t-il ? Nous ne le verrons pas, mais nous savons que cet enfant, ce bébé qui a toute la vie devant lui, c’est aussi Emmanuel ; Dieu avec nous.</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Elle et moi avons béni le couple qui est reparti chez lui, je crois en Galilée. Dans ma bénédiction, j’ai demandé comme notre Père Moïse nous l’avait enseigné que le Seigneur les bénisse et les prenne en garde, que son visage s’éclaire pour eux, qu’il tourne vers eux son visage et leur donne sa paix. Mais avec cet enfant, je savais bien que tout cela, ils l’avaient en plénitude. Et je leur ai demandé qu’eux aussi me bénisse. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>La joie était en moi quand j’ai regagné ma demeure. Jamais un tel amour m’avait inondé, abreuvé. Beni soit mon Seigneur qui a répondu à ma demande de voir celui qui doit apporter le Salut avant que je ne quitte cette terre.</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Mais ce premier récit qui a été travail qui pour moi est un peu une restauration de ce personnage a été un temps nécessaire. Pourtant si je désire que <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">ce troisième et dernier livre, soit un chant nouveau, il me faut sortir de la routine., ne pas faire ce qui semble évident. Et j’ai essayé de visualiser différents temps et les personnages qui apparaissent dans cette péricope.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b>Une autre approche</b>.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Dans un premier temps qui se passe dans le Temple de Jérusalem (et Dieu sait si ce lieu est important pour Luc, puisque c’est là que tout a commencé avec l’annonce faire à Zacharie), Il y a Joseph, il y a Marie, il y a Jésus. Il y a surement d’autres couples qui viennent présenter leur enfant et/ou se conformer au rituel de la purification. Eux, viennent de Bethléem. Comment sont-ils venus ? on ne sait pas. Peut-être à pied, et cela évoque déjà un pèlerinage. Et le temple, c’est toujours du monde, du bruit, des lieux à trouver. Ils doivent à la fois faire pratiquer sur Marie le rituel de la purification et le rachat de leur premier-né. Cela fait beaucoup à faire.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Un peu plus tard il y aura Syméon et Anne, ce couple masculin, féminin, qui annonce à ceux qui sont là, que comme les bergers dont nous connaissons l’histoire, ils ont trouvé celui qui était annoncé depuis des siècles, que l’histoire bascule et que Dieu est là en cet enfant. Mais ils ne raconteront pas ce qui s’est passé pour eux, puisque le regard est sur la sainte famille et par sur ces deux témoins prophètes. Encore que Syméon le fasse assez largement : il peut quitter ce monde en paix, parce que la promesse qui lui a été faite s’est réalisée. Par contre pour Anne, on ne sait pas, si ce n’est sa joie et la force qui la pousse à transmettre cette joie. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Peut-être que Luc, se sert de cela pour montrer quel est le rôle des disciples, car ils sont peut-être les premiers disciples. Ils ont été trouvés par le très haut, ils ont trouvé le Messie et ils rendent témoignage à ceux qui sont à côté d’eux. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Si je reviens à la famille, je peux les imaginer un peu perdus dans ce grand lieu, cherchant où acheter les colombes nécessaires, cherchant quelqu’un pour ces offrandes . Ils sont là pour obéir à la loi, à la Tora. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il y a donc en premier ce tout petit enfant de 6 semaine. Ses yeux sont bien ouverts maintenant, leur couleur des yeux est acquise et ne changera plus. Il fait de vrais sourires, mais c’est encore un tout petit qui certes gazouille mais ne parle pas, qui est encore parlé par ses parents qui apprennent à le décoder. Ce petit enfant nommé Jésus est là pour être présenté au très Haut, pour le lui être offert et pour être « racheté » c’est-à-dire que son père doit donner quelque chose (au temple finalement) pour que son fils lui appartienne en propre. Même s’il regarde tout autour de lui, il est un peu petit pour raconter. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il y a Joseph, et ce serait assez tentant de lui laisser la parole. Il a dû être surpris et choqué par ce que Syméon dit à sa toute jeune femme, à cette toute jeune maman. Lui dire que son fils ne sera pas aimé , qu’il sera rejeté (parce que finalement c’est bien de cela qu’il s’agit),ça a dû lui faire mal à Joseph et il a dû se dire qu’il allait avoir du travail pour rassurer sa femme. Bien sûr le Seigneur Dieu, est fidèle en toutes ses voies, et il sait ce qu’il fait, mais une maman est une maman, un papa est un papa. Comment va-t-il pouvoir être le père de cet enfant qui a eu une naissance tellement hors norme ? Quelle sera leur vie à Nazareth ? Il a dû s’en poser des questions Joseph . <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il y a Marie. Marie qui par ce rituel de la purification, reprend en quelque sorte sa place dans la société de l’époque. Le Prêtre qui commentait ce texte a parlé de la purification du calice après la communion, en disant que ce vase sacré qui a contenu le vin devenu -sang du Fils, n’a pas besoin d’être purifié de quoique ce soit, mais qu’à la fin de l’office, alors qu’il a contenu du sacré, il peut à nouveau contenir du vin et de l’eau, redevenir un calice banal, profane. Il me semble que si les pharisiens se lavent les mains en revenant du marché, c’est pour signifier qu’ils quittent un espace profane pour rentrer dans un espace d’un autre type, un espace sacré . Marie reprend sa vie de tous les jours, peut-être que durant ces quarante jours, elle n’a pas pu aller au marché, sortir de chez elle. Là elle reprend sa place dans la société.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On peut donc faire raconter par Joseph, mais c’est déjà fait, par Anne, mais elle ne fait pas partie de la famille, par l’enfant Jésus, mais c’est encore un « infans » qui est parlé et n’a pas la parole et enfin par Marie. Il m’a semblé que comme elle est concernée au premier chef par les paroles de Syméon, que je pouvais lui laisser la parole. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Un autre possible eut été de laisser le couple raconter, mais pour cela il faudrait me lancer dans un style différent. Peut-être que cela viendra dans le futur ; <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b> Marie raconte.</b><o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Cela fait quarante jours que mon petit est né, que je l’ai enfanté, nommé. Il a été circoncis au bout d’une semaine, et il aurait dû être présenté au Seigneur un mois après sa venue au monde, mais nous avons pensé avec Joseph que nous pourrions aller à Jérusalem pour accomplir à la fois ce rituel, mais aussi celui de la purification, qui lui a lieu quarante jours après la naissance. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Cela fait maintenant six semaines qu’il fait notre joie, même si les nuits sont parfois difficiles. Juste après sa naissance, des bergers sont venus nous voir. Ils nous ont dit que des anges leur étaient apparus, et leur avait dit que dans la ville de Bethléem, leur était né un Sauveur, qui est l’Oint du très haut, le Seigneur. Ils ont reconnu qu’ils avaient eu peur, très peur, d’autant que la nuit était devenue comme le jour. Ils s’étaient mis en route et nous ont trouvé. Ils avaient pensé à apporter de ce fromage qu’ils sont les seuls à fabriquer et dont je raffole, je dois le reconnaître. Eux, ces bergers que personne n’aime, sont ensuite allés à Bethleem et ont raconté ce qu’ils avaient vu et où nous étions, et à partir de ce moment- là, nous avons été aidés par plein d’hommes et de femmes de bonne volonté et nous n’avons manqué de rien. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Aujourd’hui nous voici donc, tous les trois à Jérusalem, dans le Temple. Un prêtre va pouvoir me bénir, et me permettre reprendre la vie normale, chercher de l’eau, acheter la nourriture, ne pas avoir peur de toucher ou d’être touchée, mais surtout nous allons offrir un couple de colombes pour racheter notre fils. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Quand je pense que c’est lui qui va racheter le monde, cela me fait sourire, mais c’est que notre Père Moïse a prescrit, alors nous voici. Ne sommes-nous pas les serviteurs du Seigneur ? Ne faisons-nous selon sa parole, </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous avions acheté les oiseaux qui seront sacrifiés, et nous étions sur le point de mettre l’enfant dans les bras du prêtre, quand un homme âgé est arrivé, et j’ai senti dans mon cœur que c’était dans ses bras à lui, que je devais poser mon enfant. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je ne savais pas comment il s’appelait, ni qui il était, mais j’avais confiance en lui. Et l’enfant n’a pas pleuré et s’est mis à gazouiller. On voyait bien que des enfants il en avait eu, qu’il savait les tenir, que les bébés se sentaient bien dans des bras. Il m’a regardé avec gratitude, il a regardé mon petit, il a aussi regardé Joseph. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>J’avais l’impression que tous les regards étaient braqués sur nous. Le prêtre sacrificateur a fait ce qu’il avait à faire et a prononcé la formule du rachat. Normalement il aurait dû à ce moment-là, nous rendre l’enfant, mais il ne l’a pas fait. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>L’homme qui me faisait penser à un beau grand-père s’est mis alors à bénir le Très Haut. Il disait que maintenant que ses yeux avaient vu le Salut (et là il parlait de mon fils, de mon unique, de notre unique), il pouvait mourir en paix. Il a dit d’autres paroles, mais je pense que Joseph les a retenues. Il faut dire que nous étions dans l’étonnement, un de plus, depuis la naissance. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Une femme âgée aussi s’est approchée, on aurait dit que certains serviteurs de Dieu s’étaient donné le mot et elle disait que mon enfant apporterait la délivrance à Jérusalem. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>C’est là que Syméon, parce que c’est son nom, s’est tourné vers moi. Ce qu’il a dit s’est gravé en moi, de manière indélébile. Il disait que notre fils, provoquerait la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Et qu’il serait un signe de contradiction. Moi qui pensais qu’il serait un signe de paix, un signe d’amour, voilà que lui me disait qu’il serait comme cette pierre qui fait trébucher, et que beaucoup tomberaient. Pourtant il parlait de relèvement, alors peut-être qu’il fera tomber des murailles pour reconstruire quelque chose de plus beau. Cela me réconfortait un peu. Seulement il a ajouté qu’il révèlerait les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre ; Là je n’ai pas compris. Mais ce que j’ai compris, c’est que moi, sa maman, mon cœur serait comme transpercé par un glaive, parce qu’il ne serait pas compris, pas entendu, qu’il serait rejeté et que je ne pourrai rien faire pour le protéger. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm;"><i><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">Alors bien sûr, il y avait lui, il y avait cette femme qui était une prophétesse, qui annonçaient à la fois du magnifique et du terrible et il y avait nous trois, et notre vie qui serait entre les mains de dieu, pour que notre fils, soit celui qui donnerait le Salut à notre peuple. </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je dois dire, nous devons dire que ce qui s’est passé ce jour, nous a débordé. Nous ne savions que penser. Nous étions dépassés. Mais nous savions que tout ce que le Seigneur fait, il le fait bien. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Syméon nous a invité chez lui, nous avons découvert sa grande famille. Puis nous avons repris la route de Nazareth et nous sommes devenus des parents, des époux et des membres de notre village.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm;"><i style="font-family: Calibri, sans-serif; text-align: justify;"> </i><span style="font-family: -webkit-standard, serif;"> <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm;"><br /></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm;"><span style="font-family: -webkit-standard, serif;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-78545842520041228772024-01-06T09:36:00.005+01:002024-01-09T17:52:05.001+01:00Les annonciations . Troisième semaine du temps de l’Avent. Décembre 2023<p><span style="font-family: "Comic Neue"; text-align: justify;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">La troisième semaine de l’avent nous présente dans le désordre, trois annonciations. On trouvera en annexe les trois textes mis en parallèle. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; font-size: 13pt; margin: 2pt 0cm 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;">L’annonce faite à Joseph Mt 1, 19-24</span></h2><h2 style="break-after: avoid; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><br /></span></h2><h2 style="break-after: avoid; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">C'est le texte qui est présenté le premier dans cette troisième semaine du temps de l'Avent. j'ai presque envie de dire honneur aux hommes. De fait, une première Annonciation a été faite par Marie elle-même, mais elle a certainement dû être mal reçue par Joseph, tout homme juste qu'il soit. <span face="Calibri, sans-serif" style="text-align: justify;">Que lui a-t-elle dit ? Personne ne le sait, mais il possible de penser que le monde bien ordonné dans lequel il vivait a dû s’effondrer. C’est sur ce thème là qu’avait été rédigé le texte où Joseph parle de ce qu’il a vécu :</span><span face="Calibri, sans-serif" style="text-align: justify;"> </span><a href="https://giboulee.blogspot.com/2022/03/mt-116-18-21-24a.html" style="color: #954f72; text-align: justify;">https://giboulee.blogspot.com/2022/03/mt-116-18-21-24a.html</a></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1; font-family: Comic Neue; text-decoration: underline;"><o:p> </o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">La première idée qui germe en moi, en lisant ce texte, c’est quel moment Marie fait-elle cette annonce ? Est-ce tout de suite, ou du moins dans le mois qui suit la rencontre avec l’ange ou après le retour de chez Elisabeth, avec une grossesse qui se laisse certainement deviner ? Mais peu importe, ce qui semble certain c’est que Joseph ne peut la prendre chez lui et faire comme s’il était le père. Si on se base sur Luc, et sur cette petite phrase que j’aime : Marie partie en grande hâte, on peut penser qu’elle est partie presque tout de suite et que c’est vraiment chez Elisabeth, lors de cette effusion de l’esprit, qu’elle sait que tout se réalise en elle, et que le Magnificat prend tout son sens. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; font-size: 13pt; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Travail sur le texte.<span style="color: #2f5496; font-weight: normal;"><o:p></o:p></span></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>18 </i></span><span class="versecontent"><i>Voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Dans tous les cas, il y a le : <b>avant qu’ils n’aient habités ensemble</b>, (qu’ils ne se soient connus), et cette réalité : elle attend un enfant. Nous, parce que Matthieu le dit, savons que c’est par l’action de l’Esprit Saint. Pour Joseph quel sens cela peut-il avoir ? Comment peut-il réagir ?<i><o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><b><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>19 </i></span><span class="versecontent"><i>Joseph, son époux, qui était un <b>homme juste</b>, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer <b>en secret</b>.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Description de Joseph ; il est un homme juste, et il ne veut pas la dénoncer publiquement. Il se propose de la renvoyer en secret, mais la renvoyer où ? Elle ne sera pas très bien accueillie où qu’elle aille. Quel sera son sort, quel sera le sort de cet enfant ? Il peut se sentir trahi, humilié. Comment Marie a-t-elle parlé ? Comment a-t-elle racontée ? <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="apple-converted-space">Est-ce peu de temps après que l’ange soit entré chez elle ou après le retour de chez sa cousine ? </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Ce qui est évident dans le texte, c’est qu’il est certainement secoué par l’annonce qui lui est faite par Marie . <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">La dénoncer publiquement c’était la lapidation, donc mort pour elle et l’enfant. La renvoyer dans le secret, cela évoque aussi ce que fit Abraham avec Agar quand il la renvoie dans le désert, avec son fils Ismaël. Un ange a alors pourvu. Peut-être que c’est ce qu’il espère pour cette jeune fille qui lui avait été accordée en mariage.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>20 </i></span><span class="versecontent"><i>Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, <b>ne crains</b> pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, <b>puisque</b> l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">On a la confirmation par l’ange de ce que Marie avait dit, mais que Joseph ne pouvait peut-être pas entendre et croire. Autorité de l’ange qui change tout. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>21 </i></span><span class="versecontent"><i>elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Et là c’est Joseph qui reprend la main. Cet enfant <b>c’est toi</b> qui le nommeras et il sera porteur de ne prénom Jésus. Dieu sauve, mais là c’est sauver tout le peuple de ses péchés. Il sera le rédempteur. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>22 </i></span><span class="versecontent"><b><i>Tout cela est arrivé</i></b></span><span class="versecontent"><i> pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>23 </i></span><span class="versecontent"><i>‘Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel’, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Quand on y pense c’est étonnant. Le tout cela est arrivé pour que. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Si on reprend le texte d’Isaïe, cette prophétie a été donnée à un moment où le peuple était dans une grande détresse, quand il était sur le point d’être envahi. Et cette prophétie parlait d’une vierge qui concevrait un fils qui aurait un nom « Dieu avec nous ». Dieu avec nous, c’est Dieu qui est présent, c’est Dieu qui visite son peuple. On ne sait pas trop si ce fils a existé, cet Emmanuel a existé (Isaïe). Mais Isaïe avait insisté sur la foi indispensable : « si vous ne croyez pas, vous ne pourrez pas tenir ». Importance de la foi en ce Dieu qui parle. C’est comme si cette prophétie qui a peut-être déjà été partiellement réalisée, prenait désormais toute son ampleur. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>24 </i></span><span class="versecontent"><i>Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,<o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versecontent">Étonnant ce verset qui se termine par une virgule, comme si tout restait en suspens. Il manque la finale : </span><span class="versenumber"><i>25</i></span><span class="apple-converted-space"><i> </i></span><i>mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; font-size: 13pt; margin: 2pt 0cm 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;">L’annonce faite à Zacharie. Luc 1, 8-25<span style="color: #2f5496; font-weight: normal;"><o:p></o:p></span></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Vient ensuite l’annonciation faite à Zacharie uLc 1,8-25, et la question qui se pose si souvent du pourquoi de cette impossibilité de parler. Est-ce une punition ou est-ce autre chose ou les deux ? J’ai raconté le déconvenue de l’Ange : <a href="https://giboulee.blogspot.com/2022/12/luc-1-5-25-lannonce-faite-zacharie.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2022/12/luc-1-5-25-lannonce-faite-zacharie.html</a><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">En pensant à ce texte ce matin, je me disais que l’ange, il monte vraiment sur ses grands chevaux. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Voilà le genre de pensées qui auraient pu être les siennes, mais que l’Ange Gabriel me pardonne si je me trompe. Je ne suis qu’un petit être humain, avec la psychologie d’un être humain….<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> « <i>j’ai quitté, parce que mon Dieu me l’a demandé ce lieu où je suis sans cesse devant sa face, et toi, tu as le culot de ne pas croire à ma parole, de la mettre en doute. Peut-être même que tu doutes que je sois un ange de lumière et imagines-tu que je suis un démon, qui se moque de toi. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Parce que tu as mis en doute ma parole, tu ne pourras pas raconter, tant qu’elle ne sera pas réalisée. Débrouille- toi comme tu peux. Moi, je retourne dans mon ciel, je te laisse avec ton encens, ta fumée, et ta femme quand tu seras rentré. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Bien fait pour toi. Tu ne m’as pas écouté, alors toi non plus tu ne pourras pas être écouté ».</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Ceci dit, est ce que Zacharie aurait été entendu s’il avait raconté ce que l’ange lui a dit ? Ne l’aurait-on pas pris pour un vieux fou et peut-être même mis en prison ? Alors ne valait-il pas mieux qu’il se taise et que cette infirmité soit interprétée comme une offense. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Ce matin (20/12) je me disais que finalement la mutité de Zacharie ça a été une très bonne chose et que Dieu fait bien toute chose. S’il était sorti en disant « Voilà, un ange m’est apparu et il m’a dit que j’engendrerai un fils, qui l’aurait cru ? <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Là, le fait qu’il ne puisse plus parler est vraiment un signe que personne ne peut mettre en doute. Peu importe comment le signe est interprété. Mais comme Zacharie retrouve la parole, au temps annoncé par l’ange, c’est magnifique. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; font-size: 13pt; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Travail sur le texte.</span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><b><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></b></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>5 </i></span><span class="versecontent"><i>Il y avait, au temps <b>d’Hérode le Grand</b>, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Présentation des personnages, mais aussi temporalité, normale pour quelqu’un qui s’est renseigné et qui veut être un historien. Ils sont tous les deux descendants de la tribu de Moïse/ lévites pour Zacharie et d’Aaron pour Elisabeth. Une sacrée lignée.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>6 </i></span><span class="versecontent"><i>Ils étaient l’un et l’autre <b>des justes</b> devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>7 </i></span><span class="versecontent"><i>Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Peut-on parler l’injustice ? il est évident que le dessin de Dieu ne peut leur être connu et que la stérilité a ici un sens bien précis. Il faut que celle qui a été choisie soit en âge de donner la vie, et d’avoir aussi quelqu’un pour la protéger. Mais cela, nous le savons, mais pas le couple, qui ne peut que vivre avec un grand sentiment d’injustice, d’autant que désormais la maternité n’est plus envisageable.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>8 </i></span><span class="versecontent"><i>Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu,</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>9 </i></span><span class="versecontent"><i>il fut désigné <b>par le sort</b>, suivant l’usage des prêtres, pour aller <b>offrir l’encens</b> dans le sanctuaire du Seigneur.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>10 </i></span><span class="versecontent"><i>Toute la multitude du peuple était en prière <b>au dehors</b>, à l’heure de l’offrande de l’encens.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">D’où vient cette notion de peuple qui est en prière au dehors. Cela fait un peut penser avec ce qui se passe pour Pierre, dans les Actes, quand il est emprisonné et que tous les disciples prient pour sa libération. De quelle fête peut-il s’agir ? Mais il me semble que dans l’exode, on offre tous les jours de l’encens. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>11 </i></span><span class="versecontent"><i>L’ange du Seigneur lui apparut, <b>debout à droite de l’autel de l’encens</b>.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>12 </i></span><span class="versecontent"><i>À <b>sa vue</b>, Zacharie fut bouleversé et la <b>crainte l</b>e saisit.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Et voilà l’ange qui se pointe. Nous, nous savons que c’est l’ange du Seigneur, non pas le Seigneur comme dans le buisson ardent, mais un ange messager. Il y a de quoi être bouleversé et d’avoir peur, là c’est une vraie trouille. Il a vu quoi le brave Zacharie ? Si on prend le texte de la première lecture, on comprend que ce personnage avait l’apparence d’un ange tant il était imposant. C’est comme cela que l’Ange est décrit dans le livre des Juges quand la femme de Manoa en fait le récit à son époux. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>13 </i></span><span class="versecontent"><i>L’ange lui dit : « Sois sans <b>crainte,</b> Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>14 </i></span><span class="versecontent"><b><i>Tu </i></b></span><span class="versecontent"><i>seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance,</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Et à mon avis c’est où il se passe quelque chose. Zacharie entend, mais il reste comme abasourdi par le début : ta femme Elisabeth mettra au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jean. Là, ce n’est pas possible. C’est impossible, inconcevable. C’est tellement inattendu, hors de tout que cela fonctionne comme un traumatisme. Cela va l’encontre de tout ce qu’il peut imaginer. Et du coup, ce qui est annoncé ensuite, il l’entend, mais ça glisse sur lui. Comment peut-il lui engendrer un enfant décrit ici comme le nouvel Elie ? <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>15 </i></span><span class="versecontent"><i>car il sera grand devant <b>le Seigneur</b>. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, <b>et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère .<o:p></o:p></b></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;"><b><i> </i></b></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;">Il y a là, quelque chose qui évoque la naissance de Samson (Jug 13) Mais là, l’Ange du Seigneur accepte de revenir pour confirmer à Manoah ce que sa femme a entendu, et il ne se fâche pas. Mais surtout il y a cette annonce de l’enfant qui sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère, et cela Zacharie en sera témoin lors de la rencontre des deux cousines. Ce « rempli d’Esprit Saint », on le retrouvera au début des Actes des Apôtres, don lié à la mort et la résurrection, dont l’enfant à naître est déjà bénéficiaire. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;"><b><i> </i></b></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;">Je pense que cette manifestation lors de la rencontre d’Elisabeth avec Marie, avec le changement que cela produit en sa femme, qui se met à parler d’une voix forte, alors qu’elle avait tue cette grossesse inespérée, c’est le signe dont Zacharie avait besoin. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>16 </i></span><span class="versecontent"><i>il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ;</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>17 </i></span><span class="versecontent"><i>il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance <b>du prophète Élie</b>, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer <b>au Seigneur</b> un peuple bien disposé. »</i></span><span class="versenumber0"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber0" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber0" style="font-family: Comic Neue;">Quel programme, sauf que Zacharie n’a rien compris. Il a sûrement entendu, mais il est plus que possible qu’il soit resté comme bloqué sur la première phrase prononcée. Certes il entend, mais ça glisse sur lui. Il est dans l’incompréhension. Pourquoi est-ce que le très haut a attendu aussi longtemps ? Comment sa femme pourra -t-elle porter un enfant à son âge ? Bref, le cortège des questions et la stupéfaction. Et c’est la question que l’ange ne va pas apprécier. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber0" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>18 </i></span><span class="versecontent"><i>Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment <b>vais-je savoir</b> que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">D’autres versions disent comment <b>connaîtrai-je. </b> Ce verbe connaître, on le retrouvera dans la bouche de Marie, quand l’ange entre chez elle. C’est le bon sens qui se manifeste là, sauf que le bon sens, ça ne marche pas avec Dieu .<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Est-ce que tu ne moques pas te moi, est -ce que tu me racontes n’importe quoi ? ne serais-tu pas i un mauvais esprit qui se moque de moi.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Peut-être que la faute de Zacharie, si on prend la réaction de l’Ange, comme une réaction au fait que Zacharie mette en doute que ce personnage qu’il entrevoit et qui lui parle est bien un envoyé de Dieu. Lui Zacharie il est dans son présent d’homme âgé, qui vit avec une femme âgée. Il ne peut pas concevoir que désormais il est dans l’aujourd’hui de Dieu, dans un temps qui n’est plus le même. C’est parce que Marie, cette petite cousine qu’il ne connaît pas est en âge de donner la vie que désormais son couple peut lui aussi donner la vie à celui qui sera la voix qui prépare. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>19 </i></span><span class="versecontent"><i>L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer <b>cette bonne nouvelle</b>.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">Sauf que tu mets en doute ce qui je dis et qui je suis. C’est une bonne nouvelle, et toi tu ne veux pas l’entendre, tu ne veux pas sortir de ta place de mari d’une femme stérile, que tout le monde montre du doigt. Intéressant cette locution « bonne nouvelle », évangile. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;">L’ange donne son nom, il n’est pas content du tout et il monte un peu sur ses grands chevaux. Je suis venu t’annoncer une excellente nouvelle, et toi, petit mortel, au lieu de te réjouir, tu n’arrives pas à te mettre dans la tête que ton Dieu, tout ce qu’il veut faire, il le fait. Alors écrase toi. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>20 </i></span><span class="versecontent"><i>Mais <b>voici </b>que tu seras réduit <b>au silence</b> et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. »<o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versecontent">Manque de foi, contrairement à Marie. Mais promesse que cela c’est pour un temps. Que les paroles vont s’accomplir, que sa femme sera enceinte, que l’enfant sera rempli d’esprit dans le ventre de sa mère. C’est quand les paroles finissent de se réaliser et quand Zacharie nomme l’enfant du nom donné par l’Ange que la parole lui sera rendue. </span><span class="apple-converted-space"><i> <o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><b><i>21 </i></b></span><span class="versecontent"><b><i>Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.<o:p></o:p></i></b></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>22 </i></span><span class="versecontent"><i>Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>23 </i></span><span class="versecontent"><i>Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.<o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;">On peut dire que le peuple est témoin qu’en ce temps où le messie est attendu (du moins c’est ce que disent les historiens), que quelque chose de la présence se manifeste à Jérusalem.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>24 </i></span><span class="versecontent"><i>Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda <b>le secret</b>. Elle se disait :</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber0"><i>25 </i></span><span class="versecontent"><i>« Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui <b>était ma honte devant les hommes</b>. »<o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent" style="font-family: Comic Neue;">Dans ce que dit Elisabeth on retrouve ce qu’on lit chez Anne, la mère de Samuel, le dernier des juges. Mais cela reste dans le secret.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Peut-être que Zacharie pourra raconter, mais bien après la naissance de son fils. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; font-size: 13pt; margin: 2pt 0cm 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;">Annonce faite à Marie. Luc 1, 16-38<span style="color: #2f5496; font-weight: normal;"><o:p></o:p></span></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">C’est un texte proclamé trois fois durant le temps de l’Avent et plus d’une fois dans l’année liturgique. <a href="https://giboulee.blogspot.com/search?q=Annonciation" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/search?q=Annonciation</a> <a href="https://giboulee.blogspot.com/2022/12/luc-1-25-35-l-annonciation-mardi-de-la.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2022/12/luc-1-25-35-l-annonciation-mardi-de-la.html</a><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1; text-decoration: underline;"><o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">https://giboulee.blogspot.com/2023/02/luc-1-57-65-la-fin-du-silence-quatrieme.html<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Si on met en parallèle les deux textes, annonce à Zacharie et annonce à Marie, on voit que la structure est très proche . Mais la question posée par Marie, ne met pas en doute l’annonce qui vient de lui être faire, celle de concevoir et d’enfanter un fils auquel elle donne donnera le nom de Jésus, (là c’est elle qui nomme et non pas Joseph), et cet enfant, sera bien le Messie, le descendant de David dont il aura le trône. La réalité de Marie, c’est qu’elle est fiancée et que si c’est toute de suite (et là, pour elle cela ne fait pas de doute), elle peut faire remarquer à l’ange, qu’il faudra trouver un moyen pour que cela se réalise, et ce sera la promesse trinitaire : l’Esprit Saint qui vient sur elle, le Très Haut qui la prend sous son ombre (nuée ou ailes) et l’enfant qui est saint dès sa naissance et qui sera appelé fils de Dieu. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; font-size: 13pt; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Travail sur le texte.<span style="color: #2f5496; font-weight: normal;"><o:p></o:p></span></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">27 à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Je viens de me rendre compte que dans les versions précédentes on lisait fiancée à un homme et non pas accordée en mariage (ce qui était dit chez Matthieu). Cela harmonise les textes, mais est-ce qui a été écrit ? <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Il y aurait : Luc vers une vierge fiancée à un homme nommé Joseph de la tribu de David<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> Et Matthieu : sa mère avait été fiancée à Joseph… Mais Joseph son époux qui était un homme juste.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Il semble que ce soit moi qui fasse erreur. Mais le participe « accordée » pour moi, est associé à l’évangile de Matthieu.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">28 L’ange <b>entra chez elle et dit</b> : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> On peut imaginer sa stupeur. On est tranquillement entrain de faire quelque chose, on dent comme une présence, on lève les yeux et on se rend compte que l’on n’est pas seul. Cela renvoie aussi (outre ce qui s’est passé pour Zacharie dans le Temple), à la surprise de Gédéon Jg 6, à l’étonnement de la femme de Manoah (Jg 13), la mère de Samson. Il y aura la surprise des femmes en voyant l’ange assis sur la pierre roulée (Mt 28,6). <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Ce qui est aussi étonnant, c’est qu’elle bouleversée, mais qu’elle n’est pas remplie de crainte. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> Et une interrogation intérieure : pourquoi s’adresse-t-il à moi de cette manière. « Comblée de grâces », qu’est-ce que cela veut dire ? Quels sont les cadeaux que Dieu donne ? Il me semble que cela peut être dans une première interprétation : Dieu me couvre de cadeaux (un peu comme la reine Esther et son empereur de mari) qui donne sans compter, il m’a remarquée, il m’a choisie, il m’a aimée. Ou alors ce serait quelque chose qui tourne autour de la fécondité, ou de la capacité à servir , de la capacité à écouter. Ou est-ce encore autre chose, la révélation qu’elle est déjà remplie par une présence qu’elle devine, qu’elle connaît et qui lui est comme manifestée à ce moment- là ? <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">30 L’ange lui dit alors : « <b>Sois sans crainte</b>, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">C’est l’ange qui parle ici de crainte, mais c’est une phrase qui revient sans cesse dans le début de l’évangile de Luc, que ce soit Zacharie, Marie, les bergers. C’est un peu comme s’il disait, n’aie pas peur. Je ne vais pas te faire du mal. Et ce qu’il dit s’entend comme : Tu es remplie de grâce, tu as trouvé grâce, c’est toi qu’il aime, toi qu’il a choisie entre toutes, toi qu’il a désirée, voulue, modelée, tu es celle qu’il voulait. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">32Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Et voilà le programme, qui a de quoi déconcerter. La description d’un enfant appelé à être ce roi que tout le monde attend, ce qui qui délivrera israêl du joug romain ou du joug de la présence du malin. Mais cela conforte la prédiction de Nathan.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">34 Marie dit à l’ange : « <b>Comment </b>cela va-t-il <b>se faire</b> puisque je ne connais pas d’homme ? »<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Marie ne dit pas non. Elle a l’impression de ne pas correspondre du tout à ce schéma. Mais c’est comme si elle comprenait elle, que c’était tout de suite que cela devait se passer. Et là elle ne sait pas.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">35 L’ange lui répondit : « <b>L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre </b>; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Dans ce prologue de Luc, il y a l’affirmation de la divinité de celui qui va naître de cette femme, toute humaine. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">37 Car <b>rien n’est impossible à Dieu</b>. »<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Si le créateur a pu réaliser cela pour Elisabeth, lui qui est le tout puissant, pourquoi serait il stoppé par la réalité humaine ? Il est plus que cela. Les règles pour lui sont autres.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">38 Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Marie comprend parfaitement, contrairement aux autres et c’est peut-être cela la conception sans péché, c’est accepter parce que cela c’est le plan. C’est ne pas mettre en cause, comme cela se passe en Gn 2 . Et c’est ce oui, qui permet que tout se fasse dans le présent ;<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 12pt;"><br clear="all" style="break-before: page;" /></span><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b>Qui raconte et raconter quoi ?</b> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Ces récits de la quatrième semaine de l’avent, j’ai un peu l’impression que les faire raconter encore une fois, c’est du remâchage et je n’aime pas cela. Et pourtant…<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Et pourtant en me laissant surprendre par ce texte, il y a eu comme trois découvertes.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">- La première tourne autour du temps. Si Elisabeth est stérile, c’est qu’il fallait attendre que se réalise en Marie ce que les prophètes avaient annoncé. Ce n’est donc pas une malédiction, et cela peut donner un autre sens à ce qui nous tombe dessus et que nous ne comprenons pas ? Sauf que cela fait appel à une très grande foi : le très Haut sait ce qu’il fait et même si je ne comprends pas, cela a un sens. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">- La deuxième découverte tourne autour de ce qui semble une punition : tu ne m’as pas cru, alors te voilà puni, tu ne pourras rien dire, rien rapporter jusqu’à ce que tout cela se fasse. Certes c’est une punition de devenir mutique. Mais si Zacharie était sorti du Temple, et aviat raconté ce qui lui était arrivé, en particulier qu’il deviendrait père d’un enfant qui semble un futur Elie (même si Jean ne le reconnaîtra pas), qui l’aurait cru ? Entrer dans le sanctuaire en parlant, et sortir en ayant perdu la parole, cela frappe et personne ne peut mettre en doute le fait qu’il se soit passé quelque chose ;<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">- La dernière chose, c’est ce qui se passe pour Zacharie quand, assistant à la rencontre des deux femmes), il entend sa femme parler du tressaillement de l’enfant qui est en elle, enfant rempli d’Esprit Saint dès le ventre de la mère, comme l’ange l’avait annoncé. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Je pense que cela c’est pour lui le véritable signe que tout s’accomplit comme l’Ange l’avait annoncé. Certes il faudra plus de trois mois avant que la parole ne lui soit rendue, mais peut-être que la vie a pris pour lui une autre saveur à partir de cet instant. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Il m’a alors paru possible de laisser Zacharie faire une sorte de relecture de cet évènement , quelques années plus tard, alors que Jean est parti, et de les relater.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><b><span style="font-family: Comic Neue;">Zacharie raconte.<o:p></o:p></span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Je suis aujourd’hui un très vieil homme, on pourrait dire un vieillard. Je suis un prêtre de la tribu d’Abbia et j’avais épousée Elisabeth qui comme moi, descendait d’ Aaron. L’un comme l’autre, nous aimions la Loi du Seigneur et nous nous y conformions. Aujourd’hui elle est dans le sein d’Abraham.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Malheureusement nous n’avons pas eu d’enfants et les années ayant passé, il était impossible que cette joie nous soit donnée. Nous en avions pris notre parti, mais ma femme était la femme stérile dans notre petit village de Judée et elle n’osait pas sortir, à cause des regards méchants qui lui étaient adressés. Vivre cela est une très grande épreuve. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Je ne pouvais pas savoir que si le très Haut avait voulu cela, c’est qu’il lui fallait attendre que notre petite cousine Marie, soit en âge d’engendrer. Et je ne pouvais comprendre non plus que le Seigneur nous avaient choisis nous, pour donner naissance à celui qui aurait le rôle de préparer la venue de celui que nous attendons tous depuis des siècles, le descendant de David qui doit venir sauver son peuple et le délivrer de son péché. Aujourd’hui je sais cela, et je rends grâce à Dieu, et chaque jour je le bénis, comme je l’ai béni le jour de la circoncision de notre fils, le fils donné dans notre vieillesse, le fils qui nous a donné une nouvelle jeunesse.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Le jour où je suis allé accomplir mon service dans le temple de Jérusalem, comment aurais-je pu supposer, ne serait-ce qu’une minute que l’Ange du Seigneur viendrait se montrer à moi, au moment de la prière, au moment où cette prière s’élève comme un encens lors de la prière du soir. J’offrais l’encens, mais je priais avec le peuple pour que Dieu vienne nous visiter. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Et c’est dans les fumées que je l’ai vu soudain, à droite de l’autel des parfums. Croyez moi, il y a de quoi avoir peur. Là où il n’y avait rien, il y avait brusquement quelqu’un, quelqu’un que je distinguais mal à cause de la fumée, et qui semblait remplir à lui tout seul toute la pièce. Il m’a dit d’être sans crainte, mais je crois que j’aurais bien voulu disparaître et sa voix était un peu comme celle des grandes eaux. Elle aussi remplissait tout l’espace. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Mais quand il m’a dit que ma supplication avait été exaucée et que ma femme mettrait au monde un fils au quel je donnerai le nom de Jean, j’ai bien cru que j’allais m’effondrer. Ma femme, un enfant, à son âge ? Pourquoi exaucer nos prières maintenant alors que tout le monde savait notre malheur ? <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Puis il a parlé un peu comme lorsqu’il avait parlé à la femme de Manoah en disant qu’il ne boirait pas de boissons fortes et qu’il serait rempli d’esprit saint dès le ventre de sa mère . J’entendais bien les mots, mais ils glissaient un peu sur moi, je ne pensais qu’à ma femme, à mon Elisabeth, comment supporterait-elle à son âge d’attendre un enfant ?Serions-nous capables de l'élever ? Ce qui était certain c’est qu’il ne serait pas prêtre comme moi, mais qu’il aurait un rôle important, comme jadis le prophète Elie, celui dont nous attendons le retour. Seulement moi je ne pensais qu’à ma femme. Et du coup j’ai demandé à l’ange comment je saurais que cela arrivera, qu’à nos âges ce n’est plus possible. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Sauf que là, l’ange il est certain que je l’avais irrité, que le l’avais mis en colère. Peut-être que j’aurais dû penser à Sarah qui a conçu son fils Isaac alors qu’elle avait plus de 90 ans et qu’elle aussi, n’avait plus depuis longtemps ce qu’ont les femmes. Mais je n’y ai pas pensé et l’ange a pris une voix encore plus forte pour me dire qu’il était là parce que le très Haut l’avait envoyé me donner cette bonne nouvelle. Il m’a même donné son prénom, Gabriel, cet ange que le prophète Daniel avait vu, lui aussi au moment de l’offrande du soir (Dn 9, 21) et je me suis souvenu qu’il était venu pour lui ouvrir l’intelligence. Moi, hélas, j’ai refusé que mon intelligence s’ouvre, que je me reconnaisse comme le bien-aimé de Dieu. Et la sanction de l’ange est tombée. Il m’a dit que je serai réduit au silence jusqu’au jour où cela se réalisera, parce que je n’avais pas cru à ses paroles. Et que ses paroles se réaliseraient. Et là, j’ai pensé à ce que dit le prophète Isaïe quand il parle de la parole de Dieu qui ne revient pas avant d’avoir accompli sa mission. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">L’ange a disparu, j’ai fini de faire bruler l’encens, mais je pouvais plus articuler un mot. Je suis sorti. Quand je suis sorti, la foule, cette foule qui était en prière, se demandait pourquoi cela avait duré aussi longtemps. Ils ont vite compris que quelque chose m’était arrivé, mais je n’ai pas pu faire comprendre quoique ce soit. L’ange avait dit que cela durerait jusqu’à ce que tout soit accompli. Qu’avait-il voulu dire ? Comment ferai-je comprendre cela à Elisabeth ? <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Dans le silence qui m’était imposé, Je me suis demandé ce qui se serait passé, si je m’étais réjoui de ce qui allait advenir. Est-ce les autres auraient cru que j’avais vu un ange ? Est-ce qu’ils n’auraient pas pensé que les vapeurs de l’encens m’étaient montées à la tête, que j’étais un vieux fou ? Cela je le pense aujourd’hui, mais quand j’ai perdu la parole, j’ai trouvé la punition bien rude. Bien entendu, j’aurais pu me souvenir que Dieu avait permis à Sarah d’enfanter un fils à un âge autrement avancé que celui de ma femme, mais j’avais tellement peur, que j’étais incapable de penser. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Et l’impossible s’est réalisé. Seulement elle a gardé le secret de ce qui se passait dans son corps et se réjouissait car comme la mère de Samuel, sa honte avait été effacée. Mais elle restait chez nous, elle ne quittait pas la maison. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Et puis un jour, alors que ma femme entrait dans son sixième mois et que parfois elle doutait de la vie de ce bébé en elle, sa petite cousine Marie, celle qui habite à Nazareth est arrivée. Nous ne l’attendions pas, et nous nous sommes demandé comme elle avait su, mais elle avait su, d’ailleurs elle nous a tout raconté un peu plus tard, comment elle aussi a reçu la visite de l’Ange Gabriel. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Bref elle est entrée chez nous, elle a donné la paix à Elisabeth et à ma grande stupeur ma femme qui était repliée sur elle-même, s’est redressée d’un coup. Elle s’est adressée à Marie avec des paroles étonnantes, elle était devenue prophète ma femme, elle voyait ce que d’autres ne pouvaient voir.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> Elle a dit que cette toute jeune fille était celle qui portait en elle le Saint d’Israël, et que l’enfant, notre enfant avait tressailli dans son sein, rempli d’Esprit Saint. Et cela c’était ce que l’ange m’avait dit. Tour se réalisait comme il me l’avait annoncé.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Et c’est là que pour moi, quelque chose est advenu, quelque chose qui donnait du sens à tout cela, quelque chose qui me permettait de comprendre que le temps de Dieu n’est pas notre temps, mais qu’il est le maitre du temps, qu’il est le tout puissant et que tout ce qu’il veut, il le réalise. Il fallait que Marie attende celui qui doit venir, pour nous, qui étions choisis par Dieu, puissions à notre tour donner là vie. Et cet enfant, le mien, rempli d’Esprit Saint, dès le ventre de sa maman, c’était la preuve que tout ce qui m’avait été annoncé était vrai. Et là j’ai été bouleversé au plus profond de mon être. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Croyez-le ou pas, mais j’ai pleuré, pleuré de joie, pleuré de gratitude et c’est à ce moment- là que notre cousine s’est mise à parler. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Elle exultait de joie et des mots magnifiques sortaient de sa bouche. Elle remerciait le très haut de s’être penché sur elle, sur elle qui était son humble servante. Elle affirmait que tous les âges la diraient bien heureuse. Elle chantait que notre Dieu comble de bien les affamés et renvoie les riches les mains vides et surtout qu’il relève Israël, qu’Il est un Dieu fidèle qui se souvient des promesses faites à Abraham et à sa descendance.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Nous étions dans la joie et l’allégresse. J’étais tellement heureux de voir mon Elisabeth transformée, je savais que notre fils ferait revenir au Seigneur de nombreux fils d’Israël et surtout qu’il préparait le chemin de cet enfant que portait Marie.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Je dois dire que Marie nous a été d’un grand secours. Elle tenait la maison, s’occupait de ma femme, mettait de la joie dans notre maison. Les ennuis des premiers temps d’une grossesse semblaient inexistants pour elle. Elle est restée environ trois mois, et elle commençait à s’arrondir, elle qui était si svelte. Elle a repris la route de Nazareth et nous, nous avons attendu que notre fils vienne au monde. Nous avions trouvé une sage- femme qui s’est occupée de tout, mais là, tout le monde a su que nous avions un fils et ce fut un défilé à la maison pour voir ce miracle et pour nous adresser bénédictions et félicitations. Cela nous l’avons accepté, mais il était bien évident que pour nous ; notre joie était de participer au dessein de notre Dieu.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Le jour de la circoncision est arrivé. Et là, je dois dire que plein de personnes que nous ne connaissions qu’à peine étaient là, faisant du bruit. Je ne pouvais rien dire et je rongeais mon frein. Ils voulaient nommer l’enfant Zacharie comme moi, mais j’avais expliqué à Elisabeth que l’enfant porterait le nom de Jean. Elle a donc refusé, sauf que la parole d’une femme ça ne compte pas. Ils m’ont demandé par signes comment je voulais nommer l’enfant. Ils s’adressaient à moi comme si j’étais sourd et muet, mais sourd je ne le suis pas, même si j’ai paru être sourd aux paroles de l’Ange Gabriel, cet Ange qui se tient en présence du Seigneur. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Je me suis fait donner une tablette et j’ai écrit : son nom est Jean. Et à peine avais-je fini d’écrire cela que ma bouche a dit haut et clair que mon fils se nommerait Jean. Tous ceux qui étaient là, ont fait silence. L’enfant a été circoncis, une fête a été donnée . Ils sont repartis, ils ont d’ailleurs colporté cette bonne nouvelle un peu partout et tout le monde se demandait quel serait le destin de mon fils. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Vous savez, quand une joie est trop forte, on ne sait plus très bien ce que l’on fait. Je veux dire que je ne me souviens plus très bien de ce que j’ai fait ou dit. Mais Elisabeth ma rapporté que j’ai béni le Seigneur, ce Dieu, notre Dieu qui visite son peuple et que le rachète aux forces mauvaises. J’ai parlé de cet enfant, celui de la cousine, qui allait nous sauver., cet enfant qui réaliserait ce que les prophètes avaient dit , qui nous rendrait libre, cet enfant qui monterait à quel point nous sommes aimés de Dieu, ce Dieu qui délivre. Puis j’ai parlé de notre fils, j’ai dit qu’il serait appelé prophète du très haut, qu’il marcherait devant celui qui allait venir, qu’il préparerait ses chemins, car c’est de lui que viendra le salut, salut donné par notre Dieu qui est un Dieu d’amour et de tendresse, un Dieu qui veut que tous soient sauvés, les vivants et les morts.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Heureusement qu’elle a une bonne mémoire, parce que moi, ces mots je les ai oubliés. Je sais qu’elle les a mis par écrit et qu’elle les a envoyés à notre petite Marie, dont nous n’avions pas de nouvelles. Nous avons su qu’elle et Joseph ont dû aller à Bethléem, la ville du roi David, pour se faire recenser, que l’enfant était né là-bas et qu’il avait reçu le nom de Jésus.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Le temps a passé, et Jean nous a quitté parce que c’est ce que l’Esprit lui disait. Ma femme m’a quitté pour reposer dans le sein d'Abraham. Moi, aujourd’hui, j’attends paisiblement mon tour pour retrouver ma femme. Chaque jour je loue le Très Haut pour tout ce qu’il a fait, pour nous et pour son peuple.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 12pt;"><br clear="all" style="break-before: page;" /></span></i><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><b><i><span style="font-family: Comic Neue;">ANNEXE.<o:p></o:p></span></i></b></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><b><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></b></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><b><i><span style="font-family: Comic Neue;">Les trois annonciations.<o:p></o:p></span></i></b></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: medium; color: black; font-variant-caps: normal;"><tbody><tr><td style="border: 1pt solid windowtext; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">Luc 1,5-23<o:p></o:p></span></i></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">Luc 1, 26-39<o:p></o:p></span></i></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">Matthieu 1, 18-25<o:p></o:p></span></i></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">05</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">06</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span style="font-size: 10pt;">07</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span style="font-size: 10pt;">Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge<o:p></o:p></span></i></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">26 En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">27 à une jeune fille vierge, <b>accordée en mariage</b> à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était <b>Marie.</b><o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><br /></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">18</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Or, voici comment fut engendré Jésus Christ :<b> Marie, </b>sa mère, avait été <b>accordée en mariage</b> à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">19</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span style="font-size: 10pt;">11</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span style="font-size: 10pt;">L’ange du Seigneur <b>lui apparut</b>, debout à droite de l’autel de l’encens.<o:p></o:p></span></i></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span style="font-size: 10pt;">20</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span style="font-size: 10pt;">Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur l<b>ui apparut e</b>n songe <o:p></o:p></span></i></span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span style="font-size: 10pt;">12</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span style="font-size: 10pt;">À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">13</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">L’ange lui dit : « <b>Sois sans crainte, Zacharie,</b> car ta supplication a été exaucée : <o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">29 À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">30 L’ange lui dit alors : « <b>Sois sans crainte, Marie, <o:p></o:p></b></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">et lui dit : « Joseph, fils de David, <b>ne crains pas</b> de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;<o:p></o:p></span></i></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span style="font-size: 10pt;">1</span></i></span><i><span style="font-size: 10pt;"> ta femme Élisabeth <b>mettra au monde pour toi un fils,</b><o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">et tu lui donneras <b>le nom de Jean<span class="versenumber"><o:p></o:p></span></b></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span style="font-size: 10pt;">4</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span style="font-size: 10pt;">Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance,<o:p></o:p></span></i></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">31</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Voici que tu <b>vas concevoir et enfanter un fils ; <o:p></o:p></b></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></b></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">tu lui don</span></i></b><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">neras le <b>nom de Jésus</b>.