lundi, décembre 11, 2023

Marc 1, 1-6. 1° dimanche de l’Avent. Jean 1, 6-8 19-24. 2 °dimanche de l’Avent. Décembre 2023

 

Marc 1, 1-6. 1° dimanche de l’Avent. Jean 1, 6-8 19-24. 2 °dimanche de l’Avent. Décembre 2023

 

 

Introduction.

 

J’ai participé à la fin du mois de novembre, à une journée consacrée aux évangiles de l’Avent, L’orateur avait présenté les figures de l’avent: Jean et Marie. Je dois dire qu'il m'a  réconciliée avec la figure de Jean Baptiste. 


Les fêtes de ce grand prophète et ambassadeur de Jésus, (je dis ambassadeur en ce sens qu’à la fois il l’annonce mais que déjà il le représente), rapportent bien souvent ce qu’on appelait autrefois, la décollation de Saint jean Baptiste. Aujourd’hui on dit martyr. Or pour moi, cette mort est liée, non pas au fait qu’il ait annoncé la venue du Christ, mais parce qu’il a été prophète comme l’avaient été avant lui, Isaïe, Elie, Élisé ou Jérémie pour ne citer que les plus connus. 

C’est bien ce que fait Jean quand il dit à Hérode qu’il n’a pas le droit de prendre pour femme Hérodiade, la femme de son frère. Et c’est pour cela qu’il est d’abord emprisonné, puis mis à mort, par traitrise. Mais pour moi, cette mort, on pourrait dire cet assassinat, n’est pas lié à l’annonce ou au message évangélique. Et c’est cet aspect qui m’éloignait un peu de ce saint. Or insister sur le doute qui prend Jean quand il est dans sa prison et qu’il envoie des disciples demander à ce Jésus de Nazareth, sur lequel il a pourtant vu l’Esprit descendre, s’il est bien celui qui doit venir ou s’il faut en attendre un autre, m’a fait sortir de mes représentations, dont celle du tableau de Léonard de Vinci, que je n’aime pas.

 

Or parler de cet homme comme un homme qui peut douter m’a fait je dois dire beaucoup de bien et m’a aidée à regarder cet homme autrement. 

 

Le deuxième dimanche de l’Avent, de l’année B, l’année Marc, présentent une description un peu sommaire de Jean (Mc 1, 1-6), mais elle est suivie de l’entrée en scène de Jésus. Si je résume, il y a d’abord Jean qui parait, puis Jésus qui vient de Nazareth, se fait baptiser et qui s’en va au désert. Le récit peut alors commencer. 

 

Par contre la description donnée par Jean l’évangéliste, est beaucoup plus étoffée et montre bien la différence entre celui qui est envoyé dans le monde et celui qui témoigne. C’est le questionnement des représentants des autorités du Temple, qui est à l’origine du récit de Jean. 


Mais il y a eu aussi, une autre découverte. Dans les synoptiques, dès que Jésus est baptisé, il est conduit au désert pour y être tenté. Dans l’évangile de Jean, il me semble que c’est différent. Un jour Jean voit une colombe descendre et demeurer sur un homme qu’il n’a jamais vu. Il comprend alors que cet homme c’est celui qui est choisi. Mais cet homme ne reste pas, il s’en va (on peut supposer qu’il s’agit de ce temps dans le désert) et ce n’est que quelque temps plus tard, qu’il revient à Béthanie, que Jean le reconnaît et le désigne à ses disciples comme l’agneau de Dieu. 

 

Ce que je veux signifier, c’est que Jean a dû vivre un temps qu’il est difficile de se représenter ; il sait que le Sauveur est là, mais le Sauveur en quelque sorte se sauve et Jean doit attendre qu’il revienne, qu’il se montre, et il est dans l’attente. 


Peut-être que cette attente peut rejoindre la notre durant ces semaines qui précèdent la venue. Cela peut évoquer ce qui se passe après la résurrection avec les disciples d’Emmaüs, Jésus se révèle et dès qu’il est reconnu il disparait aux regards.


