samedi, juin 29, 2024

Marc 5, 23-41. Guérison de la femme qui perd du sang et retour à la vie de la fille de Jaïre. 13° dimanche du temps ordinaire. Juin 2024


 

C'est l'évangile "sandwich", où on a deux guérisons: une demandée verbalement par Jaïre dont la fille de 12 ans est en train de mourir; et une demandée du fond du cœur, mais sans mots, par une femme qui perd du sang depuis douze ans, qui n'a plus aucune ressource, qui est une pauvre au sens fort du terme: étant impure elle ne peut être recueillie par personne.  D'une certaine manière, elle est en danger de mort, comme la jeune fille. La guérison de cette femme est encadrée par ce qui se passe pour Jaïre.

 

Ce qui m'a frappée en relisant ce texte, ces textes, c'est le comportement de Jésus vis-à-vis de ses disciples qui lui font remarquer qu'il est impossible de savoir qui l'a touché puisqu'il est comme "enserré" je dirai presque inséré dans la foule, et qui doivent penser qu'il est fou de vouloir savoir qui l'a touché; puis ce qui se passe quand on annonce de manière plus que brutale à Jaïre que sa fille est morte, Jésus lui disant de ne pas craindre et de garder sa foi; et surtout quand Jésus déclare, alors que les pleureuses sont là, que la jeune fille n'est pas morte mais qu'elle dort.

 

J'ai donc eu l'idée de faire raconter cela par un disciple qui se demande vraiment ce qui se passe dans la tête de Jésus. 

 

Comme c'est un texte que j'ai beaucoup travaillé, peut-être qu'il y a beaucoup de redites par rapport aux analyses précédentes. 

 

 https://giboulee.blogspot.com/2007/05/la-femme-qui-perdait-du-sang-mc-515-25.html

https://giboulee.blogspot.com/2019/02/la-resurrection-de-la-fille-de-jaire-mc.html

https://giboulee.blogspot.com/2018/01/qui-ma-touche-mc-530.html

https://giboulee.blogspot.com/2022/02/marc-5-21-45-jesus-leur-ordonna.html

 

 

 Travail sur le texte

 

21 En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer.

 

En général, quand la foule s'assemble, c'est que Jésus parle. Et la précision "au bord de la mer" renvoie aux discours en paraboles du chapitre 4.

 

22 Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds

23 et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »

24 Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

 

 

Changement de programme, mais la foule veut savoir; et elle est dense la foule. Ce qui est beau, et on trouvera cela ailleurs, c'est que lorsque quelqu'un a une demande pressante à faire, Jésus l'écoute, et est capable de changer son programme ou de le retarder. C'est ce qui se passe avec le jeune homme qui tombe aux pieds de Jésus alors que ce dernier prend le chemin de Jérusalem, et demande ce qu'il doit faire pour avoir la vie éternelle.

 

25 Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… –

26 elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –…

 

Description de l'enfer de cette femme, qui va de plus en plus mal et qui n'a plus de quoi vivre; qui est objet de dégoût et de rejet.

 

27 cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.

28 Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »

29 À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.

 

Courage de cette femme qui doit fendre cette foule, trouver moyen de s'approcher, de toucher le vêtement et non les mains ou même les pieds de Jésus, pour ne pas transmettre son impureté, et la certitude qu'il y a en cet homme la guérison.

 

30 Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »

31 Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »

32 Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela.

 

Arrêt de Jésus (je me suis toujours demandé ce qui s'est passé pour la foule qui suit, face à cet arrêt du mouvement), et les disciples qui trouvent qu'il est un peu fou, car eux ne savent pas que Jésus a senti qu'une force était sortie de lui. Sauf que Jésus ne s'en laisse pas conter, et qu'il veut savoir et comprendre où est passée cette force qui est sortie de lui, cette force qui est peut-être celle qui fit tressaillir l'enfant d'Elisabeth dans l'évangile de Luc.

 

33 Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.

34 Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »

 

Et la femme se manifeste; on a l'impression qu'après avoir touché le vêtement de Jésus et ressenti que quelque chose se passait pour elle, elle s'était fondue dans la foule, elle avait a disparu. Et Jésus a besoin de mettre les mots qui donnent la vie.

 

35 Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? »

36 Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »

 

Brutalité de l'annonce, avec pour moi l'impression que ces gens-là, ne sont pas tellement d'accord pour le chef de leur synagogue vienne demander de l'aide à ce jeune homme sorti de nulle part et dont on ne sait rien ou si peu.

 

37 Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.

 

Les trois qui seront présents à la transfiguration et à Gethsémani. Curieux qu'André soit comme exclu. 

 

38 Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.

39 Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »

40             Mais on se moquait de lui.

 

Si l'agitation règne, c'est bien que le décès a été constaté, et Jésus les réprimande de cette agitation. On peut bien comprendre les moqueries, qui préfigurent les moqueries des prêtres quand Jésus sera sur la croix. Comment admettre que ce Jésus soit vainqueur de la mort? 