<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">21</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">elle enfantera un fils, et tu lui donneras le <b>nom de Jésus</b>(c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">2</span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">5</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ;<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">16</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ;<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">17</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, <o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">2</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">33</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">8</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">34</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">19</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">L’ange <b>lui répondit</b> : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">20</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. »<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">5</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">L’ange <b>lui répondit</b> : <o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">« L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.<o:p></o:p></span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">36</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">37</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Car rien n’est impossible à Dieu. »<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">22</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">23</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">1</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">22</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span style="font-size: 10pt;">38</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span style="font-size: 10pt;">Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.<o:p></o:p></span></i></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">23</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm 0cm 7.5pt;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">24</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">25</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">,<o:p></o:p></span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">25</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Comic Neue;">mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.</span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><o:p></o:p></span></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><i><span style="font-size: 10pt;"> </span></i></p></td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><i><span style="font-size: 10pt;"> </span></i></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-60050418661724219792023-12-11T15:19:00.001+01:002023-12-11T15:19:34.236+01:00Marc 1, 1-6. 1° dimanche de l’Avent. Jean 1, 6-8 19-24. 2 °dimanche de l’Avent. Décembre 2023<p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><h1 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-size: 16pt; font-weight: normal; margin: 12pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Marc 1, 1-6. 1° dimanche de l’Avent. Jean 1, 6-8 19-24. 2 °dimanche de l’Avent. Décembre 2023<o:p></o:p></span></h1><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Introduction.<o:p></o:p></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">J’ai participé à la fin du mois de novembre, à une journée consacrée aux évangiles de l’Avent, L’orateur avait présenté les figures de l’avent: Jean et Marie. Je dois dire qu'il m'a réconciliée avec la figure de Jean Baptiste. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Les fêtes de ce grand prophète et ambassadeur de Jésus, (je dis ambassadeur en ce sens qu’à la fois il l’annonce mais que déjà il le représente), rapportent bien souvent ce qu’on appelait autrefois, la décollation de Saint jean Baptiste. Aujourd’hui on dit martyr. Or pour moi, cette mort est liée, non pas au fait qu’il ait annoncé la venue du Christ, mais parce qu’il a été prophète comme l’avaient été avant lui, Isaïe, Elie, Élisé ou Jérémie pour ne citer que les plus connus. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">C’est bien ce que fait Jean quand il dit à Hérode qu’il n’a pas le droit de prendre pour femme Hérodiade, la femme de son frère. Et c’est pour cela qu’il est d’abord emprisonné, puis mis à mort, par traitrise. Mais pour moi, cette mort, on pourrait dire cet assassinat, n’est pas lié à l’annonce ou au message évangélique. Et c’est cet aspect qui m’éloignait un peu de ce saint. Or insister sur le doute qui prend Jean quand il est dans sa prison et qu’il envoie des disciples demander à ce Jésus de Nazareth, sur lequel il a pourtant vu l’Esprit descendre, s’il est bien celui qui doit venir ou s’il faut en attendre un autre, m’a fait sortir de mes représentations, dont celle du tableau de Léonard de Vinci, que je n’aime pas.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Or parler de cet homme comme un homme qui peut douter m’a fait je dois dire beaucoup de bien et m’a aidée à regarder cet homme autrement. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Le deuxième dimanche de l’Avent, de l’année B, l’année Marc, présentent une description un peu sommaire de Jean (Mc 1, 1-6), mais elle est suivie de l’entrée en scène de Jésus. Si je résume, il y a d’abord Jean qui parait, puis Jésus qui vient de Nazareth, se fait baptiser et qui s’en va au désert. Le récit peut alors commencer. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Par contre la description donnée par Jean l’évangéliste, est beaucoup plus étoffée et montre bien la différence entre celui qui est envoyé dans le monde et celui qui témoigne. C’est le questionnement des représentants des autorités du Temple, qui est à l’origine du récit de Jean. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Mais il y a eu aussi, une autre découverte. Dans les synoptiques, dès que Jésus est baptisé, il est conduit au désert pour y être tenté. Dans l’évangile de Jean, il me semble que c’est différent. Un jour Jean voit une colombe descendre et demeurer sur un homme qu’il n’a jamais vu. Il comprend alors que cet homme c’est celui qui est choisi. Mais cet homme ne reste pas, il s’en va (on peut supposer qu’il s’agit de ce temps dans le désert) et ce n’est que quelque temps plus tard, qu’il revient à Béthanie, que Jean le reconnaît et le désigne à ses disciples comme l’agneau de Dieu. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Ce que je veux signifier, c’est que Jean a dû vivre un temps qu’il est difficile de se représenter ; il sait que le Sauveur est là, mais le Sauveur en quelque sorte se sauve et Jean doit attendre qu’il revienne, qu’il se montre, et il est dans l’attente. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Peut-être que cette attente peut rejoindre la notre durant ces semaines qui précèdent la venue. Cela peut évoquer ce qui se passe après la résurrection avec les disciples d’Emmaüs, Jésus se révèle et dès qu’il est reconnu il disparait aux regards.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Quand je laisse la parole à un quelqu’un qui a vécu un évènement avec Jésus, j’essaye toujours de rester dans le texte reçu, je veux dire ne pas me servir des parallèles ou des autres évangiles, mais là, pour parler de Jean il est difficile de faire abstraction des évangiles de l’enfance. J’y fais un peu allusion quand même, car si on admet que Jean et Jésus sont cousins, il parait difficile que Jean ne le « connaisse » pas, mais si Jésus est parti en Égypte et si les parents de Jean sont morts et que lui-même a été conduit dans le désert, il devient alors possible d’imaginer qu’ils ne se connaissaient pas. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Ce billet présentera les textes des deuxièmes et troisièmes dimanches de l’avent, et le travail sur les versets. Il sera suivi par deux textes qui se ressemblent un peu, le premier est mis dans la bouche de Jean le Baptiste : qui suis-je et le second dans la bouche d’André, le frère de Simon, qui raconte sa vie de disciple du baptiste. C’est ce texte qui a été rédigé en premier. Le second, lui ressemble, mais pas totalement, c’est pourquoi je me permets de garder les deux récits.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 13pt;">Marc 1, 1-6 </span>Deuxième dimanche de l’Avent, <o:p></o:p></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">L’évangile de Marc commence directement par l’évocation de cette figure de Jean Le Baptiste. Si on le compare avec les autres récits (voir annexe en fin de texte), il est et de loin le plus bref. Mais le but de l’évangile de Marc est bien de nous permettre de reconnaître en Jésus, celui qui est porteur de la bonne nouvelle, qui est rempli de l’onction de l’esprit Saint et qui est le Fils de Dieu. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b>Travail sur le texte: Mc 1, 1-8</b><o:p></o:p></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>1 Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu.</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Traditionnellement ce premier verset est extrêmement lapidaire, surtout si on compare aux autres récits, est à mettre en parallèle avec la déclaration du centurion après la mort de Jésus : cet homme était le fils de Dieu. Tout l’évangile de Marc se propose de conduire le lecteur à faire sienne cette affirmation: Jésus, l’Oint, le Messie, le Fils du Très Haut.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Le premier qui a reconnu cela, c’est Jean, le prophète, celui dont Jésus dira : Mt 11, 11 : «Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru <b>de plus grand que Jean Baptiste</b>. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.<i>»</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>2 Il est écrit dans <b>Isaïe, le prophète</b> : Voici que j’envoie <b>mon messager</b> en avant de toi, pour ouvrir ton chemin.</i><o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> 3 Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Ouvrir le chemin quelle belle mission. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue;">Cette citation du prophète Isaïe (Is 40,3) peut être entendue comme la définition du rôle de cet homme. Être la voix qui crie, être la voix qui dit qu’il est temps de préparer le chemin que le Seigneur va prendre pour entrer dans son pays. Être la voix qui demande que des travaux soient faits. Il faut ouvrir un chemin, préparer ce chemin et rendre droits ses sentiers. Quand on y pense c’est un travail titanesque. Mais crier dans le désert, est ce que cela a un sens ? De quel désert s’agit-il ? <o:p></o:p></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue;">Le désert traditionnellement c’est le lieu où Dieu se révèle. C’est donc un lieu bien particulier. C’est là que peut se poser la question de la ponctuation du texte d’Isaïe, comme le fait remarquer le Pasteur Nouïs (regards protestants <o:p></o:p></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <span class="MsoHyperlink" style="text-decoration: underline;"><span>https://regardsprotestants.com/rubrique/bible-theologie/evangile-du-dimanche/?utm_source=Newsletter+Regardsprotestants&utm_campaign=126ad0aa11-La+sélection+du+week-end+-+08+12+2023&utm_medium=email&utm_term=0_42931e4494-126ad0aa11-72779197</span></span>) :<o:p></o:p></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue;">Si l’on écrit : "voix qui crie : dans le désert préparer le chemin du Seigneur", là les choses deviennent plus faciles. C’est dans ce lieu là qu’il faut préparer le chemin du Seigneur, peut-être dans ces lieux en nous qui sont désertiques.<o:p></o:p></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue;">Si on prend la suite du texte du prophète : <i>04 Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissée ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée !</i><o:p></o:p></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i><span face="Calibri, sans-serif">05 Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. » </span></i><span face="Calibri, sans-serif">on comprend que la voix qui crie se doit d’annoncer la venue du Très Haut. Et cela c’est la mission de Jean et c’est une bonne nouvelle. Dieu vient visiter son peuple.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>4 Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.</i><o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Celui qui est en quelque sorte le maître d’œuvre, c’est Jean, celui qui baptise (qui plongea dans les eaux du Jourdain, ces eaux qui ont purifié Naaman le syrien de sa lèpre au temps du prophète Élisée) ) et qui proclame un baptême ce conversion pour le pardon des péchés. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Or là, il me semble que cette rémission des péchés, c’est quelque chose de radicalement nouveau. Dans la Torah le pardon des péchés est codifié, il a lieu un jour par an, et ce sont les prêtres qui agissent, qui ont le rituel du bouc émissaire. Là c’est quelque chose de différent qui est proposé. Une parole se reconnaître pécheur, un geste : être plongé dans les eaux, et un changement à mettre en œuvre. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Ce qui est annoncé là, c’est une très bonne nouvelle. Il s’agit bien d’une sorte de renaissance. On sort des eaux de la mort pour aller vers la vie, en laissant derrière soi tout le poids de son péché.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>5Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Cette bonne nouvelle proclamée par cet homme est entendue en Judée et dans la ville de Jérusalem. Mais tel que l’exprime Marc, cela reste relativement spécifique. Le royaume de Juda semble le seul concerné. Avec Jésus la bonne nouvelle sera donnée à tous.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>6 Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Jean est alors présenté comme le successeur du prophète Elie, car comme lui, il est vêtu de poil de chameau. Par contre, il est présenté comme un ascète, se nourrissant de sauterelles et de miel sauvage. Il utilise ce qui se trouve dans le lieu où il vit. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>7 Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui <b>qui est plus fort</b> que moi ; je ne suis <b>pas digne</b> de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. </i><o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>8 Moi, je vous ai baptisés <b>avec de l’eau</b> ; lui vous baptisera <b>dans l’Esprit Saint.</b> »</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Jean annonce la venue d’un autre. Cet autre pour le moment est derrière lui (peut-être comme un disciple), mais il est plus fort que lui, (quel sens faut-il donner à cet adjectif), puissant ? Est-ce que jean se considère comme fort ? <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Mais Jean se considère- t-il comme puissant ? Peut-être peut-on entendre qu’il y a en lui la force de Dieu, la force de l’Esprit. Et cet homme, lui Jean déclare ne pas être digne de s’abaisser pour dénouer la courroie de sa sandale. Cela pour moi évoque le buisson ardent, celui qui va venir, est le très haut, ce buisson qui brûle sans se consumer, et on ne peut pas, on ne doit pas le toucher, même la partie de lui qui touche le sol. C’est un peu comme si Jean disait, devant cet homme je ne peux que me voiler le visage comme Moïse le fit jadis. Et c’est cet homme, en qui demeure l’esprit, qui baptisera dans l’Esprit Saint ; qui le communiquera, qui le fera brûler en tout homme. Or celui sur lequel repose l’esprit et ses dons, c’est le serviteur : <span style="font-size: 10pt;">Is 11, 2 <o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">La figure qui est proposée par Marc est celle d’un prophète, qui accomplit les écritures, et qui se présente comme celui qui doit préparer la venue du Messie. Mais malgré son succès, il reste celui qui attend un autre, plus fort que lui (et là il faudrait savoir en quoi consiste cette force), et qui est tel que Jean ne se sent pas digne de toucher la sandale qui enveloppe ses pieds. Il est celui qui annonce ce baptême dans l’Esprit, baptême qui sera donné à tous, contrairement à ce que l’on trouve dans la tradition.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><h3 style="break-after: avoid; font-size: 12pt; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span face="Calibri, sans-serif" style="color: black; font-weight: normal;"> </span>Jean 1, 6-8 19-24 3° Dimanche de l’Avent. Décembre 2023<span style="color: #1f3763; font-weight: normal;"><o:p></o:p></span></span></h3><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Jean nous apprend beaucoup de chose sur cet homme envoyé par Dieu, et dont le nom est Jean, Johan : « Dieu fait grâce ». Cet homme dont Luc raconte la naissance aurait pu, à la suite de son père, être prêtre. Mais son appel est autre. Il est celui qui prépare, mais il est aussi celui qui n’est pas. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h3 style="break-after: avoid; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue;">Travail sur le texte<span style="color: #1f3763;"><o:p></o:p></span></span></b></h3><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Comme souvent, les liturges et cela se comprend ont du faire des coupures, sélectionner des versets pour que lors de la proclamation du dimanche, les choses soient limpides pour le peuple de Dieu. Mais il m’ a paru intéressant de reprendre les versets exclus, car ils peuvent apporter quelque chose à la compréhension.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: Comic Neue;">-Début du texte (proposé par la liturgie)<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-indent: 35.4pt;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">7 Il est venu comme <b>témoin,</b> pour rendre témoignage à <b>la Lumière</b>, afin que tous croient par lui.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">8 Cet homme n’était pas <b>la Lumière</b>, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Le rôle de Jean c’est d’être témoin, simplement être témoin, rendre témoignage si on pose des questions. Et c’est bien ce qu’il va faire dans la suite du texte. De fait les versets qui suivent montrent la différence entre le Verbe et celui qui annonce. Le verbe préexiste au monde, c’est de lui que le monde nait, existe, et pourtant ce monde crée, n’est pas capable de le reconnaître. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;">+++++++++++++<o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: Comic Neue;">-Versets non retenus par la liturgie versets 9-18<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">J’ai remarqué qu’une partie de ces versets, sont à l’imparfait, comme si quelque chose s’était passé dans le temps , alors que d’autres sont au présent. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">09</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Le Verbe <b>était l</b>a vraie Lumière,<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">qui éclaire tout homme en venant dans le monde.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">10</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il <b>était </b>dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence,<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center; text-indent: 35.4pt;"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333; font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">mais le monde ne <b>l’a pas</b> reconnu.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">11</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">12</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Mais à tous ceux <b>qui l’ont reçu</b>, il a donné de pouvoir devenir <b>enfants de Dieu</b>, eux qui croient en son nom.<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">13</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : <b>ils sont nés de Dieu</b>.<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">14</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et le Verbe s’est fait chair,<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">il a habité parmi nous,<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">et nous avons vu <b>sa gloire</b>, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">Cela c’est l’aujourd’hui de Dieu. <o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">On peut commencer à percevoir la différence entre ce que Jean donne par le baptême de conversion et ce que Jésus va donner à tous ceux qui le reconnaitront comme la Lumière qui vient dans ce monde. Devenir enfants de Dieu, fils et filles mais aussi frères et sœurs de celui qui est le Fils . On peut noter que cela est au présent. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">15</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><b><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Jean le </span></i></b><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></i></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">16</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">17</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">18</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;">Ce qui m’intéresse ici dans ces versets, c’est que Jean témoigne. Il a vu (et il dira plus tard ce qui s’est passé) qu’il a vu, car pour témoigner il faut voir. Il a vu quelqu’un qui est passé devant ses yeux, et en ce quelqu’un il a reconnu la plénitude. Et annonce que cette plénitude elle est pour tous , et qu’il y a de l’universel désormais. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: 10pt;"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;">+++++++++++++<o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: Comic Neue;">-Reprise du texte : Jn 1, 19-28<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">19 Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem <b>des prêtres et des lévites </b>pour lui demander : « <b>Qui es-tu ? »</b><o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">20 Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. »<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">21 Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. »<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Là, nous apprenons ce que Jean n’est pas. Il n’est pas le Messie, il n’est pas Elie, dont le peuple attendait le retour, ni même ce prophète annoncé par Moïse. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><b><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></b></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">22 Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Que dis-tu <b>sur</b> toi-même ? » <o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>23Il répondit : <b>« Je suis</b> la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe.</i> »<i><o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Arrive là, la définition de ce qu’il est, de sa charge. Être la voix, de celui qui crie dans le désert : redressez le chemin du Seigneur. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Cette phrase d’Isaïe nous la connaissons par cœur, mais a-telle encore un sens pour nous ? Car elle peut s’entendre au sens propre, pour que le Seigneur puisse venir, passer, il faut préparer un chemin comme cela se fait pour les plus hauts dignitaires, un chemin droit, sans pierres. Ce tapis rouge que nous mettons sous les pieds des personnes dans haut rang, pour que leurs pieds ne foulent pas la poussière. Il faut préparer une route, et cela veut dire de grands travaux. Mais cela c’est le sens littéral. Au sens symbolique, si nous voulons que le Seigneur entre chez nous, fasse son chemin en nous, alors il y ce chemin d’humilité et de conversion. Reconnaître qu’en nous, c’est plein de pierres, de ronces, et que nous sommes loin d’être parfaits, et ensuite de commencer à faire le ménage. C’est ce que ce temps de conversion et de reconnaissance de son péché. Et c’est loin d’être facile. Une vie entière peut-elle y suffire ? Souvent j’en doute. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Quand on posera des questions analogues à Jésus, qui es-tu, pourquoi fais-tu cela, Jésus ne dira pas qu’il est la voix, mais qu’Il EST. Et ce sera bien l’affirmation d’une identité autre.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">24 Or, ils avaient été envoyés <b>de la part des pharisiens</b>. <o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">25 Ils lui posèrent encore cette question : « <b>Pourquoi donc baptises-tu,</b> si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » <o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">On a eu les scribes et les prêtres, maintenant on a les pharisiens, qui eux posent d’avantage la question de pour qui te prends-tu pour faire ce que tu fais, si tu n’es pas celui que nous attendons. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">26 Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; <o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i>Cette phrase se trouve dans tous les récits. Et il y a le verbe connaître. Or Jean connaît vraiment Jésus ? Lui il a vu l’esprit descendre sur lui, les autres, sont aveugles. Ils voient en lui et verront en lui, pour la plupart, peut-être un guérisseur, peut-être un exorciste, peut-être un prophète, mais ils ne verront pas l’union qui existe entre lui et son Père, ils ne le reconnaîtront pas comme l’envoyé. Et c’est bien parce que Jésus est celui sur qui repose l’Esprit que Jean peut dire cette phrase qui clôt le chapitre mais qui se trouve aussi ailleurs : qu’il n’est pas digne de délier la courroie de sa sandale.<o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">27 c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » <o:p></o:p></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">28Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Ce verset montre que Jean a vu Jésus, mais que pour le moment, il n’y a pas eu d’échange entre les deux hommes. Une précision géographique pour les lecteurs. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Et c’est après ce témoignage que Jésus arrive et que Jean le reconnaissant va pouvoir dire à ses disciples que cet homme est l’agneau de Dieu (image du serviteur d’Isaïe 53) et de lui faire en quelque sorte don de deux de ses disciples. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h3 align="center" style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm; text-align: center;"><b><span style="color: black; font-family: Comic Neue; font-size: 14pt;">Les récits.<o:p></o:p></span></b></h3><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Jean le baptiste raconte<span face="Calibri, sans-serif">. </span>Qui suis-je ?<span face="Calibri, sans-serif" style="color: black;"><o:p></o:p></span></span></h3><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i><span face="-webkit-standard, serif">Je suis le fils d’Elisabeth et de Zacharie, le fils de leur vieillesse, celui qu’ils n’attendaient plus. Ils avaient prié pour avoir une descendance, mais ils ne l’avaient pas obtenue et ma pauvre mère avait été montrée du doigt, elle la femme d’un prêtre de la tribu d’Aaron. On l’avait nommée la stérile. Elle s’était renfermée sur elle-même et n’osait plus sortir de chez elle. Elle aurait dû être honorée pour son âge, mais au lieu de cela on se moquait d’elle. Il a fallu que Marie, la petite cousine de Galilée vienne jusqu’à elle, pour qu’elle ose croire vraiment croire que j’étais en elle, qu’elle allait enfanter comme toutes les femmes, et que j’aurais un rôle important car le très haut ne laisse pas le hasard. Elle m’a racontée que lorsque Marie était entrée chez nous et l’avait saluée, le son de la voix avait produit comme une décharge en elle, qu’elle m’avait senti bouger et qu’elle avait su que la petite cousine attendait celui qui était promis par le prophète Isaïe. Je sais aussi que mon prénom a été voulu par le très Haut. </span></i><span face="-webkit-standard, serif"><o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Jésus est mon cousin, mais je ne le connais pas. Je veux dire qu’après sa naissance à Bethléem il a dû fuir en Égypte pour échapper à la colère du roi Hérode qui voulait le tuer, lui et ses parents; et quand ils sont revenus, moi j’avais déjà été conduit par l’Esprit dans un lieu qu’il avait choisi pour moi et où j’ai appris à écouter, et à me remplir de la parole du Très Haut. </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Un jour, la phrase du prophète Isaïe a pris racine en moi, j’ai compris que j’étais la voix qui annonce la venue du Très Haut, que les temps étaient accomplis et que les cœurs devaient changer pour se préparer à cette venue, à cet avènement. La phrase était: Dans le désert préparez un chemin pour notre Dieu. Dieu qui vient dans le désert, n’est-ce pas son lieu de prédilection, lui qui a dit </i>Israël C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au<span class="apple-converted-space"> </span>désert, et je parlerai à son cœur. (Os 2, 16).<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Je me suis établi sur les bords du Jourdain et j’ai proposé, à tous ceux qui m'entendaient, ce message de conversion. Mais je n’y allais pas par quatre chemins, je leur disais que la cognée du Seigneur allait s’abattre, que ce qui est mauvais serait passé par le feu. Beaucoup entendaient et changeaient de vie, des gens de partout, des publicains, des soldats, des pharisiens et des sadducéens. Mais les grands -prêtres de Jérusalem ne sont jamais venus. </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Comme le prophète Élie je porte un vêtement en poils de chameaux, et une ceinture en cuir. C’est inusable et cela tient chaud quand les nuits sont froides. Je me nourris avec ce que je trouve, du miel du rocher et des sauterelles. Certains pensent que je suis un ascète, mais ce n’est pas cela. Je n’ai pas de temps à perdre pour m’occuper de moi, j’ai mieux à faire. Préparer, préparer…</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Il m’a été donné de comprendre qu’un jour un homme demanderait comme tous les autres cette immersion, mais que lui n’aurait pas besoin de conversion, parce qu’il était celui qui doit venir; mais il ferait cela comme tous les autres. </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Je savais aussi que ce jour-là, je verrais l’Esprit Saint descendre sur lui sous la forme d’une colombe et y demeurer, et que cet homme serait celui qui donnerait cet Esprit à notre peuple. Que la connaissance de Dieu emplirait enfin le pays. Je savais aussi que cet homme était un homme de notre peuple, mais je ne le connaissais pas. Je savais qu’il viendrait, et que je n’étais pas digne de délier la courroie de ses sandales; il était ce buisson ardent, empli du feu de la Présence. </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Un jour, j’ai vu la colombe se poser, j’ai vu les cieux s’ouvrir, mais l’homme, croyez- le ou non, je n’ai fait que l’entrevoir. Il a disparu. Et j’attends son retour pour attester qu’il est la Lumière venue dans le monde. </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Je l’attendais comme le fiancé attend sa fiancée. Ce sont des envoyés des autorités du Temple qui sont venus, me demander qui j’étais. Ils s’imaginaient que je pouvais être soit Elie, ce prophète qui annonce la fin des temps et qui doit revenir, soit ce prophète dont parle notre père Moïse, soit un des prophètes; je leur ai dit que je n’étais pas un de ceux- là. </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Ils m’ont alors demandé de quel droit je baptisais, de quel droit j’appelais à conversion. Je leur ai répondu que moi je baptisais dans l’eau pour le pardon des péchés, mais que mon rôle était de préparer la venue de celui qui allait baptiser dans l’Esprit. Car cet homme était là, au milieu de nous, mais qu’il ne s’était pas encore manifesté. Ils sont partis. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>C’est peut-être parce que je porte le même vêtement que celui d’Elie et que je me nourris de miel sauvage et de sauterelles qu’ils ont imaginé cela. Allez savoir avec eux, ils ont une manière assez particulière d’interpréter les écritures. Tout ce que j’ai pu leur dire c’est que j’étais la voix de celui qui crie: "dans le désert redressez les voies"; et que quelqu’un allait venir, et que je n’étais pas digne, tout prophète que je sois, de délier la courroie de sa sandale. Et ils m’ont laissé tranquille, mais je sais qu’ils se moquent de moi, parce que je ne suis pas comme eux, dans le Temple, et que ma manière de vivre les choque. </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Comme cela ils savent un peu qui je suis, la voix, mais surtout qui je ne suis pas.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Quelque temps après celui que j’avais baptisé est venu près de moi, je l’ai bien reconnu, et j’ai dit à mes disciples que c’était lui l’agneau de Dieu, lui l’agneau pascal, l’agneau dont le sang sauve le peuple et lui donne le salut. Deux d’entre eux l’ont suivi, grande a été ma joie de lui faire ce cadeau. </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Peu de temps après j’ai été mis en prison par Hérode, parce que je proclamais haut et fort que vivre avec Hérodiade la femme de son frère Philippe c’était mal. Je ne sais pas combien de temps il me laissera la vie sauve. Mes disciples, m’ont dit que Jésus de Nazareth proclame, lui aussi, qu’il faut se convertir, que le règne de Dieu est tout proche, et qu’il faut croire à la bonne nouvelle. </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Comment va -t-il se faire entendre ? Comment sera-t-il entendu ? Comment sera-t-il suivi ?</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>J’ai été la voix, j’ai été celui qui a vu l’Esprit, j’ai été celui qui a été choisi dès le ventre de sa mère, j’ai été. Et maintenant, lui, il est. Il est celui qui était auprès de Dieu, il était la Lumière et il donnera à tout homme de devenir enfant de Dieu, pleinement, totalement.</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i> </i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><b><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black; font-family: Comic Neue;">André raconte.<o:p></o:p></span></b></h3><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Comme je l’ai dit, ce texte a été écrit en premier. Il m’a donné du mal, alors que le deuxième texte, lui est sorti tout seul. Mais je l’ai quand même laissé. C’est un autre regard. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Moi qui ai une barque à Capharnaüm, une famille, un frère Simon, je me trouve aujourd’hui à Béthanie sur les bords du Jourdain, avec mon maître Jean. J’étais monté à Jérusalem pour une des fêtes et j’avais entendu parler de lui. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">On parlait d’un homme qui faisait penser au prophète Elie, qui ne machait pas ses mots et qui disait que le royaume de Dieu était tout proche. Cela peut vouloir dire que quelque chose va se passer, qu’il y aura un jugement et pour entrer dans le royaume, il faut ne pas être comme enveloppé dans une gangue de péché. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Alors pour que cette gangue disparaisse, Jean nous plonge dans les eaux du Jourdain, comme cela arriva jadis à Naaman le Syrien qui fut délivré de sa lèpre. Nous reconnaissons publiquement que nous sommes des pécheurs, nous nous humilions devant lui, et notre péché est effacé, la faute ou les fautes sont pardonnées, nous sommes des hommes neufs, des hommes nouveaux, mais à nous de ne pas retomber, et cela c’est difficile. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Alors pour ne pas retomber, je suis resté avec lui et j’ai appris. Il y a eu des jours de jeûnes pour demander que le messie arrive, il y a eu de nouvelles prières à apprendre, et il y a même a eu des baptêmes à donner, avec Jean, car il y avait de grandes foules. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Un jour, alors que Jean baptisait, quelque chose s’est passé. Il nous a dit avoir plongé un homme dans les eaux du jourdain. Il pensait que c’était comme moi un galiléen. Et il a vu comme une colombe venir sur lui et y demeurer alors que l’homme sortait de l’eau. Et cela, c’était le signe que lui Jean attendait. Mais l’homme avait disparu. Et Jean était presque désespéré. Pourquoi disparaître quand on est l’envoyé du très Haut ? <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Un peu après sont arrivés des envoyés de autorités du temple et aussi des pharisiens. Ils voulaient savoir qui était cet homme qui déplaçait les foules. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Enfin eux, ils gardaient leurs distances. Ils lui ont demandé s’il était le Christ. Bien entendu il a dit non. Ensuite ils lui ont demandé s’il était Elie, et cela aurait pu l’être, puisque Elie doit revenir, mais là encore il a dit non, et non encore quand on lui a demandé s’il était ce prophète annoncé par notre père Moïse . I<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">ls lui ont alors demandé pourquoi il s’autorisait à baptiser puisqu’il n’était aucun ce deux-là. C’est oublier que si le Très Haut veut appeler un prophète, il le fait. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Il leur a répondu par une citation du prophète Elie, les pharisiens ils ont besoin de ça ! Il a dit qu’il était la voix qui crie dans le désert, la voix qui ordonne de redresser le chemin du Seigneur. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Je suis sûr qu’ils n’ont rien compris, qu’ils n’ont pas voulu entendre. Et là Jean leur a dit que lui, il baptisait dans l’eau, mais qu’il y avait un homme qu’ils ne connaissaient pas, quelqu’un qui vient derrière lui, (ça je ne sais pas trop ce que ça veut dire) et que lui Jean n’était pas digne de délier la courroie de sa sandale. Je dois dire que cela m’a fait penser un peu à Moïse quand il a rencontré le très Haut qui était dans le buisson ardent . Lui, il a dû enlever ses sandales parce que le lieu était un lieu saint. Alors je me dis que cet homme que lui il a vu, est tellement saint, tellement rempli d’Esprit que lui Jean, que moi que je considère comme un juste, ne s’estime pas digne de toucher cette partie de lui qui touche à notre terre. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Ils sont partis, et nous avons continué à l’écouter notre maître. Et quelque temps après, un soir, est arrivé près de nous, de notre groupe de disciples, un homme que nous n’avions jamais vu. Jean l’a regardé, et il était comme illuminé, lui qui semble souvent si renfermé sur lui-même. Il était transformé. Il nous a montré cet homme et nous a dit qu’ll était l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. Qu’il était cet homme sur lequel il avait vu l’esprit descendre et demeurer sous la forme d’une colombe, cet homme dont il avait dit qu’il n’était pas digne de délier la courroie de ses sandales. Et il a ajouté que c’était lui le Fils de Dieu. Alors quelque chose en moi s’est mis à bouillonner, à espérer, à désirer. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Et si c’était vraiment lui celui que j’attends ? Mais il avait disparu. Seulement le lendemain il était là, il nous regardait, il allait et venait. Et Jean l’a aussi regardé, nous a regardé nous les disciples et nous a dit voici l’agneau de Dieu. Alors l’envie a resurgi en moi, je voulais le connaître, je voulais le suivre. Il me fallait quitter Jean, quitter mes amis, mais l’appel était le plus fort et je l’ai suivi. Je lui ai demandé où il habitait, et il m’a dit, il nous a dit parce que nous étions deux, de venir et de voir. Et nous l’avons suivi et nous avons passé la nuit à regarder le ciel et les étoiles et à l’écouter, lui qui est la Lumière. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><i>Je ne pourrais jamais assez remercier Jean qui a permis cette rencontre et qui nous a laissé partir. Je crois que nos anciens amis nous regardent d’un mauvais œil mais peu importe. Jésus m’a choisi et moi je me suis laissé choisir et j’ai hâte de chercher mon frère Simon pour que lui aussi rencontre le Messie.</i><i><o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;">++++++<o:p></o:p></span></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b>Annexe</b><o:p></o:p></span></h3><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Jean le Baptiste dans les quatre évangiles<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"> <o:p></o:p></span></p><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoNormalTable" style="border-collapse: collapse; color: black; font-variant-caps: normal;"><tbody><tr><td style="border: 1pt solid windowtext; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">Matthieu 3,1</span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">Marc 1, 2-</span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">Luc 3 ,1</span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">Jean 1, 6</span><o:p></o:p></span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">01 En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée :</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">02 « <b>Convertissez-</b>vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">02 les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie.</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">03 Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de <b>conversion </b>pour le pardon des péchés,</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">.</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">03 Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><span style="font-size: 8pt;">rendez droits ses sentiers</span></b><span style="font-size: 8pt;">.</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">02 Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin.</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">.</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">3 Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><span style="font-size: 8pt;">rendez droits ses sentiers</span></b><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">04 comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><span style="font-size: 8pt;">rendez droits ses sentier</span></b><span style="font-size: 8pt;">s.</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">05 Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ;</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">06 et tout être vivant verra le salut de Dieu</span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : «</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »</span><o:p></o:p></span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">04 Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage.</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">06 Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">05 Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui,</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">06 et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en <b>reconnaissant leurs péchés.</b></span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">04 Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un <b>baptême de conversion pour le pardon des péchés</b>.</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">05 Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en <b>reconnaissantpubliquement</b> <b>leurs péchés.</b></span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">07 Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens se présenter à son baptême, il leur dit : « <b>Engeance de vipères</b> ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">08 <b>Produisez donc un fruit</b>digne de la conversion.</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">09 N’allez pas dire en vous-mêmes : “Nous avons <b>Abraham</b> pour père” ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">.</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">10 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">07 Jean disait aux foules qui arrivaient pour être baptisées par lui :</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> « <b>Engeance de vipères</b> ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">08 <b>Produisez donc des fruits</b>qui expriment votre conversion. </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">Ne commencez pas à vous dire : “Nous avons <b>Abraham </b>pour père”, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">09 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »</span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">11 Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion.</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> Mais celui <b>qui vient derrière moi est plus fort que moi,</b></span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">et je ne suis pas <b>digne d</b>e lui retirer ses sandales. </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><span style="font-size: 8pt;">Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.</span></b><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">12 Il tient dans sa main la pelle à vanner, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »</span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">07 Il proclamait : </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">« Voici venir <b>derrière moi celui qui est plus fort que moi ;</b></span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">je ne suis <b>pas digne</b> de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">08 Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> <b>il vous baptisera dansl’Esprit Saint. »</b></span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">6 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">mais <b>il vient, celui qui est plus fort que moi.</b></span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">Je ne suis <b>pas digne</b> de dénouer la courroie de ses sandales. </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><span style="font-size: 8pt;">Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.</span></b><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »</span><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">26 Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ;</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">27 c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis <b>pas digne</b> de délier la courroie de sa sandale. »</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">30 c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était.</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">31 Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">32 Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui.</span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;">33 Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><span style="font-size: 8pt;">celui-là baptise dans l’Esprit Saint.”</span></b><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p></td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span style="font-size: 8pt;"> </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-29728190289157297902023-11-12T15:05:00.008+01:002023-11-12T17:54:43.593+01:00Mt 25, les trois dernières paraboles. Introduction et généralités. <p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ces trois dernières paraboles, le chapitre 25 de l’évangile de Matthieu, sont lues (et donc commentées) lors des trois derniers dimanches de l’année liturgique, le dernier dimanche étant celui du Christ-Roi. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il y a donc: la parabole des dix jeunes filles,les sages ou avisées et les sottes ou insensées; la parabole des talents (en Français la monnaie mentionnée - les talents - permet de faire un jeu de mots avec les talents qui sont les nôtres, ces talents donnés, mais cela doit être différent dans d’autres langues; et enfin la parabole du jugement dernier, mais est-ce une parabole?<br />Si on lit attentivement ces textes, on peut se demander s’il ne s’agit pas d’une mise en garde sévère: ce qui est fait sur cette terre est fait, et on ne peut plus revenir dessus. Dans l’évangile de Matthieu, il a été dit à de nombreuses reprises que les premiers (ceux qui sont sûrs d’être des élus) risquent d’être derniers. On peut penser que ces textes s’adressent aux pharisiens, et peut-être même à ceux qui se sont convertis par la suite et qui sont dans la nouvelle église.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Généralités sur les trois paraboles</h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Dans un premier temps, je pensais écrire un texte, je veux dire trouver un conteur pour chaque péricope, chacune étant séparée, autonome en quelque sorte. Mais c’est là que les difficultés ont commencé.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Bien entendu, je pouvais donner la parole à un disciple de Jésus présent à Jérusalem qui aurait entendu tout ce qui est rapporté entre les chapitres 21 et 25, à savoir (je résume exprès): les paraboles adressées aux grands-prêtres et aux autorités (21 et 22); les réponses faites à ceux qui veulent le mettre à l’épreuve (lui faire la peau en le lapidant) (22); les reproches - qui viennent un peu comme un cri de tristesse de Jésus - faits à ceux qui connaissent la Loi, et qui permettent aussi de montrer ce que Jésus attend lui de ses disciples: qu’ils soient comme lui des serviteurs et prennent toujours la place du petit (ce qui renvoie à ce petit peuple, ce petit reste que Dieu fait naître pendant et après l’exil, ceux qui font confiance) (23). Et ce que nous appelons le discours apocalyptique (24). <strike>qui précède donc les trois paraboles. </strike></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Seulement cela ne me plaisait pas, et la seule idée qui me venait était de faire parler une jeune fille éconduite, le serviteur qui a enterré son talent par peur du maître, et un de ceux qui n’a pas su regarder les petits et les pas nantis qui étaient sur son chemin, mais c’était juste une idée. Seulement ils n'ont pas d'existence propre, puisque ce sont des personnages de fiction, créés par Jésus. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Alors je me suis mise au travail sur les versets, en espérant que petit à petit quelque chose naîtrait. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais je voudrais déjà, avant de passer au travail habituel sur les versets, revenir sur certains mots qui m’ont interpellée lors ma lecture. <o:p></o:p></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Le premier, c'est la finale de la première parabole, avec cette phrase brutale: "Je ne vous connais pas..."<o:p></o:p></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> Jésus dit aux jeunes filles qui frappent à la porte qu’il ne les <b>connaît pas</b>. Quelque part, je trouve que c’est terrible. C’est comme s’il leur disait: vous n’avez pas d’existence pour moi, il n’y a pas de relation entre moi et vous, parce que la relation vous n’en n’avez pas voulu;et, si on en croit Luc, parce que vous ne vous êtes pas ajustés à moi. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Si je reprends le texte, les jeunes filles qui toquent à la porte, qui sont dehors, disent « Seigneur, Seigneur », avec le doublement. Cela renvoie à ce que Jésus dit à la fin du premier discours de sa vie publique (Mt 7, 21): «<i>Ce n’est pas en me disant <b>Seigneur Seigneur</b> que l’on entrera dans le royaume des Cieux, c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux</i>. » </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"><br /></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Est-ce que ces jeunes filles, qui représentent une partie de l’humanité, une partie de ceux qui ont cru au message ou qui ont cru croire, ont fait la volonté du Père? Dans la suite du texte, on trouve un verbe qui m’interroge: connaître - Mt 7, 22: » <i>Ce jour -là, beaucoup me diront, n’est -ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons chassé les démons, en ton nom que nous avons réalisé beaucoup de miracles ? Alors je leur déclarerai, je ne vous <b>ai jamais connus</b>, écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal. ». </i> <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">En d’autres termes, il me semble que pour être connu du Christ, avoir avec lui une vraie relation, pas une relation de surface, il faut être très vigilants, ne jamais se croire arrivé, et discerner si ce que l’on fait, même si cela paraît « bien », c’est pour Lui, pour que son règne arrive, ou pour nous, pour notre petit ego. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Suit la parabole de l’homme prévoyant, celui qui construit sa vie sur les paroles dites par Jésus et qui les met en pratique. Et cet adjectif, prévoyant (merci au Père François Lestang), est le même que celui est employé pour qualifier les jeunes filles. Être prévoyant, c’est bâtir sa maison sur le roc de la parole; c’est un travail qui se fait tous les jours. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">La lampe et l’huile pour la lampe<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Si j’en crois le Ps 118 (119), <b>la lampe</b> c’est la parole de Dieu. Mais pour que cette parole ne devienne pas lettre morte ou simple répétition, il faut que l’Esprit l’entretienne. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Certes l’huile, c’est cette huile qui fait briller le visage de l’homme (ou l’adoucit - Ps 103,15), et aussi l'huile de l’onction du fils, futur Roi (Ps 45). Mais, je pense qu’il s’agit également de l’onction de l’Esprit, dont Paul dit qu’elle doit être renouvelée (2Tim 1,6). En d’autres termes, l’onction reçue doit être en permanence vivifiée, et c’est cela qui manque à cette humanité qui manque finalement de dynamisme (comme ce sera le cas du serviteur qui ne fait pas fructifier le don reçu). Cette huile-là, je ne sais pas si on peut en faire des provisions, et là encore c’est quelque chose qui ne se fait pas une fois pour toutes, mais qui se renouvelle. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Le serviteur<o:p></o:p></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le chapitre 24 se termine par une description du serviteur chargé de donner aux gens de sa maison leur nourriture en temps voulu (en d’autres termes d’être l’intendant fidèle). Et là c’est une mise en garde, avec la nécessité de rester fidèle, de ne pas pactiser avec les ivrognes, et surtout la nécessité de veiller. Au chapitre 25, si je schématise, car il est bien question de serviteurs dans la deuxième parabole, celle des Talents, on peut dire qu’on a les « bons » serviteurs, « les prévoyants » (première parabole), « les créatifs » (deuxième parabole), ceux qui font confiance, qui acceptent le don et le font vivre, et les « miséricordieux » (troisième parabole,) je dirais peut-être ceux qui ne sont pas aveugles au monde qui les entoure, qui s’occupent des petits, des malheureux, sans jugement, et les autres qui sont les «non prévoyants», les « craintifs » les « repliés sur eux-mêmes ».<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">La thématique du dehors et du dedans<o:p></o:p></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Finalement les « bons » sont capables de sortir d’eux-mêmes, d’aller dans un autre espace, alors que les autres sont repliés sur eux-mêmes; ils restent dans un dedans mortifère. Alors à la fin des temps, ceux qui ont été capables de mouvements se trouvent dans un "nouveau dedans" décrit comme un lieu de relation avec le « l’Époux, » le « Maître » ou le « Roi », un lieu de lumière; de joie, et les autres sont propulsés dehors, et font la découverte d’un lieu de désespérance. Est-ce vraiment pour l’éternité ? Là j’aimerai dire comme Ézéchiel (Ez 37,3): « Toi Monseigneur, tu sais que ces os pourront revivre » (je change un peu les termes).<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Il y a un dedans ...<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">- Où vivront ceux qui ont gardé leur lampe allumée, et qui avaient de l’huile pour entretenir la flamme. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">- Où vivront ceux qui auront fait f<b>ructifier </b>ce qui leur avait été donné par le maître.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">-Et enfin ceux qui tout au long de leur vie se seront </span><span face="Calibri, sans-serif"><b>préoccupés de ceux qui sont considérés comme des petits, des pauvres, des humiliés, et même des mauvais: </b>on peut être mis en prison pour un tas de raison, hélas. </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Et un dehors, où se retrouveront,<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">-Les imprévoyants, <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">-Ceux qui ont manqué de confiance en eux et qui avaient une fausse image de Dieu, <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">-Ceux n’ont pas su ouvrir les yeux, qui sont restés centrés sur eux, qui n’ont pas su donner et se donner. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et ce dehors, celui auquel nous donnons le nom d’enfer, semble être un lieu où règne l’obscurité, donc la peur, mais aussi ces pleurs et ces grincements de dents qui évoquent une colère sans fin, une colère liée à la jalousie, à l’avidité, et peut-être à l’envie.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">En d’autres termes, pour être sauvé, pour entrer dans le royaume, il ne s’agit pas tant de connaître la loi avec la tête, que d’agir avec son cœur.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce que nous disent aussi ces trois histoires, c’est que si dans la première, la moitié est sauvée, et les deux tiers dans la seconde, pour la troisième nous n’en savons rien, sauf que le critère ce n’est pas d’avoir respecté la Loi, mais d’avoir su mettre de la vie là où il n’y en avait pas ou plus, de ne pas laisser la mort avoir le dernier mot, et d’avoir su aimer et montrer de la miséricorde envers tous ceux qui souffrent. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Qui sont les petits ?<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Si je reste au texte, Jésus parle Mt 25, 40 de <span style="color: #333333;">l’un de <b>ces plus petits de mes frères</b>, ou c’est à moi que vous l’avez fait, ou l’un <b>de ces plus petits</b>.</span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="color: #333333;">Nous avons l’habitude de penser qu’il s’agit de ceux qui sont dans le besoin, quel que soit le besoin. Mais si j’en crois les Actes des Apôtres, quand Saül (Ac 9, 4-6) est renversé sur la route de Damas, alors qu’il s’y rend pour faire du mal à ceux qui sont les disciples de Jésus, Jésus s’adresse à lui, en lui demandant pourquoi il Le persécute. Les petits, ce sont les disciples, pas tous les hommes, mais aujourd’hui, cela s’est élargi, et les petits, les plus petits, ce sont ceux que l’on ne regarde pas ou peu, mais que Jésus lui, considère comme ses frères, et en qui est présent. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="color: #333333;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="color: #333333;"> </span></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">La capacité.<o:p></o:p></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il est écrit que le maître donne à chacun selon ses capacités. Cela peut paraître un peu étonnant. Dans un premier sens, capacité va avec capable. Je te demande ce que je pense tu es capable de faire. En toi il y a la force de faire ce que je te demande. Du coup, on peut se dire que le maître demande à chacun ce dont il est capable. Et les capacités ne sont pas distribuées également. Sauf que parfois, même quand on en a, on ne s’en sert pas, elles peuvent même faire peur, peur de ne pas être à la hauteur. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais la capacité, c’est aussi l’aptitude à contenir, c’est donc aussi être un contenant. Et du coup, pour moi cela évoque la phrase du Christ à Catherine de Sienne: « Fais toi capacité et je me ferai torrent » . Le troisième avait en lui la capacité à recevoir, mais il a renoncé à cette capacité, il s’est fermé sur lui-même, il s’est enterré avec ce don dont il n’a pas voulu. Alors que les deux autres ont accepté le don, ils l’ont fait leur; et avec cela, avec cette force là, ils ont pu créer.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="color: #333333;">Arrivée à ce premier stade de réflexion, je ne sais toujours pas qui pourra parler et raconter. Peut-être que le travail sur le texte pourra m’aider.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #333333;">+++++++++<o:p></o:p></span></p><p><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333; font-size: 12pt;"><br clear="all" style="break-before: page;" /></span></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-90960120571852313562023-11-12T15:02:00.011+01:002023-11-12T18:48:56.180+01:00Mt 25, les trois dernières paraboles. Travail sur les textes;<h1 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 16pt; font-weight: normal; margin: 12pt 0cm 0cm;">Travail sur les textes.<o:p></o:p></h1><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Parabole vierges sages<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">J'ai écrit trois textes sur cette parabole qui est tout, sauf une histoire simple. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a href="https://giboulee.blogspot.com/search?q=vierges+sages" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/search?q=vierges+sages</a> 2010<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a href="https://giboulee.blogspot.com/2013/09/a-propos-des-vierges-prevoyantes-et-des.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2013/09/a-propos-des-vierges-prevoyantes-et-des.html</a> 2013<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/9807826/187882803740152511" style="color: #954f72;">https://www.blogger.com/blog/post/edit/9807826/187882803740152511</a> 2017<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>1: «Alors le royaume des Cieux sera comparable à dix <b>jeunes filles</b> invitées à <b>des noces</b>, qui prirent <b>leur lampe</b> pour sortir à la rencontre <b>de l’époux</b>. <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>2 Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> 3 les <b>insouciante</b>s avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>4tandis que les <b>prévoyantes</b> avaient pris, avec leurs lampes, <b>des flacons d’huile</b>. <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le tableau est dressé et cela peut s’entendre comme une représentation de l’humanité. La première image est donc d’un groupe de dix jeunes filles, toutes sont belles, toutes désirent aller à la rencontre de l’époux. Elles veulent le voir, elles veulent entrer dans la salle des noces. Cela c’est leur désir. Et elles se mettent en route, avec une lampe pour voir dans la nuit, pour ne pas tomber. Elles sont invitées à des noces. Mais les noces de qui?<b> </b>Nous savons juste que Jésus parle du royaume, et ce n’est pas la première fois. Ce sera les trois dernières fois qu’il parlera du royaume dans cet évangile (52 occurrences). C’esr le lieu de la présence de Dieu, soit sur cette terre soit dans un ailleurs . <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais les unes partent, je dirais les mains dans les poches, alors que les autres se chargent de provisions pour leur lampe. Les unes ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Les autres se disent que cela pourra prendre un certain temps, et qu’il faudra bien se nourrir (elles ou leur lampe) et que, outre le pain, il y a la parole de Dieu qui est aussi nourriture: l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu). Et les prévoyantes, ce sont celles qui ont bâti et qui bâtissent leur maison sur le roc (Mt 7,24).<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce qui me paraît étonnant, c’est que le mot « noces » ne figure pas dans le premier testament. Il est remplacé par Alliance. Il est question de fiançailles, de choix, mais pas de noces. Noces c’est un mot qui caractérise donc le nouveau testament, et qui renvoie à quelque chose dé définitif, lié à la nouvelle alliance. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 3pt 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"><i>Dans le Premier testament, l’époux est le créateur: Is 54,5 "Car ton créateur est ton<span class="apple-converted-space"> </span>époux: L'Éternel des armées est son nom; et ton rédempteur est le Saint d'Israël: Il se nomme Dieu de toute la terre." - Esaïe 62,4:<span class="apple-converted-space"> "</span>On ne te nommera plus délaissée, On ne nommera plus ta terre désolation; mais on t'appellera mon plaisir en elle, Et l'on appellera ta terre épouse; car l'Éternel met son plaisir en toi, et ta terre aura un<span class="apple-converted-space"> </span>époux.</i><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Dans le Nouveau testament, dans les évangiles de Mc et Lc, on a la même définition: Jésus est l’époux : mais cela fait relativement peu d’occurrences: Luc 5:34 Il leur répondit: Pouvez-vous faire jeûner les amis de l'époux pendant <b>que l'époux est avec eux ? </b>Luc 5:35 Les jours viendront où <b>l'époux leur sera enlevé,</b> alors ils jeûneront en ces jours-là. Jean 3:29 Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux ; mais <b>l'ami de l'époux</b>, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. 2 Corinthiens 11:2<span class="apple-converted-space"> </span>Car je suis jaloux de vous d'une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés <b>à un seul<span class="apple-converted-space"> </span>époux</b>, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Apocalypse 21:2<span class="apple-converted-space"> </span>Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse <b>qui s'est parée pour son<span class="apple-converted-space"> </span>époux</b>.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 3pt 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Autrefois on disait les vierges sages et les vierges folles. Sagesse et folie, cela évoque pour moi le livre des Proverbes, où le sot est opposé à celui qui fait bien les choses; il y a aussi ces comparaisons données par Jésus avec les serviteurs ou les intendants: il y a ceux qui veillent, et ceux qui cessent de veiller. Mais surtout il y a cet homme prévoyant qui a bâti sur le roc et non sur le sable, ce qui veut dire qu’il a travaillé dur, il n’a pas ménagé sa peine (Mt 7,24). Si la parole est la lampe, alors ce verset "l’homme prévoyant est celui qui entend mes paroles et les met en pratique" est bien le prototype de tous ceux qui ont écouté et mis en pratique, alors que les autres sont comme ce chemin sur lequel la graine n’a pas germé, ce champ qui n’a pas permis à la graine de s’enraciner et de donner du fruit. Au-delà de cette image de jeunes filles, il faut penser à l’humanité, qui a entendu, qui a produit du fruit ou pas. C’était bien la même parole, la même lampe, mais l’une avait ce qu’il faut pour l’alimenter, et sa lampe a brillé alors que la lampe de l’autre s’est éteinte. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Dans le livre des Proverbes il y a une description de la femme parfaite, qui est celle qui prévoit tout. Pr 31, 10-31. On peut penser que les jeunes filles prévoyantes seront ces femmes qui gèrent leur maison elles-mêmes, qui dirigent, qui pensent, qui agissent . <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>5 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et voilà, le voyage est plus long que prévu. Il faut dire qu’il n’est pas très bien élevé cet époux, mais c’est bien une image donnée souvent par Jésus, que ce maître qui s’en va en voyage, qui disparait et qui laisse la libre ceux auxquels il a laissé son héritage.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il y a alors deux phases, s’assoupir, puis s’endormir. De fait il y a un premier temps où une certaine vigilance demeure, puis le sommeil prend le dessus, le sommeil profond. Est-ce le sommeil de la mort? Toujours est-il que de ce sommeil, un cri permet d'en sortir. Et là, les imprévoyantes ne perdent pas le nord, puisque d’emblée elles demandent de l’huile, de cette huile qui ne se partage pas. Auraient-elles dû ou pu changer de comportement à ce moment là? On nous parle de marchands, mais qui vend de cette huile là? S'agit-il de l'église? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On sait bien que lorsque des drames arrivent, beaucoup se souviennent qu’il y a un Dieu, et qu’il faut le prier. Revenir à lui avant qu’il ne soit trop tard. Est cela dont il est question? Est-ce qu’il y a une chance au moment du passage de la vie à la mort, de la mort à l’autre vie de trouver ce qui est nécessaire pour commencer une autre vie, une vie relation ? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient <b>prêtes</b> entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Cela fait un peu penser à une morale: fin de l’histoire. Celles qui sont prêtes entrent dans cette salle mystérieuse; elles vont découvrir ce qui a été préparé, et la porte est fermée. On pourrait presque dire, fin. Les gentils sont récompensés, les méchants (mais s’agit-il de méchants) sont punis. Ils resteront à tout jamais sur leur faim.<o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “<b>Seigneur, Seigneur</b>, <b>ouvre-nous</b> !” <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>12Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : <b>je ne vous connais pas.”</b> <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Sauf que ce n’est pas fini. Qu’advient-il de celles (de ceux) qui sont allés se mettre en règle ? Elles peuvent penser que c’est tout bon. Alors elles frappent à la porte, et demandent que la porte leur soit ouverte. Sauf que la demande est entendue, mais non satisfaite, et que la réponse est terrible, cette réponse qui dit « Je ne vous connais pas ». Ne pas connaître, ne pas reconnaître, dire que celui qui frappe est un étranger. Et pourtant il a fait des efforts pour se mettre en règle, mais c’est trop tard. Et cela pose la question de cet « aujourd’hui de Dieu » ce temps favorable qu’il ne faut pas laisser passer. <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><br /></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p>Finalement on pourrait presque dire, ce n’est pas au dernier moment que vous pourrez changer les choses. Si vous n’avez pas choisi de bâtir votre vie sur mes paroles et de les mettre en pratique, vous avez fait le mauvais choix, et vous ne pourrez pas changer les choses, malgré toute votre bonne volonté . </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p><o:p> </o:p> </p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Parabole des Talents<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">C’est une parabole qui a été traitée par Marie Balmary, psychanalyste, qui revient au sens des mots en grec. Il s’agit du livre "Abel ou la traversée de l’Eden". J’en retiens quelques idées pour l’étude du texte. Mais à utiliser les mots des autres, on perd les siens propres et après avoir fait une première lecture du texte, en me servant d’un travail « tout mâché », j’ai ressenti une grande insatisfaction, et je reprends plus avec mes mots à moi, en suivant le texte, tel que je le lis aujourd’hui. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>14: « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur <b>confia </b>ses biens. <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>15 À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent<b>, à chacun selon ses capacités</b>. Puis il partit. <b>Aussitôt ..</b><o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il s’agit donc là simplement d’un homme riche, très riche, mais aussi qui sur le point de quitter son domaine, appelle ses serviteurs et leur confie ses biens. Ce qui veut dire qu’il donne tout. Il ne s’agit pas d’un prêt, mais d’un don total; c’est une transmission comme pour un héritage. On peut penser que partir et tout donner, c’est vraiment faire confiance. Il transmet les pleins pouvoirs sur ses biens, et il transmet la capacité de faire ce qu’il a fait lui, à savoir d’en devenir le répondant, le propriétaire. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Que peut vouloir dire « <b>à chacun selon ses capacités</b> ». Pour Marie Balmary, il s’agit de quelque chose d’assez étonnant, à savoir la capacité à recevoir, à faire sien ce qui a été donné, à le faire œuvrer pour qu’il fructifie. Il donne à chacun selon sa capacité, sa propre force à faire sien ce qui lui est donné. On n’est pas dans une injustice. Mais cela veut dire que comme les deux autres, il est capable de faire quelque chose avec cette somme. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ceci dit, on trouve dans les Actes une parole de Jésus, disant qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir Ac 20, 35; or je trouve que parfois c’est bien plus facile de donner que de recevoir et je connais des personnes qui refusent tout don, parce que cela se termine mal d’après elles. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Se pose pour moi la question de la place du <b>aussitôt.</b> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Est-ce le maître qui donne et qui part aussitôt en voyage, qui fait comme le Dieu de la Genèse qui disparaît de la scène le septième jour ? Ce Dieu qui donne sa terre pour la faire fructifier, qui donne tout pouvoir sur les animaux de la terre et les oiseaux du ciel et qui laisse l’homme libre ? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ou bien, le aussitôt concerne ce que font les serviteurs, ce qui me semble plus cohérent. </p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>17 De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il est évident que pour faire valoir ces sommes, il a fallu du temps, beaucoup de temps. Les deux doublent la mise et d’une certaine manière deviennent des égaux dans la manière de faire, puisque l’un comme l’autre doublent la mise. Peut-être même que parfois ils ont perdu de l’argent, mais cela ne les a pas empêchés de continuer, et d’arriver à beaucoup plus que ce qui avait été confié au démarrage. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Par contre le troisième, qui n’a pas pu faire confiance, se faire confiance, va creuser la terre, et cache l’argent du maître. Jésus dans une parabole parle de l’homme qui a trouvé un trésor dans un champ et qui ne le rend pas au propriétaire du champ. Celui qui trouve a le droit de prendre, et de ce fait, si le trésor est volé, ce n’est pas de la faute de son propriétaire. Le troisième se dédouane complètement, se lave les mains, refuse. La somme est vraiment enterrée, mise en terre, pour mourir. Alors que les autres lui ont donné vie. <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>19 <b>Longtemps après</b>, le maître de ces serviteurs revint et il leur <b>demanda des comptes</b>.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Demander des comptes. Cela donnerait raison au troisième qui se méfie du maître. Mais il faut, parait-il, entendre cela comme (parce qu’il y a le mot logos qui est employé), comme raconter ce qu’ils ont fait. Quand on rend compte, on raconte. Ce qui me parait important, dans cette interprétation, c’est qu’il n’y a pas de jugement, mais la demande de raconter ce qu’on a fait pendant le temps de l’absence. C’est une autre image du maître. Il s’absente, il donne du temps, et il s’informe. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, <b>j’en ai gagné</b> cinq autres.”<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Tel que c’est raconté, il ne présente pas les talents initiaux au maître. Je peux imaginer le nombre de brouettes remplies de pièces qu’il a fallu trouver. Mais c’est une image d’une certaine plénitude. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été <b>fidèle </b>pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et c’est les compliments. Tu es un bon serviteur, tu as été fidèle. Fidèle, c’est aussi une des caractéristiques de Dieu dans le premier testament, et cela caractérise aussi ceux qui ont été choisis et qui ont mené à bien leur mission : Moïse, Samuel, David. Et celui-là peut entrer dans la joie de son Seigneur. Il devient ainsi plus qu’un serviteur. Le maître se réjouit de ce que son serviteur a mené à bien. Et une promesse, en recevoir à nouveau .<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.”<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur <b>bon et fidèle</b>, tu as été <b>fidèle </b>pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce qui se passe pour le deuxième est analogue avec ce qui vient de se dire pour le premier. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Quand ces serviteurs d’adressent à leur maitre, ils disent Seigneur, tu m’as confié. On est dans le dialogue, ce qui sera différent pour le troisième. <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>25 J’ai eu <b>peur,</b> et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.”<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le "j’ai eu peur", peut évoquer Adam, qui se cache après que ses yeux se soient ouverts. Mais là, c’est la représentation du maître, une représentation d'un Dieu qui fait peur, qui est tout sauf un Dieu qui aime sa création. Ce Dieu là, est avide et injuste, et on ne peut pas faire confiance. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <i>26 Son maître lui répliqua : “Serviteur <b>mauvais et paresseux</b>, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le troisième n’a pas pu croire au don. Mais il pense connaître son maître, il a un savoir sur lui. Et savoir l’autre c’est en faire un objet et être pour lui un objet.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">S’il avait placé l’argent, il aurait au moins pu faire un choix, choisir un banquier, <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; <b>là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !”</b> »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Cet homme qui a mis en terre le don est déjà lui-même dans la ténèbre, mais la ténèbre intérieure. Le jeter dehors, c’est le mettre en relation avec d’autres, le sortir de lui et lui permettre peut-être de faire un autre apprentissage. Enfin ça c’est ce que dit Marie Balmary. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Là, il s’agit bien de ne pas rester inactif durant l’absence du maître qui a tout confié, mais finalement de faire ce qui est demandé dans la Genèse: faire fructifier. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le dehors est un peu précisé: c’est un lieu où a priori il ne fait pas bon vivre. Alors si on pense morale, c’est peut-être aussi un message pour faire comprendre que si on vit dans la peur de l’autre, on vit dans le malheur. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Parabole du jugement dernier<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>31</i></span><span class="versecontent"><i> « Quand le Fils de l’homme viendra dans <b>sa gloire</b>, et tous les <b>anges </b>avec lui, alors il <b>siégera</b> sur son <b>trône de gloire</b>.<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">Comment entendre cette représentation de la fin des temps, surtout que cela est annoncé quelques jours avant la passion. Comment pouvoir imaginer que cet homme crucifié, cet homme pendu à une croix, sera un jour celui qui siège comme Dieu, sur un siège de gloire, ce que nous sommes incapables de nous représenter, enfin moi.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">Est-ce une parole d’espoir pour les disciples? "Ne croyez pas que ce que vous allez voir. Souvenez -vous de ce qui je vous ai dit". <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>32 </i></span><span class="versecontent"><i>Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>33 </i></span><span class="versecontent"><i>il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">Et là apparait la figure du Roi Berger, le nouveau David. Il y a séparation, et cela évoque la parabole de l’ivraie et du blé. La séparation est faite. Le bon et le mauvais ne sont plus mélangés. Il faut espérer que cela se passe aussi à ce moment-là dans le cœur de tous les êtres. </span><span class="apple-converted-space"><o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>34 </i></span><span class="versecontent"><i>Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.</i></span><span class="apple-converted-space"><i> <o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">C’est l’appel, c’est la reconnaissance de leur justice. Ils sont les bénis de son Père, et ils entrent dans un lieu, prévu depuis que Dieu est Dieu. </span><span class="versenumber"><o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>35 </i></span><span class="versecontent"><i>Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>36 </i></span><span class="versecontent"><i>j’étais nu, et vous m’avez habillé ;<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>j’étais malade, et vous m’avez visité ;<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”</i></span><span class="apple-converted-space"><i> </i></span><span class="versenumber"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber">Le verset 35, peut évoquer les Béatitudes, car cette faim et cette soif de justice, beaucoup la ressentent et œuvrent dans ce sens. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"> Mais ne peut-on pas aussi penser à Jésus durant les heures de la passion et de la crucifixion , même si tout a été vécu en 24 heures?<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber">Il n’a pas eu à boire, sauf ce vin aigre, il a eu faim (si on croit la chronologie de l’arrestation, du procès, de Pilate, Jésus ne mange rien après avoir donné le pain et le vin à ses disciples). Il est devenu comme un étranger: personne ne l’a accueilli; un inconnu. </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber">Il s’est trouvé dénudé, et cela c’est aussi la honte suprême. Il est important d’aider celui qui est nu, et cela peut s’entendre aussi autrement que physiquement, à trouver un vêtement, c’est-à-dire une identité, et bien entendu à ne pas souffrir du froid ou de la chaleur. </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber">Malade: là aussi, il y a beaucoup de formes de maladie. Si on lit bien les évangiles, la maladie pour Jésus est quelque chose qui vous lie, qui vous empoigne et que vous empêche d’être des vivants. Alors lutter contre la maladie, en allant voir ceux qui en sont porteurs, et ce, quelle que soit la maladie (somatique, psychique, acquise), c’est regarder l’autre comme d’abord un être vivant, qui a en plus une maladie. </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber">Et cela va avec la prison, car la prison c’est l’absence de liberté, et Jésus vient pour rendre libre, et cela, ce peut aussi être un message. Il ne s’agit pas de faire sortir de prison, mais d’aller vers celui qui est dans sa prison, quelle qu’elle soit. <o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>37 </i></span><span class="versecontent"><i>Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ?<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>38 </i></span><span class="versecontent"><i>tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>tu étais nu, et nous t’avons habillé ?<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>39</i></span><span class="versecontent"><i>tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>40 </i></span><span class="versecontent"><i>Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de <b>mes frères</b>, c’est à moi que vous l’avez fait.”<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">En d’autres termes, Jésus est dans tous ceux qui sont humiliés d’une manière ou d’une autre, dans ceux que l’on ne regarde pas ou plus, dans ceux qui n’ont pas de place. Faire cela c’est donner déjà à l’autre, simplement par un regard et parfois par une action, une place. Est-ce arriver à voir en ces personnes Jésus dedans ? Moi je ne sais pas, je sais que ça je n’y arrive pas. Mais ce que je sais, c’est que cela me fait moi devenir plus comme on dit « frère en humanité ». </span><span class="apple-converted-space"><o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>41 </i></span><span class="versecontent"><i>Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en <b>loin de moi</b>, vous <b>les maudits</b>, dans le feu éternel préparé <b>pour le diable et ses anges</b>.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>42 </i></span><span class="versecontent"><i>Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>43</i></span><span class="versecontent"><i>j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>j’étais malade<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i>et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>44 </i></span><span class="versecontent"><i>Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand <b>t’avons-nous vu</b> avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Finalement c’est étonnant, parce que c’est un peu comme si ceux qui ont fait le mal (et là il y a ce qu’on appelle le mal par omission: vous n’avez pas fait) ne comprennent pas. C’est comme s’ils disaient: mais non tu te trompes, le mal on ne l’a pas commis, on n’a rien fait de mal; on ne nous a rien demandé, alors pourquoi aurions--nous agi ? Ils n’ont pas vu, ils ont peut-être manqué de temps pour tout un tas de bonnes raisons (essayer les bœufs qu’ils ont acheté, ou leur nouvelle maison, ou leur changement d’état, je pense à la parabole des invités à la noce dans l’évangile de Luc, mais dans celui de Matthieu, avec la maltraitance et la mise à mort des serviteurs, on est bien au-delà de l’oubli. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Ils sont sont restés avec leur bonne conscience. Parfois, on peut ne pas faire, mais au moins quelque part, s’en vouloir un peu. Ce qui est aussi étonnant, c’est la phrase « sans nous mettre à ton service ». Ceux qui sont à gauche connaissent Jésus, mais cela s’est arrêté là. Peut-être qu’ils sont comme les pharisiens, ils savent, mais la miséricorde ce n’est pas pour eux, parce qu’ils se mettent des œillères. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>45 </i></span><span class="versecontent"><i>Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces <b>plus petits, </b>c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">Cette identification de Jésus aux petits évoque pour moi ce qui se passe sur le chemin de Damas. Saul entend Jésus lui dire : Saul Saul pourquoi me persécutes-tu, et demande: Seigneur qui es-tu; Jésus répond : Je suis Jésus que tu persécutes. Ces petits ce sont les siens, ceux qui l’ont choisi. </span><span class="apple-converted-space"><o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>46 </i></span><span class="versecontent"><i>Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><span class="versecontent"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 12pt;">Là, c’est presque plus simple que ce qui est dit aux « justes » . Ce n’est plus « le plus petit de mes frères » (ce qui renvoie à une communauté) mais c’est l’un de ces plus petits, l’un de ceux qui sont considérés comme sans valeur, comme bons à jeter. Et c’est la cécité, l’aveuglement et souvent la bonne conscience. </span></span><p> </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-41551162010365549582023-11-12T15:00:00.013+01:002023-11-13T05:50:30.238+01:00Mt 25: les trois dernières paraboles. Les Récits<h1 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 16pt; font-weight: normal; margin: 12pt 0cm 0cm; text-align: center;">Récits.<o:p></o:p></h1><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Dans un premier temps j’en suis restée à ma première idée, faire raconter par un auditeur. C’est le texte qui suit.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Dans un second temps comme je l'avais pensé, j’ai eu envie de laisser parler les personnages des paraboles, seulement eux sont dans l’histoire et ils ne savent pas que cette histoire est prétexte à parler de la fin des temps. Il y a une jeune fille imprévoyante, qui se retrouve à la porte et qui peut trouver que c’est injuste, parce qu’elle ne comprend pas ce qui lui arrive et qu’elle en veut à celle qui ne lui a pas donné d’huile, mais elle ne peut pas comprendre quelle est cette huile. Il y a ce serviteur qui n’a rien compris et qui peut en vouloir à la terre entière de tout avoir perdu, de ne pas avoir reçu l’aide des deux autres (sauf qu’il n’a rien demandé), et qui se fait une fausse idée de son maître, et enfin de ceux qui se retrouvent à gauche), les chèvres ou les boucs suivant les traductions, qui pour un grand nombre ne comprennent pas vraiment ce qu’ils ont fait de mal et qui doivent trouver que ce n’est pas juste. Ils sont des personnages, ils ne sont pas les auditeurs ou les lecteurs. Mais pourquoi ne pas les laisser parler parce que nous ne sommes peut-être pas si prévoyants que cela, même si nous avons des marchands à notre disposition (si toute fois c’est comme cela que nous voyons l’église), nous n’utilisons pas nos capacités pour un tas de raisons, et nous sommes bien souvent aveugles à voir les difficultés dans lesquels se trouvent les voisins, les autres. Mais pourquoi ne pas essayer ? Ce sera le deuxième partir de ces récits.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Un disciple raconte.<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous étions sur le point de quitter le temple, et après (pardonnez l’expression) tout ce que Jésus avait passé aux pharisiens et aux scribes, en les traitant au final d’engeance de vipères, cela valait mieux pour lui, et même pour nous. Et voilà que certains se sont approchés de lui, pour qu’il admire la beauté du Temple. Du coup il s’est arrêté de marcher et il a regardé le temple très longuement. Il faut dire qu’il venait de prophétiser sur Jérusalem et sur le Temple, en annonçant que le Temple serait vide. Le temple vide, pour moi, c’est ce que prophète Ézéchiel avait vu autrefois, quand le Temple a été détruit et que la Gloire avait quitté le lieu, qui était pourtant le lieu bâti pour lui.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et au lieu de s’extasier, il a redit les mêmes choses, que tout serait détruit. Il a continué à parler d’un futur, et cela m’a fait peur. Il a parlé de gens qui parleraient en son nom, mais qui nous égareraient. Il a parlé de guerres, il a parlé de nous avec un futur affreux : être livrés en son nom, être détestés à cause de lui. En même temps, il affirmait que l’évangile du Royaume serait annoncé à toute la terre. Toute la terre ? Vous vous rendez compte ? Puis il a parlé à nouveau de destructions, de choses horribles, et de son retour à lui. Il reviendrait sur les nuées, des anges rassembleraient ses élus des quatre coins du monde, d’une extrémité des cieux jusqu’à l’autre. Même ça, je ne peux pas l’imaginer ; j’espère bien que je ne verrai pas ça, même s’il a affirmé que cette génération ne passerait pas avant que cela se produise. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a affirmé que ses paroles à lui ne passeraient pas; alors que le ciel et la terre passeraient. Et puis, je crois qu’il a voulu nous faire comprendre que cela arriverait à l’improviste et qu’il fallait être prêt. Et il a raconté une petite histoire comme il en a le secret. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a parlé du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, et qui sera trouvé en train d’agir ainsi. Et il a fait la promesse de l’établir sur tous ses biens. Il a parlé ensuite d’un mauvais serviteur, qui s’imagine que le maître ne reviendra pas, et qui se prend pour le maître, mais un maître mauvais et méchant, ce que notre maître n’est pas. Il fait peser comme un joug sur toute la maison. Eh bien celui-là partagera le sort des infidèles. Je ne sais pas trop ce qu’il met derrière ce mot, mais, il vaut mieux être du bon côté si on veut être sauvé. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je pensais qu’il avait fini, que nous avions compris à peu près, mais il a continué à parler. Nous étions avec lui sur le Mont des Oliviers, et on voyait le Temple, et le mouvement de tous ceux qui entraient et sortaient.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il nous a raconté trois histoires, et ces histoires, au fond je ne les ai pas aimées, elles m’ont fait un peu peur. Je crois qu’il voulait vraiment qu’on comprenne qu’être sauvés ça ne serait pas si évident que cela, qu’il fallait veiller, mais que durant le temps où nous étions sur cette terre, il fallait aussi vivre comme lui, et comme il nous l’avait appris. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i>La première histoire<o:p></o:p></i></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i> </i></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>La première histoire racontait l’histoire de dix jeunes filles qui étaient invitées aux noces du fils du Roi. Il n’a pas dit que c’était le fils du Roi, mais pour moi, ça devait être comme ça. Mais cet homme, il n’est pas venu les chercher. C’est un peu étonnant quand même. Peut-être a-t-il envoyé des gens de sa maison pour leur indiquer le chemin. Il a dit que la moitié d’entre elles étaient des jeunes filles prévoyantes, et que l’autre moitié, elles étaient un peu des fofolles. Alors les prévoyantes, à mon avis, elles ont fait des bagages avec plein de choses, parce qu’on ne sait jamais, et surtout elles ont pris avec leur lampe, une bonne quantité d’huile. Parce que si on doit cheminer la nuit, il faut bien y voir clair pour ne pas tomber, ne pas trébucher ; elles devaient être bien chargées les pauvres. Les autres, elles ont voyagé léger. Elles ont bien pris leur lampe, parce que c’est impossible de faire autrement, mais comme elles ne pensaient pas loin que le bout de leur nez, elles n’ont pas pris d’huile pour recharger la lampe au cas où elle serait près de s’éteindre.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et les voilà parties, toutes les dix. Et ça devait papoter entre elles. Elles ont marché, marché. Elles n’étaient pas encore arrivées au lieu fixé, mais elles ne pouvaient pas aller plus loin. Elles se sont allongées. Elles attendaient peut-être que l’époux se manifeste. Peu à peu elles se sont assoupies puis endormies. Et comme c’est un conte, peut-être que ce sommeil a duré longtemps. Cela je ne le sais pas.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et tout à coup, elles se sont toutes réveillées en sursaut. Elles ont entendu une voix dans la nuit qui disait : voici l’époux, allez à sa rencontre. Bon, moi je trouve que c’est lui qui aurait dû venir les chercher, mais ça doit se passer dans un pays avec des coutumes différentes. Et comme elles devaient se mettre en route, qu’il faisait noir et que les lampes avaient brûlé le temps de leur sommeil, les fofolles se sont rendues compte que leurs lampes étaient en train de s’éteindre. Bien sûr elles ont demandé aux autres, celles qui s’étaient chargées de beaucoup de choses et qui avaient eu un peu mal à marcher, de leur donner de leur huile. Mais elles n’ont pas voulu, parce qu’elles se doutaient que la route serait encore longue et que les lampes de tout le monde allaient s’éteindre. Elles ont conseillé aux fofolles d’aller chez les marchands. Et les voilà parties, les unes vers les marchands les autres vers l’époux. Ces dernières ont été invitées à entrer dans la grande salle, et la porte a été fermée. Je peux imaginer leur joie. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et là, on arrive à la fin de l’histoire qui est triste. Parce que les jeunes filles imprévoyantes, elles ont bien trouvé de l’huile, mais quand elles sont arrivées au palais, la porte était fermée. Elles ont frappé à la porte, en demandant à entrer. Et là, le fils du Roi est sorti, il a dit qu’il ne les connaissait pas, et il fermé la porte. Elles sont restées dehors avec leur lampe, avec leur huile qui ne servait plus à rien. Je ne peux qu’imaginer leur tristesse. J’étais triste pour elles. Et Jésus a conclu en nous disant à nous les disciples de veiller, parce que nous ne savions ni le jour ni l’heure. Je me suis dit qu’il résumait un peu les choses, mais je n’ai pas trop eu le temps de penser, parce qu’il a raconté une autre histoire. Simplement je me dis que les paroles que le Maître a dites, il faut qu’elles soient dans mon cœur, un peu comme une lampe, que je me nourrisse d’elles, que je pense à faire ce qu’il demande de faire, un jour après l’autre, sans jamais le perdre de vue. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i>La deuxième histoire<o:p></o:p></i></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i> </i></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>L’autre histoire c’est encore une histoire qui m’inquiète. Il s’agit là d’un homme, un homme à mon avis très riche, qui va partir au loin, en voyage. Et avant de partir, il décide de donner tous ses biens à trois de ses serviteurs. Et il donne vraiment, il leur fait totalement confiance. Ce sont des sommes énormes qu’il leur confie, cinq talents au premier, deux pour le deuxième et un pour le troisième. Et il fait cela en fonction des capacités de ses serviteurs; cela veut dire qu’il les connaît bien, qu’il leur fait confiance, et qu’il part content, en toute sécurité. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Pour deux des serviteurs, cela fonctionne bien. Ils doublent la mise, l’un comme l’autre. Et du coup, je pense qu’il peut se créer entre eux, comme une sorte de fraternité, ils ont doublé tous les deux, ils ont créé tous les deux, ils ont réussi tous les deux. Je pense aussi qu’il a dû leur en falloir du temps, qu’ils ont peut-être eu des mauvais placements, des déconvenues, mais ils ont réussi. Ils devaient être très fiers d’eux. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Par contre pour le troisième, ça n’a pas marché du tout. Est-ce qu’il a eu peur de ne pas faire quelque chose de bien ? Est-ce qu’il a eu peur de faire de mauvais placements et que le maitre à son retour le fasse jeter en prison ? Ce que Jésus nous dit c’est que cette somme, le serviteur va l’enterrer dans un champ. Vous vous rendez compte ? Mettre dans la terre un pareil trésor ? Et l’argent dort; il peut même être trouvé par un autre. Mais lui s’estime tranquille. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Le temps passe, et un jour le maître revient. Il demande aux trois ce qu’ils ont fait durant son absence, ce qui est advenu de ce qu’il leur avait donné. Alors les deux premiers, l’un comme l’autre, lui montrent ce qu’ils ont gagné. Ils ne rendent pas les cinq talents ou les deux talents au maître, parce que cela leur avait été donné. Et le maître est très heureux, il les félicite et les invite à partager sa joie. C’est un peu comme s’ils quittaient leur fonction de serviteur, pour devenir des maîtres avec leur maître, demeurer avec lui, vivre avec lui, se réjouir avec lui. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Mais pour le troisième, les choses ne vont pas dans le bon sens. Lui, dès qu’il apprend que le maître est revenu, il va sortir l’argent qui dormait dans la terre, et il le prend avec lui, ce que les autres n’avaient pas fait. Il dit au maître qu’il lui rend son argent, et aussi lui explique que, comme pour lui ce maître est un homme dur, qui moissonne là où il n’a pas semé, qui ramasse là où il n’a pas répandu le grain, il a eu peur de ses réactions; et que l’argent, il l’a mis dans la terre, et qu’il le lui rend. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Inutile de dire que cela n’a pas plus du tout au maître qui a été très déçu, parce que ce serviteur aurait pu, aurait dû faire confiance ; on peut même se demander qui lui a mis dans la tête de telles idées. C’est un peu comme si cet énorme cadeau, cette marque de confiance, pour lui c’était comme si le maître avait voulu lui tendre un piège. Et cela le maître ne l’a pas supporté. Il lui a dit qu’il était un serviteur paresseux et mauvais, que son talent on allait le donner à celui qui avait su faire confiance, et que lui serait jeté dehors, qu’il n’entrerait pas avec le maître, et que là où il serait condamné à vivre, sans rien, il y aurait des pleurs et des grincements de dents. Quand Jésus parle de grincements de dents, je pense toujours aux pharisiens qui grincent des dents de colère quand il leur rive leur clou, mais je sais que Jésus, cela lui fait mal de les voir ces hommes qui ont tout pour comprendre et qui ferment leur cœur et le remplissent de haine.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Alors oui, les bons sont récompensés, les mauvais sont punis, mais j’ai comme un gout d’amertume en moi. Comment peut-on se tromper à ce point sur les intentions du maître ? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><b>La troisième histoire</b><o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il commençait à se faire tard. Dans trois jours ce serait la Pâque, et il y aurait bien des préparatifs à faire. Mais il a pris le temps de nous raconter quelque chose à propos du jugement dernier; comme je l’ai dit, il avait déjà évoqué la fin des temps, mais pas le jugement. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il nous a dit qu’à la fin des temps, lui Jésus, le Fils de l’homme, viendrait dans sa gloire, avec ses anges et qu’il serait assis sur son trône de gloire. Je dois dire, que j’aimerais tellement voir cela. Un peu comme les anciens qui sur le Sinaï ont vu le trône du Très Haut, ce pavement de saphir, limpide comme l’azur du ciel. Le voir Lui assis et juger les nations. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Cela me faisait un peu penser à la parabole du bon grain et de l’ivraie, parce qu’il avait dit qu’à la fin des temps, les anges viendraient séparer les bons et les mauvais. Et c’est ce qui se passera, puisqu’il fera comme le berger qui séparer les brebis des boucs. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Les brebis seront à droite, les boucs à gauche. C’est vrai que chez nous, les boucs n’ont pas bonne réputation. N’avons-nous pas la coutume du bouc émissaire, qui était chargé des péchés du peuple et allait mourir dans le désert? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Puis il dira à ceux de droite qu’ils sont les bénis de son Père: qu’ils viennent prendre possession du royaume préparé pour eux depuis la fondation du monde. Et s’ils sont bénis, c’est parce qu’ils se sont occupés des plus petits d’entre ses frères, en leur donnant à manger quand ils avaient faim, à boire quand ils avaient eu soif, en les accueillant même s’ils venaient d’un autre pays, en leur procurant des vêtements, en les visitant quand ils étaient malades ou en prison. Et comme ils s’étonnaient de cela, il a affirmé que chaque fois que cela avait été fait pour l’un d’eux, cela avait été fait pour lui. Je dois dire que cela m’a un peu étonné, mais si lui le dit, il a sûrement raison. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Puis il s’est adressé aux autres et leur a reproché de ne pas avoir pris soin de ceux qui avaient besoin d’eux. Et eux, j’ai eu l’impression qu’ils ne comprenaient pas le reproche de Jésus. Que s’ils n’avaient pas fait, ce n’était pas de leur faute, mais parce que personne ne leur avait dit, alors que Jésus, depuis qu’il enseigne, nous demande de nous occuper de notre prochain. Il dit même que le commandement qui dit d’aimer son prochain comme soi-même est aussi grand qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, et de toute son intelligence.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Voilà ce que sera le jugement.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais comme je vous l’ai dit, ces trois histoires me font un peu peur. Est-ce que je pourrai compter sur la miséricorde du Fils de l’homme, moi qui n’ai pas toujours veillé, moi qui n’ai pas toujours su ouvrir les yeux pour voir ceux qui avaient besoin de moi, peut-être simplement de mon regard, moi qui n’ai pas toujours su faire fructifier les cadeaux donnés ? Heureusement qu’il a dit et redit qu’il était venu pour les pécheurs dont je suis, et qu’il allait donner sa vie pour nous, parce que cela c’est la promesse qui me fait vivre. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais je dois dire, que quand je suis allé prendre mon repos de la nuit, ça tournait en moi ces paraboles, ces histoires. Et au matin une idée m’est venue. Je crois que l’important c’est d’avoir en soi la Présence du maître, de penser à lui nuit et jour, de se laisser remplir par lui, par ses dons, de se faire comme il le dit, capacité, et d’avoir son regard sur ceux qui nous entourent. Cela, il l’a fait et c’est à moi de le faire si je veux entrer dans son royaume; et je le veux. Alors il me faut garder sa parole, la laisser en moi vivre, il me faut être comme lui créatif, mais avec lui, et penser à la joie que cela lui donne, et regarder ceux qui sont autour de moi comme des autres lui. Je ne dis pas que c’est facile, mais je désire être ce serviteur qu’il trouvera en train de veiller quand il reviendra.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;">++++++++<o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Récits de personnages.<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il s’agit donc de laisser raconter une des jeunes filles éconduites, par le serviteur qui n’a pas fait fructifier ou par un de ceux qui a fermé les yeux sur ceux qui l’entouraient. Je peux imaginer que tous commenceraient par dire que ce n’est pas juste, que ce n’est pas de leur faute. Ils ne se remettraient pas en cause. Or il me semble que c’est bien parce qu’ils n’ont pas su s’ajuster à la demande, ou qu’ils l’ont déformée, qu’ils ne sont pas entrés dans ce royaume. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="Titre3Car" face=""Calibri Light", sans-serif" style="color: #1f3763;">Une jeune fille raconte</span><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous étions dix à être invitées au repas des noces. Avec nous, il y avait des filles très, très sérieuses, vous savez celles qui ne rient jamais, qui font tout bien. Elles avaient pris plein de provisions avec elles, des vêtements de rechange et même de l’huile pour leur lampe... Je me demandais bien pourquoi. Moi j’aime voyager lége, et il y aura bien des gens pour me dépanner si je manque de quelque chose; j'aime compter sur les autres. Nous nous sommes mises en route, mais la route était plus longue que ce que j’imaginais. Nous avons dû nous arrêter. Il faisait nuit, et nous avons allumé nos lampes. Nous nous sommes allongées et nous avons fini par nous endormir ; nous avons été réveillées en sursaut par un quelqu’un, qui disait que l’époux était arrivé et qu’il fallait nous mettre en route pour trouver la salle. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Mais là, je me suis rendue compte, que ma lampe était près de s’éteindre, et que j’allais manquer d’huile. C’était pareil pour certaines de mes amies, nous n’avions pas imaginé que ce serait aussi compliqué, aussi long. Nous avons demandé de l’huile à celles qui en avaient d'avance, mais elles n’ont rien voulu entendre. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Elles ont dit qu’elles n’en n’auraient pas assez pour elles et pour nous et que nous n’avions qu’à en acheter chez un marchand. Trouver un marchand qui veuille bien nous en vendre, ça n’a pas été une mince affaire, mais nous avons pu en avoir assez pour mettre dans nos lampes et aller nous aussi jusqu’à la salle. Nous étions assez en colère contre elles. Elles auraient bien pu nous en prêter un peu. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Mais Il avait fallu du temps pour trouver un marchand qui nous vende de l'huile. Nous en avons trouvé un, mais les heures avaient filé. Et quand nous sommes arrivées, la porte était close et on entendait des bruits de fêtes. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous avons toqué, toqué, personne ne venait. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous avions froid et nous étions fatiguées. Dedans il devait faire bon et chaud et il devait y avoir de quoi manger. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous avons frappé encore, et là c’est l’époux qui est sorti: enfin nous allions pouvoir rentrer. Mais alors là, au lieu de nous ouvrir, il a dit qu’il ne nous connaissait pas et il a fermé la porte. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et là, quelque chose s’est effondré en moi. J'avais tellement envie de voir les époux, de partager leur joie, de manger avec eux. Et en même temps j’étais vraiment très très en colère contre ces autres qui avaient gardé leur huile pour elles. Si elles nous en avaient prêté, nous aurions pu entrer avec elles. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">Ce n’est pas de ma faute si je ne suis pas une prévoyante comme elles. Je n’y peux rien, c’est comme ça. Et l’époux il aurait bien pu ouvrir, nous laisser entrer. </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span face="Calibri, sans-serif">Pourquoi nous punit-il comme ça ? Je ne comprends pas. Je suis triste, j’ai faim, j’ai froid. Qu’est ce que j’aurais dû faire ? Il me reste à rentrer à la maison en espérant que ma mère m’ouvrira. Elle va me dire que ça doit me servir de leçon… Il faut vraiment que je comprenne ce que j’ai fait de mal. Peut-être qu’elle m’aidera à changer, mais elle va sûrement être très déçue.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Le serviteur raconte<o:p></o:p></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je savais bien que je ne pouvais pas lui faire confiance à ce maître. Il nous a donné, à trois d’entre nous, de grosses sommes, de très grosses sommes; et il est parti en voyage. Enfin il a dit qu’il allait s’absenter. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>C’est un peu comme s’il avait vendu tout ce qui lui avait appartenu et nous l’avait déposé dans nos mains. Ces sommes elles étaient à nous, mais ça je ne pouvais pas le croire. Les autres ils ont eu beaucoup plus que moi, mais moi j’ai reçu une belle somme. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Seulement tel que je le connais, il va vouloir que cet argent rapporte, et moi, je risque de tout perdre. Et si je perds, il sera furieux. Alors moi cet argent, je l’ai enterré dans un champ, un champ que je connais. Je sais que je prends le risque que quelqu’un le trouve et le prenne, mais là, je pourrai dire que ce n’est pas de ma faute. Pourquoi il m’a choisi moi? Pourquoi il s’est intéressé à moi? Je ne lui avais rien demandé. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et du temps a passé, beaucoup de temps. J’ai su que les deux autres, ils ont doublé ce que le maître avait donné, et qu’ils vivaient comme des pachas et qu’ils étaient dans l’abondance. Moi pas, mais au moins j’étais tranquille. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Un beau jour il est revenu. Il paraît qu’il a fait appeler les deux autres, qui lui ont montré ce qu’ils avaient gagné et qu’il les a félicités et qu’il leur a même dit de venir habiter avec lui, sauf que je ne sais pas où il a choisi d’habiter. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et puis il m’a fait appeler aussi. Et j’y suis allé en traînant les pieds. J'aurais voulu qu'il ne rentre jamais. Qu'est-ce qu'il avait besoin de me confier une telle somme, une somme qui me brûlait les mains ? J’ai sorti l’argent du champ et je suis allé pour le lui rendre. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et là je n’ai pas pu m’empêcher de lui dire que j’avais peur de lui, parce que je savais qu’il est un homme dur en affaires, impitoyable et que c’était pour cela que son argent je le lui rendais, tel quel. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Sauf qu’il l’a très très mal pris. Il m’a traité de serviteur paresseux et mauvais; paresseux oui, mauvais il exagère, je suis un pauvre type, c’est tout. Il a repris l'argent, et il l’a donné à celui qui avait le mieux réussi. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Moi j’espérais quand même qu’il m’en aurait laissé un peu de son argent. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et il m’a mis dehors, il n’y a pas d’autre mots. Je n’ai plus rien, parce que j’avais un logement chez lui, et il me l’a repris. Il est vraiment méchant ce maître. Qu’est ce que je vais devenir ? </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je suis en colère, je grince des dents contre lui, j’ai envie de pleurer de rage. Il a dit que j’étais un mauvais serviteur, et là oui, je suis vraiment mauvais et j’ai honte d’être comme ça, aussi mauvais. Je ne me supporte pas avec cette rage qui est en moi. Et je ne sais pas que faire. Peut-être que si je vais voir un des deux autres, il me logera chez lui. Peut-être….<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"> Un de ceux qui sont à gauche raconte.<o:p></o:p></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Alors là, c’est la meilleure si je puis dire. Je suis considéré comme un bouc (la plupart des traductions emploient le mot chèvre, mais pas AELF), un animal qui sent mauvais, un animal qui pue, un animal même maudit puisqu’il est chassé dans le désert avec la faute de tout Israël sur son dos. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Moi ma vie, je l’ai passée à la gagner, à essayer de m’occuper bien de ma famille, de trouver un travail, alors c’est vrai que les autres, eh bien je ne m’en suis pas trop occupé. Mais on ne peut pas tout faire. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et puis ceux dont il parle le Jésus, ceux qui ont faim, ceux qui ont soif, ceux qui sont en prison, et bien ils sont sales, ils ne sentent pas bon, et ils me font un peu peur. Alors oui je ne m’en suis pas occupé, mais ce n’est pas de ma faute; je ne peux pas tout faire. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et maintenant, on m’enverrait pout l’éternité avec les vraiment mauvais, avec le diable! Mais je n’ai rien à faire avec le diable moi, je n’ai pas renié mon Dieu, j’ai fait ce que je pouvais. Alors j’espère trouver un avocat qui fera comprendre au Roi que je ne suis pas si mauvais que cela, qu’il n’a pas le droit de me faire ça, et que je suis prêt maintenant à tenir vraiment compte de ce qu’il aurait voulu que je fasse mais que je n’ai pas fait. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p><span face="Calibri, sans-serif" style="text-align: justify;">Mais les trois sont des personnages de fiction, à nous de ne pas l’oublier.</span><span face="Calibri, sans-serif" style="text-align: justify;"> </span> </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-34570655940635606702023-10-24T15:54:00.013+02:002023-10-24T20:13:14.611+02:00Mt 21, 28-32, 33-43 22, 1-10. Les paraboles proposées aux autorités du Temple.<br /><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La liturgie de l’année A propose, sur trois dimanches ( 26, 27 et 28° dimanches du temps ordinaire), les paraboles proposées par Jésus aux Grands Prêtres et aux Anciens. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le 25<sup><span style="font-size: x-small;">ème </span></sup>dimanche avait été consacré à ce qu’on appelle la parabole des talents, c’est-à-dire le début du chapitre 20. Ce chapitre se termine par la guérison de deux aveugles à Jéricho. Ces deux-là sont bien guéris de leur cécité, leurs yeux s’ouvrent. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Jésus est souvent confronté à des paires: « Les scribes et les pharisiens », « Les grands-prêtres et les anciens »: ce qui va se passer montre que ces "aveugles"-là ne demanderont rien, malgré les efforts de Jésus pour leur ouvrir les yeux, et que leur aveuglement conduira Jésus à la mort. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il faut se souvenir que Jésus vient d’entrer dans Jérusalem, monté sur un âne, et qu’il est acclamé par la foule. Il est bien évident que pour ceux qui connaissent les écritures, cela positionne cet individu - dont ils ont peut-être entendu parler par des pharisiens de Galilée mais qu’ils n’ont jamais vu - comme le roi promis, ce roi doux et humble. Et le premier geste de ce roi va être d’expulser tous ceux qui vendaient et achetaient dans le temple, ce qui revient à attaquer les prêtres qui avaient permis ce commerce à l’entrée du temple et non plus à distance; puis il guérit ceux qui n’avaient pas le droit d’entrer dans le Temple, en particulier les boiteux.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le lendemain la question avait été posée de l’autorité qui permettait à Jésus de faire de telles choses, et pardonnez-moi l’expression, mais Jésus les avait proprement mouchés, non pas en refusant de répondre, mais en répondant par une autre question plus qu’embarrassante pour eux.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il semble bien que la relation est plus que tendue: Quel est ce petit prophète venu de Galilée qui ose leur tenir tête. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et c’est dans ce contexte que Jésus va leur proposer trois petites histoires qui semble-t-il devraient leur permettre de se mettre en question et peut-être de se convertir ou du moins de sortir de leur crispation sur leur pouvoir<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Par qui faut-il faire raconter ce qui a été donné à entendre un certain jour du temps dans le Temple de Jérusalem ? Les destinataires des paraboles? Ou un disciple proche de Jésus qui l’écoute et qui se demande comment cela va se terminer ? Parler de la colère des uns, de la peur mais aussi de l’admiration des autres ? Peut-être que le travail de lecture de ces textes permettra le choix, à moins qu’un autre ne s’impose au dernier moment. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Travail sur les textes. <o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm; text-indent: 35.4pt;"><span class="Titre2Car" style="color: #2f5496;"><span style="font-size: 13pt;">Mt 21 , 28,-32 : les deux fils.26° dimanche du temps ordinaire</span></span>.<o:p></o:p></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif">28</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Quel est votre avis ?<o:p></o:p></span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Je me permets de couper ainsi le verset. Jésus leur pose une question directe, or précédemment les grands-prêtres et les anciens sont venus interrompre Jésus qui enseignait pour lui poser une question. Jésus leur avait déjà répondu par une autre question, qui leur avait cloué le bec. Là, Jésus qui les voit arriver, paraît très déférent à leur égard. Il leur demande ce qu’ils pensent d’une situation qu’il va leur exposer. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif">Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.”<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">29</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif">Il s’agit donc d’un homme qui a deux fils. Pour nous cela peut évoquer un autre homme qui avait deux fils, celui de la parabole rapportée par Luc. Ici c’est l’homme qui demande quelque chose et non pas le plus jeune qui vient réclamer sa part. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif">Ce qui me parait important dans ce verset ce sont les mots "aujourd’hui "et "vigne". La vigne, c’est le domaine privé du Dieu, le domaine qui lui appartient, Israël. Il s’agit donc pour le fils de travailler dans la vigne, mais aussi pour la vigne. Et une vigne, ça demande du travail. Et de plus il doit y aller "aujourd’hui". Et ce aujourd’hui je l’entends comme "sans délais, tout de suite". Mais il y a aussi un "aujourd'hui de Dieu": aujourd'hui ne fermez pas votre coeur, et il ne faut pas le laisser passer. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif">La réaction du fils n’est peut-être pas tellement étonnante: il n’a pas envie de changer ses plans, ses projets et il dit non. Seulement, certainement parce que - au fond de lui - il aime son père, alors il change son fusil d’épaule (il se convertit) et sans rien dire, il part faire ce qui lui est demandé, et peut-être qu’il va découvrir une vigne qui n’attend que lui. De fait, quand j’écris, je ressens comme une sorte de noce entre la vigne et ce fils, et le travail n’est plus rébarbatif mais il devient comme une union. C’est pour moi le concept de la mutualité: l’un n’existe pas sans l’autre, et cela donne du bonheur aux deux. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">30</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur ” et il n’y alla pas.<o:p></o:p></span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif">Le père a donc demandé au second d’aller à sa vigne aujourd’hui. Ce dernier dit oui de la tête et non du cœur . Et il continue sa vie à lui, sans changer quoi que ce soit. On a l’impression que lui, il veut avoir la paix. Enfin une paix qui lui permette de ne rien faire pour l’autre. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">31</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">La question est posée, et la réponse parait évidente. Mais que va faire Jésus de cette réponse ? Manifestement il leur « tire les oreilles ».<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif">» Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif">32</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Car Jean le Baptiste est venu <b>à vous sur le chemin de la justice,</b> et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif">Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Lors du premier échange un peu musclé entre Jésus et les grands-prêtres à partir du verset 24, il était bien question de Jean et de son baptême. Là, Jésus leur fait comprendre, mais il est évident qu’ils n’écouteront pas, que - tout connaisseurs de la Loi qu’ils sont - ils ont dédaigné la parole de Jean, et qu’ils ont refusé toute conversion. Ce qui est étonnant, c’est qu’il ne parle pas de lui. Le reproche est fort : vous dites que vous travaillez à la vigne du père, mais c’est faux, et à aucun moment vous ne montrez le moindre amour pour Lui. Les publicains et les prostituées, que vous méprisez et condamnez, eux sont capables d’amour et ont écouté la parole de Jean. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Mt,21, 33-43 : les vignerons homicides. 27° dimanche du temps ordinaire<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Cette parabole suit directement le questionnement sur les deux fils. Mais tel que c’est rapporté par Matthieu, les deux paraboles se suivent, comme si Jésus attendait une réaction qui n’est pas venue - le fil conducteur étant peut-être la vigne.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Quand je lis ce texte, je pense à ce qu’écrit Ézéchiel (Ez 34) sur les mauvais bergers. Le fiverset 1 résume finalement parfaitement le comportement des vignerons<i>: <span class="versenumber"><b>02</b></span><span class="apple-converted-space"> </span>« Fils d’homme,</i><i><span face=""Open Sans", sans-serif"> prophétise contre les bergers d’Israël, prophétise. Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Quel malheur pour les bergers d’Israël qui sont bergers pour eux-mêmes ! N’est-ce pas pour les brebis qu’ils sont bergers ? </span><o:p></o:p></i><i style="font-family: "Times New Roman", serif; text-align: center;">»</i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">33</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">« Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et <b>partit en voyage</b>.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Il est évident que ce texte évoque Isaïe, Is 5,1<span class="versenumber">-3: </span><span class="apple-converted-space"> </span>Je veux chanter pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne." Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. <span class="versenumber">2</span><span class="apple-converted-space"> </span>Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais. </span><span class="versenumber"><span face="Calibri, sans-serif">3</span></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif">Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne !"</span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Ce qui est important c’est que cet homme, le propriétaire, part en voyage. Il fait donc confiance à ceux à qui il confie la vigne. Il laisse donc les vignerons faire ce qu’ils doivent faire, prendre soin, faire fructifier, récolter les fruits. Ici, contrairement au livre d’Isaïe, la vigne produit de bons fruits, elle est rentable. Le propriétaire est donc en droit d’exiger ce qui lui est dû. On peut même supposer qu’il y a eu un acte écrit entre lui et les vignerons .<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">34</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">35</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">36</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Quand je lisais ce texte, il me semblait que le propriétaire était un peu bête, car j’imaginais que cela se passait disons tout au même moment. Alors que c’est quelque chose qui se déroule dans le temps. Chaque fois que le propriétaire veut se faire remettre le produit de sa vigne, les vignerons font la sourde oreille, prennent de l’assurance et deviennent de plus en plus violent. Mais le maître espère toujours que quelque chose est possible, et en cela on reconnait bien la figure paternelle du père, qui sans se lasser espère et espère que son peuple va respecter l’alliance et se tourner vers lui.<o:p></o:p></span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">37</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">38</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">39</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Puisque tout a échoué, ll se décide à envoyer son propre fils, fils qui est comme l’ambassadeur, l’envoyé du Père. Et c’est là que la perversité est mise au grand jour. Tuer le fils, le fils unique, privera le propriétaire d’héritier. lls s’imaginent alors qu’ils pourront garder la vigne en toute impunité. Et ils jettent le fils hors de la vigne (vigne qui est aussi allégoriquement la ville de Jérusalem), et le tuent. Là Jésus est prophète, car lui le fils sera bien saisi par les autorités de Jérusalem, et il terminera sa vie hors de la ville. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">40</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">41</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">La question est posée et la réponse conforme à ce qu’on peut attendre: se venger en mettant à mort ces hommes indignes, ces voleurs, ces assassins, et louer la vigne à des vignerons respectueux et honnêtes.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">42</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">43</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Jésus écoute leur réponse ; il ne dit pas comme il le dit parfois « tu as bien répondu ». Et il pourrait ajouter que puisqu’ils ont écouté et bien répondu, qu’ils réfléchissent à ce qu’ils ont fait jusque-là, comment ils ont été de mauvais bergers, comment ils refusent au propriétaire son dû. Non, il cite le psaume 119, 22. Il sait qu’il va être rejeté par les bâtisseurs, mais qu’il sera de fait la pierre angulaire sur laquelle sera « assise » la nation qui lui fera produire ses fruits. Et là, il y a un glissement, on retrouve le verset d’Isaïe, que j’ai cité en début de commentaire. La vigne n’a pas produit de bons fruits, alors elle sera enlevée (détruite) à ceux qui pensaient l’avoir pour eux, et donnée à d’autres qui la feront fructifier et qui donneront le produit à celui qui leur a louée. Car de fait il y a deux choses: faire fructifier et ne jamais oublier qui est le donateur.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">22, 1-10 les invités à la noce. 28° Dimanche du temps ordinaire<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">01</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Jésus se mit de nouveau à leur parler et leur dit en paraboles :<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Aucune transition, ce qui laisse à supposer qu’il y a eu un grand silence après que Jésus ait conclu la parabole précédente. <o:p></o:p></span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">02</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Là il passe à une autre image, celle des noces. Or les noces d’Israël avec le Seigneur ne se sont jamais très bien passées. Je pense à Os 2, mais aussi à Ézéchiel. <o:p></o:p></span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">03</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">04</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">05</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">06</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">07</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">On trouve un texte un peu analogue chez Luc au chapitre 14 (voir annexe). Le moins que l’on puisse dire, c’est que si d’un côté tout est prêt, de l’autre il y a </span>d'une part refus - et là contrairement à la parabole lucanienne, sans aucune raison: l’impression que l’on peut en retirer, c’est que les invités ne veulent pas entendre, ne veulent surtout pas changer quoi que ce soit à leur manière de vivre (ne pas se convertir). Et d'autre part, non seulement ils continuent à faire ce qu’ils font au quotidien, mais ils maltraitent les envoyés (comme dans la parabole précédente), et vont même jusqu’à les tuer. </p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Là le roi, réagit immédiatement: il tue et détruit. On peut se demander si ce n’est pas une annonce prophétique de la destruction de Jérusalem. Or si on se réfère à l’évangile de Jean, Jn 11, 50 « </span><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;">vous ne voyez pas quel est votre intérêt: il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. </span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">» </span><span face="Calibri, sans-serif">Si la peur du grand-prêtre est bien que les Romains détruisent le Temple (leur source de revenus) et pour que cela n’arrive pas, décide de tuer Jésus, « il vaut mieux qu’un seul meure, que toute la nation ». Si c’est cela la peur des autorités, Jésus annonce que cela adviendra. <i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">08</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">09</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">10</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Chez Luc, la salle se remplit en deux temps. Là, cela se fait en une seule fois, et cela évoque la fin des temps. La salle est remplie de convives, des bons comme des mauvais. Or cela ne doit pas plaire du tout à ses auditeurs, qui pour certains font beaucoup d’efforts pour « avoir en héritage la vie éternelle ». <o:p></o:p></span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">11</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">12</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Il lui dit : “<b>Mon ami,</b> comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le <b>silence.</b><o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">13</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du <b>dehors</b> ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”<o:p></o:p></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif"><br /></span></i></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i><span face="Calibri, sans-serif">14</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »<o:p></o:p></span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">La parabole aurait pu s’arrêter là, mais pas chez Matthieu. Et on peut penser que c’est une autre parabole qui est proposée et qui servira un peu de prototype aux paraboles du chapitre 25, paraboles qui commencent par les mêmes mots: "le royaume des cieux est semblable..." <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">On peut aussi y voir des consignes données à l’église matthéenne, en insistant sur le fait qu’entrer dans l’église est une chose, mais être sauvé si on ne porte pas la robe blanche, c’est autre chose. Et on passe dans un contexte de fin du monde; car parfois nos yeux ne nous permettent pas de discerner que quelqu’un de notre église ne porte pas la robe blanche, n’est plus fidèle à ses engagements, mais le Roi, lui, discerne et pose des questions. Or ce qui est surprenant c’est que la manière dont le Roi s’adresse à cette personne reste amicale! Il l’appelle mon ami. Il pose une question, il attend une réponse. L’homme pouvait expliquer, mais il choisit de se taire, et c’est là que tout se noue. Rejeter le dialogue offert, c’est rupture du dialogue, rupture de la main tendue et dans ce cas-là, en toute logique il devient impossible de rester dans ce dedans. Il reste ce dehors, avec tous ceux qui ont pleuré de rage en écoutant les paroles, qui ont grincé des dents contre et qui maintenant les grincent peut-être encore parce qu’ils estiment qu’ils ont bien fait et que ce qui leur arrive est injuste. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">La conclusion, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus, sera reprise au chapitre 25, avec les dernières paraboles sur ce qui se passera à la fin des temps. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">15</span></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Alors les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><br /></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Maintenant, par qui faire raconter ces paraboles ? J’avais pensé à un disciple qui trouverait que Jésus attaque et risque donc sa tête en affirmant qu’il est Fils, qu’il est le Roi, mais cela n’était pas très satisfaisant. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Puis j’ai pensé à ceux auxquels le discours s’adresse, pourquoi pas. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et finalement je me suis dit que peut-être le seul à pouvoir raconter, c’est Jésus. Il faut dire que si on prend la passion selon Saint Luc, il est question d’une robe blanche, ou selon les traductions d’une robe éclatante qu’Hérode fait porter à Jésus avant de le renvoyer à Pilate. Et cette robe, elle est à la fois celle de la transfiguration (éclatante), mais aussi cette robe blanche de l’agneau qui va être immolé. Mais ce n’est jamais facile de parler à la place de Jésus. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Alors peut-être que dans un premier temps je vais laisser la parole à un de ces pharisiens appartenant au Sanhédrin, un de ceux qui dans quelques jours jugera et condamnera à mort l’agneau. Et parfois au fil de l'écriture, quelque chose de nouveau se laisse découvrir. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Un notable raconte<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il y a quelques jours, un homme qui se fait passer pour un prophète est arrivé dans notre ville. Il est arrivé au milieu des acclamations, monté sur un ânon. Monté sur un ânon ? Vous vous rendez compte ? Pour qui se prend-il ? Pour le roi d’Israël ? Parce que la prophétie nous la connaissons : voici que ton roi qui vient à toi, monté sur un ânon, le petit d’une ânesse. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ensuite, arrivé à l’entrée du Temple, il a guéri tous ceux que notre Père David refuse de voir dans l’enceinte sainte: les boiteux et les aveugles; et des petits enfants chantaient pour lui. Et comme si ce n’était pas suffisant, il a chassé les vendeurs qui étaient là, ces vendeurs que nous avons autorisés à commercer ici. Et il a crié que nous faisons de la maison de son père une caverne de voleurs. Vous vous rendez compte, il ose appeler Dieu son Père. Nous n’avons rien pu faire. Il est parti. Le lendemain, nous, quand je dis « nous, », je parle de nous tous, les anciens, qui avec les grand-prêtres avons le pouvoir car nous connaissons la Loi et nous la pratiquons, lui avons demandé </i><i>par quelle autorité il avait fait ce qu’il avait fait. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et là, enfin je reconnais que c’est un malin, il nous a posé une question sur ce baptiseur, ce Jean qui a été mis à mort par Hérode. Et comme nous ne répondions pas, parce que cela nous aurait mis en difficulté, il nous a raconté une petite histoire. Il parait qu’il aime bien ça raconter des histoires. En tous les cas ce qui est certain c’est que nous ne l’impressionnons pas du tout. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a parlé d’un homme qui avait une vigne et qui avait deux fils. Des amis à moi m’ont raconté qu’il avait raconté l’histoire d’un homme qui avait deux fils, que le plus jeune avait voulu son héritage, que cet héritage il l’avait dilapidé et que loin de lui en vouloir le Père l’avait accueilli à bras ouverts, alors que le fils voulait seulement être un ouvrier pour avoir de quoi manger. Et en plus ; il fait tuer le veau gras pour lui., L’autre fils, il est loin d’être content et je le comprends. Et la morale de son histoire c’était qu’il faut se réjouir quand un pécheur qui était perdu est retrouvé. Je veux bien, mais quand même. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Bref, là il y avait aussi deux fils. Et là le père demande au premier d’aller aujourd’hui à sa vigne.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il est bien évident que la vigne, nous savons tous de quoi il parle le Jésus. La vigne du Seigneur c’est le domaine du Très Haut. Alors voilà, le fils il dit non. Je me suis dit que s’il avait prévu de faire autre chose ce jour-là, alors tout laisser pour aller à la vigne, et le travail de la vigne ce n’est pas facile, et bien c’était normal qu’il dise non. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Seulement voilà, d’après Jésus, ce fils là, il a dit non, mais finalement il y va quand même. Bref c’est un bon fils. Je me demande quand même ce qui a pu se passer dans sa tête. Sauf qu’en général quand un père demande, on ne dit pas non. Le Seigneur ne nous a-t-il pas dit d’honorer nos pères afin de vivre longuement. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Quant à l’autre, le père fait la même demande. Lui il dit qu’il va y aller, seulement comme personne n’est là pour le surveiller, et bien il n’y va pas. Bon c’est un adulte après tout. Il n’a pas osé dire non, mais le père il doit être bien déçu.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a ensuite demandé lequel à notre avis, avait fait la volonté de son père. Il était bien évident que c’était le premier. C’est ce que nous avons répondu. Et là, il nous a déclaré que les publicains et les prostituées entreraient avant nous dans le Royaume de Dieu. Il a ajouté qu’eux avaient entendu comme nous l’appel de Jean Le Baptiste, et qu’ils avaient peut-être mis un peu de temps, mais qu’ils s’étaient convertis, alors que nous, à aucun moment nous ne sommes repentis. Mais de quoi aurions dû nous repentir ? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et sans nous laisser le temps de respirer, il a continué à parler. Il a raconté l’histoire d’un homme qui avait un domaine, qui y a planté une vigne, l’a entourée d’une clôture, y a fait construire un pressoir (bref les mots que le prophète Isaïe met dans la bouche de notre Dieu, Béni soit-il) cette vigne qui ne donne pas du bon fruit et qu’il va laisser dévaster. Or nous, nous faisons tout pour la vigne ne soit pas dévastée par les Romains. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Cet homme loue sa vigne, et part au loin. Cela me plaît bien, cet homme qui fait confiance. Mais il a le droit de se faire verser le fruit de sa vigne. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et Jésus raconte qu’il envoie des serviteurs, et que les vignerons non seulement les renvoient, mais aussi les rudoient et en tuent certains. Là j’ai commencé à me demander où il voulait en venir. Que de prophètes ont été envoyés et n’ont pas été écoutés. Je commençais à ne pas aimer du tout cette histoire. Il a alors ajouté que le propriétaire après en avoir envoyé d’autres, qui connaissent le même sort, décident d’envoyer son propre fils. Seulement les vignerons au lieu de respecter cet homme, se disent qu’il faut mieux le tuer, comme cela la vigne leur appartiendra. Vraiment cela me plaisait de moins en moins cette histoire. Et Jésus d’ajouter que les vignerons se saisissent du fils, le trainent hors de la vigne et le tuent. Lui qui dit que Dieu est son Père, est ce qu’il parlerait de lui, de nous ? Il nous a demandé ce que le propriétaire ferait quand il apprendrait cela. Certains ont répondu qu’il ferait périr misérablement ces misérables et qu’il louerait sa vigne à d’autres qui remettraient le produit en temps voulu. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Que pouvions nous dire d’autre ? Mais de qui parle-t-il vraiment? Il nous a demandé si nous connaissions cette phrase qui vient de notre père David, qui parle de la pierre rejetée par les bâtisseurs qui est devenue la pierre d’angle ? Pourtant les bâtisseurs c’est leur métier, ils savent ce qu’ils font, sauf que comme nous le dit David, si le Seigneur décide que cette pierre est sa pierre, alors elle devient pierre angulaire. Est-il lui cette pierre? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a continué en disant que le royaume de Dieu nous serait enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire du fruit. Au fond de moi, je commençais à avoir peur, mais aussi à sentir une certaine colère. Ce galiléen pour qui se prend-il ? De quel droit se permet-il de nous critiquer et de faire de telles prédictions. Je commençais à avoir des envies de meurtre en moi, et j’espérai que certains allaient prendre des pierres, mais il n’en fut rien. Et puis comme la foule était là, et que la foule était pour lui, il valait mieux attendre un moment plus propice. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Mais il n’avait pas fini de parler. Pourquoi faut-il qu’il parle encore et encore ? Il a raconté l’histoire d’un roi qui a préparé les noces de son fils , en commençant par une phrase, que d’après certains de nos amis qui sont allés l’écouter en Galilée, il aime bien, à savoir « le royaume de Dieu est semblable à » Là ce royaume était donc semblable à un roi qui célèbre les noces de son fils et qui appelle à la noce les invités. Il est bien évident que les invités étaient au courant et que cela ne les prenait pas de court, pas comme pour les fils qui doivent aller à la vigne de leur père. Seulement d’après Jésus, ils refusent tous d’y aller. Ils continuent leur vie, sauf que certains empoignent les envoyés, les maltraitent et les tuent. Là le roi se met en colère, il fait périr les meurtriers et incendie leur ville. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Mais il n’en reste pas là. Il envoie ses serviteurs inviter à la noce tous ceux qu’ils trouveraient aux croisées des chemins, car les autres n’en étaient pas dignes. Et la salle est remplie, et ce qui est étonnant, c’est que ceux qui acceptent cette invitation, ce sont des mauvais comme des bons. Et la salle est pleine. C’est sûr que l’annonce d’un bon repas, d’un banquet ça donne envie d’y aller, et puis voir le fils et sa femme, ça doit être beau. Mais l’histoire ne s’arrête pas là.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Dans la salle du banquet il y a un homme qui a dû se faufiler en douce et qui n’a pas revêtu le vêtement de noces. Et le Roi le voit. Si j’avais été à la place de cet homme, je crois que je n’aurais pas su où me mettre, disparaître sur place. Et le Roi se met à lui parler. Il lui demande en l’appelant son ami, comment il a réussi à entrer et à s’installer sans mettre ce vêtement qui pourtant est proposé. Pourquoi l’a-t-il refusé alors qu’il est là, avec tous ceux qui sont entrés avec lui, et qui sont en train de banqueter ? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>A ce moment-là, j’ai pensé à ce repas rapporté dans le livre de l’Exode, quand les anciens montent sur la montagne pour partager un repas en présence du très haut et qu’ils peuvent contempler et voir, ce Dieu qui a sous ses pieds comme un pavement de saphir (Ex 24, 9-11). Mais tous se sont sanctifiés avant et c’est comme si cet homme lui avait refusé de le faire, avait refusé de suivre les prescriptions, voulait profiter, voulait prendre, sans rien donner. Et comme cet homme ne répond pas, le Roi le fait mettre dehors, là où il y a des pleurs et des grincements de dents. Je trouve que ce roi a raison. Si encore l’homme avait voulu ouvrir la bouche et dire, parce que ce Roi semble de bonne volonté. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Quant à Jésus, il a conclu en disant qu’il y avait beaucoup d’appelés et peu d’élus. C’est dur comme conclusion. Est-ce qu’il veut nous faire comprendre que nous les Anciens, nous qui pensons être la fleur de la Nation, nous n’aurons pas notre place dans le royaume ? Et là, la colère est revenue. Il faut vraiment le faire disparaître d’une manière ou d’une autre. Il renverse l’ordre établi, il invente de nouvelles règles, et les foules le suivent. Et cela il faut l’empêcher à tout prix. Il vaut mieux qu’un homme ne meure plutôt que toute la nation, oe c’est ce qui arrivera si nous le laissons faire. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">ANNEXE : Les invités à la Noce<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: medium; color: black; font-variant-caps: normal;"><tbody><tr><td style="border: 1pt solid windowtext; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;">Matthieu 22, 1-9<o:p></o:p></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;">Luc 14,15-24<o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 10.5pt;">01</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span style="font-size: 10.5pt;">Jésus se mit de nouveau à leur parler et leur dit en paraboles :<o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">15</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">»<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">2</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">03</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">04</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">05</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"><br /></span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"><br /></span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">06</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">07</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">16</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">17</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">18</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">19</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.”<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">20</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">08</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">21</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. <b>Alors, pris de colère,</b> le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">22</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">23</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">24</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">09</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">10</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la <b>salle de noce fut remplie de convives.</b><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">3</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que<b> ma maison soit remplie.</b><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 10.5pt;">14</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span style="font-size: 10.5pt;">Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »<o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">24</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10.5pt;">Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10.5pt;"> </span></p></td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le cadre de ces deux récits est très différent. Chez Matthieu, cela se passe à Jérusalem, et il semble bien que ces paraboles soient un peu comme des banderilles plantées dans le cou des notables et qui les pousse à détruire l’envoyé, mais qui dévoile aussi leur incapacité à se convertir. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p><span face="Calibri, sans-serif" style="text-align: justify;">Chez Luc, on est en Galilée, même si Jésus est sur la route de Jérusalem, mais on en est encore loin. Jésus a été invité à un repas par un pharisien. Il a guéri un malade alors que c’est un jour de Sabbat, puis en voyant comment les invités essayent de prendre les meilleures places, il leur conseille de ne pas le faire, et donne une sentence (à l’usage de tous) : qui s’élève sera abaissé et que s’abaisse sera élevé. Il a ensuite conseillé d’inviter des pauvres, des estropiés, des boiteux (tous ceux qui ne sont pas ou peu admis dans le temple) parce que ce qui a été donné là sera rendu à la résurrection des justes. Cette évocation pousse alors un des convives à déclarer heureux ceux qui participent au repas dans le royaume de Dieu, et c’est là que Jésus raconte cette parabole, qui montre l’universalité du royaume, et qui met en garde ceux qui pensent y être légitiment invités et qui ont refusé de fait l’invitation.</span> </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-49508044541406018402023-09-15T11:39:00.009+02:002023-09-15T14:52:36.465+02:00Jn 19,25-27. Notre Dame des sept douleurs - 15 septembre 2023. <h1 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-weight: normal; margin: 12pt 0cm 0cm;"><span style="font-size: xx-small;"><br /></span></h1><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Hier c’était ce qu’on appelait autre fois l’exaltation de la Sainte Croix, et aujourd’hui la Croix glorieuse, avec la lecture de quelques versets du chapitre 3 de Jean: Le fils de l’homme sera élevé. Or certes il est élevé sur cette croix, mais de fait il y est pendu comme un criminel; il est peut-être dressé sur le monde, mais il est abaissé, lui le Fils de l’homme; il est alors totalement dans la volonté divine, et le monde est sauvé. Mais cela se fait dans le sang et dans la mort. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Aujourd’hui c’est Marie des douleurs, avec un texte très bref de Jn 19: deux versets. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">En revenant sur ce texte de matin, j’ai senti la nécessité de laisser Marie raconter. Raconter ce qu’une maman peut ressentir quand elle assiste à la mort de son fils, totalement impuissante, et qu’elle reçoit une espèce de mission qui lui permet peut-être de se projeter dans le futur, un futur où elle sait - parce que la foi de Marie lui permet certainement de ne pas douter de la résurrection annoncée - qu’elle aura une place, un rôle: être la mère de ceux qui deviendront le corps de son Fils. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black;">Le texte<o:p></o:p></span></b></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Est-ce que c’était fréquent que la famille ou les proches soient présents sur le lieu même de la mise à mort? Une exécution avait valeur d'exemple. Mais je pense qu'il a fallu en braver des obstacles, pour être là, sur le lieu. </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Je vois toujours Marie, avec son fils qu’elle ne peut pas toucher, et qui a du sang plein de visage et les mouches, parce que pour moi elles sont là. Et personne ne peut éponger le visage de Jésus. Il y a les autres qui se moquent de lui. Et elle est là, droite, debout. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Elle n’est plus toute jeune Marie, elle peut avoir près de 50 ans. Et 50 ans, c’est peut-être déjà vieux, même si on a Anne dans l’évangile de Luc qui a 84 ans . Nous ne savons pas à quel âge Marie est partie rejoindre son fils. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Mais quelle souffrance. Je n’arrive pas imaginer qu’elle puisse voir le futur ressuscité dans cet homme de douleur. Mais peut-être que je me trompe. Maintenant il est plus que possible que sa foi lui permette un certain apaisement. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Lui, Il a tout fait comme il le fallait. Il est au bout de sa vie. Peut-être que Marie est comme ceux qui perdent un être cher, mais qui savent qu’il a eu une vie pleine, et qui comprennent l’inéluctable. Mais un être humain reste un être humain et même si les oraisons parlent de la compassion (mot que je trouve trop faible) de Marie pour son fils, je pense que elle, elle souffre, et que comme toute mère, elle voudrait que ce soit elle qui souffre et pas lui, mais cela c'est impossible. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> Je n’imagine pas qu’elle puisse elle en vouloir à Dieu, comme nous, trop souvent, mais quelle épreuve. Notre dame des 7 douleurs , disait-on disait autrefois.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><b> </b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>25 </i></b><i>Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Donc auprès de Jésus, il y a 3 femmes et un homme; et les soldats. Qui est cette Marie, femme de Cléophas ? Est-ce que ce prénom, qui évoque les disciples d’Emmaüs, est donné par le rédacteur pour faire penser à la résurrection ? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>26 </i></b><i>Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Là il y a ce changement de registre: je pars, mais je ne te laisse pas seule; cet homme je te le donne, qu’il soit un fils pour toi. Tu prendras soin de lui et lui de toi. Il y a ce "femme" qui reste curieux, mais qu’on a déjà eu à Cana. A Cana c’est l’eau transformée en vin. Là c’est le sang qui devient source de vie, qui devient fleuve de vie. C’est presque le sang qui devient eau, comme le Jourdain. Le prêtre qui commentait cet évangile aujourd'hui, faisait remarquer que Jésus crée du lien entre ces deux qui sont en souffrance, entre ces deux qui l'aiment, entre ces deux qu'il aime.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>27 </i></b><i>Puis il dit au disciple : "Voici ta mère". Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Normalement elle aurait dû demeurer dans sa famille: peut-être est-ce cette famille qui est représentée par l’autre Marie; mais avec quel statut ? Une pestiférée ? Une maudite. La sortir de ça, cela semble très important: et le disciple devient comme un fils qui prend soin de sa mère. Est-ce que cela veut dire que le matin de la résurrection elle est chez Jean quand Marie Madeleine vient annoncer que le corps a disparu. Et là, je peux imaginer la joie envahissante car pour elle, si le corps n’est plus là, c’est qu’Il est vivant son Fils. Il est le Vivant, il est passé de la mort à la vie.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><br /><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black;">Marie raconte<o:p></o:p></span></b></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span class="apple-converted-space">Le vieux Syméon me l’avait bien dit <sup>(1)</sup></span></i><span style="text-align: left;"><span face="Calibri, sans-serif"><i>, </i></span></span><i style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span class="apple-converted-space">qu’un glaive de douleur transpercerait mon cœur, mais cela je l’avais mis dans un petit coin de ma mémoire, et j’avais commencé à comprendre quand mon Jésus était parti retrouver son cousin sur les bords du Jourdain</span><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span style="color: black;"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span style="font-size: 12pt;"><a href="applewebdata://0580E9D7-BD8D-45C6-9916-77B5496A27FD#_ftn2" name="_ftnref2" title="">[</a>2)</span></span></span></span><span class="apple-converted-space">Enfin j’avais déjà compris lorsque nous étions montés à Jérusalem avec lui, pour sa première Pâque</span><a href="applewebdata://0580E9D7-BD8D-45C6-9916-77B5496A27FD#_ftn3" name="_ftnref3" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span style="color: black;"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span style="font-size: 12pt;">[3]</span></span></span></span></a><span class="apple-converted-space">Il était resté là-bas à parler avec les rabbis qui étaient dans le Temple, et nous l’avions cherché trois jours et trois nuits. Et quand je lui ai dit que pour son père et moi, cela avait cause d’une grande souffrance il nous avait répondu qu’il lui fallait être chez son Père; je n’avais pas trop compris, mais cela m’a quand même, bien fait comprendre que ce Fils, donné par l’Esprit Saint, ne m’appartenait pas. Bien sûr je le savais, mais pour une mère ce n’est pas facile, surtout qu’il est mon unique, même s’il a des cousins et cousines très proches. </span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i>Je ne sais pas ce qui s’est passé sur les bords du Jourdain, mais je sais que Jean, quand il l’a vu, a dit qu’il n’était pas digne de délier la courroie de sa sandale, et qu’il avait vu l’Esprit descendre sur lui, tel une colombe et y demeurer. Et que Jésus était l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Je sais qu’il a pris avec lui André, Simon, Philippe et Nathanaël, ainsi qu'un jeune de Jérusalem avec lequel il avait un lien très fort. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span class="apple-converted-space">Quand je l’ai revu à Cana, </span><a href="applewebdata://0580E9D7-BD8D-45C6-9916-77B5496A27FD#_ftn4" name="_ftnref4" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span style="color: black;"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span style="font-size: 12pt;">[4]</span></span></span></span></a><span class="apple-converted-space">j’ai bien vu qu’il n’était plus le même. Je lui ai fait remarquer que le vin allait manquer, il m’a regardé un peu comme si je le dérangeais, comme si je lui demandais quelque chose d’impossible, mais moi je sais bien qu’il peut faire tellement pour que les hommes ne manquent de rien. Il m’a dit « Femme, que me veux-tu, mon heure n’est encore venue ». Je me suis sentie mise à distance et en même temps, je savais bien qu’il m’avait entendue et j’ai dit aux serviteurs que s’il leur demandait de faire quelque chose, ils le fassent. Moi, j’avais foi en lui. Et le vin n’a pas manqué, il a été en abondance. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i>Aujourd’hui, je suis là. Aujourd’hui, mon cœur se tord en moi. Aujourd’hui ce sont d’autres noces que celles de Cana et je le sais. Aujourd’hui ce sont les noces qui se font avec le sang de mon fils entre tous les hommes et notre Père du ciel, que son nom soit béni!<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i>Mais moi, je suis là, devant lui qui est torturé sur cette croix. Il y a deux autres femmes avec moi, et Jean, ce petit que mon fils aime tant. Tous les autres sont partis, ils l’ont abandonné. Je ne peux pas le toucher, je ne peux pas chasser les mouches qui rampent sur son visage ensanglanté, je ne peux pas enlever cette horrible couronne qui a été enfoncée sur sa tête par les soldats. Je ne peux comprendre pourquoi ils lui ont fait ça, pourquoi ils font du mal pour faire du mal; je ne comprends pas et mon cœur est dans la tourmente. Oui, c’est un glaive qui transperce mon cœur.<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i>J’étais là, et il y avait aussi les soldats qui avaient partagé ses vêtements. Moi je pensais au corps de mon petit garçon, de mon premier-né, de mon beau petit garçon; dans quel état il est. Il a dit qu’il devait passer par toutes ces horreurs et qu’il reviendrait à la vie le troisième jour, et de cela je suis convaincue, lui qui a transformé de l’eau en vin, lui qui demeure dans le Père, lui qui est la lumière, et que les ténèbres de la mort ne pourront pas retenir; mais je suis là, douloureuse de sa douleur à lui.<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i>Il m’a regardé, il a regardé Jean. Son regard était comme noyé par la douleur et la souffrance. Comment a-t-il trouvé la force de parler alors que chaque souffle était une victoire sur la mort ? Il m’a dit: "Femme voici ton fils". Et à lui il a dit: "Voici ta mère". Et c’était comme si la vie continuait: il me donnait quelqu’un à aimer, quelqu’un avec qui je serai comme une mère. Et lui a dit oui de la tête, et il m’a prise comme sa propre mère. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i>Je dois reconnaître que retourner à Nazareth dans ma famille, moi qui n’ai plus de mari, moi dont le fils vient d’être condamné à mort comme un malfaiteur par les Romains, ne me souriait guère. Quelle vie m’attendait là-bas? J’aurais eu une vie dans la solitude, et surtout dans la honte. Là je vais rester avec lui dans cette famille qu’il a créée autour de lui, la famille de ceux qui ont écouté sa parole et qui l’ont mise en pratique. Et avec eux, j’attendrai qu’il revienne à la vie; car de cela je suis certaine. Mais que mon aujourd’hui est dur pour mon cœur. Que le Très Haut dont je suis la servante se souvienne de moi, et vienne à mon secours et au secours de son Fils. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i>Jean n’a pas voulu que je reste jusqu’au bout; je n’ai pas pu résister. Marie de Magdala, elle, est restée, elle a vu qu’il inclinait la tête, qu’il rendait l’Esprit, qu’un soldat en fin de journée lui avait transpercé le cœur et qu’il en était sorti du sang et de l’eau. Elle était là quand Joseph d’Arimathie et Nicodème l’ont enveloppé dans un linceul et mis dans une tombe neuve dans ce jardin qui est tout près du lieu de son exécution; et je suis chez Jean, et j’attends, comme la femme du Cantique des cantiques qui attend que son bien-aimé vienne la chercher. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p><i> </i></o:p></p><div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" /><div id="ftn1"><p class="MsoFootnoteText" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt; margin: 0cm;"><a href="applewebdata://0580E9D7-BD8D-45C6-9916-77B5496A27FD#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span style="font-size: 10pt;">[1]</span></span></span></a> Lc 2 25 et svts<o:p></o:p></p></div><div id="ftn2"><p class="MsoFootnoteText" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt; margin: 0cm;"><a href="applewebdata://0580E9D7-BD8D-45C6-9916-77B5496A27FD#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span style="font-size: 10pt;">[2]</span></span></span></a> Jn 1 , 27-36<o:p></o:p></p></div><div id="ftn3"><p class="MsoFootnoteText" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt; margin: 0cm;"><a href="applewebdata://0580E9D7-BD8D-45C6-9916-77B5496A27FD#_ftnref3" name="_ftn3" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span style="font-size: 10pt;">[3]</span></span></span></a> Lc 2,43-52<o:p></o:p></p></div><div id="ftn4"><p class="MsoFootnoteText" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt; margin: 0cm;"><o:p></o:p></p></div></div><p><a href="applewebdata://0580E9D7-BD8D-45C6-9916-77B5496A27FD#_ftnref4" name="_ftn4" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt;" title=""><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span class="MsoFootnoteReference" style="vertical-align: super;"><span style="font-size: 10pt;">[4]</span></span></span></a><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Jn 2, 1-5</span> </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-12811105058336809582023-09-03T16:43:00.016+02:002023-09-05T17:03:27.097+02:00Mt 16, 13-20 et 21-27 - 21° et 22° dimanches du temps ordinaire. Août et Septembre 2023.<h1 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 16pt; font-weight: normal; margin: 12pt 0cm 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></h1><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Pourquoi réunir ces deux péricopes en une seule? Peut-être parce que le héros (heureux puis malheureux), c'est Simon-Pierre, sauf que je ne sais pas du tout qui va raconter ces évènements, et parce que dans un cas, Pierre quand il prend la parole dit finalement des mots qui le dépassent totalement, ce qui permet à Jésus de louer son Père d'avoir ouvert le cœur de Pierre qui reconnaît en Jésus le Fils du Dieu Vivant. Et que peu de temps après, devant les déclarations de Jésus qui le choquent, avec son bon cœur, ("moi Simon, je ferai tout pour que cela ne t'arrive pas, je ne veux pas que tu perdes la vie, je ne veux pas que tu souffres", ce qui est finalement une réaction assez enfantine), déclarations que somme toute nous pouvons parfaitement comprendre, parce que Jésus, nous aussi, nous l'aimons d'un amour charnel. La violence de la réaction de Jésus - "Passe derrière moi Satan" - donne à réfléchir; j'y reviendrai. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La conclusion de ces deux récits, c'est de fait la transfiguration (chapitre suivant), qui permettra à Simon d'entendre la voix du Père qui demande d'écouter son fils; et de voir en Lui le Fils du Dieu Vivant. Peut-être que cela l'aidera par la suite à réagir moins vigoureusement quand Jésus parlera du futur qui l'attend et qu'il choisit.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Mt 16, 12-20<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">La semaine dernière, on était en pays païen. Jésus est parti après la guérison de la fille de la syro-phénicienne. Il part de là, arrive près de la mer de Galilée, gravit la montagne, guérit les foules - et ça dure trois jours, puisque à la fin du troisième jour c'est la multiplication des pains; cette fois-ci ce sont 7 corbeilles pleines. Jésus monte alors dans la barque et arrive dans un territoire, non localisé </span>je crois. Au chapitre 16, c'est la demande du signe: ici ce sera le signe de Jonas. Jésus s'en va (pas trop content) et c'est l'épisode des pains oubliés et la diatribe de Jésus contre les pharisiens et leur levain. Et c'est l'épisode pour ce dimanche.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Il fut un temps où j'aurais dit "Pour moi, tu es le divin plombier, celui qui nettoie les radiateurs bouchés par la boue; le divin jardinier, celui qui enlève les racines en profondeur, ce que je ne sais pas faire"; aujourd'hui je ne sais plus trop ce que je dirai. Simplement, Tu es celui qui est, tu es le présent, tu es la Vie et tu me la donnes. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b> </b></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b> </b></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>13 </i></b></span><span class="versecontent"><i>En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est <b>le Fils de l’homme</b> ? »</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>14 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Réponse intéressante: un prophète et non pas un simple guérisseur. Un prophète est un envoyé; Jésus en fait bien plus, mais dire cela ce n'est pas si mal.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>15 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">C'est une question directe. Et il y a tout ce jeu autour de la parole. La prendre et la reprendre. Avant c'était Jésus, puis c'est Simon-Pierre, puis c'est Jésus à Pierre puis aux disciples. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>16 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Alors Simon-<b>Pierre prit la parole</b> et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>17 </i></b></span><span class="versecontent"><b><i>Prenant la parole</i></b></span><span class="versecontent"><i> à son tour, Jésus lui dit : « <b>Heureux es-tu</b>, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Il y a cette onction qui fait de lui le fils et l'épisode suivant, sera dans le droit fil de cela. C'est le Dieu vivant qui dit de cet homme, qu'il est son fils bien aimé.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> Je crois que j'aime cette phrase, parce que ce qui est dit là, ce n'est pas l'intelligence qui peut le dire: c'est un cadeau, un cadeau du Père; et si Pierre est heureux, c'est que là, il est comme Jésus, en lien direct avec notre Père, avec son Père.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>18 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Et moi, je <b>te le déclare</b> : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>19 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">L'église plus forte que la mort; et la mort, on peut dire que c'est la puissance du mal - et cela c'est une sacrée promesse. On parle au futur. Et le pouvoir terrestre donné à Pierre, qui fait presque de lui un Dieu.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>20 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">Et de même il demandera aux 3 de ne pas raconter la transfiguration avant qu'Il ne soit ressuscité d'entre les morts.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black;">Mt 16 , 21-27<o:p></o:p></span></b></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Suite de l'évangile de dimanche dernier, la confession de Pierre. La transfiguration n'a pas eu lieu. Là maintenant Jésus est certain que ses disciples ont compris qu'il est plus qu'un prophète, plus qu'un envoyé, et qu'il est celui qui est l'Oint, et surtout le fils du Dieu vivant (ce qui peut peut-être illuminer la manière dont il parle de lui, fils de l'homme. Il est bien plus que la réalisation de cet homme divin, il est le fils du dieu vivant. Alors il peut commencer à les faire descendre avec lui dans ce qui va se passer pour que le monde soit sauvé.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>21 </i></b><i>En ce temps-là, Jésus commença <b>à montrer</b> à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Donc programme bien peu glorieux.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>22 </i></b><i>Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>23 </i></b><i>Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Occasion de chute ou de scandale. Si tout à l'heure ce n'était pas Pierre qui s'exprimait, mais Dieu qui parlait par sa bouche, là, c'est peut-être l'amour de Pierre qui s'exprime, mais c'est certainement plus égoïste que cela n'en a l'air. C'est sûr que lorsque l'on aime quelqu'un on ne veut pas qu'il lui arrive malheur. On peut aussi penser que pour Jésus, homme, ce choix est loin d'être facile. Mais Pierre en prend plein la tronche, car être reconnu comme le Roi, c'est bien une tentation pour Jésus. Et il doit renoncer à la gloire, la gloriole, pour passer par la croix. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>24 </i></b><i>Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite,<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>qu’il renonce à lui-même,<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>qu’il prenne sa croix et<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>qu’il me suive.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>25 </i></b><i>Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et comme souvent, Jésus fait de ce qui vient de se passer un enseignement. Quelle différence y a-t-il entre marcher à sa suite et suivre? Après une nuit de réflexion, je pense que Jésus demande de prendre le même chemin que le sien, un chemin qui semble mener à la mort, mais qui va vers la vie. Il s'agit d'un chemin d'abaissement, un chemin de non reconnaissance, un chemin avec de la souffrance. C'est le chemin de Jésus, mais cela doit être aussi le chemin de celui qui veut être son disciple. Avec lui, ce n'est pas la gloire sur cette terre qui sera donnée; mais à la fin des temps ce sera différent. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il y a trois impératifs: cesser de faire de soi le centre du monde; se reconnaître pécheur et avoir besoin du salut; et suivre le même chemin que celui de Jésus.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>26 </i></b><i>Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Que vaut ma vie si elle n'est pas configurée à celle de Jésus, donc aussi à la croix? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Quand je lis ce verset, je ne peux m'empêcher de penser à tous ces hommes qui, par leurs richesses ont le monde entier, mais qui sont si pauvres. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>27 </i></b><i>Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><o:p> </o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black;">Quelqu'un raconte<o:p></o:p></span></b></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Quand Jésus pose des questions, on est toujours un peu étonné. On se sent comme des élèves et on a peur de le décevoir, qu'il soit malheureux parce qu'on est un peu, pour ne pas dire beaucoup, bouché. Et les questions, il aime en poser. Là, nous étions du côté de Césarée de Philippe et il nous a demandé ce que les gens disaient du Fils de l'Homme. Bon, ça ce n'était pas difficile. On entend bien ce qu'ils racontent dans les villages où nous passons. Pour les uns il est un nouveau Jean-Baptiste, et pourtant il ne baptise pas, et il fait des choses très différentes: il guérit, il expulse les esprits mauvais, il donne du pain aux foules, et il a un autre enseignement, mais je pense que les gens ça les rassure de croire qu'Hérode n'a pas été le plus fort. D'autres disent que c'est Elie, et c'est vrai qu'Elie, il doit revenir du ciel où il a été enlevé, et qu'il annoncera la fin des temps; mais Jésus, lui, il ne crée pas la famine ou la sécheresse, il donne en abondance. Certains parlent de Jérémie: Jérémie ce prophète mal aimé, parce qu'il annonçait à juste titre des malheurs si les rois refusaient d'obéir aux ordres du Tout Puissant. Bref, tous pensent que Jésus est un prophète, peut-être celui qui doit remplacer Moïse et conduire le peuple comme Moïse l'a fait. Nous conduire vers la liberté. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il y a eu un petit silence, je ne sais pas si ça lui faisait plaisir d'être pris pour un prophète; le Fils de l'homme, celui qui viendra dans les temps futurs, c'est bien plus qu'un prophète. Mais bon.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il s'est alors tourné vers nous, et il nous a demandé, ce que nous, nous disions de lui, qui il était pour nous. Moi j'avais envie de dire qu'il était celui qui m'avait trouvé, qui m'avait regardé, qui m'avait appelé et qui m'avait fait me sentir vivant. Mais Simon m'a pris de court. Il a dit " Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant". C'était étonnant cette réponse, et c'est bien ce que Jésus a dit à Pierre. Il y avait de la joie dans son regard; il a regardé Pierre et il a affirmé qu'il est heureux notre Simon Pierre, car ce qu'il venait de dire, il n'avait pas pu l'inventer, que c'était son Père qui est dans les cieux qui le lui avait révélé. Pierre n'en revenait pas, cela se voyait aussi. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et là, Jésus lui a dit que parce qu'il était comme habité par la Présence, alors les clés du royaume lui seraient données (vous vous rendez compte, un pêcheur qui devient l'intendant du royaume, qui a les clés, quel honneur). Puis il a ajouté que tout ce qu'il lierait sur la terre serait lié dans les cieux et que tout ce qu'il délierait sur terre serait délié dans les cieux. Je n'ai pas compris, mais seulement que désormais le ciel et la terre communiquent en permanence, que le vœu du Prophète Isaïe qui désirait que les cieux se déchirent, était en train de se réaliser. Puis il nous a demandé à nous de ne dire à personne qu'il était le Christ: celui avait reçu l'onction du très haut et qui était son Fils.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous avons continué notre marche, et pendant une halte, il nous a dit quelque chose de terrible. Il nous a dit que nous devions aller vers Jérusalem, que là, il souffrirait beaucoup de la part des anciens, des grands-prêtres et des scribes, ce qui ne m'étonne pas, parce que vu ce qui se passe ici en Galilée avec les pharisiens qui veulent le mettre à mort, c'est sûrvqu'ils voudront se débarrasser de lui; qu'il serait tué et que le troisième jour il ressusciterait. Je ne sais pas trop ce qu'il veut dire par ressusciter, mais au fond de moi je me dis qu'il ferait mieux de rester en Galilée et de ne pas aller à Jérusalem si ça doit se finir comme ça. Nous étions tous abasourdis.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Pierre est allé le voir, je ne sais pas trop ce qu'il lui a dit, mais vu ses gestes, il devait lui faire des reproches et nous, nous avons entendu le Maître lui, dire de passer derrière lui, en le traitant de Satan (ça nous l'avons bien entendu, parce que Jésus a crié), et que les pensées de Pierre étaient celles des hommes mais pas celles de Dieu. Dire qu'il y a peu de temps, Jésus l'avait félicité! Pierre ne savait plus où se mettre, ni qui regarder. Et pourtant moi, je pensais comme lui: je ne voulais pas que mon Maître perde la vie, je l'aime mon maître, je veux qu'il reste vivant. Il parle bien de revenir à la vie, mais Jean le Baptiste n'est pas revenu d'entre les morts.