Les textes de la messe d'hier, 9 février, à savoir le début du livre de la Genèse et l'arrivée de Jésus à Génésaterh,ont eu une certaine résonance en moi.
Le premier, m'a fait réagir sur le leitmotive: il y eut un soir, il y eut un matin, premier jour. Comme si il y avait là une durée énorme, que les mots de ne rendent pas, qui renvoient à autre chose qu'au temps qui pour nous sépare le soir du matin. Que fait Dieu pendant cette durée? Où est-Il? On peut imaginer qu'il crée (et surtout sépare) à partir du matin, dans un temps qui est le sien mais qui n'est pas le nôtre, mais ensuite quand le soir tombe, où va t il? C'est pour moi comme si ce refrain, cette scansion, renvoyait à un Dieu qui se retire, comme la marée, qui laisse les choses se mettre en place, s'ajuster, et qui se manifeste ensuite dans une autre séparation, dans une autre création. Et j'aurais aimé que cette scansion introduise comme un silence dans la lecture.
Le second, m'a fait réfléchir sur le différence entre Jean le baptiste et Jésus. Le premier dit aux foules: convertissez vous et faites pénitence (ce qui est un langage de l'ancien testament). Jésus dit: convertissez vous, car le royaume est tout proche, ou encore, le royaume est parmi vous.
Si le royaume est là, c'est que Dieu se fait présent, simplement (enfin ce n'est pas si simple) il faudrait que les yeux s'ouvrent pour le reconnaître. Alors les guérisons dont il est fait mention dans cet épisode,montrent qu'elles sont là pour ouvrir les yeux. La guérison physique est comme un signe avant coureur de la guérison spirituelle, du salut. Et je pense que c'est pour cela que le dernier verset dit: "tous ceux qui le touchaient étaient sauvés" . Les guérisons sont là pour montrer que oui, le royaume de Dieu est là, et le Salut est donné par Jésus, ce salut qui permet d'être vivant dès aujourd'hui.
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