 

Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant.

41 Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »

 

Je me suis toujours demandée comment deux mots pouvaient donner une phrase aussi longue. Se lever est souvent synonyme de revenir à la vie.

 

42 Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. 

43Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

 

Prévenance de Jésus et insistance sur l'alimentation.

 

Un disciple raconte.

 

On venait de rentrer de la Décapole; le maître avait guéri un possédé, je dirais un possédé pas comme les autres qui ont au maximum sept esprits mauvais. Lui, il était possédé par une légion de mauvais esprits, qui par la suite étaient entrés dans un troupeau de porcs. Les porcs s'étaient enfuis et jetés dans le lac. 

 

Inutile de vous dire que les habitants, ils s'en moquaient un peu de la guérison du possédé. Mais par contre la perte de leurs cochons, ça ne passait pas du tout, et ils avaient supplié Jésus de quitter leur territoire. 

 

Peut-être aussi qu'ils l'ont pris pour un sorcier, parce que parfois les sorciers, pour délivrer un possédé font entrer le mauvais esprit dans le corps d'un animal; alors réussir à envoyer tous ces esprits dans plus de deux mille têtes, il y a de quoi avoir peur. 

 

Nous avons donc quitté cette contrée, en y laissant l'homme qui avait été guéri et qui aurait bien voulu nous suivre, et nous sommes rentrés chez nous à Capharnaüm. 

 

Je ne sais pas s'ils avaient su ce qui s'était passé là-bas, mais dès que nous avons débarqué, une foule a commencé à s'assembler autour de lui. Peut-être qu'ils voulaient entendre de nouvelles paraboles, peut-être qu'ils voulaient être guéris, je ne sais pas, mais du monde il y en avait. Je n'aime pas la foule, on se sent un peu comme des poissons dans une nasse: l'impression d'étouffer. Des fois, on essaie de faire comme un filet de protection autour de Jésus pour qu'il ne soit pas broyé par la foule, pour la mettre un peu à distance; mais là c'était difficile.

 

Est arrivé alors le chef de la Synagogue, Jaïre. On avait dû lui dire que Jésus était rentré et qu'il ne s'était pas noyé dans le lac, malgré la sacrée tempête qui s'était abattue ce soir-là. Il est tombé aux pieds de Jésus, et l'a supplié de venir chez lui pour qu'il impose les mains à sa fille, une toute jeune fille, qui était à l'article de la mort. Et nous nous sommes mis en route. 

 

C'est là qu'il est arrivé quelque chose où je me suis vraiment demandé ce qui se passait dans la tête du maître. Nous étions donc en route, et d'un coup il s'arrête net, et nous dit qu'il a senti qu'une force le quittait, et qu'il voulait savoir qui l'avait touché. Vous vous rendez compte? Comment savoir qui l'a touché alors que la foule était tout autour de lui, à se demander ce qu'il allait faire pour la jeune fille. Pardon, mais j'ai pensé qu'il était un peu fou. 

 

Sauf que… une femme s'est approchée de lui, s'est agenouillée devant lui, a dit qu'elle avait osé toucher son vêtement - pas lui pour ne pas le rendre impur, qu'elle perdait du sang depuis douze ans, que personne n'avait pu la guérir, et qu'elle avait senti que la source s'était enfin arrêtée. Un vrai miracle. Jésus l'a regardée avec son regard doux, bien différent du regard qu'il nous avait lancé quand on lui dit qu'il était impossible de savoir qui l'avait touché; il l'a appelée sa fille, lui a dit que sa foi l'avait sauvée, et qu'elle était guérie de son mal qui ne reviendrait plus.

 

Nous nous sommes remis en route vers la maison de Jaïre. Mais des gens de chez lui, en fendant la foule, sont venus lui dire de ne plus importuner Jésus, parce que sa fille était morte. Jésus a entendu; il s'est tourné vers Jaïre et lui a dit de ne pas craindre, de croire seulement. Cela m'a paru étonnant comme phrase, surtout qu'il nous avait dit à peu près les mêmes mots quand dans la barque qui nous menait vers Gérasa , dans le silence qui avait suivi la fin de la tempête, il nous avait demandé pourquoi nous étions si craintifs et où était notre foi. Là, il lui demandait quand même quelque chose de difficile, croire à l'impossible. Mais la tempête, il l'avait bien apaisée, alors pourquoi pas ne pas vaincre le tourbillon de la mort. Mais quand même.

 

Quand nous sommes arrivés à la maison, une grande agitation y régnait; il y avait déjà les pleureuses, les joueurs de flûte. Là Jésus a affirmé que l'enfant n'était pas morte, mais qu'elle dormait. Tout le monde l'a regardé de travers et s'est moqué de lui, comme s'il était fou. Je dois dire que malgré tout, je pensais un peu comme eux. 