Quand je laisse la parole à un quelqu’un qui a vécu un évènement avec Jésus, j’essaye toujours de rester dans le texte reçu, je veux dire ne pas me servir des parallèles ou des autres évangiles, mais là, pour parler de Jean il est difficile de faire abstraction des évangiles de l’enfance. J’y fais un peu allusion quand même, car si on admet que Jean et Jésus sont cousins, il parait difficile que Jean ne le « connaisse » pas, mais si Jésus est parti en Égypte et si les parents de Jean sont morts et que lui-même a été conduit dans le désert, il devient alors possible d’imaginer qu’ils ne se connaissaient pas. 

 

 

Ce billet présentera les textes des deuxièmes et troisièmes dimanches de l’avent, et le travail sur les versets. Il sera suivi par deux textes qui se ressemblent un peu, le premier est mis dans la bouche de Jean le Baptiste : qui suis-je et le second dans la bouche d’André, le frère de Simon, qui raconte sa vie de disciple du baptiste. C’est ce texte qui a été rédigé en premier. Le second, lui ressemble, mais pas totalement, c’est pourquoi je me permets de garder les deux récits.

 

Marc 1, 1-6 Deuxième dimanche de l’Avent, 

 

L’évangile de Marc commence directement par l’évocation de cette figure de Jean Le Baptiste. Si on le compare avec les autres récits (voir annexe en fin de texte), il est et de loin le plus bref. Mais le but de l’évangile de Marc est bien de nous permettre de reconnaître en Jésus, celui qui est porteur de la bonne nouvelle, qui est rempli de l’onction de l’esprit Saint et qui est le Fils de Dieu. 

 

Travail sur le texte: Mc 1, 1-8

 

1 Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu.

 

Traditionnellement ce premier verset est extrêmement lapidaire, surtout si on compare aux autres récits, est à mettre en parallèle avec la déclaration du centurion après la mort de Jésus : cet homme était le fils de Dieu. Tout l’évangile de Marc se propose de conduire le lecteur à faire sienne cette affirmation: Jésus, l’Oint, le Messie, le Fils du Très Haut.

 

Le premier qui a reconnu cela, c’est Jean, le prophète, celui dont Jésus dira : Mt 11, 11 : «Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.»

 

 

2 Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin.

 3 Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers

 

Ouvrir le chemin quelle belle mission. 

 

Cette citation du prophète Isaïe (Is 40,3) peut être entendue comme la définition du rôle de cet homme. Être la voix qui crie, être la voix qui dit qu’il est temps de préparer le chemin que le Seigneur va prendre pour entrer dans son pays. Être la voix qui demande que des travaux soient faits.  Il faut ouvrir un chemin, préparer ce chemin et rendre droits ses sentiers. Quand on y pense c’est un travail titanesque. Mais crier dans le désert, est ce que cela a un sens ? De quel désert s’agit-il ? 

Le désert traditionnellement c’est le lieu où Dieu se révèle. C’est donc un lieu bien particulier. C’est là que peut se poser la question de la ponctuation du texte d’Isaïe, comme le fait remarquer le Pasteur Nouïs (regards protestants 

 https://regardsprotestants.com/rubrique/bible-theologie/evangile-du-dimanche/?utm_source=Newsletter+Regardsprotestants&utm_campaign=126ad0aa11-La+sélection+du+week-end+-+08+12+2023&utm_medium=email&utm_term=0_42931e4494-126ad0aa11-72779197) :

 

Si l’on écrit : "voix qui crie : dans le désert préparer le chemin du Seigneur", là les choses deviennent plus faciles. C’est dans ce lieu là qu’il faut préparer le chemin du Seigneur, peut-être dans ces lieux en nous qui sont désertiques.

 

Si on prend la suite du texte du prophète : 04 Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissée ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée !

05 Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. » on comprend que la voix qui crie se doit d’annoncer la venue du Très Haut. Et cela c’est la mission de Jean et c’est une bonne nouvelle. Dieu vient visiter son peuple.

 

 

4 Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.

