Luc 23,35-45 : Fête du Christ Roi.
Cette scène de la crucifixion de
Jésus entre les deux « larrons », fait partie de ces scènes presque
trop connues, à tel point que le mot larron qui veut dire, malfaiteur, brigand
des grands chemins, détrousseurs, devient presque un nom propre. Il y a deux personnes qui portent
le même nom : Larron. Un gentil et un méchant..
Au centre de cette scène, il y a
Jésus au milieu, comme autrefois la femme adultère était" au milieu d’eux". Avec
lui, il y a donc ces deux hommes, qui sont des larrons, (ces
brigands dont Jésus parle et qui ont détroussé et battu à mort cet homme qui
revenait de Jérusalem et qui a été sauvé par un samaritain), et ils ont été pris et condamnés. Comme le dit le « bon »,
ils ont commis le mal et c’est normal qu’ils le payent. Ils me font un peu
penser à la poésie de François Villon ‘la ballade des pendus'. Peut-être
que de nos jours ils auraient fait quelques mois de prison, mais en ce temps
là, ils servaient aussi d’exemple : la Paix romaine, ne pouvait exister
que par la peur.
Et ces deux hommes, certes ils n’ont
pas été flagellés comme Jésus, mais ils souffrent. Comme lui, ils sont là,
exposés, nus, avec des quolibets et des insultes. Ils sont là pour servir d’exemple :
voilà ce qui arrive quand on est méchant, malhonnête.
Quand on a mal, on a tendance à en
vouloir au monde entier et à insulter et à en vouloir à tous ceux qui sont
autour et qui ne font rien pour vous soulager, alors qu’ils le pourraient. Et ça, c'est ce que va faire l'un des deux crucifié, ces deux aux quels on cassera les jambes en fin de journée pour qu'ils meurent plus vite (évangile de Jean).
Mais revenons à la scène, car il
y a la foule, qui elle se tait et qui est concentrée uniquement sur Jésus et
son échec. Cette foule qui comme le diront les disciples d’Emmaüs vit un écroulement
de ses espérances.
Il y a les soldats, qui hélas font leur travail de
soldats. Ils donnent ce vin aigre, qui est accomplissement d’un psaume, ils e
moquent de lui, ce qui est encore la réalisation du psaume 69, 19-21 : « 19Tu connais mon
opprobre, ma honte, mon ignominie; Tous mes adversaires sont devant toi. 20L'opprobre me brise
le coeur, et je suis malade; J'attends de la pitié, mais en vain, Des
consolateurs, et je n'en trouve aucun. 21Ils mettent du fiel
dans ma nourriture, Et, pour apaiser ma soif, ils m'abreuvent de vinaigre. ». Les écritures sont accomplies. Et c’est
important car Jésus est bien le Messie, mais pas le Messie de gloire, le Messie
Serviteur.
Il y a prêtres, ceux qui ont
obtenu ce qu’ils voulaient : éliminer ce type qui fait le bazar dans le
temple en démolissant les étalages des vendeurs, qui ne respecte pas le sabbat
et surtout qui se prend pour Dieu et qui veut mettre tout le système en pièces.
Et voilà que dans le brouhaha, celui
qui sait qu’il a « mal fait » (malfaiteur) s’adresse à l’autre malfrat
et lui dit de la fermer, de ne pas aggraver son cas, puis vers Jésus.
Et là quelque chose a dû se passer. Je ne peux m’empêcher de penser à la phrase : « tous venaient vers lui, parce qu’une force sortait de lui ». Et c’est un peu comme si ce voleur, avait ressenti cette autre force qui était en Jésus, cette différence, et il demande de l'aide à cet homme pourtant bien plus en mal en point que lui. Il lui demande d'être après sa mort auprès de cet homme qui n’est pas comme les autres. Bien sur il reconnaît qu’il n’a pas été un mec génial, mais Lui. Il ne se repend pas pour autant, c’est juste un constat. C’est sa vie et sa vie va s’achever, mais pourtant cette vie, elle peut continuer si cet homme le désire. Et on pourrait presque dire que la réponse de Jésus, « aujourd’hui même tu seras dans mon royaume « (je n’aime pas le terme paradis parce qu’on ne sait pas trop que mettre derrière), est une phrase de roi, une phrase royale, de celui qui a tout pouvoir.
Et là quelque chose a dû se passer. Je ne peux m’empêcher de penser à la phrase : « tous venaient vers lui, parce qu’une force sortait de lui ». Et c’est un peu comme si ce voleur, avait ressenti cette autre force qui était en Jésus, cette différence, et il demande de l'aide à cet homme pourtant bien plus en mal en point que lui. Il lui demande d'être après sa mort auprès de cet homme qui n’est pas comme les autres. Bien sur il reconnaît qu’il n’a pas été un mec génial, mais Lui. Il ne se repend pas pour autant, c’est juste un constat. C’est sa vie et sa vie va s’achever, mais pourtant cette vie, elle peut continuer si cet homme le désire. Et on pourrait presque dire que la réponse de Jésus, « aujourd’hui même tu seras dans mon royaume « (je n’aime pas le terme paradis parce qu’on ne sait pas trop que mettre derrière), est une phrase de roi, une phrase royale, de celui qui a tout pouvoir.
Et Jésus ainsi n’est plus le roi
des juifs comme cela est marqué sur sa croix, mais le roi vainqueur du mal et
de la mort, le roi de ceux qui reconnaissent qu’en lui, il y a Dieu.
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