 

Moi je suis resté dehors, parce qu'il a pris avec lui, Pierre, Jean et Jacques. Ce sont eux qui m'ont raconté. Il est entré dans la pièce où était étendue la petite fille, il paraît qu'elle était maigre à faire peur. Il lui a saisi la main et il a dit "Talitha koum". Les yeux de la jeune fille se sont ouverts, elle s'est levée, elle s'est mise à marcher, elle qui à cause de sa faiblesse ne pouvait plus quitter son lit. Elle avait douze ans, elle était promise, elle la fille du chef de la synagogue, à un bel avenir. Pourquoi avait-elle maigri comme cela? Le maître a dit aux parents de lui donner à manger. Mais il leur a dit aussi de ne pas parler de ce qui venait de se passer. Je crois qu'il rêve un peu, parce que donner la vie à un mort, seuls les plus grands prophètes l'ont fait, et c'est bien le signe qu'il est habité par le Très Haut.

 

Il n'est pas resté à Capharnaüm; il est parti à Nazareth. Mais moi, je m'en voulais: j'avais pensé comme tout le monde qu'il était un peu fou, et pourtant il est autre, il est autrement, il est celui qui sait, il est celui que je suivrai jusqu'au bout du monde et je l'aime. Il n'est pas fou, il est la folie qui révèle l'amour de notre Dieu. Qu'est ce que j'aurais aimé être à la place des trois qui ont vu la jeune fille revenir à la vie, et la joie des parents, parce qu'eux aussi sont revenus à la vie. Et faire revenir à la vie, c'est ça qu'il aime.

 

Annexe: comparaison des différents récits.

 

 

Matthieu 9, 18-26

 

Marc 5,21-43-

Luc 8, 40-56

 

21 Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer.

40 Quand Jésus revint en Galilée, il fut accueilli par la foule, car tous l’attendaient.

 

 

8 Tandis que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. »

19 Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples.

 

22 Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds

23 et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »

24 Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait

 

41 Et voici qu’arriva un homme du nom de Jaïre ; c’était le chef de la synagogue. Tombant aux pieds de Jésus, il le suppliait de venir dans sa maison,

42 parce qu’il avait une fille unique, d’environ douze ans, qui se mourait. Et tandis que Jésus s’y rendait, les foules le pressaient au point de l’étouffer.

 

20 Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement.

 

21 Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. 

25 Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… –

26 elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –

27 cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.

 

28 Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »

29 À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.

 

43 Or, une femme qui avait des pertes de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tous ses biens chez les médecins sans que personne n’ait pu la guérir,

 

 

 

44 s’approcha de lui par-derrière et toucha la frange de son vêtement. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À l’instant même, sa perte de sang s’arrêta.

 

 

 

 

 

30 Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »

 

 

 

 

45 Mais Jésus dit : « Qui m’a touché ? »

 

31 Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »

 

32 Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela.

 

Comme ils s’en défendaient tous, Pierre lui dit : « Maître, les foules te bousculent et t’écrasent. »

 

 

46 Mais Jésus reprit : « Quelqu’un m’a touché, car j’ai reconnu qu’une force était sortie de moi. »

 

2 Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.

 

 

33 Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.

 

 

 

 

34 Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »

 

 

47 La femme, se voyant découverte, vint, toute tremblante, se jeter à ses pieds ; elle raconta devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant même.

 

48 Jésus lui dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix. »

 

 

35 Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? »

 

36 Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »

 

49 Comme il parlait encore, quelqu’un arrive de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille est morte. Ne dérange plus le maître. »

 

 

50 Jésus, qui avait entendu, lui déclara : « Ne crains pas. Crois seulement, et elle sera sauvée. »

 

 

 

37 Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.

51 En arrivant à la maison, il ne laissa personne entrer avec lui, sauf Pierre, Jean et Jacques, ainsi que le père de l’enfant et sa mère.

 

 

23 Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors :

24 « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. 

 

 

 

 

 

» Mais on se moquait de lui.

 

 

38 Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.

39 Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »

 

40 Mais on se moquait de lui. 

 

52 Tous la pleuraient en se frappant la poitrine. Mais Jésus dit : « Ne pleurez pas ; elle n’est pas morte : elle dort. »

 

 

 

 

 

 

53 Mais on se moquait de lui, sachant qu’elle venait de mourir.

 

 

25 Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva.

 Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant.

41 Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »

2 Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur.

 

 

 

 

 

 

 

 

54 Alors il lui saisit la main et dit d’une voix forte : « Mon enfant, éveille-toi ! »

55 L’esprit lui revint et, à l’instant même, elle se leva. 

26 Et la nouvelle se répandit dans toute la région

 

 

43 Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.

Alors Jésus ordonna de lui donner à manger.

 

56 Ses parents furent frappés de stupeur ; quant à Jésus, il leur commanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.

 

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