 

Celui qui est en quelque sorte le maître d’œuvre, c’est Jean, celui qui baptise (qui plongea dans les eaux du Jourdain, ces eaux qui ont purifié Naaman le syrien de sa lèpre au temps du prophète Élisée) ) et qui proclame un baptême ce conversion pour le pardon des péchés. 

 

Or là, il me semble que cette rémission des péchés, c’est quelque chose de radicalement nouveau. Dans la Torah le pardon des péchés est codifié, il a lieu un jour par an, et ce sont les prêtres qui agissent, qui ont le rituel du bouc émissaire. Là c’est quelque chose de différent qui est proposé. Une parole se reconnaître pécheur, un geste : être plongé dans les eaux, et un changement à mettre en œuvre. 

 

Ce qui est annoncé là, c’est une très bonne nouvelle. Il s’agit bien d’une sorte de renaissance. On sort des eaux de la mort pour aller vers la vie, en laissant derrière soi tout le poids de son péché.

 

 

5Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés

 

Cette bonne nouvelle proclamée par cet homme est entendue en Judée et dans la ville de Jérusalem. Mais tel que l’exprime Marc, cela reste relativement spécifique. Le royaume de Juda semble le seul concerné.  Avec Jésus la bonne nouvelle sera donnée à tous.

 

6 Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage

 

Jean est alors présenté comme le successeur du prophète Elie, car comme lui, il est vêtu de poil de chameau. Par contre, il est présenté comme un ascète, se nourrissant de sauterelles et de miel sauvage. Il utilise ce qui se trouve dans le lieu où il vit. 

 

 

7 Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. 

8 Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

 

Jean annonce la venue d’un autre. Cet autre pour le moment est derrière lui (peut-être comme un disciple), mais il est plus fort que lui, (quel sens faut-il donner à cet adjectif), puissant ? Est-ce que jean se considère comme fort ? 

 

Mais Jean se considère- t-il comme puissant ? Peut-être peut-on entendre qu’il y a en lui la force de Dieu, la force de l’Esprit. Et cet homme, lui Jean déclare ne pas être digne de s’abaisser pour dénouer la courroie de sa sandale. Cela pour moi évoque le buisson ardent, celui qui va venir, est le très haut, ce buisson qui brûle sans se consumer, et on ne peut pas, on ne doit pas le toucher, même la partie de lui qui touche le sol. C’est un peu comme si Jean disait, devant cet homme je ne peux que me voiler le visage comme Moïse le fit jadis. Et c’est cet homme, en qui demeure l’esprit, qui baptisera dans l’Esprit Saint ; qui le communiquera, qui le fera brûler en tout homme. Or celui sur lequel repose l’esprit et ses dons, c’est le serviteur : Is 11, 2 

 

La figure qui est proposée par Marc est celle d’un prophète, qui accomplit les écritures, et qui se présente comme celui qui doit préparer la venue du Messie. Mais malgré son succès, il reste celui qui attend un autre, plus fort que lui (et là il faudrait savoir en quoi consiste cette force), et qui est tel que Jean ne se sent pas digne de toucher la sandale qui enveloppe ses pieds. Il est celui qui annonce ce baptême dans l’Esprit, baptême qui sera donné à tous, contrairement à ce que l’on trouve dans la tradition.

 

 

 Jean 1, 6-8 19-24 3° Dimanche de l’Avent. Décembre 2023

 

Jean nous apprend beaucoup de chose sur cet homme envoyé par Dieu, et dont le nom est Jean, Johan : « Dieu fait grâce ». Cet homme dont Luc raconte la naissance aurait pu, à la suite de son père, être prêtre. Mais son appel est autre. Il est celui qui prépare, mais il est aussi celui qui n’est pas. 

 

Travail sur le texte

 

Comme souvent, les liturges et cela se comprend ont du faire des coupures, sélectionner des versets pour que lors de la proclamation du dimanche, les choses soient limpides pour le peuple de Dieu. Mais il m’ a paru intéressant de reprendre les versets exclus, car ils peuvent apporter quelque chose à la compréhension.