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Puis il s'est adressé à nous tous. Il nous a dit que si quelqu'un voulait le suivre, il fallait qu'il se renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il le suive. Oh ça, c'est dur, et pourtant je le suis. Mais je crois que Jésus nous parle d'un chemin qui est celui qu'il va prendre, qui va le conduire à la mort; et que si nous voulons être ses disciples, il nous faut prendre ce chemin; que ce chemin semble mener à la mort, mais qu'il mène à la vie. Et que si on veut faire de soi le centre du monde, devenir riche, et bien on ne gagne rien du tout. Mais je ne suis pas trop sûr que ce soit ce qu'il a voulu dire. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a terminé en disant qu'un jour, lui, le Fils de l'homme, lui le fils du Dieu vivant (Je trouve que Simon a bien parlé), il viendrait avec ses anges, dans la Gloire de son Père, et qu'il rendrait à chacun selon sa conduite. Il est donc celui qui a le pouvoir de juger. Il est bien le Fils du Très Haut. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous avons continué notre chemin vers Césarée, mais je dois dire que nous n'étions pas rassurés par l'avenir. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black;">Les synoptiques<o:p></o:p></span></b></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: medium; color: black; font-variant-caps: normal;"><tbody><tr><td style="border: 1pt solid windowtext; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;">Mt 16, 13-20, 21-27<o:p></o:p></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;">Mc 8, 27-33<o:p></o:p></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;">Lc 9, 18-21<o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">13</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le <b>Fils de l’homme ?</b> »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">14</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">27</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">28</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">18</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">19</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">. </span><o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">15</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, <b>qui suis-je ? »<o:p></o:p></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">16</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">29</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. »</span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">20</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu</span><o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">17</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">18</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">19</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">20</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ.</span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">30</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne.</span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">21</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne,<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">21</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">À partir de ce moment, Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">31</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">22</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »</span><o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">22</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">23</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">32</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">33</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">24</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">25</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">26</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ?<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">27</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Car le <b>Fils de l’homme</b> va venir avec ses anges <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">dans la gloire de son Père</span></b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> ; alors il rendra à chacun selon sa conduite.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">34</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">35</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">3<o:p></o:p></span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">6</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ?<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">37</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Que pourrait-il donner en échange de sa vie ?<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">3<o:p></o:p></span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">8</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, <b>le Fils de l’homme </b>aussi aura honte de lui, <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">quand il viendra <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></b></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></b></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">dans la gloire de son Père</span></b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> avec les saints anges. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">23</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">24</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">25</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ?<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber0"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">26</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Celui qui a honte de moi et de mes paroles, <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></b></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></b></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Lee Fils de l’homme </span></b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">aura honte de lui, <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">quand il viendra <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></b></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></b></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">dans la gloire,</span></b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> la sienne, <b>celle du Père </b>et des saints anges.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p></o:p></p><p><span face="Calibri, sans-serif">Matthieu est le seul à insister sur la primauté de Pierre.</span><span face="Calibri, sans-serif"> </span> </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-77404292148297557412023-08-29T18:15:00.013+02:002023-09-05T16:32:36.776+02:00 Mc 6, 23-30 MARTYRE DE Jean Baptiste.<p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Calibri Light", sans-serif" style="font-size: 16pt; text-align: left;">Mc 6, 23-30. </span><span face=""Calibri Light", sans-serif" style="font-size: 16pt; text-align: left;"> </span><span face=""Calibri Light", sans-serif" style="font-size: 16pt; text-align: left;">Martyr de Jean Baptiste. 28 Août 2023</span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Un peu étonnant ces fêtes de Jean le Baptiste qui ponctuent l'année. Ce texte de ce que l'on appelait autrefois la "décollation" a déjà été raconté par deux personnes: Le garde qui assiste à la fête donnée en l'honneur d'Hérode, qui est de service et qui certainement a dû le regretter (<u><a href="https://giboulee.blogspot.com/2019/02/la-mort-de-jean-le-baptiser-mc-6-14-29.html" style="color: #954f72;"><span style="color: black;">https://giboulee.blogspot.com/2019/02/la-mort-de-jean-le-baptiser-mc-6-14-29.htm<b>l</b></span></a>); </u>la jeune fille qui a demandé, la tête de Jean: <a href="https://giboulee.blogspot.com/2022/02/mc-6-14-29-la-jeune-fille-rentra-dans.html" style="color: #954f72;"><span style="color: black;">https://giboulee.blogspot.com/2022/02/mc-6-14-29-la-jeune-fille-rentra-dans.html</span></a></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je pensais avoir fait un peu le tour de la question, mais Hérode là-dedans? Après tout, c'est quand même lui l'auteur du meurtre, même s'il s'est fait manipuler. Comment sortir de l'engrenage du mal?<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black;">Réflexions: le rôle du prophète.<o:p></o:p></span></b></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b><i> </i></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Plusieurs choses m'ont frappée dans ce récit. La première étant le rôle et la place du prophète; et prendre la place de prophète, ce n'est pas une sinécure, cela engage. On peut bien voir ce qui se passe avec Jérémie, jeté dans sa citerne, ou comme le rappelle Jésus, ce qui est advenu à Zacharie. A la limite, comme on le lit au début de l'évangile de Matthieu, appeler à la conversion c'est une chose, même si on ajoute que le royaume de Dieu est tout proche. Cela peut être entendu comme un message d'alerte: Le tout Puissant va se manifester, la fin du monde est proche, pour sauver votre peau convertissez- vous. Et Jean a été entendu. Mais passer, de là, à s'en prendre au roi, c'est autre chose. Dire à un puissant qu'il n'a pas le droit de faire ce qu'il fait, c'est plus que risqué; mais c'est aussi la fonction du prophète, comme cela sera celle des successeurs de Jésus, si je me réfère aux épitres pastorales - par exemple Ti 2,15 :<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> "Dis ces choses, exhorte, reprends, avec une pleine autorité". Et faire cela c'est toujours prendre un risque. Le prophète Elie ne semble pas avoir tellement parlé au peuple, mais par contre les dialogues que nous avons sont avec le roi Achab; et là Jean fait de même.<b> </b><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Si on relit les derniers chapitres de l'évangile de Matthieu (lecture suivie de semaine) dans le chapitre 23 on peut dire que Jésus fait de même avec les puissants de son temps, à savoir les scribes et les pharisiens. Jésus est bien, aussi, un prophète qui dénonce.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Donc Jean prend un risque. Et il se retrouve en prison. Sauf que l'attitude d'Hérode est curieuse. Il s'agit de faire taire, pas de tuer; alors que pour Hérodiade il s'agit (comme c'est le cas avec Jézabel) de le faire disparaître définitivement, et pour cela tous les moyens sont bons. C'est aussi ce qui se passera avec Jésus: il faut faire taire. En ce sens on peut bien dire que Jean est le dernier des prophètes: il est un précurseur, et il n'est pas mort à cause de Jésus, mais de sa fidélité à son Dieu. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b> </b><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Une question se pose aussi: cette arrestation n'est-elle pas plus l'œuvre d'Hérodiade que d'Hérode? Dans la mesure où ce dernier, dans ce texte, est présenté comme un être faible (il voudrait mettre à mort, mais il n'ose pas, et quand il fait venir Jean, il découvre un homme intelligent, qui lui montre ses fautes, et curieusement, il prend plaisir à l'écouter, ce qui permet de penser que ce qui va se passer ensuite est à l'opposé de son désir. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Une question qui se pose à moi, est aussi la suivante: quand le mal est commis devant soi, comment s'y opposer? Est-ce que Salomé aurait pu s'opposer à sa mère? Est-ce que les convives auraient pu dire non, malgré le serment du roi? Cela reste une vraie question qui nous concerne tous. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><b><span style="color: black;">Le texte<o:p></o:p></span></b></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b> </b><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>17 </i></b><i>En ce temps-là, Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean le Baptiste et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>18 </i></b><i>En effet, Jean lui disait : « <b>Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. </b>»</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Jean est dans son rôle de prophète; pas de témoin du Christ. On nous dit qu'il est enchaîné, entravé, lui qui prêchait la libération par la conversion. Mais il reçoit des disciples, puisque l'on sait qu'il les envoie demander à Jésus si ce dernier est bien celui qui doit venir.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>19 Hérodiade</i></b><i> en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>20 </i></b><i>parce que Hérode <b>avait peur</b> de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir.</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On peut imaginer qu'elle a essayé de le faire périr dans sa prison, mais que cela a été démasqué et déjoué. Elle fait un peu penser à Jézabel. Pourquoi Hérode a-t-il peur de Jean? Un reste de conscience? Ou peur qu'il ne lui jette une malédiction? Il y aurait aussi la réaction du peuple, de tous ceux qui ont entendu Jean et le considèrent comme le successeur d'Elie. Peut-on tuer un homme de Dieu, qui a prêché la conversion et qui y a réussi? Est-ce que cela ne va pas provoquer une émeute? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Très ambivalent, Hérode, là. Il a peur de Jean: de la parole de Jean. D'autant qu'il sait que ce qu'il a fait c'est mal. Mais en même temps, il ne rompt pas le dialogue. Peut-être veut-il lui faire comprendre le pourquoi de son choix. On peut se demander aussi si ce n'est pas le choix d'Hérodiade, qui s'est imposée à lui, par arrivisme personnel.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>21 </i></b><i>Or, une <b>occasion favorable</b> se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>22 La fille</i></b><i> d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut <b>à Hérode et à ses convives</b>. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">C'est un plan bien élaboré. Hérodiade attend qu'il soit bien enviné, bien gris, donc qu'il perde son contrôle. C'est alors qu'elle lui envoie une danseuse bien particulière, sa propre fille, une fille de roi. Et elle sait bien que cela va lui faire encore plus tourner la tête. Elle n'est pas une danseuse quelconque. Et cela va bien fonctionner. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>23 </i></b><i>Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. »</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>24 </i></b><i>Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. »</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et effectivement, il voit la jeune fille, veut la conquérir en lui donnant ce qu'elle veut (l'acheter). Enfin là c'est ce que je peux imaginer. Sauf que se faire la fille de sa femme, fille qui est aussi sa nièce, c'est interdit. Mais ce qui va lui être demandé n'est pas du tout conforme à ce qu'il avait imaginé.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>25 Aussitôt l</i></b><i>a jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. »</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>26 </i></b><i>Le roi fut <b>vivement contrarié</b> ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On trouve le aussitôt chez Marc. Une fois de plus ça ne traîne pas. On est dans l'immédiat, dans le présent. On voit que la présence des convives complique les choses. Et du coup, on peut se demander si certains convives auraient pu s'y opposer? Mais ce sont pour un certain nombre des militaires, alors la vie d'un homme, que représente-t-elle pour eux? Et s'opposer à Hérode, ce serait prendre un trop grand risque, en tous les cas pour les dignitaires.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>27 </i></b><i>Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>28 </i></b><i>Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Pauvre garde qui ne devait pas s'attendre à finir la soirée de cette manière.<i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Pauvre fille manipulée par sa mère, et qui ne sait pas s'opposer à elle. Recevoir la tête d'un homme mort, quelle fin de fête. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Que le roi soit dessaoulé d'un coup, et contrarié, ça on veut bien le comprendre. Cela passe de la fête à l'horreur, de la vie à la mort. Et c'est la mort du prophète. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i>29 </i></b><i>Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau</i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">.</span><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="color: #333333;">On a donc normalement un corps sans tête, contrairement au corps de Jésus qui lui sera entier, et dont aucun os n'aura été brisé.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="color: #333333;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="color: #333333;"> </span></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span class="versecontent"><b><span style="color: black;">Hérode raconte.<o:p></o:p></span></b></span></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Comment a-t-elle pu me faire ça? Elle, c'est Hérodiade, la femme de mon frère Philippe qui est devenue mienne. Enfin je ne sais plus trop si c'est mon choix, parce que je la trouvais trop bien pour mon frère, ou si c'est elle, qui trouve plus avantageux d'être avec moi, parce qu'avec le territoire que j'administre, je suis bien plus près du pouvoir romain que mon frère. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Elle m'a poussée à faire emprisonner Jean le prophète, celui qui baptise sur les bords du Jourdain. Il faut dire qu'il vitupérait contre moi en disant que je n'avais pas le droit de faire ce que j'ai fait. Mais il peut dire ce qu'il veut, je ne changerai pas, car Hérodiade m'est précieuse. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Je l'ai donc fait emprisonner et enchaîner dans ma prison. Mais comme je la connais, ma femme, il y a mes gardes qui veillent, car je ne veux pas qu'il soit tué par elle. Cela monterait tout le peuple contre moi, qui me détesterait encore plus; Jean est homme juste, je dois dire que certes j'aimerais bien qu'il disparaisse, mais je prends plaisir à l'écouter quand je le fais sortir de sa prison de temps en temps. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Il a des disciples qui viennent le voir, cela je ne peux pas l'empêcher. Du temps a passé, il me semblait qu'Hérodiade, qui ne me parlait plus de Jean, avait pris son parti. J'aurai dû me méfier, elle ne lâche rien et tout ce qui s'oppose à elle, elle le supprime d'une manière ou d'une autre. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Est arrivé le jour de mon anniversaire. Comme chaque année, je reçois tous les dignitaires, les chefs de mon armée et les notables de Galilée. Il parait qu'en Galilée il y a un jeune prophète, qui commence à faire parler de lui. Il faudra que je fasse enquêter davantage sur lui. Je sais que lui et les pharisiens ce n'est pas le grand amour et que beaucoup voient en lui comme un fils spirituel de Jean.<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Comme tous les ans, le vin a coulé à flot et nous avons tous bu à ma santé. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Alors, Salomé, la fille d'Hérodiade est entrée. Qu'elle est belle avec sa jeunesse, sa naïveté, sa candeur. Elle s'est mise à danser et tous nous n'avions d'yeux que pour elle. J'étais comblé et quand la danse s'est arrêtée, j'ai fait le serment de lui donner tout ce qu'elle me demanderait, même la moitié de mon royaume. Enfin, je ne sais plus trop ce que j'avais promis, parce que malgré tout, j'avais le cerveau bien embrumé.<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Elle est alors sortie pour demander à sa mère ce qu'elle allait me soutirer; là j'aurais dû me méfier, pourquoi demander à sa mère. Une jeune fille, cela aime les bijoux, les pierres précieuses, les vêtements, de nouveaux esclaves. Elle n'a pas besoin de consulter sa mère pour cela. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Elle est revenue et m'a dit qu'elle voulait la tête de Jean, sur un plat. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Alors un silence de mort s'est abattu sur la salle. Seulement je m'étais engagé par serment et un serment est un serment. Ne raconte-t-on pas l'histoire de Jephté qui s'était engagé par serment à offrir à Dieu pour le remercier de sa victoire, le premier être vivant (animal ou homme) qui passerait le seuil de sa porte. Il ne pouvait pas imaginer que ce serait sa propre fille, et il a dû pour ne pas rompre son serment la donner au Seigneur. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Si encore les hommes qui étaient là avaient osé réagir, peut-être que j'aurais pu, mais je suis assez lâche et je n'ai pas osé, et j'ai envoyé un garde trancher la tête de Jean et la donner ensuite à la jeune fille. Je n'osais pas la regarder. Comment avait-elle pu me demander cela? Et nous avons passé un certain temps tous silencieux. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Le garde est revenu avec la tête de Jean. Quelle horreur et comment une jeune fille peut-elle regarder cela. Elle est sortie avec la tête, et moi je n'ai plus jamais voulu la voir; et je le lui ai fait savoir. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Je sais que les disciples de Jean, sont venu prendre son corps pour lui donner une sépulture. Est-ce que la tête leur a été rendue? Je le souhaite. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Mais l'amertume est en moi. J'ai fait le mal, pour une fois à mon corps défendant. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">J'espère que le prophète de Galilée ne va pas s'y mettre lui aussi, qu'il ne va pas remplacer Jean le baptiseur. Il est virulent contre les pharisiens qui lui en veulent pour son succès auprès des exclus. Mais moi, le roi, ne suis-je pas aussi un exclu, je suis tout seul avec l'héritage de mon père qui pèse sur moi, car on me compare sans cesse à lui. Bon, me voilà à m'apitoyer sur moi-même. Peut-être que ce Jésus, il faudrait que je le rencontre, pour me rendre compte par moi-même s'il est aussi dangereux que Jean le baptiseur.<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333; font-family: Roboto;">Hérodiade a tout combiné, tout arrangé. Peut-être qu'elle a fait œuvre utile, mais me manipuler, moi le roi, ça, je ne lui pardonnerai jamais. <o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p><span style="color: #333333; font-family: Roboto; text-align: justify;"> </span> </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-61533851478363565372023-08-26T10:12:00.003+02:002023-08-26T11:01:52.512+02:00Jn 1, 45-51 Fête de St Barthélémy, Nathanaël. Août 2023<p> <span face="Calibri, sans-serif"><b>"Un véritable israélite, un homme sans ruse".</b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">En lisant ce texte, j'ai été étonnée par ce que dit Jésus, alors que Nathanaël est manifestement en train d'arriver avec Philippe. Ceux qui sont avec Jésus ne peuvent pas savoir ce qui s'est passé entre ce dernier et Philippe. Nous, nous savons qu'il a déclaré que de Nazareth rien ne pouvait sortir de bon; mais finalement, il s'est quand même déplacé, il a fait confiance à son ami. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce terme d'israélite, on ne le trouve que deux fois dans le nouveau testament, une fois ici, ailleurs le rédacteur parlera des juifs, et ceux-ci dans les polémiques se définissent comme descendants d'Abraham ou de Moïse. Et une autre fois sous la plume de Paul, dans l'épitre aux Romains: Rm 11, 1: moi aussi je suis israélite de la postérité d'Abraham, de la tribu de Benjamin. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Dans l'ancien testament, on le trouve: dans le livre du Lévitique, Lv 24, 10 et 11, où il définit l'origine d'un homme comme étant le fils d'une israélite, qui se dispute dans le camp avec un homme israélite; et dans le deuxième livre de Samuel: 2 Sam 17, 25 "Amasa était le fils d'un homme appelé Jithra l'Israélite, qui était allé vers Abigal, fille de Nachasch et sœur de Tserula, mère de Joab. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Or le nom "Israël" est donné à Jacob lors de son combat contre l'ange de Dieu, avant sa rencontre avec son jumeau Esaü. Il me semble que l'une des signification du nom "Jacob", outre usurpateur, est aussi rusé; et rusé, il semble l'être puisque c'est par ruse qu'il obtient le droit d'aînesse et la bénédiction paternelle. Plus tard, c'est lui qui se fera avoir par la ruse de son beau-père Laban. Jacob, devenu Israël et le père des douze tribus aurait-il perdu sa ruse? Peut-être, sauf que la rencontre avec son frère montre bien qu'il a la tête sur les épaules. Alors que veut dire Jésus? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Peut-être qu'il a des origines incontestables qui font de lui un descendant de Jacob, mais aussi peut-être que son franc parler montre bien qu'il dit ce qu'il pense, qu'il ne cache pas ses sentiments, mais que cela ne l'empêche pas de faire confiance. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais si on prend la fin du texte, Jésus affirme que Nathanaël verra le fils de l'homme, les cieux ouverts avec des anges qui montent et descendent au-dessus de lui, cela évoque le songe de Jacob, ce qu'on appelle l'échelle de Jacob, Gn 28, 1-4. Or Jésus par sa mort, va bien ouvrir le ciel et désormais grâce à la mort et à la résurrection, la communication rompue redevient possible. Et c'est peut-être ce qui va commencer à se jouer lors des noces de Cana. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Nathanaël, en entendant ce que lui dit Jésus, change comme on dit son fusil d'épaule, ne se soucie plus de son origine, mais reconnaît en lui le roi d'Israël. Roi d'Israël, mais pas comme Nathanaël se l'imagine. Il le voit comme le roi d'Israël, mais même si Jésus affirmera à Pilate qu'il est bien le Roi, et que ce sera marqué sur la croix; il n'est pas un roi terrestre, mais le Fils de l'Homme, ce qui est bien différent. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce sont toutes ces réflexions qui ont nourri le petit récit de Nathanaël que je propose un peu en conclusion. Il est donc différent du billet <a href="https://giboulee.blogspot.com/2022/08/jn-1-45-51-viens-et-vois-lappel-de.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2022/08/jn-1-45-51-viens-et-vois-lappel-de.html</a><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1; text-decoration: underline;"> </span><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1;"><span style="color: black;">qui était centré sur le "viens et vois".</span></span><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b>Le texte.<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>45 </i></b><i>En ce temps-là, <b>Philippe </b>trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, <b>de Nazareth</b>. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>46 </i></b><i>Nathanaël répliqua : « <b>De Nazareth</b> peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « <b>Viens, et vois</b>. »<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Dialogue entre Philippe et Nathanaël. Ce qui est beau, c'est que Philippe ne baisse pas les bras, il veut vraiment pousser Nathanaël à voir par lui-même, à ne pas rester dans des lieux communs et même méprisants. Des querelles de clocher.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>47 </i></b><i>Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>48 </i></b><i>Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. »<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il me semble que si Jean écrit au début du récit "Jésus déclare", c'est qu'il s'adresse à André et à Pierre qui sont là. Pas à Nathanaël, sauf que ça ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd et que Nathanaël, le prend mal. C'est un peu comme s'il lui rétorquait, mais qui es-tu toi, qui ne me connais pas? Est-ce que tu veux dire que je suis un grand naïf? ( Enfin je suppose que c'est quelque chose comme cela, pas de ruse, pas de méchanceté), bref c'est un bon gars qui fait confiance à son ami. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et à l'interrogation de Nathanaël, Jésus donne une réponse totalement hors norme: avant que Philippe ne t'appelle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. Il est donc question d'un figuier et un figuier il y en a bien un dans le livre de la Genèse. Il a donné ses feuilles pour que les couples cachent leur nudité et peut-être que c'est bien sous lui que se cache Adam et Isha (puisqu'elle n'a pas encore reçu son nom de Eve) quand le Seigneur appelle Adam. Figuier arbre de la sagesse, figuier qui pouvait cacher Nathanaël aux regards. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>49 </i></b><i>Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et là, la conversion est immédiate. C'est "tu sais qui je suis"... et alors moi, je sais qui tu es. Tu es le Fils de Dieu, le roi d'Israël (celui que j'attends). <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>50 </i></b><i>Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>51 </i></b><i>Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous <b>verrez le ciel ouvert</b>, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Commentaire un peu désabusé de Jésus; il ne te faut pas grand-chose pour changer ton fusil d'épaule; ça ce n'est rien, mais un jour ce que tu verras sera bien moi dans ma royauté; pas une royauté terrestre, mais céleste. Les cieux seront ouverts, et la terre et le ciel seront réunis. Il y a quelque chose de prophétique, et c'est le premier chapitre. "Roi d'Israël", c'est aussi dans le dialogue avec Pilate qui conclut un peu l'évangile de Jean. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b>Commentaire de Nathanaël<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Qu'est-ce que j'étais bien chez moi. J'avais du temps, je lisais les louanges et voilà que Philippe déboule comme un chien dans un jeu de quilles. J'étais dans mon jardin, à l'ombre de mon figuier. Et voilà qu'il me dit qu'il a trouvé le Messie. Je le regarde, étonné. Si on avait trouvé le Messie, ça se saurait non? Il me dit que c'est celui qui est annoncé par Moïse (enfin Moïse a juste parlé d'un prophète qui serait comme lui, pas d'un messie) et par les prophètes (là oui, eux ont annoncé la venue d'un descendant de David).<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Philippe me dit alors, qu'il s'appelle Jésus et qu'il est le fils de Joseph de Nazareth. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Alors là, les bras m'en sont tombés; tout le monde sait que le messie sera un descendant de la maison de David; et cette famille ne vient pas d'un petit trou de Galilée, mais de Bethléem de Judée; alors c'est vraiment n'importe quoi. En plus, Nazareth qui est proche d'une ville grecque, est toute pourrie, pardonnez-moi l'expression. Mais Philippe, ça ne lui a rien fait ma réaction, et il n'a pas cherché à discuter, il m'a dit de venir et de voir. Cela, ça m'a plu, je pourrai lui montrer qu'il se met vraiment le doigt dans l'œil. Et puis malgré tout Philippe c'est un ami. Lui, il a nom grec, moi mon nom signifie: Don de Dieu. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et nous avons quitté Bethsaïde. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Quand nous nous sommes approchés de l'endroit où se trouvait Jésus avec Simon, André et un autre homme que je ne connaissais pas, Jésus s'est adressé à eux trois, et a dit en me montrant: voilà un véritable israélite, un homme dans lequel il n'y a pas de ruse. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Cela m'a mis en colère. De quel droit parle-t-il de moi aux autres, comme si je n'étais pas. Est-ce que suivre Philippe, c'est faire preuve de naïveté? Un homme sans ruse, mais ça veut dire quoI? Un idiot? Et là je lui ai demandé, d'un ton peu aimable, d'où il me connaissait. Mais enfin, pour qui se prend il celui-là?<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> Il m'a alors regardé bien en face et m'a dit qu'il m'avait vu quand j'étais sous mon figuier avant que Philippe n'arrive et ne gâche ma journée. Seulement ça, il ne pouvait pas le savoir, et il était affirmatif. Qui est-il, celui qui comme le dit le psaume, me sonde et me connaît, et connaît tous mes chemins? Celui-là, il ne peut -être que celui qui est choisi par le Très Haut! Et j'ai compris, pas avec des mots mais avec tout mon être, ce que Philippe avait dit en me disant qu'il avait trouvé le Messie. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et des mots ont jailli de ma bouche, des mots que je n'avais pas choisis, qui sont sortis tous seuls. J'ai affirmé qu'il était le Fils de Dieu, le Roi d'Israël. Et je le voyais déjà à Jérusalem avec la couronne de la royauté. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Curieusement, il a eu l'air un peu triste, un peu désabusé. Presque comme si je l'avais déçu, comme si mon retournement avait été trop facile. Il m'a dit que peu de choses m'avaient suffi, juste d'affirmer qu'il m'avait vu; mais qu'un jour, je verrai autre chose, je verrai le Fils de l'Homme avec des anges, les cieux ouverts, avec des anges qui monteraient et descendraient tout autour. Et là, ce qu'il annonce c'est bien plus qu'une royauté, c'est le règne de Dieu et s'il y a bien quelque chose que je désire, c'est cela. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>J'ai alors fait comme Philippe, Simon et André: j'ai tout laissé pour le suivre, pour que royaume puisse advenir en Israël.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-83974891316052767022023-08-22T08:53:00.005+02:002023-08-26T14:13:52.586+02:00 Mt 15, 21-28: la femme syro-phénicienne. 20° dimanche du temps ordinaire. Août 2023-<p>C'est cette guérison, en territoire non juif, qui est rapportée ce dimanche. Cet épisode est absent chez Luc. On le trouve donc chez Matthieu, Mt 15, 21-28 et chez Marc, Mc 7, 24-30, et comme souvent la rédaction de Marc est moins sèche que celle de Matthieu, même si celle de Matthieu est plus longue, car s'adressant essentiellement aux disciples. </p><p>Lors de l'envoi en mission des apôtres, Jésus leur demande de ne pas aller en Samarie ni chez les nations païennes, mais de s'occuper des brebis perdues de la maison d'Israël. Cependant quand il y a des foules qui demandent des guérisons, Luc en tous les cas note qu'en plus des Galiléens, il y a des Judéens mais aussi des habitants de Tyr et de Sidon. Il semble bien que Jésus, dans cet épisode, passe d'une fin de non recevoir (il ne parle pas à la femme) à une écoute, comme si la simplicité de cette mère, qui se contentera des miettes tombées sous la table, avait permis comme un changement en Jésus. Et c'est bien l'ouverture aux nations qui se dessine ici.</p><p><br /></p><table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: medium; color: black; font-variant-caps: normal;"><tbody><tr><td style="border: 1pt solid windowtext; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;">Matthieu 15, 22-28<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;"><br /></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;">Marc 7, 24-30<o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">21</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Partant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">24</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">En partant de là, Jésus se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache. Mais il ne put rester inaperçu :<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">22</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97);"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »</span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">23</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97); box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; overflow-wrap: break-word;"><span style="box-sizing: border-box; overflow-wrap: break-word;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">24</span></b></span></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Jésus répondit : « <b>Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël</b>. »<o:p></o:p></span></p><p style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97); box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; overflow-wrap: break-word;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><br /></span></p><p style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97); box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; overflow-wrap: break-word;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><br /></span></p><p style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97); box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; overflow-wrap: break-word;"><span style="box-sizing: border-box; overflow-wrap: break-word;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">25</span></b></span></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »</span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">25</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds.<o:p></o:p></span></p><p style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97); box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; overflow-wrap: break-word;"><span style="box-sizing: border-box; overflow-wrap: break-word;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">26</span></b></span></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">26</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97);"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »</span></span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">27</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97);"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Il lui disait : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »</span></span><o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">27</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">28</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit :<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">28</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97);"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.</span></span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">29</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97);"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">« À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. »</span></span><o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 226.55pt;" valign="top" width="302"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">30</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr></tbody></table><p><br /></p><p><br /></p><style class="WebKit-mso-list-quirks-style">
<!--
/* Style Definitions */
p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal
{mso-style-unhide:no;
mso-style-qformat:yes;
mso-style-parent:"";
margin:0cm;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Calibri",sans-serif;
mso-fareast-font-family:Calibri;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-font-kerning:1.0pt;
mso-ligatures:standardcontextual;
mso-fareast-language:EN-US;}
h2
{mso-style-priority:9;
mso-style-qformat:yes;
mso-style-link:"Titre 2 Car";
mso-style-next:Normal;
margin-top:2.0pt;
margin-right:0cm;
margin-bottom:0cm;
margin-left:0cm;
mso-pagination:widow-orphan lines-together;
page-break-after:avoid;
mso-outline-level:2;
font-size:13.0pt;
font-family:"Calibri Light",sans-serif;
mso-ascii-font-family:"Calibri Light";
mso-ascii-theme-font:major-latin;
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-fareast-theme-font:major-fareast;
mso-hansi-font-family:"Calibri Light";
mso-hansi-theme-font:major-latin;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-theme-font:major-bidi;
color:#2F5496;
mso-themecolor:accent1;
mso-themeshade:191;
mso-font-kerning:1.0pt;
mso-ligatures:standardcontextual;
mso-fareast-language:EN-US;
font-weight:normal;}
a:link, span.MsoHyperlink
{mso-style-priority:99;
color:#0563C1;
mso-themecolor:hyperlink;
text-decoration:underline;
text-underline:single;}
a:visited, span.MsoHyperlinkFollowed
{mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
color:#954F72;
mso-themecolor:followedhyperlink;
text-decoration:underline;
text-underline:single;}
p
{mso-style-noshow:yes;
mso-style-priority:99;
mso-margin-top-alt:auto;
margin-right:0cm;
mso-margin-bottom-alt:auto;
margin-left:0cm;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Times New Roman",serif;
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";}
p.MsoListParagraph, li.MsoListParagraph, div.MsoListParagraph
{mso-style-priority:72;
mso-style-unhide:no;
mso-style-qformat:yes;
margin-top:0cm;
margin-right:0cm;
margin-bottom:0cm;
margin-left:36.0pt;
mso-add-space:auto;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Calibri",sans-serif;
mso-fareast-font-family:Calibri;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-font-kerning:1.0pt;
mso-ligatures:standardcontextual;
mso-fareast-language:EN-US;}
p.MsoListParagraphCxSpFirst, li.MsoListParagraphCxSpFirst, div.MsoListParagraphCxSpFirst
{mso-style-priority:72;
mso-style-unhide:no;
mso-style-qformat:yes;
mso-style-type:export-only;
margin-top:0cm;
margin-right:0cm;
margin-bottom:0cm;
margin-left:36.0pt;
mso-add-space:auto;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Calibri",sans-serif;
mso-fareast-font-family:Calibri;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-font-kerning:1.0pt;
mso-ligatures:standardcontextual;
mso-fareast-language:EN-US;}
p.MsoListParagraphCxSpMiddle, li.MsoListParagraphCxSpMiddle, div.MsoListParagraphCxSpMiddle
{mso-style-priority:72;
mso-style-unhide:no;
mso-style-qformat:yes;
mso-style-type:export-only;
margin-top:0cm;
margin-right:0cm;
margin-bottom:0cm;
margin-left:36.0pt;
mso-add-space:auto;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Calibri",sans-serif;
mso-fareast-font-family:Calibri;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-font-kerning:1.0pt;
mso-ligatures:standardcontextual;
mso-fareast-language:EN-US;}
p.MsoListParagraphCxSpLast, li.MsoListParagraphCxSpLast, div.MsoListParagraphCxSpLast
{mso-style-priority:72;
mso-style-unhide:no;
mso-style-qformat:yes;
mso-style-type:export-only;
margin-top:0cm;
margin-right:0cm;
margin-bottom:0cm;
margin-left:36.0pt;
mso-add-space:auto;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Calibri",sans-serif;
mso-fareast-font-family:Calibri;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-font-kerning:1.0pt;
mso-ligatures:standardcontextual;
mso-fareast-language:EN-US;}
span.Titre2Car
{mso-style-name:"Titre 2 Car";
mso-style-priority:9;
mso-style-unhide:no;
mso-style-locked:yes;
mso-style-link:"Titre 2";
mso-ansi-font-size:13.0pt;
mso-bidi-font-size:13.0pt;
font-family:"Calibri Light",sans-serif;
mso-ascii-font-family:"Calibri Light";
mso-ascii-theme-font:major-latin;
mso-fareast-font-family:"Times New Roman";
mso-fareast-theme-font:major-fareast;
mso-hansi-font-family:"Calibri Light";
mso-hansi-theme-font:major-latin;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-theme-font:major-bidi;
color:#2F5496;
mso-themecolor:accent1;
mso-themeshade:191;}
span.apple-converted-space
{mso-style-name:apple-converted-space;
mso-style-unhide:no;}
span.versenumber
{mso-style-name:verse_number;
mso-style-unhide:no;}
.MsoChpDefault
{mso-style-type:export-only;
mso-default-props:yes;
font-size:10.0pt;
mso-ansi-font-size:10.0pt;
mso-bidi-font-size:10.0pt;
font-family:"Calibri",sans-serif;
mso-ascii-font-family:Calibri;
mso-fareast-font-family:Calibri;
mso-hansi-font-family:Calibri;
mso-fareast-language:EN-US;}
@page WordSection1
{size:595.3pt 841.9pt;
margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt;
mso-header-margin:35.4pt;
mso-footer-margin:35.4pt;
mso-paper-source:0;}
div.WordSection1
{page:WordSection1;}
/* List Definitions */
@list l0
{mso-list-id:1365518160;
mso-list-type:hybrid;
mso-list-template-ids:-628848258 -1711867596 67895321 67895323 67895311 67895321 67895323 67895311 67895321 67895323;}
@list l0:level1
{mso-level-text:"\(%1\)";
mso-level-tab-stop:none;
mso-level-number-position:left;
text-indent:-18.0pt;}
@list l0:level2
{mso-level-number-format:alpha-lower;
mso-level-tab-stop:none;
mso-level-number-position:left;
text-indent:-18.0pt;}
@list l0:level3
{mso-level-number-format:roman-lower;
mso-level-tab-stop:none;
mso-level-number-position:right;
text-indent:-9.0pt;}
@list l0:level4
{mso-level-tab-stop:none;
mso-level-number-position:left;
text-indent:-18.0pt;}
@list l0:level5
{mso-level-number-format:alpha-lower;
mso-level-tab-stop:none;
mso-level-number-position:left;
text-indent:-18.0pt;}
@list l0:level6
{mso-level-number-format:roman-lower;
mso-level-tab-stop:none;
mso-level-number-position:right;
text-indent:-9.0pt;}
@list l0:level7
{mso-level-tab-stop:none;
mso-level-number-position:left;
text-indent:-18.0pt;}
@list l0:level8
{mso-level-number-format:alpha-lower;
mso-level-tab-stop:none;
mso-level-number-position:left;
text-indent:-18.0pt;}
@list l0:level9
{mso-level-number-format:roman-lower;
mso-level-tab-stop:none;
mso-level-number-position:right;
text-indent:-9.0pt;}
-->
</style><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"><span face=""Calibri Light", sans-serif" style="color: #2f5496; font-size: 13pt;">Annalyse du texte.</span></p><h2><o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><b><i>21 </i></b><i>En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus <b>se retira</b> dans la région de Tyr et de Sidon.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;">C'est au chapitre précédent Mt 14, 34, que Jésus est arrivé à Génésareth. Il est alors abordé par des pharisiens (début du chap 15), et c'est après une vive discussion sur le pur et l'impur que Jésus se retire dans cette région, qui est au bord de la mer. Il semble bien que Jésus se mette en quelque sorte à l'abri. Il se retire, un peu comme la mer, au moment de la marée, se retire loin du rivage.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><b><i>22 </i></b><i>Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><b><i>23 </i></b><i>Mais <b>il ne lui répondit pas un mot</b>.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><i>Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><span style="text-align: justify;">Très brièvement Matthieu décrit la scène, qui est une fin de non-recevoir, sauf que la femme ne lâche pas prise. </span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><b><i>24 </i></b><i>Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i><span face="Calibri, sans-serif" style="text-align: left;">C'est aux disciples que Jésus s'adresse. L'envoi en mission Mt 10, se termine par: <b>5</b> </span><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333; text-align: left;">« Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. </span><span class="versenumber" style="text-align: left;"><b><span face="Calibri, sans-serif">6</span></b></span><span class="apple-converted-space" style="text-align: left;"><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333; text-align: left;">Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.</span><i style="text-align: center;">»</i><span style="color: #333333; text-align: left;"> Le salut, du moins à ce moment-là, est seulement adressé aux juifs. </span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><b><i>25 </i></b><i>Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><span style="text-align: justify;">La femme a donc entendu, et là il me semble qu'il se passe quelque chose en elle. Car elle ne crie plus, elle se prosterne, ce qui laisse à penser qu'elle voit en Jésus, bien plus qu'un simple thaumaturge et maintenant, elle demande pour elle (ce qui se passera aussi pour le père de l'enfant épileptique). </span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><b><i>26 </i></b><i>Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><b><i>27 </i></b><i>Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais <b>justement</b>, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><span style="text-align: justify;">Maintenant Jésus entend vraiment; il entre en relation avec cette femme, et lui adresse une sorte de remontrance, comme si elle volait quelque chose. Mais c'est là qu'elle raisonne autrement en lui démontrant que non, elle ne vole rien, mais que toute païenne qu'elle soit (petit chien), elle peut profiter de ce qui tombe de la table et qu'elle est prête à tout pour cela.</span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: center;"><b><i>28 </i></b><i>Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"><o:p> </o:p> <span style="text-align: justify;">Elle a vaincu le maître, qui ne peut pas refuser. Il commence par admirer sa foi, la foi d'une païenne, lui qui se heurte au manque de foi des pharisiens, lui dit simplement que ce qu'elle désire est accordé, mais il ne prononce aucun exorcisme, aucune parole, et de cela, la femme se contente. Elle part, certaine que da fille est sauvée. En cela, elle est admirable.</span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p> </o:p>En écoutant ce texte, et en essayant de faire un lien avec l'évangile du dix-neuvième dimanche du temps ordinaire, je me demandais si cette femme ne vit pas, comme nous aussi bien souvent, une tempête intérieure. Si on parle de possession c'est que cela a été brutal et que malgré tous ses efforts, malgré certainement des prières et des exorcismes, rien n'y a fait, et qu'elle ne sait plus que faire. Et parfois ce nous arrive. En 2017, j'ai imaginé ce qui avait pu se passer pour elle, lors de cette rencontre, qui se passe mal <span style="color: black;"><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/9807826/1459230267322686718"><b>https://www.blogger.com/blog/post/edit/9807826/1459230267322686718</b></a><b> </b> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;">Aujourd'hui, presque à mon corps défendant, j'ai voulu laisser parler un disciple, un de ces hommes qui va demander à Jésus de faire quelque chose pour cette femme, parce qu'elle leur casse les oreilles. Mais pour cela, il m'a fallu partir très en arrière. Cela me semblait nécessaire pour que cet épisode prenne son sens. </p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"><o:p> </o:p></p><h2><span style="font-size: small;">Et si un disciple racontait… </span><o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i>On en voit de toutes les couleurs avec le maître. Il y a peu il avait nourri une foule immense avec ce que nous avions prévu pour nous, qui n'était que cinq pains et deux poissons. Comment est-ce que cela a pu se faire, je ne le comprends pas, mais c'est un fait. Tous ont eu de quoi manger; de l'eau il y en avait sur place. Moi j'étais sûr que la foule allait s'emparer de lui et le proclamer roi à la place d'Hérode, mais il nous a demandé de ramasser ce qui restait, et cela faisait douze couffins remplis à ras bord, et de partir sur l'autre rive. J'aurai préféré rester avec lui, voir ce qui allait de passer, mais non, il n'a pas voulu.</i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i><i> Quand il donne un ordre, on ne discute pas. Et nous nous avons passé une des pires nuits de notre vie, de ma vie. En pleine nuit, le vent s'est levé, un sale vent, un vent méchant, sournois, qui changeait sans arrêt de direction, comme pour nous narguer. Les nuages se sont amoncelés et nous ont caché la lune, et les vagues se sont mis à battre notre barque. Nous étions perdus. Si encore Jésus avait été là, il aurait pu faire quelque chose, mais non, nous étions seuls dans la tourmente. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i>Et voilà que d'un coup, j'ai vu une sorte de silhouette se déplacer sur les vagues et s'approcher. J'ai bien cru que ma dernière heure était venue, que ce spectre allait nous prendre avec lui dans les eaux de la mort. Et j'ai crié. J'ai honte de le dire, mais c'est comme ça. Sauf que ce fantôme ce n'était pas un fantôme, mais notre Rabbi qui venait à notre aide. Il nous a parlé et j'ai bien reconnu le son de sa voix. Il nous a dit; confiance, c'est moi, n'ayez plus peur. Sauf que je continuais à ne pas être rassuré. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i><i>Si encore la tempête s'était calmée, mais non. Les vagues battaient toujours la barque. Et lui, il était à quelques encablures. Alors Pierre, notre Simon, a eu une drôle d'idée, un peu comme s'il doutait. Il lui a dit: si c'est bien toi, ordonne-moi de venir à toi, sur les flots. C'était quand même rudement risqué de demander ça. Et Jésus lui a dit de venir. Et là j'ai vu Pierre qui enjambait tant bien que mal le bord de la barque et qui se déplaçait sur l'eau. Je n'en croyais pas mes yeux, sauf que d'un coup, il a commencé à s'enfoncer. Il nous a dit que c'était arrivé parce que d'un coup en regardant à droite et à gauche et en voyant les vagues il avait été pris de panique. Je l'ai entendu crier au secours. Et Jésus l'a attrapé tant bien que mal, et ils sont montés tous les deux dans la barque. Simon n'était pas très fier de lui. Jésus, lui, n'a rien dit, mais le vent s'est calmé et là dans ce calme, nous avons compris que celui qui était avec nous était le maître du vent, le maître de la mer, le maître de la mort et nous nous sommes inclinés devant lui, lui l'homme rempli de Dieu. Et nous avons accosté. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i><i>Les gens nous ont reconnus et comme d'habitude le défilé des malades et des possédés a repris, et Jésus les a tous guéris. Vous vous rendez compte, tous. À aucun moment il n'a pensé à lui et à sa fatigue, et à la nuit précédente. Parce que lui, la nuit précédente, il l'avait passée à prier. Il nous l'a raconté un peu plus tard et il nous a raconté comment il avait renvoyé la foule.</i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i><i>Un peu plus tard, il y a eu une attaque des pharisiens. Ils sont vraiment odieux ceux-là. Ils auraient dû être dans la barque avec nous, ils auraient compris qui est Jésus. Mais ceux-là ce sont de vrais teigneux, avec leur loi qui leur sort par les trous de leur nez. Ils nous ont reproché de ne pas nous laver les mains avant de manger. D'une part c'est faux, et d'autre part, en quoi ça les regarde. Et Jésus ça l'a mis en colère. Enfin pas une vraie colère parce qu'il leur a quand même répondu, mais d'un ton pas aimable du tout, et il y avait de quoi. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i><i>Il a rétorqué qu'ils se servaient de la tradition ("les anciens" comme ils disent), pour faire dire n'importe quoi à la Loi de Moïse, la déformer à leur avantage. Il les a traités d'hypocrites, ce qu'ils sont et il a appelé ceux qui étaient là pour leur faire comprendre quelque chose que je n'ai pas trop compris, mais qui est sûrement important, sur le pur et sur l'impur. Dans notre loi, Moïse a été précis quand il parle des animaux que nous pouvons consommer et de ceux qui sont interdits, qui sont impurs. Là Jésus a dit que ce n'est pas ce qui entrait dans notre bouche, je pense qu'il veut dire ce que nous mangeons, qui rend impur. Sauf que dire cela c'est quand même énorme, mais que c'est ce qui sort de notre bouche, qui rend impur. Je pense que là ce sont les paroles méchantes, comme celles des pharisiens, la fois où ils ont osé affirmer que s'il chassait des démons c'est parce qu'il avait fait alliance avec Béelzéboul. Alors les pharisiens, contrairement à ce qu'ils imaginent, ils ne sont pas purs, eux qui passent leur temps dans des ablutions sans fin.</i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i>Naturellement les pharisiens ont été scandalisés, moi je dirais que ça les a rendus furieux. Il a ajouté qu'ils étaient comme des aveugles qui s'imaginent pouvoir guider d'autres aveugles. Pierre lui a demandé de nous expliquer ce qu'il voulait vraiment dire, parce que ça, le maître le fait toujours. Et là, j'ai été très content, parce que j'avais compris que ce qui rend impur ce sont les mauvaises pensées sortent de notre cœur, pas, les aliments. Youpi, je suis vraiment trop fort. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i><i>Et nous avons quitté cette région pas vraiment accueillante. L'idée, c'était de nous reposer un peu au bord de la mer, dans la région de Tyr et de Sidon. Sauf que cette région, elle est remplie de païens, et même de ces habitants qui possédaient tout le pays dans les temps lointains. Je pensais qu'on serait un peu tranquille, mais non. Une bonne femme est arrivée, une femme de ce pays impur. Elle hurlait, elle criait, elle lui demandait de guérir sa fille qui était possédée par un démon. Je crois qu'elle voulait le prendre par les sentiments en lui donnant du "Seigneur Fils de David". </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i>Et lui, il ne l'a pas regardée, pas écoutée, elle se répétait et lui ne disait rien. Et cela c'était très étonnant. Est-ce qu'il aurait perdu ses capacités de guérir dans ce pays qui appartient au mauvais? Moi, je n'aurais pas insisté, mais elle si. Et lui il faisait le sourd, sauf que nous, on ne supportait plus de l'entendre, surtout avec son drôle d'accent. L'un d'entre nous a même demandé à Jésus de lui dire de partir. Il a semblé nous entendre et il nous a dit qu'il n'avait été envoyé que pour les brebis perdues de la maison d'Israël. En fait il m'étonne un peu, parce que quand de grandes foules venaient se faire guérir,(1) il y avait des gens de toute la Galilée, mais aussi de Tyr et de Sidon; alors pourquoi là, faire une différence. Mais lui, il sait. Peut-être qu'il ne veut pas d'histoires, il y en a déjà bien assez ailleurs. Mais cela m'a étonné. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i><i>Alors là, la femme, elle m'en a bouché un coin. Je dirais même qu'elle ne manquait pas d'air, comme on dit, parce que cette phrase, qui était pour nous, elle s'en est servie pour elle. Elle a vu que Jésus nous parlait, elle s'est prosternée, comme nous dans la barque, et comme Pierre, elle lui a demandé de venir à son secours. Je crois vraiment qu'elle était en train de se noyer, avec cette petite fille malade. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i>Et là, le maître lui a adressé une remontrance: il lui a dit qu'il n'est pas bien de prendre le pain des enfants (je pense le pain que lui donne aux brebis affamées qui le suivent chez nous), et de le donner aux petits chiens. Là, petits chiens, je n'aurai pas aimé du tout qu'on me compare à un chien. C'est quand même injurieux. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i>Mais ça ne lui a fait ni chaud, ni froid: il l'écoutait enfin; et elle a eu une réponse sidérante: elle lui a dit que les petits chiens, sous la table, mangent ce qui tombe de la table, et que cela ne prive personne. Jésus a été sidéré par cette réponse de bon sens, et il l'a félicitée pour sa foi, elle qui ne s'était pas laissée démonter; il lui a dit que sa foi était grande (et peut-être plus forte que la nôtre), et que tout allait se passer comme elle le voulait. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i><i>Ce qui est étonnant, c'est que lui n'a rien dit d'autre. Elle l'a regardé avec un sourire qui en disait long, et elle est partie. Elle est revenue un peu plus tard dire que sa fille était guérie, et dans ses yeux il y avait une lumière. Cette femme qui était comme éteinte était devenue vivante, et Jésus aussi était heureux. Cela faisait plaisir.</i></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><i> </i><i>Nous avons quitté le littoral et sommes revenus vers le pays qui est le nôtre. Et des guérisons il y en a eu, encore et encore. Quand comprendront-ils qu'au-delà du guérisseur, il y a cet Autre, celui qui vient au nom du Seigneur, celui qui est le Seigneur, celui qui apaise la tempête et qui donne en abondance. </i></p><p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b>(1)<span style="font-family: "Times New Roman"; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size-adjust: none; font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; font: 7pt "Times New Roman"; line-height: normal;"> </span></b><!--[endif]--><b>Marc 3, 8</b><span style="font-family: Lora; font-size: 10.5pt;"> et de la Judée, et de Jérusalem, et de l'Idumée, et d'au delà du Jourdain, et des environs de<span class="apple-converted-space"> </span></span>Tyr<span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Lora; font-size: 10.5pt;"> </span></span><span style="font-family: Lora; font-size: 10.5pt;">et de Sidon, une grande multitude, apprenant tout ce qu'il faisait, vint à lui.</span><b>:<o:p></o:p></b></p><p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b>(2)<span style="font-family: "Times New Roman"; font-feature-settings: normal; font-kerning: auto; font-optical-sizing: auto; font-size-adjust: none; font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant-alternates: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-variation-settings: normal; font-weight: normal; font: 7pt "Times New Roman"; line-height: normal;"> </span></b><!--[endif]--><b>Lc 6, 17 </b><span style="font-family: Lora; font-size: 10.5pt;">Il descendit avec eux, et s'arrêta sur un plateau, où se trouvaient une foule de ses disciples et une multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, et de la contrée maritime de<span class="apple-converted-space"> </span></span>Tyr<span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Lora; font-size: 10.5pt;"> </span></span><span style="font-family: Lora; font-size: 10.5pt;">et de Sidon. Ils étaient venus pour l'entendre, et pour être guéris de leurs maladies.</span><b><o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"> <o:p></o:p></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-90473179407561685972023-08-16T08:07:00.007+02:002023-08-22T08:54:13.556+02:00Mt 18, 21-35. Le débiteur impitoyable<p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817910"><span class="Titre2Car" style="font-family: "Calibri Light", sans-serif;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 13pt;"><b>Impossible de retrouver ce billet dans le blog Porteuse d'eau. </b></span></span></a></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817910"><span class="Titre2Car" style="font-family: "Calibri Light", sans-serif;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 13pt;"><b><br /></b></span></span></a></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817910"><span class="Titre2Car" style="font-family: "Calibri Light", sans-serif;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 13pt;"><b>ce n'est donc pas un nouvel article, mais je le remets tel quel.</b></span></span></a></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817910"><span class="Titre2Car" style="font-family: "Calibri Light", sans-serif;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 13pt;"><b><br /></b></span></span></a></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817910"><span class="Titre2Car" style="font-family: "Calibri Light", sans-serif;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 13pt;"><b>Il se trouve dans le livre: ils racontent les évangiles Tome 3.</b></span></span></a></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817910"><span class="Titre2Car" style="color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 13pt;"><br /></span></span></a></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817910"><span class="Titre2Car" style="color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 13pt;"><br /></span></span></a></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817910"><span class="Titre2Car" style="color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 13pt;">Mt 18, 21-35. Le débiteur impitoyable</span></span></a>.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">C'était l'évangile proposé hier, mardi de la troisième semaine du temps de Carême. C'est un texte avec lequel j'ai du mal. Il a fallu presque deux jours pour que ce texte, d'un coup, prenne une autre dimension, que je sorte de ce que j'avais pu lire, pour comprendre que la "logique de Dieu" n'a rien à voir avec la logique des hommes, et qu'il se joue de nos petits calculs bien mesquins; parce que sa logique à lui, c'est celle du cœur (finale de ce texte: pardonner du fond de votre cœur). <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">J'ai lu beaucoup de commentaires sur ce texte, sur le fait que le serviteur impitoyable a oublié que derrière le don (la remise de la dette), il y a le donateur. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il y a les commentaires qui font des parallèles avec la prière du Notre Père: "Remets-nous nos dettes, comme nous remettons leurs dettes à nos débiteurs" et "Car si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes". Mais pour pardonner, nous avons normalement quand nous étions enfants, été pardonnés par nos propres parents, et c'est cette expérience-là, qui permet la bienveillance envers les autres. On passe quand même ici du juridique (qui a des règles précises dans le Lévitique) à quelque chose de différent, la notion de faute.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce texte se trouve dans le chapitre 18 de Matthieu, qui est consacré au "vivre ensemble", donc aux règles qui doivent avoir cours dans la jeune communauté des disciples de Jésus. Se pose à partir du verset 15 la question du péché commis par un frère contre un frère, et du rôle de la communauté qui peut exclure; et ensuite celle du pardon, ce qui paraît assez logique. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817911"><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">Analyse du texte: travail sur les versets.</span></a><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><o:p></o:p></span></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">C'est une analyse où je souligne certains mots qui me paraissent importants, et où je me laisse aller, au fil de la plume, à commenter, à laisser venir assez librement ce que cela me dit.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>21 </i></b><i>En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander: «Seigneur, lorsque mon frère commettra des <b>fautes contre moi</b>, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois?»</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>22 </i></b><i>Jésus lui répondit: «Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.»</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Bien sûr, il faut faire un parallèle avec le livre de la Genèse (Gn 4,24): "Caïn sera vengé sept fois et Lamek soixante-dix -sept fois". Mais Jésus remplace vengeance par pardon, et c'est encore plus...<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Pauvre Pierre, qui devait trouver que pardonner sept fois, c'était déjà beaucoup. Et ce que Jésus répond, c'est quasiment impossible; ce qui laisse penser qu'on est dans un autre registre. Et puis, le juste pèche sept fois par jour. Mais faute et péché, est-ce la même chose? Je ne le pense pas.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il est question ici du nombre de fautes: pas du temps, ou de la durée. Je veux dire que si quelqu'un commet envers moi sept fautes dans la même journée, ce n'est pas la même chose que si c'est en une semaine ou en un mois. La faute (mais il faudrait savoir si le mot grec est différent du mot employé pour parler du péché), c'est souvent quelque chose que l'autre ne fait pas exprès, mais qui peut tout à fait insupporter, voire même faire exploser. Faut-il se laisser faire, faut-il répondre systématiquement oui à l'autre, si - conscient de sa faute - il demande pardon? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La réponse de Jésus est sans équivoque: toujours pardonner. Et soixante-dix fois sept fois, c'est de la <b>démesure</b>. Et je crois que c'est bien là que se trouve la pointe de la parabole: <i>ne pas rester dans le "compter"</i>, parce qu'avec Dieu, ça ne fonctionne pas comme ça.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>23 </i></b><i>Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à <b>un roi </b>qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>24 </i></b><i>Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui <b>devait </b>dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>25 </i></b><i>Comme cet homme n’avait pas de quoi r<b>embourser</b>, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en <b>remboursement </b>de sa <b>dette.</b></i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>26 </i></b><i>Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te <b>rembourserai </b>tout.”</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>27 </i></b><i>Saisi de <b>compassion,</b> le maître de ce serviteur le laissa partir et lui <b>remit sa dette</b>.</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce qui est étonnant, c'est qu'on est dans une scène presque banale d'un roi (d'un maître, d'un gros propriétaire) qui veut régler ses comptes, à un moment donné; s'agit-il de quelque chose qui peut évoquer la fin des temps? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Avant même qu'il ne commence à "rendre justice", on lui amène un homme qui très certainement voulait prendre la fuite. Et là, ce sont les autres, les frères si on peut dire, qui ne le laissent pas faire. Il faut dire que cet homme-là, clairement, doit beaucoup plus que les autres. De qui est-il le prototype? Peut-être justement de nos dettes envers Dieu, dont nous ne nous rendons pas compte, mais que les autres comptabilisent ... <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La suite on la connaît: il y a la demande, la promesse; et la compassion finalement très étonnante du maître de ce serviteur. On n'est plus dans le registre du maître implacable face à son serviteur; c'est autre chose qui se passe. Il y a de la pitié, il y a de l'amour. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et là normalement le serviteur devrait être éperdu de reconnaissance et se précipiter chez lui, par raconter à sa femme, la bonté de leur maître. Et "le remettre sa dette" va s'opposer au "rembourse ta dette" du verset suivant. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>28 </i></b><i>Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “<b>Rembourse ta dette </b>!”</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>29 </i></b><i>Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait: “Prends patience envers moi, et je te <b>rembourserai.</b>”</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>30 </i></b><i>Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait <b>remboursé </b>ce qu’il devait.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>31 </i></b><i>Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">C'est donc la même scène, mais cette fois c'est le premier qui a la place du maître, et qui n'agit pas du tout comme ce dernier. C'est aussi parfaitement symétrique par rapport à la première scène. Mais, Il y a eu en plus un acte très violent, presque un désir de meurtre (l'étrangler). Cela peut jouer dans la phrase "serviteur mauvais" qui sera employée par la suite. Et "serviteur mauvais", cela renvoie aussi à la parabole des talents, où le serviteur n'a pas compris qui était ce maître qui lui confiait cette somme.<i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>32 </i></b><i>Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur <b>mauvais</b> ! je t’avais <b>remis toute cette dette </b>parce que tu m’avais supplié.</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>33 </i></b><i>Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”</i><o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>34 </i></b><i>Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût <b>remboursé </b>tout ce qu’il devait.</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>35 </i></b><i>C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère <b>du fond du cœur. </b>»</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> La "sentence" qui termine cette histoire, c'est <b>voici ce qui vous arrivera si vous ne pardonnez pas à votre frère, du fond du cœur</b>. Et là, c'est autre chose que pardonner du bout des lèvres. Cela montre aussi que quand Dieu pardonne, il pardonne du fond du cœur. Et de cela, Pierre fera l'expérience, bien plus tard, après la résurrection en Jn 21,15-17.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"> <a name="_Toc102817912">La pointe de la parabole: sortir de la logique du nombre.</a><o:p></o:p></span></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b> </b><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La pointe de cette histoire pour moi, c'est de ne pas s'empêtrer dans du juridique, dans de l'obsessionnel, parce qu'avec Dieu ce n'est comme cela que ça se passe. Passer de 7 fois à 70 fois 7 fois, c'est complètement fou...<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Remettre une dette qu'on ne peut pas se représenter (comme la dette de la France en ce moment), c'est complètement fou. Cela brise toutes les références.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Dieu n'a pas besoin de compter. Ce qui compte pour lui, c'est justement de ne pas entrer dans une relation de compte, mais d'amour. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Si ce n'est pas possible à un moment donné, parce que l'homme n'est pas prêt à ce fonctionnement-là, alors oui, le juridique pourra reprendre le dessus, mais c'est bien dommage et ce n'est pas la démarche désirée par Dieu, même si une justice doit être rendue.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Si Jésus parle du cœur, pardonner de tout son cœur, c'est que si on pardonne avec son cœur, on ne compte plus. On sort de la logique du donnant-donnant, de la rétribution, pour entrer dans la logique de l'amour qui sera la logique de Jésus: logique de la Croix.. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce que je veux dire, c'est que quand Pierre pose la question du pardon en termes juridiques, Jésus, par la démesure, fait sauter cette conception étriquée. Et il enfonce le clou en montrant que Dieu (le roi, le maître) ne rentre pas dans cette manière de fonctionner. Peu importe la somme, il ne se place pas dans le juridique, mais s'il fait grâce, s'il a pitié, c'est que cela change d'ordre. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">J'ai envie de dire que cela se passe dans l'affectif, et que ce qui est demandé aux disciples, c'est de sortir d'une logique de rétribution pour entrer dans une logique de l'amour. C'est ce que le serviteur mauvais, au cœur fermé, n'a pas été capable de comprendre.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On peut noter que les mots rembourser, dettes, sont omniprésents, ce qui renvoie presque à du juridique, comme dans le passage précédent (Mt 18, 15-18) qui est centré sur le péché. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">J'ai lu récemment que ce qui explique l'impossible reconnaissance, c'est que ce serviteur s'est mis dans la tête qu'il devait rembourser (ce qui explique son comportement inadmissible, avec son compagnon, alors que la dette lui a été remise. C'est comme s'il n'avait pas pu croire que c'était possible. Il a entendu délai, il n'a pas entendu que la dette était apurée). <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je vais dans un premier temps laisser ce débiteur qui ne se laisse pas fléchir raconter ce qui s'est passé, puis j'analyserai le texte à ma manière.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817913"><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">L'homme raconte</span></a><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><o:p></o:p></span></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il paraît que le maître est revenu d'une longue absence et qu'il va voir avec chacun d'entre nous ce que nous lui devons. L'ennui, c'est que moi, ça fait des années et des années que j'emprunte, parce que je suis un joueur et que je perds et je perds; et je gagne et je reperds. Peut-être qu'il n'aurait pas dû me laisser emprunter autant. Alors je vais essayer de m'enfuir, parce que c'est sûr que je vais être vendu moi et ma famille, je vais perdre les quelques biens que ma femme a réussi à garder, et ce sera pour toute notre vie. C'est de sa faute à lui, d'abord, il n'aurait pas dû me laisser m'endetter à ce point-là. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Seulement je n'ai pas pu prendre la fuite, parce que les autres employés, à qui je dois aussi des sous, même si certains m'en doivent, m'ont rattrapé. Ils m'ont conduit manu militari devant lui. Et Là j'ai peur, très peur. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il ne me reste qu'une chose à faire: jouer le tout pour le tout, lui demander de prendre patience, prendre un air contrit, me jeter à ses pieds. C'est ce que j'ai fait, et curieusement ça a marché. Il est étonnant ce maître, et maintenant je ne suis pas en prison; ma dette est remise, et je peux reprendre ma vie. Que ma femme va être contente!</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>En sortant, j'étais sur un petit nuage! Mais j'ai croisé un de mes amis qui me doit de l'argent. Ce n'est pas énorme à côté de ce que moi je devais, mais je n'ai aucune ressource. Alors mon sang n'a fait qu'un tour, je lui ai sauté à la gorge en lui demandant de me rembourser sur le champ. Il m'a supplié d'être patient, mais j'ai trop besoin de cet argent alors je l'ai fait mettre en prison, lui et sa famille. Quelques jours ont passé, et je coulais des jours assez heureux; seulement j'avais oublié que dans une ville, finalement tout se sait. Les autres ont su ce que j'avais fait et ils m'ont dénoncé au maître. Celui-ci m'a convoqué, et là, je savais que ça sentait mauvais pour moi. Je ne sais pas pourquoi je me suis conduit ainsi, mais quand la colère me prend, rien ne m'arrête. Et après tout, cet argent il me le devait. </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Le maître lui, était très en colère, je n'ai rien pu dire. Il criait en me disant que lui avait eu pitié de moi et moi j'aurais dû faire pareil. Et il m'a livré à la justice et me voilà mis en esclavage moi, ma femme et mes enfants pour un nombre d'années que je ne peux même pas calculer. Pourtant ma dette, il me l'avait bien remise, pourquoi ai-je été aussi stupide? </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Raconté comme cela, c'est l'histoire d'un type mauvais, qui ne pense qu'à lui, qui ne sait pas ouvrir les yeux, qui ne se rend pas compte de la chance qu'il a d'avoir quelqu'un qui lui remet sa dette - pourtant énorme, et qui au final est obligé de subir sa peine. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h3 style="break-after: avoid; color: #1f3763; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm; text-align: justify;"><a name="_Toc102817914"><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">Un compagnon de ce serviteur raconte.</span></a><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"> <o:p></o:p></span></h3><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il y a quelques jours, l'intendant du domaine est venu nous prévenir que le maître était revenu de son grand voyage et qu'il allait nous demander des comptes. De mon côté je n'ai rien à me reprocher, mais je n'aime pas, mais pas du tout. Nous étions les uns derrière les autres, à attendre et nous avons vu que l'intendant conduisait Onésime. Onésime, c'est un joueur, et il a des dettes faramineuses. Il est bien évident que jamais il ne pourra rembourser quoique ce soit. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et on sait tous, ce que cela veut dire: prison a vie pour lui et toute sa famille. Mais lui, il s'est jeté aux pieds de notre maître, il lui a juré qu'il rembourserait tout. Et là, le maître lui a dit que sa dette était annulée. Vous vous rendez compte, lui qui devait une fortune, il ne devait plus rien, il était libéré, sa famille avait échappé à l'emprisonnement. Et il est rentré chez lui. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Cela aurait pu en rester là, mais quelques jours plus tard, nous avons su qu'il, avait fait mettre en prison un de nos amis qui lui devait cent pièces d'argent alors que lui, il en devait dix mille talents. Vous vous rendez compte, il l'a fait jeter en prison lui et toute sa famille alors qu'il était en liberté. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Alors, nous avons trouvé cela tellement injuste, malhonnête, méchant, qui nous sommes allés voir l'intendant qui a prévenu le maître. Et il s'est retrouve en prison, lui et toute sa famille. Et cela ce n'est que justice. Le maître a fait sortir l'autre de prison. Et cela nous a rendu heureux. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Quand on a fait l'expérience de la compassion, n'est-il pas normal d'en faire autant? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p><span style="font-family: Calibri, sans-serif; text-align: justify;"> </span> </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-72799682579543108722023-07-22T17:09:00.007+02:002023-07-23T07:30:41.180+02:00Jn 20, 10-18: fête de Marie de Magdala. 22 juillet 2023 <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">22 juillet: fête de Marie-Madeleine. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Cette fête m'a un peu surprise, j'avais oublié. Et pourtant j'ai quand même écrit quelques textes, mais plus souvent avec le temps de la résurrection. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><a href="https://giboulee.blogspot.com/2013/07/oh-voleur-jn-20-1-211-18.html" style="color: #954f72;"><b>https://giboulee.blogspot.com/2013/07/oh-voleur-jn-20-1-211-18.html</b></a><b><o:p></o:p></b></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><b><span style="font-family: Comic Neue;">https://giboulee.blogspot.com/2020/07/jai-vu-le-seigneur-jn-20-18.html<o:p></o:p></span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><b><span style="font-family: Comic Neue;">https://giboulee.blogspot.com/2022/04/jn-20-12-18-la-rencontre-entre-marie.html<o:p></o:p></span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><b><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><b><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Donc, en pensant à cette fête ce matin mais surtout à cet évangile si connu de la rencontre de Marie avec son Rabbouni, j'ai pensé à un autre moment où cette même Marie (enfin pour moi, c'est la sœur de Lazare), avait déjà été devant une tombe, celle son frère, et Jésus était présent. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Je vais donc reprendre les versets du texte d'aujourd'hui, et de comparer ce qui s'était passé si peu de temps auparavent. Car si on suit la chronologie de Jean, la résurrection de Lazare a eu lieu très peu de temps avant la Pâque.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">En effet, quand cette résurrection est connue à Jérusalem, Jean l'évangéliste nous dit que Jésus ne séjourne plus dans les villes, mais dans une région proche du désert. La Pâque juive était proche, et beaucoup se demandaient si Jésus aurait ou non le courage de s'aventurer à Jérusalem, puisque sa tête est mise à prix. Il est "wanted" comme on pourrait dire de nos jours. (Jn 11,53-57).<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Puis c'est le repas à Béthanie, qui a lieu 6 jours avant la Pâque, donc une petite semaine avant. Marie, la sœur de Lazare, verse du parfum sur les pieds de Jésus, et les essuie avec ses cheveux... Bon, là, permettez-moi d'être un peu sceptique, parce que pour essuyer quelque chose avec des cheveux, ce n'est pas terrible; mais il faut aller au-delà et être sensible au symbolisme, qui pour moi évoque un geste très maternel. Et Jésus ira au-delà, en disant qu'elle a utilisé cet usage en vue de son ensevelissement.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Tout ce préambule pour dire que Marie, qu'elle soit de Béthanie ou de Magdala, a dû affronter deux morts, coup sur coup, celle de son frère et celle de son Seigneur, et que cela fait quand même beaucoup. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Pour mémoire, reprenons ce qui se passe entre Marie et Jésus, lorsque ce dernier revient à Béthanie.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Marie, Jésus, Lazare<o:p></o:p></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i><span style="color: #bf2329;">32</span></i></b><i><span style="color: #333333;"> Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="color: #333333; font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-family: Comic Neue;">C'est la même phrase que celle de Marthe. Comment faut-il l'entendre? Venant de Marie, pas comme un reproche, mais comme une sorte de regret. Si tu avais été là, tu aurais certainement pu le guérir, mais maintenant c'est fini et mon frère a succombé.<o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="color: #333333; font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i><span style="color: #bf2329;">33</span></i></b><i><span style="color: #333333;"> Quand il vit <b>qu’elle pleurait</b>, et que les Juifs venus avec elle <b>pleuraient aussi,</b> Jésus, en son esprit, <b>fut saisi d’émotion</b>, <b>il fut bouleversé</b>,<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="color: #333333; font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p style="margin: 0cm 0cm 7.5pt;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;">Les pleurs de Marie et les pleurs des autres sont communicatifs, et on voit bien toute l'empathie de Jésus, et la manière dont il réagit. Dire que Jésus est saisi d'émotion et qu'il est bouleversé, c'est presque redondant, mais on voit bien ce qui peut se lire sur le visage de Jésus. Ce terme "bouleversé" sera repris lors du dernier repas (Jn 13,21): </span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> <i>Après avoir ainsi parlé, Jésus <b>fut bouleversé en son esprit</b>, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera </i></span><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;"><i>». </i>J</span><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;">'aime l'humanité de Jésus.<o:p></o:p></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="color: #333333; font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>34</i></b><i> et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>35</i></b><i> Alors Jésus se mit à pleurer.<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>36</i></b><i> Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span face="Calibri, sans-serif">Jésus demande donc où le corps a été déposé. C'est le même mot qui sera employé pour lui: Jn 19, 41-42<i>:</i></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;">À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore <b>déposé </b>personne.<span class="apple-converted-space"> </span>À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils <b>déposèrent</b> Jésus.<o:p></o:p></span></i></span></p><p style="margin: 0cm;"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333; font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p style="margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333; font-family: Comic Neue;">Et c'est la demande de Marie au jardinier: dis-moi où tu l'as déposé, et moi je le prendrai.<o:p></o:p></span></p><p style="margin: 0cm;"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333; font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p style="margin: 0cm;"><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333; font-family: Comic Neue;">Jésus, quand il pense à ce corps déposé, pense peut-être à ce qui va advenir du sien. Et les larmes sont là, larmes pour Lazare, larmes pour lui. La partie "vrai homme" de Jésus peut tout à fait être saisie de tristesse et d'angoisse, en pensant à sa propre mort. </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">38</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">39</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue;">Bien entendu, dans ce récit, l'entrée de la tombe est condamnée, la pierre est en place et personne n'y a touché; derrière cette pierre, c'est la mort et la décomposition. Mais pour Jésus, il faut que la pierre soit enlevée, comme ce sera aussi pour lui. Ici, nous savons qui a enlevé la pierre et ce qu'il y a derrière.<o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">43</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">44</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »<o:p></o:p></span></i></span></p><p align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p style="margin: 0cm 0cm 7.5pt;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span face="Calibri, sans-serif">Quand Jésus dit "Déliez-le", cela évoque </span>pour moi<span face="Calibri, sans-serif"> le psaume 114, 3: <i>"</i></span><i><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;">J'étais pris dans les filets de la mort, retenu dans les liens de l'abîme, j'éprouvais la tristesse et l'angoisse</span></i><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> ". </span><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;">Mais je</span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span><span face="Calibri, sans-serif" style="color: #333333;">pense que je dois avoir en tête une traduction de la BJ: "les filets de la mort m'enserraient". Lazare sort lié par le vêtement des morts (on se demande d'ailleurs comment il fait pour se lever, pour avancer jusqu'à la lumière. Lazare est comme prisonnier de la mort; Jésus, lui, en sera vainqueur. Le dialogue qu'il a eu avec Marthe, mais pas avec Marie, va dans ce sens.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Marie, Jésus<o:p></o:p></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>11 </i></b><i>Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, toute en pleurs.<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Nous savons que Marie est venue alors que le jour se levait, mais que c'était encore les ténèbres, ténèbres dehors, ténèbres dans son cœur, tristesse infinie. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Nous savons qu'elle trouve la pierre roulée, qu'elle voit que le corps a disparu, qu'elle se dépêche de prévenir Jean le disciple et Simon Pierre, qui viennent au pas de course constater qu'elle a dit vrai. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Nous savons qu'ils repartent. L'un, Simon-Pierre, est perplexe; l'autre est convaincu que la mort a été vaincue. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Nous savons que Marie, elle reste, et qu'elle ne peut que pleurer. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;"><span face="Calibri, sans-serif">Lors de la mort de son frère, elle était aussi toute en pleurs, mais dans un premier temps à l'entrée du village, puis au tombeau. Les pleurs sont contagieux, mais Marthe, elle, ne pleure pas. Différence entre ces deux femmes. </span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> En pleurant, elle se pencha vers le tombeau. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>12 </i></b><i>Elle aperçoit <b>deux anges</b> vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>13 </i></b><i>Ils lui demandent : « <b>Femme, pourquoi pleures-tu ?</b> » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Là, elle est seule, Marthe n'est pas là; elle se plaint de ne pas savoir où le corps a été déposé. C'est un peu comme si elle reprenait à son compte la question que Jésus pose à propos de Lazare: Où l'avez-vous mis? Mais pour Lazare, c'était facile. Lazare est sorti du tombeau à la voix de Jésus. Là elle ne peut pas imaginer qu'une voix ait pu faire sortir Jésus du tombeau (et il n'est pas question, chez Jean, de tombeau gardé par qui que ce soit).<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>14 </i></b><i>Ayant dit cela, elle se retourne ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>15 </i></b><i>Jésus lui dit : « Femme, <b>pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?</b> » <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">La question de Jésus est beaucoup plus précise que celle des anges. Il y a le même pourquoi pleures-tu (qui pourrait peut-être s'entendre comme un reproche, tu sais très bien qu'Il a annoncé qu'il reprendrait vie le troisième jour, pourquoi es-tu en panique?) Et la deuxième partie, "Qui cherches-tu? Qui est vraiment celui que tu cherches?" Et c'est peut-être là que tout se noue, car le Jésus que cherche Marie-Madeleine n'est pas Jésus le ressuscité. I<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Jésus est désormais autre, avec la gloire et dans la gloire de son Père. Mais pour Marie, elle cherche le corps qu'elle veut, et doit trouver pour le mettre là où il doit être. Il faut lui donner un lieu décent pour son repos.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>16 </i></b><i>Jésus lui dit alors : « Marie! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! » c’est-à-dire : Maître. <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Et c'est là que se fait le retournement intérieur: le son de son prénom dans la bouche de celui qu'elle prend pour le jardinier, en qui elle n'a pas reconnu le maître. Elle l'avait bien entendu parler, la questionner, mais cela avait comme glissé sur elle. Cet homme, ce jardinier, ne ressemble pas à celui que son cœur aime, à celui qu'elle a vu défiguré sur la croix. Mais le son de sa voix qui prononce son prénom crée en elle un cœur nouveau. C'est une sorte de miracle. Certes elle dit simplement Rabbouni, mais je crois que dans ce mot "mon maître à moi" il y a bien plus que que la reconnaissance de son Rabbi. Il y a le Ressuscité, celui qui a vaincu la mort.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>17 </i></b><i>Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Jésus anticipe le geste normal (trouvé dans l'évangile de Matthieu) de le tenir, de le retenir; avec une raison un peu étonnante, comme si Jésus était surpris de se trouver là, alors qu'il pensait peut-être à un autre lieu. Est-il descendu aux enfers, comme le dit le credo? En tous les cas, sa place est désormais ailleurs. Mais avec une annonce, mon Père est aussi le vôtre, il vous adopte. Il est votre Père et il est votre Dieu, un Dieu autre, un Dieu différent..<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: Comic Neue;"><b><i>18 </i></b><i>Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconte ce qu’il lui a dit.<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: center;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue;">Lazare est redevenu un vivant parmi les vivants; mais un jour la vie cessera à nouveau. Pour Jésus c'est radicalement différent. De cela Marie est témoin, et c'est pour cela qu'elle peut aller annoncer ce qui vient de se passer: elle a vu le Seigneur, et elle peut rapporter ses paroles; à eux d'en faire ce qu'ils pourront. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue;">Marie raconte<o:p></o:p></span></h2><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">En moins de dix jours j'ai perdu mon frère Lazare et celui que mon cœur aime plus que tout. Pour mon frère, par certains côtés ce qui s'est passé est extraordinaire, mais il n'est plus du tout le même. Je ne devrais pas dire cela, mais il n'est pas encore vraiment revenu; et je sais aussi qu'en accomplissant ce miracle, rendre la vie à quelqu'un qui est mort depuis quatre jours, Jésus s'est condamné lui-même. Je sais que le collège des grands prêtres a mis sa tête à prix. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Ce matin, me voilà qui vais là où Joseph et Nicodème ont déposé le corps meurtri de mon Maïtre, avec les pieds troués par ces affreux clous, ces pieds que j'avais "onctionné" avec un parfum précieux, pour qu'avant de partir vers la mort son corps embaume une douce odeur. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Parce que oui, il a été mis à mort, à mort sur une croix, avec deux bandits à sa droite et à sa gauche. À part Jean - ce disciple tellement étonnant - et sa pauvre mère, moi et la sœur de sa mère, il était tout seul; seul, vraiment seul. Mais pour moi, il a choisi l'instant où il allait expirer. Parce qu'il a incliné sa tête et a rendu son souffle, mais sa tête n'est pas tombée toute seule, c'est lui qui l'a laissée s'incliner, comme si par ce geste, il montrait à son Père qu'il faisait sa volonté, totalement, librement. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Mais moi, je le pleure, je ne peux pas m'arrêter. Ce matin je suis donc partie avec des aromates, car je pensais que les hommes avaient fait ce qu'il fallait, mais bon… Il fallait faire plus. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Et quand je suis arrivée, mon cœur était si triste qu'il a failli exploser quand j'ai vu que la pierre était roulée et que le corps de mon aimé avait disparu. J'ai couru comme une folle, dans la ville qui se réveillait, pour prévenir Jean et Simon-Pierre. Ils ont vu mon désarroi et sont venus très vite. Simon-Pierre est entré le premier et ressorti, puis Jean à son tour. Lui, quand il est sorti, il était apaisé - il n'y a pas d'autres mots - mais il n'a rien dit. Et moi je suis restée là, avec ma peine infinie. Qui a pu faire cela? Qui a pu voler le corps? Ce n'est pas pensable, pas imaginable. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Puis je me suis décidée à entrer moi aussi dans ce lieu de mort. Il y avait deux hommes vêtus de blanc, l'un à l'endroit où sa tête avait reposé, l'autre à l'endroit de ses pieds. Mais lui, il est où? Ils m'ont demandé pourquoi je pleurais. Quelle question! Je ne pouvais que leur dire qu'on avait enlevé le corps de mon Seigneur, et que je ne savais pas où on l'avait déposé. Et cette question a redoublé mes larmes, parce que Jésus avait demandé où on avait déposé le corps de mon frère. Mais que pouvaient-ils pour moi? Et je suis retournée dans le jardin, à la lumière.<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Là j'ai vu un homme; il était grand, un peu de la taille de Jésus, fort; et comme c'est rare de voir un homme à cette heure-là dans un lieu qui est un cimetière, j'ai pensé que c'était le jardinier. Il m'a posé presque la même question que les deux dans le tombeau, ces deux qui semblaient attendre quelque chose. Il m'a dit: femme pourquoi pleures-tu, qui cherches-tu? Lui au moins il avait compris que je cherchais le corps. Et c'est ce que je lui ai dit, que je si c'était lui qui avait fait ça, je voulais qu'il me dise où il avait mis le corps et que moi j'irais le chercher. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Et là, il m'a dit: "Marie".. Ça montrait qu'il savait qui j'étais, qu'il me connaissait.. et moi je l'ai reconnu! Ce n'était pas un jardinier, non, c'était celui que je cherchais! Celui que mon cœur aime! Et j'ai fondu… Il y avait tellement de choses à dire, mais je n'ai pu dire qu'un seul mot: "Rabbouni!". Et je voulais me jeter à ses pieds, lui dire ma joie. Sauf qu'il n'a pas voulu. Il a même eu des mots que je n'ai pas trop compris, mais ça m'était égal, il était là, il était vivant, il était le Vivant. Parce que celui qui est mort sur la croix, ce n'est pas celui qui se tenait devant moi. Je ne peux pas expliquer, mais il était autre. Et cela ça n'a pas du tout été le cas pour mon frère. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue;">Il m'a dit que je ne devais pas le retenir, parce qu'il n'était pas encore monté auprès de son Père. Et il m'a dit d'aller vers les frères et de leur dire qu'il montait vers son père et notre père, vers son Dieu et notre Dieu. Un peu comme s'il disait qu'il rentrait à la maison; et que sa maison devenait notre maison. <o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><o:p><i><span style="font-family: Comic Neue;"> </span></i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><i><span style="font-family: Comic Neue;"><o:p></o:p></span></i></p><p><i><span style="font-family: Comic Neue;"><span face="Calibri, sans-serif">Il est parti: je veux dire qu'il avait été là, devant moi, et qu'il n'était plus là. Je suis allée prévenir tout le monde que j'avais vu le Seigneur, et je leur ai tout raconté; mais je crois qu'ils ont pensé que j'étais folle, parce que qu'ils se sont enfermés dans la salle, et qu'ils y ont passé toute la journée dans la peur; alors que moi je leur avais dit ce que j'avais vu. Peut-être qu'ils finiront par me croire, et que mon Seigneur se montrera à eux comme il s'est montré à moi. Mais maintenant, je vais aller voir Marie, sa mère, parce que,</span><span face="Calibri, sans-serif"> </span><span face="Calibri, sans-serif">elle, elle me croira.</span><span face="Calibri, sans-serif"> </span> </span></i></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-30636664199592336212023-07-16T17:41:00.015+02:002023-07-17T11:40:51.851+02:00Mt 13, 1- 20 La Parabole du Semeur. 16° dimanche du temps ordinaire. Juillet 2023<p> <b style="font-family: Calibri, sans-serif;">La Parabole du Semeur.</b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Les textes des dimanches précédents du mois de Juillet étaient choisis dans la fin du chapitre 10 (comment être digne de Jésus), et dans la fin du chapitre 11 (louange au Père qui a révélé les mystères du royaume aux petits, accepter de cheminer avec Jésus en prenant son joug, en devenant disciple). Ce dimanche propose la première parabole du chapitre 13, qui en comporte d'autres que nous entendrons durant les dimanches de juillet.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Cette première parabole, celle du semeur, est rapportée par les trois évangiles, mais comme souvent à des moments très différents. Chez Marc, c'est tout au début, au chapitre 4; chez Luc plus tardivement, au chapitre 8 (pour rappel la transfiguration est au chapitre 9); et pour Matthieu au chapitre 13, alors que la controverse avec les pharisiens est déjà plus qu'engagée. On trouvera à la fin de ce billet un tableau des trois évangiles qui rapportent cette péricope. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b>Quelques textes qui traitent de cette parabole:<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><a href="https://giboulee.blogspot.com/2017/12/la-parabole-du-semeur-mc-41-10.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2017/12/la-parabole-du-semeur-mc-41-10.html</a><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><a href="https://giboulee.blogspot.com/2019/02/la-parabole-du-semeur-mc-4-1-20.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2019/02/la-parabole-du-semeur-mc-4-1-20.html</a><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"> <a href="https://giboulee.blogspot.com/2020/01/la-parabole-du-semeur-mc-4-1-20.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2020/01/la-parabole-du-semeur-mc-4-1-20.html</a><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1; text-decoration: underline;"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1; text-decoration: underline;"><o:p> </o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1; text-decoration: underline;"><b><span style="color: black; text-decoration: none;">Une découverte</span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1; text-decoration: underline;"><o:p> </o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1;"><span style="color: black; text-decoration: none;">Avant d'arriver à l'analyse du texte, je dois dire que jusqu'à aujourd'hui (et c'est une découverte pendant la messe) j'avais toujours vu ce semeur comme quelqu'un de pas très malin: on ne jette pas le grain sur une terre complètement tassée, ou dans des pierres; ou dans des ronces. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1;"><span style="color: black; text-decoration: none;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1;"><span style="color: black; text-decoration: none;">Mais ce que voit le semeur c'est de la terre. Et si la terre peut sembler normale au bord d'un chemin, effectivement elle risque d'être tassée, parce que ceux qui empruntent le chemin marchent à côté. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1;"><span style="color: black; text-decoration: none;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1;"><span style="color: black; text-decoration: none;">Les pierres, elles aussi, elles sont dans le sol, et ce n'est que quand la moisson commencera à lever que le soleil brûlera les pousses, parce qu'elles n'ont pas racines assez profondes, et c'est aussi quand la moisson sortira de terre que les ronces qui étaient restées dans le sol se mettront à pousser. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1;"><span style="color: black; text-decoration: none;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1;"><span style="color: black; text-decoration: none;">Et de même les rendements sont certainement liés à la qualité de la terre, et celle-ci peut être variable d'un endroit à l'autre. Donc ce que le semeur voit c'est la terre, et sur cette terre, il répand le grain avec abondance, sachant bien qu'il y aura des pertes; ici c'est quand même de l'ordre de 50% de perte, puisque trois types de terrain ne donnent rien et que les trois autres types donnent de manière inégale, mais produisent du fruit. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1;"><span style="color: black; text-decoration: none;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1;"><span style="color: black; text-decoration: none;">Donc le semeur est loin d'être fou: il fait confiance à cette terre qui est là devant lui; sa terre. Et qui est le semeur? Dans le contexte de la parabole, c'est bien Jésus, qui est sorti de sa maison et qui parle. Mais c'est aussi le Très Haut, celui d'Isaïe (première lecture) dont la parole qui sort de sa bouche ne lui revient pas sans résultat, sans avoir accompli sa mission. Et c'est aussi une représentation de l'Esprit Saint, qui permet au grain d'ensemencer toute la surface, quelle qu'elle soit.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1; text-decoration: underline;"><span style="color: black; text-decoration: none;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1; text-decoration: underline;"><b><span style="color: black; text-decoration: none;">Travail sur le texte.<o:p></o:p></span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span class="MsoHyperlink" style="color: #0563c1; text-decoration: underline;"><o:p> </o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>1 </i></b><i>Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>2 </i></b><i>Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit; toute la foule se tenait sur le rivage.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Jésus sort, il est assis? Il devrait pouvoir enseigner. Trop de monde, du monde qui pourrait l'étouffer, l'empêcher de parler. S'écarter donc un peu, monter dans la barque qui semble l'attendre, et parler et être entendu de tous; car le grain doit être donné à tous. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>3 </i></b><i>Il leur dit beaucoup de choses en paraboles :<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>« Voici que le semeur sortit pour semer.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Dans l'évangile de Matthieu, c'est la première des paraboles, et nous y sommes habitués; Mais il ne faut pas oublier que cette manière de faire est nouvelle. Celui qui parle en paraboles dans la Bible c'est Salomon. Jésus est le nouveau Salomon. C'est la première phrase. Et là, j'imagine que tout le monde attend la suite, bouche bée (plus tard Luc dira que la foule était suspendue à ses lèvres, mais ce sera dans le Temple de Jérusalem). <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Alors, qui est ce semeur? Que sème-t-il? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>4 </i></b><i>Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce semeur n'est pas très attentif à ce qu'il fait. Pourtant, la semence a un coût. Il la gaspille. Elle nourrit les oiseaux (que Jésus semble aimer). Il aurait certainement dû éviter ce bord du chemin, mais sait-on jamais. Et puis peut-être que c'est bon pour ces oiseaux qui ne sèment ni ne moissonnent, mais qui reçoivent leur nourriture du Très Haut.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>5 </i></b><i>D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>6 </i></b><i>Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Là encore, le semeur continue à semer. Là, c'est un endroit où le sol n'est pas bon. Mais même s'il le sait, il sème quand même; peut-être que le sol n'a pas été préparé. Quand j'entends ce mot de pierre, je ne peux m'empêcher de penser au prophète Ézéchiel: "Je changerai vos cœurs de pierre en cœurs de chair". Peut-être que c'est le désir secret du semeur. Et c'est vrai que ça lève un peu, que tous les espoirs semblent permis. Puis ils sont déçus.: le soleil n'a pas fait de cadeau. Il est devenu adversaire, un peu comme les oiseaux qui ont tout mangé.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i>7 </i></b><i>D’autres sont tombés dans les ronces; les ronces ont poussé et les ont étouffés.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Encore un nouveau morceau à ensemencer. Sauf que là, il y aura des ronces qui pousseront en même temps que le grain et qui l'étoufferont. On entend déjà la parabole suivante du bon grain et de l'ivraie. Mais il faut semer, semer largement.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i><b>8 </b>D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et enfin de la terre cultivable, mais les rendements sont différents (cela évoque un peu la parabole des talents), mais là, ça pousse.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center; text-indent: 35.4pt;"><b><i>9 </i></b><i>Celui qui a des oreilles, qu’il entende! »<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On peut imaginer que la foule reste sur sa faim. Et pourtant cela évoque quand même le Deutéronome, "Écoute Israël" (Dt 6,4). <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>10 </i></b><i>Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On peut supposer que Jésus descend de la barque; la foule qui n'a pas eu d'explication, mais elle sait peut-être que semer, <i>c'est en</i> <i>lien avec la Tora, </i>puisque semer, c'est s'occuper de la Tora et de bonnes actions:<i> Os 10, 12 - </i><span face="Arial, sans-serif" style="background: white; color: #333333; font-size: 10.5pt;"><span face="Calibri, sans-serif" style="background-attachment: scroll; background-clip: border-box; background-image: none; background-origin: padding-box; background-position: 0% 50%; background-repeat: repeat; background-size: auto; font-size: 12pt; text-align: start;"><i>Faites des semailles selon la justice, moissonnez à proportion de l’amour";</i></span><span style="background-attachment: scroll; background-clip: border-box; background-image: none; background-origin: padding-box; background-position: 0% 50%; background-repeat: repeat; background-size: auto; font-size: 10.5pt; text-align: start;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Arial, sans-serif" style="background: white; color: #333333; font-size: 10.5pt;"><span face="Calibri, sans-serif" style="background-attachment: scroll; background-clip: border-box; background-image: none; background-origin: padding-box; background-position: 0% 50%; background-repeat: repeat; background-size: auto; font-size: 12pt; text-align: start;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Arial, sans-serif" style="background: white; color: #333333; font-size: 10.5pt;"><span face="Calibri, sans-serif" style="background-attachment: scroll; background-clip: border-box; background-image: none; background-origin: padding-box; background-position: 0% 50%; background-repeat: repeat; background-size: auto; font-size: 12pt; text-align: start;">Ceux des disciples</span><span style="background-attachment: scroll; background-clip: border-box; background-image: none; background-origin: padding-box; background-position: 0% 50%; background-repeat: repeat; background-size: auto; font-size: 10.5pt; text-align: start;"></span><span face="-webkit-standard" style="caret-color: rgb(0, 0, 0); color: black; font-size: medium; text-align: start;"></span> </span>qui sont restés sur la rive lui demandent ce qui lui prend de parler en paraboles. C'est une question me semble-t-il un peu détournée. Ce n'est pas: pourquoi tu ne leur as pas expliqué, mais pourquoi est-ce que tu utilises cette manière de parler? Est-ce une manière de se protéger des attaques des pharisiens? Certains le pensent.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>11 </i></b><i>Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center; text-indent: 35.4pt;"><b><i>12 </i></b><i>À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Grande différence entre la foule et ceux qui l'ont choisi, mais est-ce juste? Il y a manifestement une élection. Et la fin du verset est difficile, mais peut-être que cela nomme les pharisiens sans les nommer, eux qui pensent avoir le monopole de la Tora, et que cela leur sera enlevé, alors qu'ils en font presque leur chose, leur possession. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>13 </i></b><i>Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>14 </i></b><i>Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : ‘Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>15</i></b><i>Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.’<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><i> </i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">C'est très critique cette manière de dire. Est-ce Jésus, ou est-ce le rédacteur de l'évangile? Sauf que cette citation est retenue par les trois évangélistes. Je suis allée rechercher la citation d'Isaïe. C'est lors de l'envoi en mission de ce dernier, au chapitre 6. Le Seigneur dit à Isaïe: tu leur diras: "<i>Écoutez bien mais sans comprendre, regardez bien, mais sans reconnaître".</i></span><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;"> </span></b></span><span class="versenumber"><b><i><span face="Calibri, sans-serif">10</span></i></b></span><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Alourdis le cœur de ce peuple, rends-le dur d’oreille, aveugle ses yeux, de peur que ses yeux ne voient, que ses oreilles n’entendent, que son cœur ne comprenne, qu’il ne se convertisse et ne soit guéri. »<span class="versenumber"><b>11</b></span></span><span class="apple-converted-space"> </span></i><i style="text-align: start;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 12pt;">Et je dis : « Jusqu’à quand, Seigneur</span></i><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt; text-align: start;"> ? </span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 12pt; text-align: start;">» </span><span face="-webkit-standard" style="text-align: start;"></span><span face="Calibri, sans-serif"> Je ne suis pas sûre de bien comprendre, mais cela évoque pour moi l'endurcissement du cœur, endurcissement qui ne cèdera que lors de l'exil. Le texte de Matthieu est un peu différent, mais il semble bien que cet endurcissement soit présent dans les foules, qui </span>pourtant se pressent pour écouter Jésus; un peu comme si leurs sens intérieurs étaient atrophiés. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>16 </i></b><i>Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent !<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>17 </i></b><i>Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Jésus, dit alors à ceux qui le suivent qu'ils sont heureux, car eux voient au-delà. Eux ont accueilli et reçu la grâce et l'ont laissée fructifier en eux. Ils sont donc capables d'entendre et de comprendre le sens et la pointe de la parabole, car il faut peut-être aller au-delà.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center; text-indent: 35.4pt;"><b><i>18 </i></b><i>Vous donc, <b>écoutez </b>ce que veut dire la parabole du semeur.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>19 </i></b><i>Quand quelqu’un </i><b><i><span style="color: red;">entend </span></i></b><i><span style="color: red;">la parole du Royaume <b>sans la comprendre</b></span></i><i>, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur: celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Les oiseaux du ciel sont ici comme une représentation du Mauvais, qui ne veut pas que la parole salvatrice puisse être entendue.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>20 </i></b><i>Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui </i><b><i><span style="color: red;">entend la Parole</span></i></b><i><span style="color: red;"> <b>et la reçoit avec joie,<o:p></o:p></b></span></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>21 </i></b><i>mais il n’a pas de racines en lui<b>, il est l’homme d’un moment</b>: quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La parole ici est bien accueillie, elle pénètre, mais pas assez profondément. Elle est comme stoppée par les pierres, et comme elle manque d'eau, elle ne peut s'enraciner et elle dépérit dès que la parole est attaquée par d'autres. <o:p></o:p></p><p align="right" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: right;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>22 </i></b><i>Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est </i><i><span style="color: red;">celui <b>qui entend la Parole,</b></span></i><i> mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La parole là encore est entendue et comprise, mais la vie de tous les jours, avec ce que Paul appellera les tendances de la chair, fait que cela ne tient pas; que c'est trop difficile et que celui qui pourtant été croyant, renonce.<o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>23 </i></b><i>Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui </i><b><i><span style="color: red;">qui entend la Parole et la comprend</span></i></b><i>: il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Voilà enfin la bonne terre; mais malgré tout les rendements y sont divers.