 

-Début du texte (proposé par la liturgie)

 

6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.

7 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.

8 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

 

 

Le rôle de Jean c’est d’être témoin, simplement être témoin, rendre témoignage si on pose des questions. Et c’est bien ce qu’il va faire dans la suite du texte. De fait les versets qui suivent montrent la différence entre le Verbe et celui qui annonce. Le verbe préexiste au monde, c’est de lui que le monde nait, existe, et pourtant ce monde crée, n’est pas capable de le reconnaître. 

 

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-Versets non retenus par la liturgie versets 9-18

 

 

J’ai remarqué qu’une partie de ces versets, sont à l’imparfait, comme si quelque chose s’était passé dans le temps , alors que d’autres sont au présent. 

 

09 Le Verbe était la vraie Lumière,

qui éclaire tout homme en venant dans le monde.

10 Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence,

mais le monde ne l’a pas reconnu.

11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.

 

 

12 Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.

13 Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.

14 Et le Verbe s’est fait chair,

il a habité parmi nous,

et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

 

Cela c’est l’aujourd’hui de Dieu. 

 

On peut commencer à percevoir la différence entre ce que Jean donne par le baptême de conversion et ce que Jésus va donner à tous ceux qui le reconnaitront comme la Lumière qui vient dans ce monde. Devenir enfants de Dieu, fils et filles mais aussi frères et sœurs de celui qui est le Fils . On peut noter que cela est au présent. 

 

 

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »

 

16 Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;

17 car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

18 Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

 

Ce qui m’intéresse ici dans ces versets, c’est que Jean témoigne. Il a vu (et il dira plus tard ce qui s’est passé) qu’il a vu, car pour témoigner il faut voir. Il a vu quelqu’un qui est passé devant ses yeux, et en ce quelqu’un il a reconnu la plénitude. Et annonce que cette plénitude elle est pour tous , et qu’il y a de l’universel désormais. 

 

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-Reprise du texte : Jn 1, 19-28

 

19 Voici le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »

20 Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. »

21 Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. »

 

 

Là, nous apprenons ce que Jean n’est pas. Il n’est pas le Messie, il n’est pas Elie, dont le peuple attendait le retour, ni même ce prophète annoncé par Moïse. 

 

22 Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés.

Que dis-tu sur toi-même ? » 

 

23Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »

 

 

Arrive là, la définition de ce qu’il est, de sa charge. Être la voix, de celui qui crie dans le désert : redressez le chemin du Seigneur. 

 

Cette phrase d’Isaïe nous la connaissons par cœur, mais a-telle encore un sens pour nous ? Car elle peut s’entendre au sens propre, pour que le Seigneur puisse venir, passer, il faut préparer un chemin comme cela se fait pour les plus hauts dignitaires, un chemin droit, sans pierres. Ce tapis rouge que nous mettons sous les pieds des personnes dans haut rang, pour que leurs pieds ne foulent pas la poussière. Il faut préparer une route, et cela veut dire de grands travaux. Mais cela c’est le sens littéral. Au sens symbolique, si nous voulons que le Seigneur entre chez nous, fasse son chemin en nous, alors il y ce chemin d’humilité et de conversion. Reconnaître qu’en nous, c’est plein de pierres, de ronces, et que nous sommes loin d’être parfaits, et ensuite de commencer à faire le ménage. C’est ce que ce temps de conversion et de reconnaissance de son péché. Et c’est loin d’être facile. Une vie entière peut-elle y suffire ? Souvent j’en doute. 

 

Quand on posera des questions analogues à Jésus, qui es-tu, pourquoi fais-tu cela, Jésus ne dira pas qu’il est la voix, mais qu’Il EST. Et ce sera bien l’affirmation d’une identité autre.

 

24 Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens

25 Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? » 

 

On a eu les scribes et les prêtres, maintenant on a les pharisiens, qui eux posent d’avantage la question de pour qui te prends-tu pour faire ce que tu fais, si tu n’es pas celui que nous attendons. 

 

 

26 Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; 

 

 Cette phrase se trouve dans tous les récits. Et il y a le verbe connaître. Or Jean connaît vraiment Jésus ? Lui il a vu l’esprit descendre sur lui, les autres, sont aveugles. Ils voient en lui et verront en lui, pour la plupart, peut-être un guérisseur, peut-être un exorciste, peut-être un prophète, mais ils ne verront pas l’union qui existe entre lui et son Père, ils ne le reconnaîtront pas comme l’envoyé. Et c’est bien parce que Jésus est celui sur qui repose l’Esprit que Jean peut dire cette phrase qui clôt le chapitre mais qui se trouve aussi ailleurs : qu’il n’est pas digne de délier la courroie de sa sandale.

 

 

27 c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » 

28Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.

 

Ce verset montre que Jean a vu Jésus, mais que pour le moment, il n’y a pas eu d’échange entre les deux hommes. Une précision géographique pour les lecteurs. 

 

Et c’est après ce témoignage que Jésus arrive et que Jean le reconnaissant va pouvoir dire à ses disciples que cet homme est l’agneau de Dieu (image du serviteur d’Isaïe 53)  et de lui faire en quelque sorte don de deux de ses disciples. 

 

 

 

Les récits.

 

Jean le baptiste raconteQui suis-je ?

 

Je suis le fils d’Elisabeth et de Zacharie, le fils de leur vieillesse, celui qu’ils n’attendaient plus. Ils avaient prié pour avoir une descendance, mais ils ne l’avaient pas obtenue et ma pauvre mère avait été montrée du doigt, elle la femme d’un prêtre de la tribu d’Aaron. On l’avait nommée la stérile. Elle s’était renfermée sur elle-même et n’osait plus sortir de chez elle. Elle aurait dû être honorée pour son âge, mais au lieu de cela on se moquait d’elle. Il a fallu que Marie, la petite cousine de Galilée vienne jusqu’à elle, pour qu’elle ose croire vraiment croire que j’étais en elle, qu’elle allait enfanter comme toutes les femmes, et que j’aurais un rôle important car le très haut ne laisse pas le hasard. Elle m’a racontée que lorsque Marie était entrée chez nous et l’avait saluée, le son de la voix avait produit comme une décharge en elle, qu’elle m’avait senti bouger et qu’elle avait su que la petite cousine attendait celui qui était promis par le prophète Isaïe. Je sais aussi que mon prénom a été voulu par le très Haut. 

 

Jésus est mon cousin, mais je ne le connais pas. Je veux dire qu’après sa naissance à Bethléem il a dû fuir en Égypte pour échapper à la colère du roi Hérode qui voulait le tuer, lui et ses parents; et quand ils sont revenus, moi j’avais déjà été conduit par l’Esprit dans un lieu qu’il avait choisi pour moi et où j’ai appris à écouter, et à me remplir de la parole du Très Haut. 

 

Un jour, la phrase du prophète Isaïe a pris racine en moi, j’ai compris que j’étais la voix qui annonce la venue du Très Haut, que les temps étaient accomplis et que les cœurs devaient changer pour se préparer à cette venue, à cet avènement. La phrase était: Dans le désert préparez un chemin pour notre Dieu. Dieu qui vient dans le désert, n’est-ce pas son lieu de prédilection, lui qui a dit Israël C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. (Os 2, 16).

 

Je me suis établi sur les bords du Jourdain et j’ai proposé, à tous ceux qui m'entendaient, ce message de conversion. Mais je n’y allais pas par quatre chemins, je leur disais que la cognée du Seigneur allait s’abattre, que ce qui est mauvais serait passé par le feu. Beaucoup entendaient et changeaient de vie, des gens de partout, des publicains, des soldats, des pharisiens et des sadducéens. Mais les grands -prêtres de Jérusalem ne sont jamais venus. 