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Jésus, dans ces quatre possibilités, insiste sur le verbe entendre. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Entendre la parole sans la comprendre<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Entendre la parole et la recevoir avec joie, mais manquer de persévérance. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Entendre la parole, mais la laisser être étouffée par les soucis, manquer de confiance. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"> Entendre la parole et la comprendre, ce qui permet de la laisser fructifier..<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Or, quand dans le Deutéronome, Moïse présente la loi au peuple, celui-ci répond; nous écouterons et nous ferons (Dt 5, 27), mais qui est aussi traduit par "tout ce que l'éternel a dit, nous le ferons et nous l'écouterons". Certes, écouter et entendre ce n'est pas tout à fait pareil, mais il me semble qu'en hébreu entendre et obéir ont la même racine. Et le maître mot de la Tora, c'est quand même "écouter". <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Jésus, lui, parle d'écouter, de comprendre et de laisser faire, ce qui est somme toute très différent: entendre la parole, lui donner tout son poids, la laisser agir, la laisser nous transformer, ce qui fait de Jésus le nouveau Moïse, celui des Béatitudes, celui qui va sauver le peuple et l'humanité, de l'esclavage du péché. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b>Quelques précisions avant de laisser un disciple raconter</b><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le chapitre précédent de l'évangile de Matthieu se termine de manière un peu abrupte: on informe Jésus que sa mère et ses frères veulent lui parler, à quoi il répond d'une manière qui semble d'abord un peu désabusée, comme s'il n'avait pas trouvé de l'appui dans sa famille: "Qui est ma mère, qui sont mes frères?" Puis il étend la main vers ses disciples, pour les montrer à ceux qui lui parlent, et dit: "Voici ma mère et mes frères, car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, est pour moi, un frère, une sœur, une mère. Le maître mot est bien ici "faire la volonté", donc entendre la Parole, la connaître, la reconnaître, lui être fidèle et lui obéir. Et c'est ce qui est peut-être explicité dans la parabole du Semeur.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On peut supposer qu'ensuite Jésus retourne dans ce que Matthieu appelle sa maison, à Capharnaüm, et si on se base un peu sur les autres récits, je peux imaginer qu'avant de prendre ce tournant dans la manière de s'adresser aux foules, Jésus va passer un peu temps, au petit matin, seul avec son Père. Par ailleurs une enseignante du Collège des Bernadins, Madame Claire Bürkel, postule que si Jésus choisit ce mode de communication, c'est aussi parce que ses relations avec les pharisiens s'enveniment considérablement, et que c'est un peu une manière de se mettre à l'abri, même si cette manière d'enseigner fait de lui un nouveau Salomon. Jésus a écouté, prié, et choisi de faire ainsi, parce que c'est en plein accord avec la volonté de son Père.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">J'ai choisi de laisser parler un disciple qui est resté mêlé à la foule tandis que Jésus parle, et qui s'interroge, au fur et à mesure que les paroles tombent de la bouche de son maître. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i>Un disciple raconte comment il a entendu et compris<o:p></o:p></i></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ce matin-là, Jésus notre maître est sorti tôt pour prier, puis à son retour il est allé au bord du lac. Il s'est assis. La barque de Simon était là, dans l'eau, tout au bord, on au</i><i>rait dit qu'elle nous attendait. Mais pour le moment, Jésus était assis et avait l'air concentré et pensif. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Petit à petit des gens sont arrivés , de plus en plus nombreux. Il a commencé à parler, mais pas comme d'habitude: en paraboles. Je dois dire que c'était surprenant. Je me demandais un peu ce qui le prenait. Mais cette manière de faire, bien des rabbis le font aussi. Comme la foule grossissait et qu'elle se pressait autour de lui (et ça c'est toujours pareil, ils veulent tellement l'entendre qu'ils finissent par être tellement près de lui que nous devons les écarter), il a demandé à monter dans la barque. Nous sommes restés sur le rivage, et lui était à une petite distance. C'est vrai que sur l'eau, la voix porte bien. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et il a commencé à leur raconter une histoire, une parabole. Il a juste dit: "Le semeur sortit pour semer". Et la foule était attentive. Un semeur, qui ça peut bien être. Que va-t-il semer, du blé, de l'orge, des courges? Mais non les graines de courge ou de légumes, ça ne se sème pas à la volée. Des fois, je pense trop. Je me dis aussi qu'il y a peu de temps, il nous avait dit que ceux qui écoutent la parole de son Père qui est aux cieux et qui la mettent en pratique, ceux-là sont pour lui un frère, une sœur ou une mère. Or lui, il sème la parole de son Père, alors peut-être que le grain dont il parle c'est la parole. Mais je dois peut-être trop penser. Écouter, écouter. La foule, comme moi, était attentive. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je le vois bien le semeur, avec ses grains de blé qu'il va jeter dans le champ préparé pour cela. Seulement, voilà: le champ où il devrait semer me semble un peu bizarre. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Jésus raconte que le semeur sème; que des grains sont tombés au bord du chemin, et que les oiseaux sont venus tout manger. Moi, je trouve que ce semeur est un peu étourdi, il pourrait faire attention. Quand on sème, on regarde où on sème. Bien fait pour lui si les oiseaux ont pu se régaler et là, les oiseaux ont eu de la chance,. Mais c'est vrai que "les oiseaux ne sèment ni ne moissonnent" et que le Seigneur prend soin d'eux, nous avait-il dit lors de son premier grand discours sur la montagne. Alors, qui sont les oiseaux dans cette parabole? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Puis, voilà que le grain tombe sur des pierres. Peut-être qu'on ne les voyait pas bien ces grandes pierres plates qui sont recouvertes de terre, mais en général, son champ on le connaît, et on ne sème pas là. Ce semeur, on dirait qu'il ne doute de rien, et il sème là. Et pourtant tout le monde sait que certes ça va lever, mais qu'avec les grosses chaleurs, ça va sécher, brûler et que ça sera perdu. Mais bon, là aussi il a semé.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et voilà que, aussi, il y a des ronces. Décidément, elle est bien mal entretenue cette terre. Pourquoi sème-t-il dans ce morceau-là de terre? Pourquoi ne les a-t-on pas déracinées ces ronces? Peut-être que ce n'est pas possible, qu'elles reviennent toujours. Je ne suis pas agriculteur moi, je n'en sais rien. Et Jésus nous dit bien que ces ronces, en poussant, vont étouffer le grain. Et encore du grain de perdu. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ça y est enfin, le grain est semé dans la terre. Mais là encore il se passe quelque chose d'étonnant, on dirait que ce champ qui doit être bien grand, il est composé de parcelles avec des terres différentes, car certaines donnent un rendement parfait, d'autres du soixante et d'autre du trente. Mais au moins le grain a produit son fruit, et tout le monde devrait être content. N'empêche que c'est quand même une drôle d'histoire et je me demande ce qu'il veut nous faire comprendre. Ce qui est étonnant, c'est que Jésus revient sur le rivage, qu'il n'ajoute rien, n'explique rien; et du coup, tout le monde s'en va, et nous restons seuls avec lui. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>S'il y a quelque chose que j'ai appris, c'est que lui poser des questions directes, il n'aime pas trop. Alors au lieu de lui demander qu'il nous explique sa parabole, l'un d'entre nous lui demande pourquoi il se met à parler de cette manière là. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il nous répond que nous, nous sommes des chanceux (peut-être que nous sommes la bonne terre), et qu'il nous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux. Connaître les mystères, là je n'ose pas y croire. Qui pourrait connaître et comprendre les pensées du Très Haut? Et là, il nous dit que c'est possible. Il nous dit aussi que "Celui qui a, sera dans l'abondance" et que "A celui qui n'a pas, on enlèvera même ce qu'il a". Le début, je le comprends: nous, nous avons le maître avec nous, et d'une certaine manière, parce qu'il est avec nous, lui l'époux (Mt 9,15)</i><i>, nous sommes dans l'abondance. Mais enlever, à celui qui n'a pas, "même ce qu'il a", je ne comprends pas. Sauf si c'est croire avoir, croire posséder, alors que cela n'est pas à vous. Un jour j'essaierai de lui demander. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span face="Calibri, sans-serif">Puis il a ajouté des phrases trop dures à mon goût, pour expliquer pourquoi il avait choisi de parler en paraboles. Un peu comme s'il voulait les égarer ou les laisser sur leur faim, pour qu'ils ne changent pas et ne deviennent pas eux aussi des disciples. Il a dit que ces foules écoutaient sans écouter, regardaient sans regarder; qu'ils étaient passifs, paresseux même. Il a cité le prophète Isaïe qui a dit (Is 6,9): "Vous aurez beau écouter vous n'entendrez pas, vous aurez beau regarder vous ne verrez pas", mais je trouve que c'est différent. <o:p></o:p></span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span face="Calibri, sans-serif">Il me semble que c'est le début de la mission de ce grand prophète. Le Seigneur cherchait quelqu'un à envoyer et Isaïe a dit: me voici. Et sa première mission est dure: il doit parler mais ne pas être entendu. "Écoutez bien, mais sans comprendre; regardez bien, mais sans reconnaître.<span class="versenumber"> </span>Alourdis le cœur de ce peuple, rends-le dur d’oreille; aveugle ses yeux, de peur que ses yeux ne voient, que ses oreilles n’entendent, que son cœur ne comprenne, qu’il ne se convertisse et ne soit guéri."<o:p></o:p></span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><span face="Calibri, sans-serif">C'est comme si quelque chose devait leur échapper, pour qu'ils se rebellent, soient rejetés, soient exilés, car maintenant nous pouvons mieux comprendre ces paroles, et qu'ensuite ils puissent revenir de tout leur cœur. Mais moi, je trouve que Jésus est bien dur envers ces foules, et que son cœur doit s'attrister devant leur incapacité à entendre</span></i><i><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">. <o:p></o:p></span></i></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: red; font-size: 10pt;"> </span></i></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a eu ensuite comme une parole de bénédiction pour nous. Heureux sommes-nous avoir des yeux qui voient et des oreilles qui entendent. Heureux sommes-nous, parce que nous voyons et nous entendons ce que beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir et entendre. C'est comme s'il nous disait que nous sommes des élus, et là, mon cœur s'est rempli de joie. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a alors expliqué la parabole, et au fond de moi, j'étais bien content, parce que j'avais compris que le grain jeté partout, c'était la parole qui s'envole et qui cherche où se poser, mais qui n'oublie personne, qui tente des choses impossibles. D'abord, la Parole qui se pose au bord du chemin, alors que les oiseaux sont à l'affût pour manger la graine avant qu'elle ne puisse entrer dans le sol: les oiseaux, c'est le Mauvais. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ensuite essayer quand même le sol pierreux, mais avec le risque que la persévérance soit impossible; et de même, avec le sol qui n'a pas été défriché, prendre le risque et espérer que les soucis de la vie ne prendront pas le dessus. C'est bien vrai ce qu'il dit là. C'est dur de s'accrocher à sa parole quand on a l'impression que c'est trop difficile, qu'on n'est pas récompensé. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et nous, sommes nous la bonne terre? Allons-nous produire du fruit? C'est bien la question que je me pose. Mais qu'est-ce que je suis content d'avoir compris un tout petit peu. Je suis sûr qu'être avec lui, tous les jours, ça me change, ça me transforme. Ce n'est pas ma tête, mais c'est mon cœur. Que je voudrais que les foules elles aussi ouvrent leur cœur. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b>Comparaison des récits synoptiques</b>.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: medium; color: black; font-variant-caps: normal;"><tbody><tr><td style="border: 1pt solid windowtext; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;">Mt 13, 1-23<o:p></o:p></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;">Mc 4, 1-20<span> <span> </span></span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: center;">Lc 8, 4-15<o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">01</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">02</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans <b>une barque</b> où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">03</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il leur dit beaucoup de choses </span><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">en </span></b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">paraboles </span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">01</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans <b>une barque</b> où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">02</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait :<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">04</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit </span><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">dans </span></b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">une parabole :<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">« Voici que le semeur sortit pour semer.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">04</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et <b>les oiseaux</b> sont venus tout manger.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">05</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">06</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">07</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont <b>étouffés.</b><o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">08</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">09</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">03</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">« </span><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Écoutez !</span></b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> Voici que le semeur sortit pour semer.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">04</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; <b>les oiseaux</b> sont venus et ils ont tout mangé.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">05</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ;<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">06</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché.<span class="versenumber"><o:p></o:p></span></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">07</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont <b>étouffé,</b> et il n’a pas donné de fruit.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">08</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">09</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! </span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">05</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">« Le semeur sortit pour semer la semence, <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et <b>les oiseaux</b> du ciel mangèrent tout.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">06</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">07</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l<b>’étouffèrent</b>.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">08</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Disant cela, <b>il éleva la voix</b> : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende </span><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"><o:p></o:p></span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">10</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">11</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">12</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">I</span><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> <span class="versenumber">0</span></span></b><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97);"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles</span></span><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"><o:p></o:p></span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">11</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">09</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97);"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole.</span></span><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">10</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.97);"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. e</span><o:p></o:p></span></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">13</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">14</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">15</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">16</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent !<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">17</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">1</span><span style="font-size: 10pt;">1</span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ainsi, comme il est écrit : Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.<span class="versenumber"><o:p></o:p></span></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b><b style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">12</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et ainsi, comme dit le prophète : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">13</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles </span><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"><o:p></o:p></span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ainsi, comme il est écrit : Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">18</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur</span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">11</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">11</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 151pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">19</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Quand quelqu’un <b>entend la parole du Royaume sans la comprendre</b>, </span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">le <b>Mauvais</b> </span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">20</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Celui qui a reçu la semence sur un <b>sol pierreux</b>, c’est celui qui <b>entend la Parole </b>et la reçoit aussitôt <b>avec joie</b> ;<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">21</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><br /></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">22</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Celui qui a reçu la semence dans les <b>ronces</b>, c’est celui qui <b>entend la Parole</b> ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui <b>ne donne pas de fruit.<o:p></o:p></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">23</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Celui qui a reçu la semence dans la <b>bonne terre</b>, c’est celui qui <b>entend la Parole et la comprend :</b> il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">15</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, </span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"><b>Satan</b></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"><b> </b>vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber" style="font-size: 12pt;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">16</span></b></span><span class="apple-converted-space" style="font-size: 12pt;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les <b>endroits pierreux</b> : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt <b>avec joie ;</b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">17</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">18</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les <b>ronces </b>: ceux-ci <b>entendent la Parole,</b><o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">19</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, <b>qui ne donne pas de fruit</b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">20</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans <b>la bonne terre</b> : ceux-là entendent<b> la Parole, ils l’accueillent,</b> et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 151.05pt;" valign="top" width="201"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">12</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis </span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">le <b>diable</b> </span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">13</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il y a ceux qui sont <b>dans les pierres</b> : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la <b>Parole avec joie ; <o:p></o:p></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment, au moment de l’épreuve, ils abandonnent</span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"><br /></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"><br /></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">14</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ce qui est tombé dans <b>les ronces</b>, ce sont les gens<b> qui ont entend</b>u, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne <b>parviennent pas à maturité.</b><o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"><br /></span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">15</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et ce qui est tombé dans <b>la bonne terre</b>, ce sont les gens qui ont <b>entendu la Parole dans un cœur bon et généreux,</b> qui la retiennent et portent du fruit par leur pe</span><o:p></o:p></p></td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-4862158304036393172023-06-07T09:44:00.010+02:002023-06-07T13:47:41.110+02:00Mc 10, 46-52. L'aveugle de Jéricho raconte.<p style="text-align: justify;"> <span style="text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">C'est assez étonnant! J'ai publié le billet hier, et il m'avait déjà fallu beaucoup de temps pour le rédiger. Ce billet je l'ai relu et je me suis dit que celui qui devait raconter, c'était l'aveugle, pas un autre, pas un disciple. Non, c'était lui qui voulait raconter, qui voulait dire. Alors j'ai laissé faire. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"><b>Timée, l'aveugle, le fils de Timée, raconte. </b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je m'appelle Timée, je suis le fils de Timée, ce qui veut dire que nous portons le même prénom. Longtemps je lui ai fait honneur, mais avec la cécité je suis devenu quelqu'un que l'on méprise, un peu la honte de la famille. Et, comme tout aveugle qui ne peut plus rien faire, je mendie. Ceux de ma famille, qui s'occupent de moi, me conduisent tous les jours à la sortie de Jéricho. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i><br /></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>J'aime bien ce lieu, car c'est le passage obligé pour tous ceux qui montent à Jérusalem et ils sont nombreux, puisque trois fois par an il nous faut aller rendre un culte à notre Dieu. Seulement moi, avec cette infirmité, et la malédiction du roi David sur les aveugles et les boiteux, leur interdisant l'entrée du Temple, je ne peux pas monter à la ville du Très Haut. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>La Pâque est proche maintenant, et beaucoup se mettent déjà en route. J'espère qu'ils me regarderont et me donneront une petite pièce. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>J'écoute aussi beaucoup ce qui se rapporte. Il paraît qu'il y a un nouveau prophète, un Jésus qui est aussi un guérisseur. Il a rendu la vue à un aveugle. C'était m'a-t-on dit à Bethsaïde: On lui avait amené un aveugle, il l'avait pris par la main, et lui avait mis de la salive sur les yeux. Ce qui est étonnant, c'est que cela ne l'a pas guéri complètement, il y voyait seulement un peu. Moi je m'en contenterais. Mais ceux qui racontent cela disent que Jésus lui a ensuite posé les mains sur les yeux et que là, la vue lui était complètement revenue (Mc 8, 22-26). Moi, si je le rencontrais, ce Jésus, c'est moi qui lui demanderais de retrouver la vue; je ne laisserais pas les autres demander à ma place. Mais voilà, Jésus n'est pas venu à Jéricho. Et moi, je demande au Très haut que cet homme vienne et me guérisse.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et puis, j'ai entendu quelque chose de différent. Comme je ne vois pas, les bruits pour moi c'est la source de mes informations. Beaucoup de monde passait devant moi, beaucoup, beaucoup plus. Bruits de pas, bruits de voix, mais aussi odeurs différentes. J'ai demandé, et là on m'a dit que c'était Jésus. C'est comme si ma prière, qu'il passe à Jéricho, avait été entendue.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Alors je me suis mis à crier de toutes mes forces, parce que je voulais qu'il m'entende et qu'il s'arrête. Je criais la même phrase encore et encore, jusqu'à en perdre la voix. Je l'ai un peu flatté en lui donnant le titre de fils de David, mais après tout, peut-être que s'il a de tels pouvoirs il est de cette famille royale, de cette famille d'où sortira le Messie.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Seulement, m'entendre crier comme ça, bien entendu, ça a importuné; et ceux qui passaient devant moi m'ordonnaient de me taire, mais je ne pouvais pas. Il fallait que le Rabbi m'entende, qu'il me voie, qu'il voie ma misère, qu'il me sauve. Et les autres, ils gueulaient presque plus fort que moi. L'horreur. </i><i>Puis deux hommes sortis de je ne sais où se sont approchés de moi. Ils m'ont dit que Jésus m'appelait. Alors, ce qui est curieux, c'est que ceux qui étaient près de moi ont changé de ton. Ils m'ont dit d'avoir confiance, de me lever, et qu'il m'appelait.</i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et je me suis levé d'un bond! Quelque chose me poussait à jaillir presque en dehors de moi. J'ai balancé mon manteau qui m'alourdissait avec les petites pièces de monnaie que j'avais récoltées ce matin-là, et je suis parti vers lui. Il y a eu des gens charitables pour me guider un peu, mais au fond de moi, même si je ne le voyais pas, je savais où il était. Et j'ai entendu le son de sa voix. Il m'a demandé ce que je voulais qu'il fasse pour moi. Vous vous rendez compte, il m'a demandé ce que je voulais et pour moi, c'était extraordinaire que quelqu'un tienne compte de moi comme cela. C'était comme une renaissance: j'existais.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et que lui demander d'autre que de retrouver la vue? Mais je ne parlais pas à un simple guérisseur, je demandais la vue à celui qui était devenu, sans que je le veuille, sans que je fasse rien, non pas un Maître, mais "mon" Maître, celui qui avait ma confiance entière, celui qui pouvait tout, celui qui était le Maître; pas un simple rabbi qui essaye de faire comprendre la parole du Très Haut. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il ne m'a pas touché comme l'aveugle de Bethsaïde. Il m'a juste dit: "Va, ta foi t'a sauvé". Il ne m'a pas dit: "Ouvre les yeux et regarde", non. Il m'a dit, comme le très Haut l'avait dit à Abraham autrefois, d'aller, de partir; et que ma foi, ma foi en lui, m'avait sauvé. Il n'a pas dit "guéri", il a dit sauvé. Et en moi, au même moment, quelque chose s'est ouvert. Mes yeux ont vu, l'ont vu lui, ont vu la foule, et je suis parti à sa suite, vers cette ville où on allait bientôt célébrer la Pâque. Et je marche, je marche, et je regarde avec mes yeux tous neufs, et pour moi le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà là. Que le très Haut soit béni. Et là où il ira, j'irai! </i><o:p></o:p></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-83727969807393823212023-06-06T11:20:00.008+02:002023-06-06T14:45:58.094+02:00Mc 10, 46b-50. La guérison de l'aveugle de Jéricho. temps ordinaire. Mai 2023<p><span style="font-family: Comic Neue;">L'aveugle de Jéricho. </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La version de Marc de cette péricope est ma version préférée; j'aime cet aveugle qui jette son manteau, qui bondit, qui est capable de gueuler comme un veau pour se faire entendre dans le brouhaha, et qui ne se laisse pas faire par ceux qu'il importune. J'ai déjà écrit un texte en 2021: <a href="https://giboulee.blogspot.com/2021/10/laveugle-de-jericho-marc-1a-42b-51.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2021/10/laveugle-de-jericho-marc-1a-42b-51.html</a>, mais ce matin, en lisant ce texte qui inaugure en quelque sorte la reprise du temps ordinaire, c'est le comportement de cet homme, une fois de plus, qui m'a vraiment interpellée et m'a donné envie de raconter autrement. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Est-ce qu'il sait qui est Jésus? Est-ce qu'il croit que la vue peut lui -être rendue? Veut-il juste l'aumône d'un homme renommé, qu'il imagine pouvoir le sortir de la misère? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Si je me base sur toutes les guérisons, il est évident que Jésus est connu comme un thaumaturge, ce qui ne sera pas le cas de Pierre, avant la guérison du paralytique de la Belle-porte qui attend très certainement de l'argent. Donc, quand Bartimée entend que c'est Jésus, il doit se dire que c'est la chance de sa vie, et qu'il faut trouver un moyen pour que Jésus s'arrête. Pour moi, cela évoque un peu ce qui se passe avec la syro-phénicienne, qui "casse tellement les oreilles" des disciples, que ce sont eux qui demandent à Jésus de répondre à sa demande.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais la formule "Jésus, Fils de David", qui peut s'entendre comme une reconnaissance messianique, me parait presque trop banale. J'ai tendance à penser que le "Fils de David" c'est un peu une façon de parler, une manière de s'adresser à quelqu'un dont on désire l'aumône. Dans nos histoires, certains disent "Mon Seigneur" à celui qui peut donner des sous. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Quant au "Aie pitié", c'est bien la formule de base de tout mendiant: "Regarde-moi, sois rempli de compassion pour moi, toi qui as, alors que moi je n'ai rien, je suis dans la dépendance. Donne-moi, toi qui as des sous, et donne-moi de quoi manger". <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et cela me renvoie un peu à la prière du cœur, cette prière que je pratique depuis des années, qui peut se réduire juste à "Seigneur Jésus aie pitié" ou se décliner avec plus de mots: "Seigneur Jésus, Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur." Qu'est-ce que je dis, moi, quand je prononce ces mots? Qu'est- ce que j'attends? Est-ce qu'il s'agit juste de me remplir du nom de Jésus, en étant sûre qu'en moi il prend puissance et peut faire des merveilles, ou est-ce reconnaître ma faiblesse, mon incapacité, et tout attendre de lui, que ce soit mes besoins immédiats (et là, c'est se mettre dans la peau d'un mendiant qui a tout perdu et qui est devenu totalement dépendant), ou mes désirs les plus profonds, mes désirs de vie pour moi et pour ceux qui me sont proches?<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Pour en revenir au texte, Jésus - tel qu'il est décrit là par Marc - certes s'arrête, ce qui est déjà beaucoup, mais n'envoie personne prendre l'aveugle par la main; il lui fait confiance pour arriver vers lui. Et je pense que c'est cela qui provoque une sorte de rebond: il sera certes guéri, mais bien plus, il sera sauvé. Comme le raconte Élian Cuvillier dans son livre "Parole pour chacun", l'aveugle (et Cuvillier insiste sur la signification du nom Bartimée, fils de Timée, qui renvoie à l'identité et qui ici peut avoir deux sens, soit "impur" si on se réfère à l'araméen, soit "Honoré" comme le prénom que nous connaissons par Pagnol) devient vivant, il devient désirant, il n'est plus responsable de l'honneur (ou du déshonneur) de son père, il est lui. Il sait que Jésus ne le voit pas comme "de Timée", comme un homme dépendant, enfermé dans sa cécité, enfermé dans son handicap. Et c'est ce qui lui permet, parce que Jésus l'appelle, de jeter son manteau, c’est-à-dire aussi son identité, de bondir, c’est-à-dire de se lever, de se mettre debout, (ce qui est une image de résurrection), et d'être trouvé par Jésus, qui de son côté ne pouvait pas ne pas voir. Et c'est ce changement qui est prodigieux, d'autant que c'est la dernière guérison racontée par Marc. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce que je veux dire aussi, c'est que l'on peut parfois demander dans une prière quelque chose qui est de l'ordre du comblement du manque, du vide, et se rendre compte que ce n'est pas cela l'important. L'important c'est de sortir de soi, de jeter son manteau, de pouvoir bondir. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">J'ai parlé en <a href="https://giboulee.blogspot.com/2022/12/matthieu-9-27-31-les-deux-aveugles-de.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2022/12/matthieu-9-27-31-les-deux-aveugles-de.html</a> de la guérison des aveugles de Capharnaüm chez Matthieu, parce que cette guérison est très proche de celle rapportée en 20,29 et j'ai évoqué cette guérison chez Luc, seulement chez ce dernier, qui est assez inséparable de ce qui se passe ensuite avec Zachée: <a href="https://giboulee.blogspot.com/2018/11/la-ville-de-jericho-luc-18-et-luc-19.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2018/11/la-ville-de-jericho-luc-18-et-luc-19.html</a> . </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Apport des synoptiques</h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Les synoptiques rapportent tous cet épisode, qui se situe avant l'entrée plus ou moins triomphale dans Jérusalem et précède de peu la passion. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Je pense que cela vaut toujours la peine de regarder les différences ou les similitudes.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Bien sûr chez Matthieu, il y a deux aveugles et pas un. Ils ne s'informent pas, ils se mettent immédiatement à crier et eux aussi sont rabroués. Il est certain que deux qui implorent, cela fait plus de bruit qu'un seul, surtout s'ils s'époumonent. Jésus s'arrête, là on peut penser qu'il arrive à leur hauteur, et il leur demande ce qu'ils veulent. On peut noter deux choses: Jésus est saisi de compassion; et il touche les yeux. Il y a donc à la fois un geste fort, un geste de guérison: toucher; et le cœur de Jésus, qui sait aussi qu'il va être confronté à l'aveuglement de Jérusalem, qui est rempli de compassion, ce qui pour moi, montre aussi sa divinité. Puis les hommes guéris se mettent à sa suite. Jusqu'où iront-ils? Cela personne ne le sait.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: medium; color: black; font-variant-caps: normal; margin-left: 65.15pt;"><tbody><tr><td style="border: 1pt solid windowtext; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;">MATTHIEU <o:p></o:p></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;">MARC 10<o:p></o:p></p></td><td style="border-color: windowtext windowtext windowtext currentcolor; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: solid solid solid none; border-width: 1pt 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;">Luc 18<o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">29</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Tandis que Jésus avec ses disciples sortait de Jéricho, une foule nombreuse se mit à le suivre.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;"> </span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">30</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et voilà que deux aveugles, assis au bord de la route</span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">6</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin</span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">35</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Alors que Jésus approchait de Jéricho, <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">un aveugle mendiait, assis au bord de la route.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">3</span></b></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">, apprenant que Jésus passait, <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">crièrent </span></b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">: <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">« Prends pitié de nous, Seigneur, fils de David !<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">31</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">La foule les <b>rabroua </b>pour les faire taire. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Mais <b>ils criaient encore plus fort</b> : <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">« Prends pitié de nous, Seigneur, <b>fils de David ! »</b></span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">47</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">, il se mit à <b>crier :</b><o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">« Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">48</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Beaucoup de gens le <b>rabrouaient </b>pour le faire taire, <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">mais <b>il criait de plus belle</b> : <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">« <b>Fils de David,</b> prends pitié de moi ! »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">36</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait.<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">37</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">38</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il <b>s’écria :<o:p></o:p></b></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></b></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">39</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ceux qui marchaient en tête le <b>rabrouaient </b>pour le faire taire. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Mais <b>lui criait de plus belle :</b><o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">« <b>Fils de David</b>, prends pitié de moi ! »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">32</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Jésus s’arrêta <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">et les appela <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">49</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">40</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. </span><o:p></o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">50</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.</span><span face="Calibri, sans-serif"><o:p></o:p></span></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">: « <b>Que voulez-vous que je fasse pour vous ?</b> »<o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">33</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ils répondent : « Seigneur, que nos yeux s’ouvrent ! »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">e51</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Prenant la parole, Jésus lui dit : «<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Que veux-tu que je fasse pour toi ? » <o:p></o:p></span></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »</span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :<span class="apple-converted-space"><o:p></o:p></span></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif"> </span></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span class="versenumber"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">41</span></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p></td></tr><tr><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext; border-image: none 100% / 1 / 0 stretch; border-style: none solid solid; border-width: medium 1pt 1pt; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">34</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Saisi de compassion, <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Jésus leur toucha les yeux ; aussitôt ils <b>retrouvèrent la vue,</b><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">et <b>ils le suivirent</b>.</span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.25pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">52</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Aussitôt l’homme <b>retrouva la vue,</b><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">et <b>il suivait Jésus sur le chemin.</b></span><o:p></o:p></p></td><td style="border-color: currentcolor windowtext windowtext currentcolor; border-style: none solid solid none; border-width: medium 1pt 1pt medium; padding: 0cm 5.4pt; width: 113.3pt;" valign="top" width="151"><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">4<o:p></o:p></span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 7.5pt;">3</span></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">À l’instant même, il <b>retrouva la vue,</b><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">et <b>il suivait Jésus</b> en rendant gloire à Dieu. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 12pt; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="font-size: 10pt;">Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.</span><o:p></o:p></p></td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Les textes sont certes très proches, mais la finale de Luc, où tout le peuple, comme le fit le lépreux guéri par Jésus, rend gloire à Dieu, et qu'il est en quelque sorte le moteur qui fait que tout le peuple adresse une louange à Dieu, ce qui est un peu les prémices de ce qui se passera lors de l'entrée à Jérusalem.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b>Travail sur le texte</b><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">Je suis tellement habituée à ce texte raconté par Luc, que dire <b>la sortie </b>et non pas<b> l'entrée</b>, cela m'a étonnée<b>. </b>Il y a de jolis commentaires, sur RCF mais aussi dans "Retraite dans la ville", sur ce texte. Jésus est donc dans la dernière ligne droite, il monte à Jérusalem. Et au chapitre 11, ce sera l'entrée, plus ou moins triomphale, suivie de la parabole du figuier desséché.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>46b </i></b><i>En ce temps-là, tandis que Jésus <b>sortait</b> de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>47 </i></b><i>Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>48 </i></b><i>Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le tableau est brossé. Jésus est en route, il a traversé Jéricho, la ville la plus basse, pour monter vers la plus haute. Il y a du monde, donc. Du bruit. Un aveugle à sa place habituelle. Être à la sortie ce n'est pas mal. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Il a choisi un bon lieu pour mendier. Il peut espérer une petite pièce de ceux qui montent à Jérusalem pour une offrande. Il entend, puisqu'il ne voit pas, et demande ce qui se passe. Il apprend que c'est Jésus qui passe, et là, pardonnez- moi le vocabulaire, il se met à hurler, à beugler pour être entendu. Comme il ne voit pas, il ne sait pas où Jésus se trouve. Est-il déjà passé, va-t-il passer devant lui. Ce Jésus, il faut qu'il s'arrête. C'est pourquoi il beugle sa demande. Et cette demande, c'est bien arrête-toi, guéris-moi, car il sait que Jésus est un guérisseur. Et c'est la demande, répétée, répétée, "Fils de David, Jésus, prends pitié de moi" <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ceux qui sont là n'en peuvent plus, et si le terme employé par le narrateur est rabrouer, je pense que c'est plus de l'ordre de "ta gueule, la ferme" etc.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>49 </i></b><i>Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Sauf que Jésus, lui, a entendu et s'arrête. Et cet arrêt a sûrement une incidence sur le mouvement de la foule. Le mouvement est interrompu dans son élan. Donc Jésus s'arrête, mais il n'est pas tout près du mendiant. Il demande alors qu'on l'appelle, ce mendiant. Ceux qui transmettent le message, et qui ne sont certainement pas les mêmes que ceux qui rabrouent, ont cette phrase curieuse: "Confiance (on dirait courage), lève-toi (ça c'est important), il te demande, il t'appelle". C'est d'ailleurs étonnant, Jésus ne dit pas qu'on le lui amène. Non simplement qu'on l'appelle, et c'est à lui de se débrouiller. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>50 </i></b><i>L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Et il se débrouille. Si comme je le crois, le manteau témoigne de son statut social, c'est déjà une petite résurrection. Il se débarrasse de ce poids et il court, lui l'aveugle, vers Jésus. Cela c'est extraordinaire. Cuvelier dit qu'en laissant son manteau, il laisse tomber la carapace, il se dénude. Il expose sa faiblesse, ses difficultés et en même temps il affirme qu'il ne veut pas qu'elles aient le dernier mot dans sa vie. Il se dirige en aveugle vers Jésus, mais en aveugle qui désire voir. Peut-être est-il sorti de sa demande première de recevoir une obole. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>51 </i></b><i>Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le voilà arrivé, et la question de Jésus est "Que veux-tu que je fasse", ce qui laisse une grande liberté; l'aveugle, en s'adressant à Jésus, le nomme Rabbouni, ce qui est autre chose que le Fils de David. Et là, Jésus est devenu "mon maître", ce qui est le mot utilisé par Marie-Madeleine et qui montre aussi que dans le cœur de cet homme quelque chose s'est passé. Lui, l'aveugle, il sait que Jésus est le Maître, pas celui qui sait , mais celui qui est, et peut tout, celui que l'on reconnaît comme ayant tout pouvoir.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>52 </i></b><i>Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » <b>Aussitôt</b> l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Intéressant ce verset. Jésus lui dit "Va, ta foi ta sauvé". Il y a deux choses. Il y a un envoi, comme dans la finale de l'évangile de Matthieu: Mt 26, 19: "Allez! De toutes les nations faites des disciples". <b>Aller,</b> qui suggère que tout se passe comme l'homme le souhaite et que libéré (Cuvelier insiste beaucoup sur son passé), qu'il peut reprendre sa vie. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm 0cm 7.5pt;"><span face="Calibri, sans-serif">L'insistance portée sur la foi qui sauve est fondamentale pour nous qui venons après. Il dira la même chose à ses disciples après avoir desséché le figuier qui n'avait pas de figues. Mc 11, </span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Alors Jésus, prenant la parole, leur dit : « Ayez foi en Dieu.</span><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">23</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">Amen, je vous le dis : quiconque dira à cette montagne : “Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer”, s’il ne doute pas dans son cœur, mais s’il croit que ce qu’il dit arrivera, cela lui sera accordé !</span><span class="versenumber"><b><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #bf2329; font-size: 7.5pt;">24</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;"> </span></span><span face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #333333; font-size: 10pt;">C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais ensuite, l'homme ne s'en va pas, il suit Jésus, ce qui est très différent. Et c'est là qu'il est pleinement libre, parce que pleinement sauvé. Et c'est là-dessus que E.Cuvelier insiste. Il est devenu un homme libre, libéré de son passé. L'honneur de son père ne repose plus sur son dos. Il peut désormais se libérer des liens du passé, que ce soit l'impureté ou que ce soit l'honneur de son père. Le salut, n'est-ce pas devenir fils de Dieu? <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b>Un disciple raconte<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je vais vous raconter ce qui s'est passé juste avant que nous n'arrivions à Jérusalem. Nous sortions de Jéricho, et comme d'habitude, outre nous les disciples, il y avait beaucoup de monde qui était sorti, sûrement parce qu'ils espéraient un miracle ou un discours. Et nous sommes aussi passés devant un aveugle, assis à la sortie de la ville. Je dois dire que c'est un endroit bien choisi. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>On nous a dit qu'il avait demandé à ceux qui étaient proches de lui ce qui se passait. Et quand il a su que c'était Jésus, comme tout mendiant qui se respecte, il s'est mis à gueuler comme un veau. Il hurlait pour que Jésus l'entende, mais nous étions déjà devant, sauf que nous l'avons entendu quand même. Je crois même qu'il cassait tellement les oreilles de ceux qui passaient devant lui, qu'ils lui demandaient de la fermer. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Comme je l'ai dit, nous l'avions vaguement entendu, mais Jésus lui, il avait vraiment entendu, c'est bien une des différences entre lui et nous. Moi, j'étais bien content de ne plus l'entendre vociférer la phrase: Jésus fils de David, aie pitié de moi". Je ne sais pas trop ce qu'il attend. Mais son "fils de David", je suis sûr qu'il le sort chaque fois que c'est quelqu'un qu'il imagine être plein aux as qui passe devant lui, les mendiants ça veut toujours vous flatter.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et Jésus a demandé qu'on l'appelle. Bizarre qu'il ne soit pas allé à sa rencontre. Un aveugle qui doit le trouver sans voir, ça ne lui ressemble pas de faire ça. Mais il devait bien avoir une raison. Il s'est arrêté en l'attendant. Deux ou trois sont allés vers l'aveugle, et là, j'ai su qu'il s'appelait Timée; ils lui ont dit que Jésus l'appelait et ils lui ont souhaité bon courage. Il paraît qu'il s'est levé, a jeté son manteau, son manteau de mendiant tout rapiécé, et a couru. Je l'ai vu arriver et je n'en revenais pas. Un aveugle qui court. Il devait avoir rudement confiance. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Une fois devant nous, Jésus lui a demandé ce qu'il voulait. Je pense qu'il le savait très bien ce qu'il voulait ce Timée, mais on ne sait jamais. Et ce dernier lui a demandé de lui rendre la vue. Ce qui est étonnant, c'est qu'il s'est adressé à lui en lui disant Rabbouni. Pas Rabbi, Rabbouni. Et je crois que lui l'aveugle avait compris que Jésus est bien plus qu'un maitre et qu'il le reconnaissait comme son maître. Et c'est sûrement pour cela qu'après avoir retrouvé la vue, il a suivi Jésus sur la route de Jérusalem, cette route qui l'a conduit à la croix; alors que nous espérions malgré tout ce qu'il nous avait dit qu'il serait le nouveau Roi-Messie de la ville . Roi Messie oui, il l'est devenu, mais que pour nous le chemin a été long avant que nos yeux ne s'ouvrent.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-35246141867960607252023-05-20T14:59:00.011+02:002023-05-20T18:16:43.613+02:00Mt 28, 16-20. Fête de l'Ascension. Mai 2023<p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Ascension. Mt 28, 16-20<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">C'est l'année A, donc c'est un texte de Matthieu qui a été choisi, mais la lecture des Actes des Apôtres (Ac 1) permet d'avoir un autre son de cloche que ce qui est rapporté par Matthieu. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Cela se passe à Jérusalem, quarante jours après Pâques, temps utilisé par Jésus pour enseigner ses disciples. Et, bien entendu, ces quarante jours ont une portée symbolique. Cela se passe au cours d'un repas; Jésus leur donne l'ordre de ne pas quitter Jérusalem en attendant de recevoir le baptême dans l'Esprit, cet Esprit qui a été promis et qui leur donnera la force d'être témoins à Jérusalem, en Samarie et dans le monde entier. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Puis là - la description est différente de celle rapportée dans l'évangile - Jésus s'élève, et cela fait penser à une sorte de lévitation qui va bien au-delà de simplement s'élever au-dessus du sol: on peut imaginer que cela prend un certain temps, et qu'un voile de nuages arrive et le masque aux regards; un peu finalement comme des rideaux; et il est alors logique que les disciples qui regardent se demandent ce qu'il en est, et qu'ils soient un peu en attente. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">C'est alors que deux hommes en blancs apparaissent, et leur demandent de cesser de bailler aux corneilles (cela, c'est ma manière de traduire le "Pourquoi restez-vous à regarder vers le ciel, ce Jésus qui a été enlevé au ciel viendra auprès de vous, de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel". </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">De fait cela ne dit pas grand-chose sur ce qui adviendra un jour, mais une autre venue de Jésus est clairement annoncée, son temps sur la terre est fini. Ce que je note, car cela est un peu différent de ce qui se passe dans l'évangile, c'est que Jésus s'élève de lui-même - c'est donc bien sa volonté, mais en même temps, il a été enlevé au ciel, ce qui est un moyen de dire clairement où Jésus se trouve désormais, et que c'est aussi la volonté du Père. Dans l'évangile (que j'aime beaucoup), Jésus se sépare d'eux et est emporté au ciel, ce qui est finalement la même chose, mais le verbe se séparer montre bien que quelque chose se termine, comme l'enfant qui vient au monde se sépare de l'intérieur du ventre de sa mère. <a href="https://giboulee.blogspot.com/2020/05/il-fut-enleve-leurs-yeux-il-se-separa.html" style="color: #954f72;">https://giboulee.blogspot.com/2020/05/il-fut-enleve-leurs-yeux-il-se-separa.html</a></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b style="text-align: start;"><span style="font-size: 12pt;">Travail sur le texte</span></b><span face="-webkit-standard" style="text-align: start;"></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais revenons au texte de Matthieu. Les femmes qui sont venues au tombeau ont eu la vision d'un ange, qui provoque un tremblement de terre renversant les hommes qui gardent le tombeau, s'assied sur la pierre roulée qui montre bien le vide, et leur dit de venir voir le lieu où Jésus reposait (ce qu'elles ne feront pas) et d'aller dire aux disciples qu'Il est ressuscité d'entre les morts et qu'il les précède en Galilée; et que là, ils le verront. Puis l'Ange s'en va, et les femmes se mettent en route, remplies de crainte et de joie. C'est là que Jésus leur apparaît, qu'il les salue, qu'elles s'approchent, lui saisissent les pieds, ce qui est un moyen d'être certaines qu'il n'est pas un fantôme, et se prosternent. Jésus leur dit alors d'être sans crainte, et confirme le message de l'ange: aller en Galilée. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Si on fait une recherche sur le verbe se prosterner chez Matthieu, on ne le trouve que trois fois, une première fois au tout début des évangiles - Mt 2, 11: les mages entrent, voient l'enfant et sa mère, se prosternent et adorent, et deux fois dans ce dernier chapitre: les femmes et les disciples.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>16 </i></b><i>En ce temps-là, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à <b>la montagne </b>où Jésus leur avait ordonné de se rendre.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Cela se passe sur une montagne. La montagne, c'est le lieu de rencontre avec Dieu: dans le premier testament (montagne de l'Horeb, don de la loi); mais aussi don de la nouvelle loi, les Béatitudes, lieu de la multiplication des pains et de la transfiguration. Cet "ordre" n'a pas été mentionné précédemment, si on reste au texte seul. Mais il s'agit bien d'un ordre et des ordres, il y en aura d'autres.<o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>17 </i></b><i>Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Manifestement quand ils arrivent, ils sont seuls. Ils attendent, et Jésus, d'un coup, est là; ce qui évoque un peu ce qui se passe dans l'évangile de Jean le soir de Pâques. Ils se prosternent, mais comme je l'ai noté, jamais les disciples se sont prosternés devant Jésus. On ne se prosterne que devant le Très Haut. Et là, la question du doute. Peut-être la question sur ce qu'on voit: est-ce bien lui? Est-ce que cet homme qui ressemble au maître est bien le maître? Comment est-ce possible? Les femmes ont éprouvé de la crainte, ce qui est normal; eux éprouvent des doutes, et peut-être que cela peut nous arriver aussi.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>18 </i></b><i>Jésus <b>s’approcha</b> d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Pour ma part, je vois ce verset en deux temps. Les doutes manifestent une résistance, et certains sont comme à distance de Jésus. Et lui ne reste pas loin, mais s'approche et parle. Car jusque-là il n'y a pas eu de mots, de paroles, donc pas de reconnaissance du timbre de sa voix. Et c'est une affirmation: désormais, il a reçu tout pouvoir au ciel (et cela c'est le divin) et sur la terre (l'humain), vrai Dieu et vrai homme. <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>19 </i></b><i><b>Allez ! </b></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>De toutes les nations <b>faites </b>des disciples : <b>baptisez-les</b> au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>20 </i></b><i><b>apprenez-</b>leur à observer tout ce que je vous ai commandé. <o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Puis une série d'ordres. Le premier c'est "allez". Je me suis demandé si on ne peut pas faire un rapprochement avec Mt 10, l'envoi des apôtres en mission. Là ils devaient aller seulement vers les brebis perdues de la maison d'Israël, proclamer que le Royaume est tout proche. Puis il s'agissait de guérir les malades, de ressusciter les morts, de purifier les lépreux, et d'expulser les démons. Désormais c'est bien ce que va accomplir ce baptême, donné aux nations et donné au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Baptême qui permet d'entrer dans cette relation d'amour, et qui permet de renaître, de devenir vivant, d'être libéré de sa lèpre et de ses démons. <o:p></o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i>Et moi, je suis <b>avec vous</b> tous les jours jusqu’à la fin du monde. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Et la promesse: Jésus absent, mais présent chaque jour et sans aucune limitation dans le temps. Réalisation de la prophétie d'Isaïe; on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui veut dire Dieu avec nous.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Faire raconter l'Ascension à un disciple à partir de l'évangile de Luc, c'est possible. Le faire à partir de celui de Matthieu, qui est beaucoup moins imagé car rien n'est dit, c'est un peu une gageure. Je me suis dit que seul Matthieu pourrait le faire. Mais je dois dire que si, comme toujours, je m'appuie uniquement sur le texte attribué à Matthieu, je n'ai pas tout retenu des chapitres 27 et 28. Je me place au moment qui suit directement la résurrection, et je pense que la restitution des trente deniers aux prêtres, l'achat du champ, ou le soudoiement des soldats n'apportent pas grand-chose et peuvent avoir été rajoutés lors de la rédaction du texte. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b>Matthieu raconte<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Quand le maître a été arrêté par la faute de ce traître de Judas Iscariote, nous étions avec lui au Jardin des oliviers. Puis tout est allé très vite. Les grands-prêtres et le sanhédrin ont chercher des faux témoins pour le faire condamner; mais ils n'en n'ont pas eu besoin car Jésus a affirmé qu'il était bien le Christ, le Fils du Très Haut, et qu'on le verrait, lui le fils de l'homme, siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel. Or nous savons bien que celui que chevauche sur les nuées n'est autre que le Seigneur. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ils l'ont ensuite livré à Pilate, qui même s'il ne voulait pas le faire mettre à mort, a cédé à la pression. Il a libéré un bandit, Barrabas, et a livré Jésus pour qu'il soit crucifié. Lorsque la sixième heure est arrivée, le ciel qui était clair est devenu tellement sombre qu'on se serait cru en pleine nuit; puis, trois heures plus tard le Maître, en poussant un grand cri, a rendu l'Esprit. À ce moment-là il y a eu comme un tremblement de terre, comme si la terre tremblait elle-même devant ce qui venait de se passer. Moi qui étais là je sais que, devant cela, beaucoup ont dit que Jésus, condamné comme un malfaiteur, était bien Fils de Dieu. Et d'ailleurs cela accomplit bien la prophétie d'Isaïe, de ce serviteur méprisé par tous, transpercé à cause de nos révoltes, broyé à cause de nos fautes, retranché de la terre des vivants. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Le corps a été mis dans un tombeau creusé dans le roc, fermé par une lourde pierre.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Au petit matin du troisième jour après la mort, les femmes sont venues pour regarder le sépulcre. Comme une escouade de gardes avait été postée tout autour à la demande des grands-prêtres, qui pensaient que certains d'entre nous allaient prendre le corps et répandre le bruit qu'il était redevenu vivant, elles avaient un peu peur. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>À leur arrivée, il y a eu un tremblement de terre, comme si la terre allait rendre le corps. Les soldats ont eu la peur de leur vie. Elles, elles ont vu l'Ange du Seigneur, tout resplendissant, assis sur la pierre qui avait été roulée. Le tombeau, lui, était grand ouvert. L'ange leur a dit de ne pas avoir peur, que Jésus était relevé d'entre les morts, redevenu vivant comme il l'avait toujours dit; qu'elles devaient aller prévenir les disciples de ce qu'elles avaient vu, et qu'ils devaient aller en Galilée où il les précèderait: là ils le verraient. Elles sont parties, et Jésus lui-même est venu au-devant d'elles. Il les a saluées, elles ont entendu le son de sa voix, elles l'ont vu; elles nous ont dit qu'elles n'avaient pas pu s'empêcher de le saisir par les pieds, à la fois pour le retenir, et aussi pour le toucher, pour être sûres que celui qu'elles voyaient n'était pas un fantôme. Bien entendu elles avaient vu l'Ange éblouissant de lumière, mais quand même, elles avaient un doute. Elles se sont alors prosternées devant lui, et il leur a dit ce que l'Ange leur avait déjà demandé de nous dire: d'aller en Galilée.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous avons quitté Jérusalem, je dois dire avec une certaine joie. Il y avait la joie de savoir que les écritures s'étaient accomplies, que notre Rabbi était bien vivant, mais aussi la joie de quitter cette ville qu'Il avait tant aimée et qui l'avait condamné à mort; et qui pouvait aussi nous mettre à mort.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Chemin faisant, nous nous demandions quand même comment il serait, comment il nous parlerait, et ce qu'il nous raconterait. Nous savions, même si cela n'avait pas été dit aux femmes, que le lieu où nous devions le retrouver c'était cette colline qui est tout près du Lac, cette montagne qu'il avait gravie au début de sa mission et où il avait parlé pour la première fois à nous ses disciples, mais aussi à toute cette foule qui était venue et qui buvait ses paroles, cette montagne où il avait donné des paroles qui font vivre, des paroles de bénédiction, ces paroles que j'aime appeler les Béatitudes.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Quand nous sommes arrivés, nous étions seuls. Pourtant il avait dit qu'il nous précèderait. Mais non il n'était pas là. Et si nous étions trompés de montagne? Brusquement il était là devant nous.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>La stupeur s'est emparée de nous, un peu comme lorsque Pierre, Jacques et Jean l'avaient vu transfiguré sur cette autre montagne qui est près de Césarée de Philippe. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Nous nous sommes prosternés devant lui, certains par peur, d'autres parce qu'ils le voyaient Autre: parce qu'ils voyaient en Lui le Fils de l'homme. En reparlant ensuite avec mes amis de ce qui s'est passé ce jour-là, je me suis rendu compte que certains d'entre nous avaient du mal à y croire, qu'ils doutaient: un peu comme lorsqu'Il était apparu sur la mer déchaînée, et que nous pensions que notre dernière heure était arrivée. Était-ce Lui, ressuscité d'entre les morts, ou était-ce un fantôme? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il nous a fait signe de nous relever, et moi j'ai vu qu'il y avait plein d'amour dans ses yeux, cet amour qui m'a conquis, moi le publicain, le jour où il m'a appelé à le suivre à Capharnaüm. Il s'est approché de nous, il nous a tous regardés, et il nous a donné en quelque sorte ses dernières volontés. Moi, j'aurais voulu qu'il raconte, mais non, il a donné des ordres; n'est-il pas le Seigneur des Seigneurs? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a affirmé que tout pouvoir lui avait été donné au ciel et sur la terre, qu'il était Tout-Puissant, que cette autorité qu'il nous avait donnée autrefois pour annoncer sa venue, elle était maintenant totale, absolue en Lui. D'ailleurs, et cela se voyait sur Lui. Il était à la fois le même et plus le même. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ensuite, si je puis dire, il nous a dit de ne pas rester là, de nous bouger; car il nous dit "Allez!", comme un maître envoie son serviteur faire ce qu'il doit faire. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et ce que nous devons faire, c'est de faire des disciples dans toutes les Nations - la nôtre comme les nations païennes - et de baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Que nous nous allions les immerger dans cet amour qui est en Lui, qui est dans le Père, qui est dans cet Esprit d'Amour, pour leur apprendre à vivre pour être le sel de la terre. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a enfin ajouté qu'il serait avec nous tous les jours, jusqu'à la fin des temps. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il est bien l'Emmanuel que nous attendions, qui avait été promis jadis à Joseph. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et tandis que ses mots résonnaient encore en nous, un silence nous a enveloppé, l'absence s'est faite tangible, nous étions là, seuls: et Lui était parti dans son Royaume, dans ce Royaume qui appartient à ceux qui ont un cœur de pauvre.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p></o:p></p><p><i style="font-family: Calibri, sans-serif; text-align: justify;"> À nous maintenant de témoigner et d'être des passeurs de vie, pour que tous puissent recevoir la vie éternelle</i><span face="Calibri, sans-serif" style="text-align: justify;">.</span> </p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-55156548761420196412023-05-07T09:11:00.014+02:002023-05-07T15:46:03.490+02:00Jean 14. 1-12. 5° et 6° dimanches après Pâques. Je suis le chemin, la vérité et la vie. Il vous enverra un autre défenseur. Mai 2023 <p><span face=""Calibri Light", sans-serif" style="color: #2f5496; font-size: 13pt;">Présentation des deux textes.</span></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Le chapitre 14 de l'évangile de Jean est proposé pour les cinquième et sixième dimanches après Pâques. Comme pour une fois les versets se suivent, je propose d'en fait une lecture suivie, tout en ayant à l'esprit que, le temps passant, la Pentecôte approche et que commencer à parler de l'Esprit Saint (6° dimanche) est indispensable. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Si on revient un peu en arrière, au chapitre 13, chapitre du lavement des pieds, mais chapitre qui ne relate pas la Cène - même si les chapitres de 14 à 17 portent traditionnellement cette appellation, on sait que Judas a été envoyé faire ce qu'il doit faire, et que Pierre a essayé en vain de comprendre, mais en vain, où Jésus allait "aller" pour recevoir sa glorification, mais a reçu l'annonce de son reniement. On peut donc penser que l'atmosphère est assez lourde. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">J'ai écouté le podcast du Pasteur Antoine Nouis sur ces deux textes. Il est donc possible que je m'en serve dans mes propres commentaires. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">Normalement, si on se plonge dans ce chapitre, qui va se terminer par "levons nous partons d'ici", on peut voir ce texte, comme un discours d'adieu, une sorte de chapitre du style testament, comme on en trouve dans le livre de la Genèse (Jacob) ou du Deutéronome (</span>Moïse). Et c'est un chapitre très riche. Bien entendu les chapitres suivants, 15, 16 et surtout 17, ont tout leur poids, mais ici il y a aussi les questions des questions des disciples (Thomas, Philippe et Jude), questions que nous pouvons nous poser aujourd'hui, et auxquelles l'évangéliste donne une réponse.</p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif">La promesse de l'envoi de l'Esprit (qui sera développée au chapitre 15) permet déjà de comprendre que seule la présence de cet Esprit permettra de connaître et de comprendre ce que Paul appelle (Ep 3, 18-19) "</span>la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur<i>":</i><span class="apple-converted-space"><i><span face="Calibri, sans-serif"> </span></i></span><i><span face="Calibri, sans-serif">Ainsi vous serez capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur…Vous connaîtrez ce qui dépasse toute connaissance : l’amour du Christ. Alors vous serez comblés jusqu’à entrer dans toute la plénitude de Dieu.</span></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Si on fait un peu d'analyse de texte, il me semble que certains verbes peuvent servir d'armature à ce chapitre. Il y a le verbe croire, qui est presque un commandement, dès le verset 1: croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Et là aussi, on retrouve un peu le discours paulinien sur la foi qui sauve (qui permet le salut).<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">L'autre verbe est le verbe aimer. Aimer, parce que c'est parce qu'on aime qu'on peut garder les demandes (les commandements); et c'est parce que Jésus est aimé qu'il peut se manifester à ceux qui ont foi en lui, mais c'est aussi parce que nous avons foi en lui, et que lui nous aime, que l'esprit, le défenseur, sera donné. En fait ces deux verbes se complètent, s'entrelacent et sont inséparables l'un de l'autre. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Mais il y aurait aussi <i>partir, revenir, préparer</i> (une place ou une demeure) et <i>connaître</i>. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Travail sur le texte. Versets 1-12. Cinquième dimanche après Pâques<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b> </b></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>1 </i></b></span><span class="versecontent"><i>En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « <b>Que votre cœur ne soit pas boul</b>eversé : vous <b>croyez </b>en Dieu, <b>croyez</b> aussi en moi.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Elle est en soi très étonnante cette demande. Que les disciples soient bouleversés se comprend. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Jésus lui-même vient d'être bouleversé quand il comprend au plus profond de lui-même que celui qui va le trahir est vraiment un de ceux qu'il a choisis, un proche parmi les proches, comme si Jésus avait cru envers et contre tout que ce serait quelqu'un d'extérieur qui le livrerait. Mais là, ce qu'il dit à mots couverts, c'est que tout va sembler s'effondrer, que plus rien n'aura de sens, mais que la foi en Lui permettra à la Vie de reprendre toute sa force.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>2 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses <b>demeures</b> ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ?</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>3 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>4 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Pour aller où je vais, vous savez le chemin. »<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Là, Jésus se fait rassurant. Enfin, il essaie. Il commence par dire que dans la maison de son Père il y a de nombreuses demeures. Or ce terme de demeure est important. Nous découvrons ici que si Jésus part, c'est pour que nous ayons totalement accès à ce qui est quand même plus ou moins fermé depuis le début de la Genèse, par cet Ange qui interdit le passage vers l'Arbre de Vie, cette Vie que Jésus va donner en abondance. Ce qui est noté ici par le Pasteur Nouis, c'est qu'il y a différentes formes de foi; que la foi de Thomas n'est pas celle de Philippe ou de Pierre, mais que chacun aura sa place, une place autre, mais une place. Mais pour cela il faut que Jésus parte, qu'il prépare une place (cela évoque aussi son rôle de berger, préparer pour chacun la bonne place). Il y a donc ce qu'il doit faire, et ensuite dans un deuxième temps, revenir et chercher; et là, cela peut demander de la patience aux brebis qui peuvent se sentir abandonnées, par l'absence. Le verset 4 semble dire que les disciples ont bien compris que Jésus doit passer par la croix, mais la réaction de Thomas (la nôtre), montre bien que cela reste difficile, même si nous le répétons jours après jours.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>5 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>6 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Jésus lui répond : « <b>Moi, je suis</b> le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>7 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">C'est donc la réponse que nous connaissons tous: "Jésus est le chemin, la Vérité, et la Vie". Il est les trois, et comme il l'avait dit, il est aussi la Porte. On trouve la révélation de l'identité de Jésus, mais donnée cette fois aux disciples: "Je suis".<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Quant à la finale, avec le verbe connaître, elle est un peu un artifice de style, qui permet la deuxième question, celle de Philippe, avec son désir de voir, désir que nous pouvons reconnaître en nous. Pour aller vers Dieu, la porte est Jésus; et qui voit Jésus (même si aujourd'hui cela demande souvent une foi qui nous est difficile) permet d'avoir une connaissance de Dieu Père: pas un savoir, mais une relation d'amour.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Le Pasteur Nouis parle de la trilogie: Chemin, Vérité, Esprit, comme de quelque chose de Trinitaire. Et il ajoute que Jésus est la Torah, mais la Torah dans son champ sémantique le plus ouvert:</span><span class="versecontent"><span style="color: #333333;"> Chemin, vérité, mise en route, enfantement. Et donc lorsque Jésus dit cela, il dit qu'il y a continuité entre les deux testaments. Jésus nous invite à entrer dans cette trinité. La foi, pas comme une doctrine, mais une dynamique de la façon dont le Père et le Fils se fécondent</span></span><span class="apple-converted-space"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>8 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><i>9</i></b></span><span class="versecontent"><i>Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?</i></span><span class="apple-converted-space"><i> <o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>10 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Tu <b>ne crois</b> donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span><span class="apple-converted-space">La demande de Philippe me fait toujours penser à ces villas en bord de mer, qui s'appellent "ça me suffit". Sous-entendu, nous n'avons pas besoin de grand-chose, juste de cette petite maison au bord de la mer, maison dans laquelle ira toute la famille, même s'il faut se serrer un peu, car nous ne demandons pas grand-chose, et ce quelque chose nous l'avons. Or là, la demande de Philippe est quand même un peu réductrice. C'est: Montre-nous (enfin) qui est celui que tu appelles ton papa, et on te laissera tranquille, on sera content, on sera rassuré… <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">La réponse de Jésus, qui le rabroue quand même, remet les pendules à l'heure. C'est du genre: tu n'as vraiment rien compris (et pourtant toi, tu es un des premiers à m'avoir rencontré, écouté et suivi, et tu as même été chercher Nathanaël). Tu n'as pas compris - toi qui me vois tous les jours - que quand tu me vois, quand tu me regardes, tu perçois celui qui est en moi, celui qui est ma vie, celui qui me donne la vie, et à qui je donne tout et qui est ce Père de relation que je passe ma vie à vous révéler. Comment se fait-il que tu ne comprennes pas que, ce que je dis, que ce que je fais, c'est ce que Lui dit, c'est ce que Lui fait?<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>11</i></b></span><span class="versecontent"><b><i>Croyez-moi</i></b></span><span class="versecontent"><i> : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous <b>ne me croyez</b> pas, <b>croyez du</b> moins à cause des œuvres elles-mêmes.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>12</i></b></span><span class="versecontent"><i>Amen, amen, je vous le dis : celui qui <b>croit </b>en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père. </i></span><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333;">»<o:p></o:p></span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333;">Là, Jésus s'adresse au groupe, car il sait bien que le groupe a du mal, un peu comme les pharisiens, à croire qu'il est dans le Père et que le Père est en Lui, et que Lui et le Père sont UN. Alors il leur conseille simplement de se remémorer les œuvres qu'il a faites, et qui sont signe de la Présence. Quant aux œuvres plus grandes, elles ne se comprennent que parce que le don de l'Esprit va permettre à la Parole de se répandre par toute la terre, et cela reste vrai. <o:p></o:p></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333;"> </span></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333;"> </span></i></span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber0"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">(13</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.<o:p></o:p></span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber0"><b><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">14</span></b></span><span class="apple-converted-space"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.<o:p></o:p></span></p><p align="center" style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 10pt;">Ces versets - omis par la liturgie - peuvent être comme une conclusion de cette première péricope. Jésus nous dit que ce que nous demanderons au Père en son Nom, il le fera, car c'est cela qui donne son Poids et sa Gloire à son Père et cela c'est son rôle de fils. Et que nous nous pouvons compter sur Lui. <o:p></o:p></span></p><p style="font-family: "Times New Roman", serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span face="Calibri, sans-serif"> </span></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Travail sur le texte: versets 15 à 21. 6° dimanche après Pâques<o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333;"> </span></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>15 </i></b></span><span class="versenumber"><i>(<b> </b></i></span><span class="versecontent"><i>En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples): « <b>Si vous m’aimez</b>, vous garderez mes commandements.<o:p></o:p></i></span><span class="versecontent"><i> </i></span><span class="versecontent"><i><span style="color: #333333;">»</span></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Ce qui me semble très important, c'est que contrairement à la Tora réduite à la Loi, et bien souvent à la crainte et à la peur, Jésus lie amour et obéissance. Si nous gardons les commandements de Jésus, ce n'est pas par peur de l'enfer, mais parce que nous l'aimons et que du plus profond de notre être, nous voulons lui ressembler, devenir comme Lui.<o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>16 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un <b>autre Défenseur</b> qui sera pour toujours avec vous,</i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>17 </i></b></span><span class="versecontent"><i>l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>18 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Je ne vous laisserai pas orphelins<b>, je reviens</b> vers vous.<o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">Et c'est l'annonce de quelqu'un qui sera comme Jésus un autre défenseur. Cela peut poser question: contre qui devons être défendus? Le chapitre 15 sera beaucoup explicite. Mais là, nous savons que c'est l'Esprit de Vérité; or la Vérité c'est la connaissance que le Père est en Jésus et que Jésus est dans le Père; et cet Esprit-là sera donné non pas au monde, mais aux disciples, car Jésus ne les laisse pas orphelins. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">Par ailleurs Job dit au chapitre 19: "Je sais que mon défenseur est vivant, et qu'un jour à l'appel de sa voix, je me lèverai dans sa Lumière". Pour Job, le défenseur c'est son Avocat, celui qui va le défendre contre l'injustice, contre le malheur qui lui est tombé dessus; et c'est aussi ce Paraclet qui nous sera, qui nous est, donné.<o:p></o:p></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>19 </i></span><span class="versecontent"><i>D’ici peu de temps, le monde ne me <b>verra plus</b>, mais vous, vous me <b>verrez vivant</b>, et vous vivrez aussi.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><i>20 </i></span><span class="versecontent"><i>En ce jour-là, vous <b>reconnaîtrez </b>que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous.<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent">Il me semble que ces versets sont très prophétiques. Jésus, mort, sera absent du monde, ce monde qui a refusé de le voir, mais il se montrera à ses disciples. Il n'y aura pas de manifestation, ni de signe dans le ciel. Il y aura le vide du tombeau, et les manifestations de Jésus. Et ce sont ces manifestations qui leur permettront enfin de reconnaître qu'il est dans le Père (unité); et eux, sont devenus son corps, sa présence.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><i> </i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>21 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Celui <b>qui reçoit</b> mes commandements et les garde, c’est celui-là qui <b>m’aime </b>; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me <b>manifesterai à lui</b></i></span><span class="versecontent"><span style="color: #333333;">. »<o:p></o:p></span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333;"> Promesse que celui qui, parce qu'il a reçu (entendu) et mis au fond de lui le commandement d'Amour, c'est comme cela qu'il montre qu'il aime Jésus, et que celui qui l'aime Lui, sera aimé du Père, et que Lui Jésus, se manifestera à lui. Et cela c'est vrai pour tous ceux qui le reconnaissent; c'est dit pour chacun d'entre nous.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333; font-size: 10.5pt;">Le chapitre 14, ne sera plus lu, sauf pendant la semaine. Il est bien évident que la manière dont Jésus se manifeste est une question qui nous taraude tous, et cela permet à Jude, de poser une question importante. Manifestation "privée" ou manifestation publique? <o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333; font-size: 10.5pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333; font-size: 10.5pt;">La fin de ce chapitre (voir Annexe) permet de comprendre que ce sera une manifestation spécifique pour chacun; que cette manifestation, c'est que nous devenons demeure (tente, arche d'alliance) du Père et du Fils, et que l'Esprit qui est donné permet de se souvenir (je dirai d'actualiser) les paroles de Jésus. Que ce don va avec celui de la Paix, et que c'est aussi ce don de l'Esprit qui permet de se réjouir de ce départ, car il permet à Jésus d'entrer dans une relation totale avec son Père, ou de la retrouver telle qu'on peut la percevoir dans le Prologue de cet évangile, et que c'est à cela que nous sommes appelés</span></span><span class="versecontent"><span style="color: #333333; font-size: 10pt;">.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333;"> </span></span></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Thomas raconte.<span face="Calibri, sans-serif"><o:p></o:p></span></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt;">Dans ce chapitre, il y a Jésus, personnage central, mais aussi les questions des disciples, questions qui sont les nôtres. Comme Thomas reste un personnage central (on sait qu'au moment de la maladie de Lazare, il se dit prêt à suivre Jésus pour donner sa vie), et qu'il sera doublement présent après la résurrection (il pourra lui, voir les plaies de Jésus, et sera là lors de la pêche sur le lac de Galilée), j'ai pensé lui laisser la parole; mais peut-être se servira-t-il un peu de ce qui adviendra après le texte. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il faisait nuit. Judas était parti parce que, pensions-nous, il devait faire des achats pour préparer la Pâque. Nous n'avions pas pu imaginer que l'agneau immolé ce serait le maître. Mais nous n'avions pas reçu celui que Jésus appelle le Défenseur, et nous ne comprenions pas grand-chose, malgré tout notre désir. Je dois dire que ce qui s'était passé avant nous avait vraiment stupéfaits. Jésus nous avait lavé les pieds aux uns et aux autres, lui tout seul, et nous avait dit que c'était un exemple, eh bien je ne me sens pas du tout prêt à le faire, mais tout cela était étrange, inquiétant. Bref nous étions avec lui et autour de lui. Et voilà qu'il nous nous dit de ne pas être bouleversés, alors que nous avions bien vu, que lui, il l'avait été aussi, bouleversé, surtout quand il avait dit qu'il serait trahi par l'un d'entre nous.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et voilà maintenant qu'il annonce qu'il va partir vers la maison de son Père, pour nous préparer une place; puis que quand cela serait fait, il reviendra pour nous emmener auprès de lui, pour que nous soyons avec lui.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je dois dire que je n'ai pas compris. Il veut partir où? Il veut partir quand? Il veut nous prendre avec lui? Est-ce qu'il serait comme Elie avec Elisée, nous prendra-t-il sur son char de feu? Et en plus il dit que nous connaissons le chemin de l'endroit où il va aller. Et bien non, moi je ne le connais pas le chemin, et je le lui ai dit.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et il m'a regardé comme si j'étais un demeuré, et il a rétorqué qu'il est le chemin, la vérité et la vie, et qu'il est le chemin pour aller vers le Père. Je crois qu'il veut dire qu'il est le seul être humain à pouvoir révéler qui est le Très Haut. Et dans la foulée, il a ajouté que comme nous le connaissons, lui, nous connaissons aussi son Père. J'aimerais bien mais, il parlerait en chinois, ce serait exactement pareil (J'écris "chinois", mais je devrais écrire "hindou", puisque Thomas est considéré comme l'apôtre de cette région).<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et là, c'est Philippe qui a pris le relais (merci à lui) en lui demandant qu'il nous montre le Père, une bonne fois, et que cela nous suffira. Et là, c'est lui que Jésus a regardé bizarrement, mais il avait l'air très triste. Et il lui a tenu tout un discours. Il lui a dit que celui qui le voyait lui, voyait le Père. Qu'est-ce que j'aimerais avoir des yeux qui soient capables de cela. Mais c'est vrai que ce qu'il montre dans sa vie donne une image, de celui que nous appelons le Béni, très différente de tout ce qui nous a été enseigné. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a dit ensuite, que ce qu'il disait, cela n'était pas son propre discours, mais qu'il était comme mû par la présence de son Père (celui que j'aimerais voir de mes yeux de chair), et que les paroles n'étaient donc pas que les siennes; et que le Père, qui était en lui, faisait ses propres œuvres. Là, je dois dire que je n'ai vraiment pas compris. Quand il a envoyé l'aveugle se laver à la piscine de Siloé, c'est bien lui, Jésus qui lui a dit de faire cela. Peut-être qu'il veut dire que ce n'est pas lui qui en a eu l'idée, mais que c'est le Père qui a fait germer cette idée en lui, et que lui, il lui a donné corps?<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Puis il lui a dit quelque chose qu'il avait dit plein de fois aux pharisiens; à savoir qu'on n'était pas obligé de croire en lui, mais que si on regardait ce qu'il faisait, alors on ne pouvait pas ne pas croire. Sauf que les pharisiens, il pourrait revenir à la vie, ils ne croiraient pas. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a ajouté que celui qui avait foi en lui - il a dit, qui croyait en lui - fera ce qu'il fait lui, et même plus. Alors là, je n'en n'ai pas cru mes pauvres oreilles. Vous vous rendez compte? On pourrait multiplier le pain, on pourrait guérir les aveugles-nés, les paralysés, transformer de l'eau en vin? Enfin c'est ce qu'il a affirmé. Et il a ajouté que tout ce qu'on demanderait en son nom, il le ferait, parce que c'est ainsi que le nom de son Père, sera connu et reconnu de tous. Enfin c'est ce que je crois comprendre. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et il a dit que si on demandait quelque chose, quelque chose en son nom, il le ferait. Bon là je n'ai pas compris du tout. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je sais que parfois, quand on veut obtenir quelque chose, il faut se recommander du nom de quelqu'un d'autre; par exemple si je dis à un serviteur, je veux voir un tel, il ne va pas me laisser entrer; mais si je dis, je viens de la part de (et là je donne le nom de quelqu'un qui est connu), il va me laisser entrer. Alors je suppose que c'est un peu pareil. Peut-être que si on lui demande quelque chose, mais en sachant qu'il a tout pouvoir, qu'il est le Seigneur, alors il répondra à notre demande. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Mais je crois qu'il relie amour et foi: parce qu'il a dit que si nous l'aimions, nous ferions ce qu'il nous demande de faire; et parfois faire ce qu'il veut, c'est plus que difficile.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Enfin, il a dit quelque chose qui m'a beaucoup, beaucoup plu. Il a dit que lui allait prier le Père, et que celui-ci nous donnera un autre Défenseur, qui sera avec nous pour toujours. En fait, je sais bien que les heures de mon Jésus sont comptées, que lui nous défend contre les assauts du mal, parce que le mal est là omniprésent, mais que nous avons tous peur de la manière dont cela va se terminer. Là, il promet qu'il ne nous laissera pas tous seuls, que nous ne serons pas orphelins, qu'il nous donnera cet Esprit qui est en Lui, cet Esprit qui fait qu'il est différent de tous les autres, cet Esprit qui fait qu'il est Dieu. Mais que c'est difficile à croire. En tous les cas, nous ne sommes pas rassurés par ce qui va se passer maintenant. Il s'est levé et nous sommes partis vers le jardin, ce jardin avec un moulin à huile, ce jardin qu'il aime. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Ce qui a été raconté là respecte les textes proposés par la liturgie pour les cinquièmes et sixièmes dimanches après Pâques, mais ne tient pas compte de ce qui se passe avec Jude. Voici donc en annexe, la fin du chapitre.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;">Annexe: Jn 14, 21-31.<span class="Titre3Car" style="color: #1f3763;"><span style="font-size: 12pt;"> la question de Jude</span></span><o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span class="Titre3Car" style="color: #1f3763;"><span style="font-size: 12pt;">Travail sur le texte</span></span><o:p></o:p></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333;">Il me semble nécessaire de travailler la fin de ce chapitre, qui est peut-être proposée lors de la fête de l'apôtre Jude, mais comme c'est une fête de semaine, ce texte est donc peu lu et peu connu. Jude pose une question qui nous taraude tous. D'une part nous aimerions tellement voir Jésus le Ressuscité, et qu'il se manifeste à nous; mais aussi, qu'il se manifeste au monde.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versecontent"><span style="color: #333333;"> </span></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>21</i></b><i> Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me <b>manifesterai </b>à lui. »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>22</i></b><i> Jude – non pas Judas l’Iscariote – lui demanda : « Seigneur, que se passe-t-il ? Est-ce à nous que tu vas te <b>manifeste</b>r, et non pas au monde ? »<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Jude semble décontenancé par le verset précédent: celui qui qui reçoit les commandements (parole) et les garde - ce qui évoque certains psaumes: ta parole est lumière - montre (prouve) qu'il reconnaît en Jésus la source, et de ce fait le Père qui est en Jésus l'aime et se manifestera. Mais je trouve que le raisonnement est difficile à suivre. <b><i><o:p></o:p></i></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">On peut entendre la réminiscence de la demande permanente des pharisiens, d'avoir un signe du ciel, qui prouverait que Jésus est le Messie. Et c'est certainement la désir des disciples. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b><i> </i></b></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>3</i></b><i> Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous <b>ferons une demeure</b>.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>24</i></b><i> Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>25</i></b><i> Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ;<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>26</i></b><i> mais <b>le Défenseur</b>, l’Esprit Saint que le Père enverra <b>en mon nom</b>, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">La réponse de Jésus, explicite ce que lui entend par manifestation. Ce n'est pas du grandiose, c'est d'un ordre radicalement différent, de l'ordre de l'intime, car c'est centré sur le "demeurer". La plus grande manifestation possible c'est bien la présence du Père dans le Fils et leur présence en nous. Et cela sera rendu possible par celui que le Père enverra au nom de Jésus, l'Esprit Saint, qui est à la fois défenseur (avocat) et enseignant. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>27</i></b><i> Je vous laisse <b>la paix,</b> je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas <b>bouleversé </b>ni effrayé.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>28</i></b><i> Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez <b>dans la joie</b> puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>29</i></b><i> Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez.<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>30</i></b><i> Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise,<o:p></o:p></i></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><b><i>31</i></b><i> mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. Levez-vous, partons d’ici.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Là, ce sont des dons fondamentaux: la paix et la joie.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Jésus annonce que son temps est compté, mais les chapitres suivants compléteront ce testament.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><h2 style="break-after: avoid; color: #2f5496; font-family: "Calibri Light", sans-serif; font-size: 13pt; font-weight: normal; margin: 2pt 0cm 0cm;"><span class="Titre2Car"> </span>Dialogue imaginaire, après la résurrection. Thomas parle avec Philippe et Jude..<span face="Calibri, sans-serif"><o:p></o:p></span></h2><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je sais que vous n'avez pas pu oublier cette soirée terrible, qui s'est terminée par son arrestation. Mais nous étions complètement aveugles, ou plutôt, nous ne voulions pas voir. Il a parlé de son départ, et il faisait bien de nous préparer, mais moi j'ai fait un peu l'obtus, et quand il a dit que nous connaissions le chemin, je lui ai rétorqué que je ne savais pas où il allait (et c'est vrai que la croix je ne voulais pas en entendre parler, je ne pouvais pas imaginer qu'i</i><i>l aurait cette mort là, qu'il serait mis à mort comme un malfaiteur, un vaurien. Quant à la résurrection, vous savez comme moi qu'il a fallu qu'il me montre la trace des clous et du coup de lance pour que je sois convaincu et croyant, comme il voulait que je le sois.</i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et puis il y a eu toi Philippe, et toi aussi tu l'as déçu. Et pourtant tu as posé la question qui est en nous tous, notre désir: voir Dieu. Et pourtant nous savons que même Moïse n'a pas pu voir Dieu. Tu n'avais pas compris, nous n'avions pas compris, que le voir lui, le voir à l'œuvre tous les jours, le voir prier, le voir agir, c'était la révélation de ce que le Père faisait en lui, et qu'il était comme l'icône de notre Dieu, que nous pouvons maintenant appeler Père. Aujourd'hui, je sais que quand je le laisse vivre en moi, parce qu'il demeure en moi, le Père et lui sont en moi et moi en eux. C'est un grand mystère, mais quand il a parlé de la paix qu'il nous laissait, c'était bien cela. Car maintenant, qu'il est parti, qu'il est revenu, sa paix est en nous.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et toi, Jude, toi qui te demandais comment il allait se manifester, et qui au fond de toi aurais tellement aimé qu'il donne enfin, à tout le peuple, ce signe venu du ciel que les pharisiens lui réclamaient, sans cesse toi aussi tu voulais qu'il se manifeste. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Aujourd'hui nous avons cet Esprit qui nous permet de nous souvenir de tout ce qui s'est passé, et qui nous donne la force d'être ses témoins et d'aller dire à tous que Jésus est le Fils du très Haut, qu'il demeure en chacun de nous, qu'il nous a donné son Esprit, et que nous devons baptiser, en son nom, ceux qui croient en lui sans l'avoir vu. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Aujourd'hui nous pouvons raconter ce que nous avons vécu avec lui, nous pouvons nous aimer vraiment les uns et les autres, nous pouvons être serviteurs à sa manière, et nous pouvons chanter sa gloire car, comme il l'avait dit, maintenant qu'il a été élevé, il attire à lui tous les hommes et il révèle l'amour. J'espère que le jeune Jean racontera lui aussi ce qui s'est passé ce soir là; et peut-être que moi je le ferai aussi. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i> </i></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9807826.post-20011301532189055652023-04-29T11:14:00.012+02:002023-04-29T13:26:56.370+02:00Jn 10, 1-11. Le bon pasteur. 4° dimanche après Pâques. Avril 2023<p> <span face="Calibri, sans-serif">SEMAINE DU 30 AVRIL AU 6 MAI. ÉVANGILES</span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b>DIMANCHE 30 AVRIL. Jn 10,1-10<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b><br /></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b><br /></b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">Le texte proposé est le début de ce chapitre. Or le chapitre lui-même n'est pas du tout, du moins au premier abord, en lien avec ce qui s'est passé avant: la guérison de l'aveugle de naissance. Et il sera suivi par le dernier signe: la résurrection de Lazare. Avant de travailler le texte proposé lui-même, j'ai voulu lire et donc retravailler un peu tout le chapitre, de manière à essayer de mieux le comprendre.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> La première partie: Discours aux pharisiens qui ne comprennent pas.</span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b> </b></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">Étonnant donc ce texte, qui semble n'avoir aucun rapport avec ce qui s'est passé avant, sauf ces clivages permanents chez les juifs (pharisiens surtout) qui ne savent pas trop s'ils veulent ou ne veulent pas suivre ce Jésus qui pose trop de problèmes: Qui est-il, au nom de qui parle-t-il, est-il un possédé? Pourquoi ne respecte-t-il pas la règle élémentaire du sabbat?<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">Je me demande si Jésus ne s'adresse pas, ici, à ceux d'entre eux qui se lamentent de perdre des disciples: et il se présente comme l'unique Pasteur; ce qui veut dire aussi qu'il est Dieu, puisque Dieu se présente comme cela, dans le livre d'Ézéchiel (Ez 34), quand Il reproche aux prêtres de ne pas s'occuper correctement du troupeau qui leur a été confié. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">Jésus, de fait, attaque ceux qui viennent, par derrière, dire du mal de lui à ceux qui le suivent. Et il les traite de voleurs et de bandits (lui-même sera crucifié comme un bandit). Mais cela fait aussi penser à ce qui se passera dans l'église des premiers temps, où - si on lit Paul - des juifs viennent pour ramener les nouveaux croyants sous le rituel juif (circoncision essentiellement); ou dans les épitres de Jean qui parlent d'hérésies. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">Il y a une nécessité, passer par la porte. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">Or à Jérusalem, il y a bien une porte qui se nomme ainsi. La porte des brebis, pas loin de la piscine aux 5 portiques, là où Jésus a guéri un paralysé, et ce un jour de Sabbat. Or ces brebis sont destinées au sacrifice, à la mort. Et Jésus, lui, propose que ces brebis qui le suivent soient vivantes, et surtout qu'elles soient dans la liberté: elles peuvent aller et venir, elles ont donc le choix, ce qui n'est pas le cas des brebis du troupeau des pharisiens. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">Si on lit le chapitre en entier, on voit qu'il se termine mal…<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">En fait dans le chapitre, il y a ce premier discours qui arrive sans préavis, puis ce qui se passe au moment de la fête de la dédicace. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">La première partie se termine par l'affirmation que Jésus est le maître de sa propre vie; qu'il est aimé du Père, et qu'il annonce ce qui va advenir de lui. Il donne sa vie, et il la recevra à nouveau, ce qui peut paraître bien obscur. Et c'est à nouveau la division sur qui est Jésus: un envoyé ou un possédé.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">.<b><o:p></o:p></b></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"><i><span class="versenumber0"><b>16</b></span><span class="apple-converted-space"> </span>J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos: celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix: il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.<o:p></o:p></i></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"><i><span class="versenumber0"><b>17</b></span><span class="apple-converted-space"> </span>Voici pourquoi le Père m’aime: parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.<o:p></o:p></i></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"><i><span class="versenumber0"><b>18</b></span><span class="apple-converted-space"> </span>Nul ne peut me l’enlever: je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau: voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »</i><span style="color: #333333;"><o:p></o:p></span></span></p><p style="margin: 0cm;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm;"><b><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> La deuxième partie, la Fête de la Dédicace.<o:p></o:p></span></span></b></p><p style="margin: 0cm;"><b><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></span></b></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">Le spectacle est assez étonnant. On voit Jésus qui marche, qui va et vient, sous la colonnade de Salomon. Le "aller et venir", c'est ce qui s'est passé lors de l'appel des premiers disciples. Et la colonnade de Salomon, c'est un lieu qui peut évoquer la Sagesse et la Royauté. <o:p></o:p></span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">Et voilà le groupe des pharisiens qui arrive, et qui fait cercle autour de lui. Jésus devient le point de mire, le centre. On ne sait pas où sont ses propres disciples. Mais c'est presque une attaque: seul au milieu de tous, seul contre tous. Et la question qui les empêche de dormir, c'est: Qui es-tu? Es-tu celui qui est attendu, le Christ? C'est la même question qui a été posée à Jean le baptiseur. Et il y a eu une réponse de ce dernier, disant que quelqu'un était là, qui était l'Oint.<o:p></o:p></span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">La réponse de Jésus est désabusée. À quoi ça sert, ce que je vous dis, puisque vous ne voulez pas ouvrir les yeux; vous êtes comme cet aveugle, que j'ai guéri. Et il passe à l'attaque en le disant qu'ils ne sont pas ses disciples, que ses disciples à lui, ses brebis, elles, elles le croient, et qu'elles ont déjà la vie éternelle. Et à nouveau le conflit latent: mes brebis, vous n'arriverez pas à les enlever de ma main, de mon troupeau, quoique vous fassiez. Et l'affirmation qui va mettre le feu aux poudres: le Père et Moi, nous sommes UN. <o:p></o:p></span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">La réaction est immédiate: lui jeter des pierres et le tuer, par il se fait l'égal de Dieu, lui qui est un homme. Ce qui redonne un de ces dialogues rabbiniques (un peu énervants), où Jésus montre qu'il a parfaitement le droit de dire qu'il est divin puisque c'est ce que dit un psaume. Et cela se termine par ce qu'on pourrait appeler une clé de lecture: regardez les œuvres que je fais, et si cela ne vous oblige pas à voir en moi, le Christ, c'est cela qui vous ouvrira les yeux et vous permettra de comprendre ce que vous refusez: que je suis dans le Père et que le Père est en Moi. <o:p></o:p></span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;">Seulement quand on ne veut pas voir, on ne voit pas; et à nouveau c'est le désir de le faire taire qui est là, la lapidation; et la fuite de Jésus. On peut se demander si le dernier signe, le relèvement de Lazare n'aurait pas dû leur ouvrir les yeux, sauf que cela a l'effet contraire, car cela va jeter la peur dans le grand conseil.<o:p></o:p></span></span></p><p style="margin: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #333333;"><span style="font-family: Comic Neue; font-size: medium;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><b>Le texte de ce dimanche: Jn 10, 1-11.<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>1 </i></b></span><span class="versecontent"><i>En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Tel que c'est rapporté, cela semble une banalité. Mais de qui Jésus veut-il parler. Au chapitre 9, il y a eu la guérison de l'aveugle, et la question des pharisiens. Est-ce que Jésus veut leur faire comprendre que eux, qui lui en veulent parce qu'il se fait plus de disciples qu'eux et qui voudraient peut-être les reprendre - surtout si des pharisiens sont partis, sont des voleurs et des bandits? <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>2 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>3 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>4 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>5</i></b></span><span class="versecontent"><i>Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Voilà, comment lui, il fait: il entre par la bonne porte. Mais qui est le portier? Son Père? Il y a une relation de confiance et non de peur entre lui et les brebis (disciples?). Et la peur de l'étranger? <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Il y a bien le portier, mais il y a la relation, qui est une relation d'amour entre Jésus et ses disciples;<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="versenumber"><b><i>6 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Jésus employa <b>cette image</b> pour <b>s’adresser à eux</b>, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.</i></span><span class="apple-converted-space"><i> <o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">D'autres traductions disent parabole. Ce qui veut dire que Jésus s'adresse aux pharisiens, et qu'il veut leur faire comprendre quelque chose qui manifestement les dépasse. Donc, en bon pédagogue, il reprend.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>7 </i></b></span><span class="versecontent"><i>C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, <b>je suis la porte des brebis.</b></i></span><span class="apple-converted-space"><b><i><o:p></o:p></i></b></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">La porte des brebis (c'est une réflexion que je me suis faite) c'est la porte par laquelle on fait entrer les brebis qui vont être immolées dans le Temple. Donc elles vont à la mort; or Jésus, lui, conduit à la vie.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Cela évoque aussi ce que Jésus dira à Thomas: qu'il est le chemin. Une porte, cela met une limite entre un dedans et un dehors; quand on ouvre la bonne porte (par exemple quand on choisit un métier qui vous correspond) on va vers la vie. Il y a des portes qui conduisent vers la mort, la porte de la drogue, de la prostitution, etc. Choisir de suivre Jésus, c'est aller vers la vie, car lui, il donnera sa vie pour ses brebis.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>8 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Là encore de qui s'agit-il? Dans quel passé</span>? Et une affirmation: ses brebis à lui n'ont pas écouté les discours des autres. </p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><span class="apple-converted-space"> </span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>9 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer, et il pourra sortir et <b>trouver un pâturage</b>.</i></span><span class="apple-converted-space"><i><o:p></o:p></i></span></p><p align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: center;"><span class="versenumber"><b><i>10 </i></b></span><span class="versecontent"><i>Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance<o:p></o:p></i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space"><i> </i></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><span class="apple-converted-space">Jésus affirme que lui, il est celui qui mène les brebis vers la vie, contrairement à ceux qui viennent pour piquer les brebis de son pâturage à lui - et qui n'aiment pas les brebis.</span><span class="versecontent"><i>. » </i></span><span class="versecontent">La vie en abondance, c'est un rappel de la multiplication des pains, les douze corbeilles qui restent.</span><i> </i>Ce n'est pas une petite vie étriquée qu'il propose, mais une vie en abondance.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;">Si je reste juste au texte proposé ce dimanche, par qui peut-il est raconté? Je pense par un pharisien. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><b>Un pharisien raconte</b><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Jésus, ce drôle de type qui fait des guérisons le jour du Sabbat, alors qu'il pourrait les faire n'importe quel autre jour de la semaine, qui vient de rendre la vue à un aveugle de naissance, et cela impossible de dire le contraire, est là, ce matin, au Temple, comme bien souvent.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Beaucoup sont autour de lui et boivent ses paroles comme du petit lait. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Qui est-il cet homme? Autrefois, quand Jean le Baptiseur était vivant, nous étions demandés si c'était lui le Messie, mais il avait dit que non mais qu'il y avait quelqu'un qui était là, bien vivant et qui lui serait le Messie. Ce Jésus, beaucoup croient que c'est lui le Messie, mais pas nous, car le Messie, lui, respecterait vraiment la Loi et la ferait respecter. Et cela, nous ne nous privons pas de le dire et de le répéter à ceux d'entre nous qui se déclarent des disciples. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et voilà qu'il nous regarde et déclare qu'un ton péremptoire, mais curieusement avec une certaine tristesse, que ceux qui entrent dans l'enclos des brebis, sans passer par la porte, sont des voleurs et des brigands. Nous nous sommes regardés sans comprendre. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a alors ajouté que celui qui entre par la porte, celui-là c'est le berger, qu'il est reconnu par celui qui gère l'enclos, et surtout que ses brebis le connaissent bien, qu'elles écoutent la voix; que lui connaît chacune par son nom, qu'il les guide en dehors de l'enclos, qu'il leur parle et qu'elles connaissent sa voix; et qu'elles ne suivent pas d'autres qui se feraient passer pour des bergers. Lui il est sûr que les brebis sont intelligentes, moi, je n'en suis pas si sûr.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Je pense qu'il s'adressait à nous, parce que comme je l'ai dit il nous regardait, et que c'est vrai que nous nous posons beaucoup de questions et que nous essayons souvent d'empêcher les nôtres de le suivre. D'ailleurs nous avons exclu de notre groupe cet aveugle-né et même ses parents, parce qu'ils disaient que cet homme était le Fils de l'homme. Je dois dire que ce qu'il disait me faisait penser au prophète Ézéchiel quand il fustige les responsables de ne pas être de bons bergers. Mais nous, nous faisons tout pour respecter la loi dans ses moindres détails, pour être des descendants de Moïse. Je ne comprends pas.<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a dû se rendre compte qu'on ne le comprenait pas, et je dois dire que ce n'est pas la première fois que ça arrive; on a toujours l'impression qu'il nous prend pour des idiots, incapables de comprendre ses propos. Mais quand il dit qu'il va donner sa chair à manger et son sang à boire et que c'est cela qui nous donnera la vie éternelle, comment voulez-vous que nous puissions le croire? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Bref il a recommencé à parler. Il a affirmé qu'il était la porte des brebis. Comment un homme peut-il se transformer en porte? Et moi, la seule porte que je connaisse, c'est celle de ce grand enclos où l'on parque les brebis qui vont être immolées. Alors cette porte là, elle peut faire un peu peur. Mais je dois sûrement ne pas comprendre. Une porte, cela sert à entrer quelque part. Alors peut-être qu'il veut dire que lui, il est capable de faire entrer ses brebis dans les bons pâturages, et là, cela veut dire qu'il est le Très Haut, car comme le dit le roi David, "Le Seigneur est mon berger, dans les verts pâturages il me fait reposer". <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Ensuite il a parlé de ceux qui étaient venus avant lui, il les a traités de voleurs, et a dit que les brebis ne les avaient pas écoutés. C'est vrai que des messies ce n'est pas cela qui manque. J'espère qu'il ne parle pas de nous, ça serait un comble. Il dit que ses brebis à lui ne les ont pas écoutés. Bon, admettons, et alors?<o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Puis il a dit à nouveau qu'il était la porte. Et là, ça c'est un peu éclairé pour moi. Une porte c'est un peu comme un chemin, ça peut mener vers la vie ou vers la mort. C'est un peu ce que nous disait notre Père Moïse, quand il nous demandait de choisir la vie. Mais est ce que cet homme est vraiment celui qui va donner la vie? <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a ajouté que ceux qui le choisissaient seraient sauvés, qu'ils seraient libres d'aller et de venir (or cela je reconnais que cette liberté nous l'avons perdue avec tous ces préceptes qui nous enferment), et qu'il était venu pour que les brebis aient la vie et l'aient en abondance. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Et bien, tout pharisien que je sois, cette phrase a résonné en moi. Avoir la vie, la vie en abondance. C'est tellement ce que je désire? Vivre de la vie du Très Haut, vivre dans la Paix. </i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Il a alors ajouté qu'il était le bon pasteur, qu'il connaissait ses brebis et que ses brebis le connaissent, et qu'il donne sa vie pour ses brebis. <o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p><i> </i></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><i>Alors là, je ne sais pas ce que penseront les autres - mais je dois dire que cela ne compte pas: Je comprends maintenant pour tant d'hommes le suivent sans se poser de questions! Un tel berger, un tel pasteur, ne peut être que le Messie, et celui-là je le suivrai maintenant, quoiqu'il arrive.</i><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm; text-align: justify;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;"><o:p> </o:p></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Calibri, sans-serif; margin: 0cm;">Quand j'ai commencé à écrire ce texte, je n'imaginais pas du tout qu'il allait en quelque sorte m'échapper et se terminer par le retournement de cet homme. Mais c'est ainsi, et cela montre bien combien la parole est transformante pour celui qui veut bien ouvrir ses oreilles et qu'elle est bien source de vie.<o:p></o:p></p>Giboulee,http://www.blogger.com/profile/09430483156731959791noreply@blogger.com0