 

Comme le prophète Élie je porte un vêtement en poils de chameaux, et une ceinture en cuir. C’est inusable et cela tient chaud quand les nuits sont froides. Je me nourris avec ce que je trouve, du miel du rocher et des sauterelles. Certains pensent que je suis un ascète, mais ce n’est pas cela. Je n’ai pas de temps à perdre pour m’occuper de moi, j’ai mieux à faire. Préparer, préparer…

 

Il m’a été donné de comprendre qu’un jour un homme demanderait comme tous les autres cette immersion, mais que lui n’aurait pas besoin de conversion, parce qu’il était celui qui doit venir; mais il ferait cela comme tous les autres. 

 

Je savais aussi que ce jour-là, je verrais l’Esprit Saint descendre sur lui sous la forme d’une colombe et y demeurer, et que cet homme serait celui qui donnerait cet Esprit à notre peuple. Que la connaissance de Dieu emplirait enfin le pays. Je savais aussi que cet homme était un homme de notre peuple, mais je ne le connaissais pas. Je savais qu’il viendrait, et que je n’étais pas digne de délier la courroie de ses sandales; il était ce buisson ardent, empli du feu de la Présence. 

 

Un jour, j’ai vu la colombe se poser, j’ai vu les cieux s’ouvrir, mais l’homme, croyez- le ou non, je n’ai fait que l’entrevoir. Il a disparu. Et j’attends son retour pour attester qu’il est la Lumière venue dans le monde. 

 

Je l’attendais comme le fiancé attend sa fiancée. Ce sont des envoyés des autorités du Temple qui sont venus, me demander qui j’étais. Ils s’imaginaient que je pouvais être soit Elie, ce prophète qui annonce la fin des temps et qui doit revenir, soit ce prophète dont parle notre père Moïse, soit un des prophètes; je leur ai dit que je n’étais pas un de ceux- là. 

 

Ils m’ont alors demandé de quel droit je baptisais, de quel droit j’appelais à conversion. Je leur ai répondu que moi je baptisais dans l’eau pour le pardon des péchés, mais que mon rôle était de préparer la venue de celui qui allait baptiser dans l’Esprit. Car cet homme était là, au milieu de nous, mais qu’il ne s’était pas encore manifesté. Ils sont partis. 

 

C’est peut-être parce que je porte le même vêtement que celui d’Elie et que je me nourris de miel sauvage et de sauterelles qu’ils ont imaginé cela. Allez savoir avec eux, ils ont une manière assez particulière d’interpréter les écritures. Tout ce que j’ai pu leur dire c’est que j’étais la voix de celui qui crie: "dans le désert redressez les voies"; et que quelqu’un allait venir, et que je n’étais pas digne, tout prophète que je sois, de délier la courroie de sa sandale. Et ils m’ont laissé tranquille, mais je sais qu’ils se moquent de moi, parce que je ne suis pas comme eux, dans le Temple, et que ma manière de vivre les choque. 

 

Comme cela ils savent un peu qui je suis, la voix, mais surtout qui je ne suis pas.

 

Quelque temps après celui que j’avais baptisé est venu près de moi, je l’ai bien reconnu, et j’ai dit à mes disciples que c’était lui l’agneau de Dieu, lui l’agneau pascal, l’agneau dont le sang sauve le peuple et lui donne le salut. Deux d’entre eux l’ont suivi, grande a été ma joie de lui faire ce cadeau. 

 

Peu de temps après j’ai été mis en prison par Hérode, parce que je proclamais haut et fort que vivre avec Hérodiade la femme de son frère Philippe c’était mal. Je ne sais pas combien de temps il me laissera la vie sauve. Mes disciples, m’ont dit que Jésus de Nazareth proclame, lui aussi, qu’il faut se convertir, que le règne de Dieu est tout proche, et qu’il faut croire à la bonne nouvelle. 

 

Comment va -t-il se faire entendre ? Comment sera-t-il entendu ? Comment sera-t-il suivi ?

 

J’ai été la voix, j’ai été celui qui a vu l’Esprit, j’ai été celui qui a été choisi dès le ventre de sa mère, j’ai été. Et maintenant, lui, il est. Il est celui qui était auprès de Dieu, il était la Lumière et il donnera à tout homme de devenir enfant de Dieu, pleinement, totalement.

 

 

 

André raconte.

 

Comme je l’ai dit, ce texte a été écrit en premier. Il m’a donné du mal, alors que le deuxième texte, lui est sorti tout seul. Mais je l’ai quand même laissé. C’est un autre regard. 

 

Moi qui ai une barque à Capharnaüm, une famille, un frère Simon, je me trouve aujourd’hui à Béthanie sur les bords du Jourdain, avec mon maître Jean. J’étais monté à Jérusalem pour une des fêtes et j’avais entendu parler de lui. 

 

On parlait d’un homme qui faisait penser au prophète Elie, qui ne machait pas ses mots et qui disait que le royaume de Dieu était tout proche. Cela peut vouloir dire que quelque chose va se passer, qu’il y aura un jugement et pour entrer dans le royaume, il faut ne pas être comme enveloppé dans une gangue de péché. 

 

Alors pour que cette gangue disparaisse, Jean nous plonge dans les eaux du Jourdain, comme cela arriva jadis à Naaman le Syrien qui fut délivré de sa lèpre. Nous reconnaissons publiquement que nous sommes des pécheurs, nous nous humilions devant lui, et notre péché est effacé, la faute ou les fautes sont pardonnées, nous sommes des hommes neufs, des hommes nouveaux, mais à nous de ne pas retomber, et cela c’est difficile. 

 

Alors pour ne pas retomber, je suis resté avec lui et j’ai appris. Il y a eu des jours de jeûnes pour demander que le messie arrive, il y a eu de nouvelles prières à apprendre, et il y a même a eu des baptêmes à donner, avec Jean, car il y avait de grandes foules. 

 

Un jour, alors que Jean baptisait, quelque chose s’est passé. Il nous a dit avoir plongé un homme dans les eaux du jourdain. Il pensait que c’était comme moi un galiléen. Et il a vu comme une colombe venir sur lui et y demeurer alors que l’homme sortait de l’eau. Et cela, c’était le signe que lui Jean attendait. Mais l’homme avait disparu. Et Jean était presque désespéré. Pourquoi disparaître quand on est l’envoyé du très Haut ? 

 

Un peu après sont arrivés des envoyés de autorités du temple et aussi des pharisiens. Ils voulaient savoir qui était cet homme qui déplaçait les foules. 

 

Enfin eux, ils gardaient leurs distances. Ils lui ont demandé s’il était le Christ. Bien entendu il a dit non. Ensuite ils lui ont demandé s’il était Elie, et cela aurait pu l’être, puisque Elie doit revenir, mais là encore il a dit non, et non encore quand on lui a demandé s’il était ce prophète annoncé par notre père Moïse . I

 

ls lui ont alors demandé pourquoi il s’autorisait à baptiser puisqu’il n’était aucun ce deux-là. C’est oublier que si le Très Haut veut appeler un prophète, il le fait. 

 

Il leur a répondu par une citation du prophète Elie, les pharisiens ils ont besoin de ça ! Il a dit qu’il était la voix qui crie dans le désert, la voix qui ordonne de redresser le chemin du Seigneur. 

 

Je suis sûr qu’ils n’ont rien compris, qu’ils n’ont pas voulu entendre.  Et là Jean leur a dit que lui, il baptisait dans l’eau, mais qu’il y avait un homme qu’ils ne connaissaient pas, quelqu’un qui vient derrière lui, (ça je ne sais pas trop ce que ça veut dire)  et que lui Jean n’était pas digne de délier la courroie de sa sandale.  Je dois dire que cela m’a fait penser un peu à Moïse quand il a rencontré le très Haut qui était dans le buisson ardent . Lui, il a dû enlever ses sandales parce que le lieu était un lieu saint. Alors je me dis que cet homme que lui il a vu, est tellement saint, tellement rempli d’Esprit que lui Jean, que moi que je considère comme un juste, ne s’estime pas digne de toucher cette partie de lui qui touche à notre terre.   

 

Ils sont partis, et nous avons continué à l’écouter notre maître. Et quelque temps après, un soir, est arrivé près de nous, de notre groupe de disciples, un homme que nous n’avions jamais vu. Jean l’a regardé, et il était comme illuminé, lui qui semble souvent si renfermé sur lui-même. Il était transformé. Il nous a montré cet homme et nous a dit qu’ll était l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. Qu’il était cet homme sur lequel il avait vu l’esprit descendre et demeurer sous la forme d’une colombe, cet homme dont il avait dit qu’il n’était pas digne de délier la courroie de ses sandales. Et il a ajouté que c’était lui le Fils de Dieu. Alors quelque chose en moi s’est mis à bouillonner, à espérer, à désirer. 

 

Et si c’était vraiment lui celui que j’attends ?  Mais il avait disparu. Seulement le lendemain il était là, il nous regardait, il allait et venait. Et Jean l’a aussi regardé, nous a regardé nous les disciples et nous a dit voici l’agneau de Dieu. Alors l’envie a resurgi en moi, je voulais le connaître, je voulais le suivre. Il me fallait quitter Jean, quitter mes amis, mais l’appel était le plus fort et je l’ai suivi. Je lui ai demandé où il habitait, et il m’a dit, il nous a dit parce que nous étions deux, de venir et de voir. Et nous l’avons suivi et nous avons passé la nuit à regarder le ciel et les étoiles et à l’écouter, lui qui est la Lumière. 

 

Je ne pourrais jamais assez remercier Jean qui a permis cette rencontre et qui nous a laissé partir. Je crois que nos anciens amis nous regardent d’un mauvais œil mais peu importe. Jésus m’a choisi et moi je me suis laissé choisir et j’ai hâte de chercher mon frère Simon pour que lui aussi rencontre le Messie.

 

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Annexe

 

Jean le Baptiste dans les quatre évangiles

 

Matthieu 3,1

Marc 1, 2-

Luc 3 ,1

Jean 1, 6

01 En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée :

 

 

 

 

 

02 « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. »

 

 

02 les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie.

03 Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés,

.

 

06 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07 Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.

08 Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

 

03 Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : 

 

 

 

Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, 

 

rendez droits ses sentiers.

 

 

02 Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin.

.

 

3 Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, 

 

rendez droits ses sentiers

04 comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : 

 

 

 

 

Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, 

 

rendez droits ses sentiers.

 

 

05 Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ;

06 et tout être vivant verra le salut de Dieu

15 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : «

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »

04 Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage.

 

 

06 Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.

 

 

 

 

05 Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui,

 

 

 

 

 

 

 

 

06 et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés.

 

04 Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.

 

05 Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissantpubliquement leurs péchés.

 

 

07 Voyant beaucoup de pharisiens et de sadducéens se présenter à son baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?

 

 

08 Produisez donc un fruitdigne de la conversion.

 

 

09 N’allez pas dire en vous-mêmes : “Nous avons Abraham pour père” ; car, je vous le dis : des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham

.

10 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu

 

 

07 Jean disait aux foules qui arrivaient pour être baptisées par lui :

 

 « Engeance de vipères ! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?

 

08 Produisez donc des fruitsqui expriment votre conversion. 

 

Ne commencez pas à vous dire : “Nous avons Abraham pour père”, car je vous dis que, de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.

 

09 Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. »

 

 

 

 

 

 

11 Moi, je vous baptise dans l’eau, en vue de la conversion.

 

 

 Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi,

 

 

 

 

 

et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.

 

12 Il tient dans sa main la pelle à vanner, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »

 

 

 

 

 

07 Il proclamait : 

 

 

 

 

« Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ;

 

 

 

 

 

je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

08 Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;

 il vous baptisera dansl’Esprit Saint. »

15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.

 

6 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; 

 

mais il vient, celui qui est plus fort que moi.

 

 

 

 

 

 

Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.

 

17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »

 

 

 

 

 

 

26 Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. 

 

 

 

Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ;

 

 

 

27 c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. »

 

30 c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était.

 

31 Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »

 

32 Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui.

33 Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, 

 

celui-là baptise dans l’Esprit Saint.”