jeudi, octobre 03, 2024

Mt 18, 1-5. 10

Mt 18, Jésus prit un enfant et le plaça au milieu d'eux. 

 

Préambules.

 

Pour la fête des anges gardiens, la liturgie nous propose le début du chapitre 18, ce chapitre qui donne certaines règles de fonctionnement de la jeune communauté pour que celle-ci puisse fonctionner.

 

Au questionnement des apôtres, savoir qui sera le plus grand dans le royaume des cieux, la réponse de Jésus (mais on a déjà entendu quelque chose de semblable et dans l'évangile de Luc Lc 9, 48 et sans l'évangile de Marc Mc 9, 36,  la réponse de Jésus est sans ambiguité: changer pour redevenir comme un enfant (confiance totale, se savoir petit, voir le dernier). Et pour que cela se fixe bien dans leur tête, Jésus prend un enfant et le met au centre du groupe. 

 

Puis il y a une sorte de glissement qui se fait entre l'enfant, et ceux qui sont les petits parmi ceux qui suivent Jésus. Arrive alors une mise en garde très sévère: ceux qui sont de fait les dirigeants, ne doivent en aucun cas être cause de chute pour les petits, et c'est àç chacun de s'examiner lui, pour discerner s'il se laisse conduire (Paul dira plus tard par la chair), par les sens et en devenir esclave. Ces versets ne figurent pas dans la lecture d'aujourd'hui. Qui se termine en affirmant que ces petits qui risquent d'être méprisés, leurs anges eux, voient la face de celui que Jésus appelle son Père et qui habite dans les cieux. Or si on en croit la tradition juive, seuls les archanges, ces envoyés de Dieu qui vont dans le monde des hommes, peuvent voir et regarder Dieu. Les autres, ne regardent pas la face du Très Haut. Alors là, Jésus propose un autre changement, parmi les anges, les plus grands ce sont ces anges qui veillent sur ces petits, sur ces enfants, et non pas ces anges ou ces archanges. Peut-être ont-ils aussi pour mission de veiller pour qu'à la pierre notre pied ne heurte. Enfin il doit s'agit d'une autre pierre, peut-être celle du scandale, pour que pour heurter des pierres, des pierres qui sont sur mon chemin, mon ange gardien, n'a jamais fait le ménage!.

 

Une petite remarque: dans un autre évangile, pour répondre à la même question  jésus prend un enfant, l'embrasse et dit qu'il faut se rendre semblable à cet enfant. Mais si en grec le mot employé signifie enfant, il signifie aussi esclave et Jésus fait une sorte de jeu de mots en disant que celui qui se fait petit comme un enfant, se fait aussi l'esclave de tous. 

 

En lisant ce texte ce matin, je pensais à cet enfant, qui devient le point de mire.

 

Alors j'ai eu envie de laisser parler cet enfant, mais en allant nettement plus loin dans le chapitre 18, à savoir jusqu'à la parabole des 100 brebis.

 

J'ai choisi de faire parler un enfant pas trop petit, mais pas trop grand non plus, disons 5-6 ans. 

 

.On trouvera en annexe le travail habituel sur le texte, mais aussi des comparaisons entre les récits de Matthieu et de Marc. 

 

 

L'enfant raconte à ses parents.

 

Il m'est arrivé une drôle d'aventure. Celui qu'on appelle Jésus, vous savez le Rabbi qui fait des guérisons, et bien il  est arrivé avec les hommes qui discutaient entre eux. Moi je les regardais. Et puis ils se sont approchés de leur Maître, et ils lui ont demandé qui est le plus grand dans le royaume des cieux.  

 

Moi je m'étais approché en douce, parce que je voulais le voir ce Jésus. C'est pour ça que j'ai entendu. Mais c'est une drôle de question. Peut-être qu'ils veulent savoir lequel d'entre eux est le meilleur. Mais pourquoi parler du royaume des cieux, ça je ne comprends pas. 

 

Jésus a alors regardé tout autour de lui, comme s'il cherchait quelque chose. Il m'a vu, il m'a souri et il m'a fait signe de venir. Je me demandais vraiment ce qu'il me voulait. Mais on dit qu'il est gentil, alors je suis allé vers lui.

 

 Ses amis étaient là, assis en cercle au. Il est entré dans le cercle et moi avec lui. Nous étions tous les deux en plein milieu. Il y avait tous ces hommes, qui me regardaient, qui me dévisageaient, et je n'aimais pas ça du tout. J'aurais voulu disparaître. Et voilà que Jésus leur dit que s'ils ne changent pas pour devenir des enfants , ils n'entreront pas dans le royaume des Cieux. Je n'en croyais pas mes oreilles, moi qui ai tellement hâte de grandir pour ne plus être un petit, pour ne plus avoir à obéir à tout le monde, pour ne plus être obligé de rendre des services à tout le monde, et surtout à ne pas être écouté quand je veux dire quelque chose, parce que les enfants doivent se taire et écouter les grands. Il doit être un peu fou pour dire ça ce Jésus. Il a ajouté que celui qui se fera petit comme moi, celui-là sera grand dans le royaume. Est-ce que ça veut dire que moi, j'ai de l'importance pour le Très haut? Alors si c'est vrai pour lui, c'est une sacrée bonne nouvelle pour moi.

 

Après il a dit quelque chose que je n'ai pas compris, sûrement parce que je suis trop petit pour comprendre ces grandes choses. Il a dit que celui qui accueille un enfant comme moi,  il l'accueille aussi Jésus. Je n'ai pas compris. 

 

Après, peut-être que j'aurais dû partir, mais je me sentais bien, je me suis assis, comme ça on me regardait moins et je l'ai écouté. Il disait que celui qui est comme une pierre qui fait tomber les autres qui croient en lui Jésus, il aurait mieux valu qu'il ne vienne pas au monde. Ça m'a fait froid dans le dos, mais des fois, les grands quand ils me font des croche-pieds et que ça les fait rire, je les déteste et je sais que ce n'est pas bien de détester, mais c'est de leur faute. Pourquoi ils veulent me faire du mal? Peut-être que je pourrais dire ça à Johan,  qui est méchant avec moi, alors que je ne lui ai rien fait, qu'il devrait se méfier, parce qu'un jour ça lui retombera dessus.

 

Jésus a continué à parler. Et là, il a eu des mots qui m'ont fait froid dans tout mon dos. Je répète ce qu'il a dit, mais moi je n'ai pas compris, sauf que ça fait peur. Je sais que parfois on peut couper la main d'un voleur pour le punir, parce que sa main a fait du mal. Lui, il disait que si le pied de quelqu'un est pour cette personne une occasion de chute, il fallait la couper, parce qu'il vaut mieux entrer boiteux dans le royaume que brûler dans un lieu qu'il appelle la Géhenne, mais je ne sais pas ce que c'est, ni où c'est. Mais se couper le pied, c'est horrible. Il a parlé ensuite de la main et là, pareil, la couper et enfin de l'œil se l'arracher. C'est affreux, et j'ai peur de faire mauvais rêves maintenant. 

 

Les autres, ils regardaient le sol, ils n'avaient pas l'air très fiers. 

 

Et puis Jésus il a dit un truc énorme. Il leur a dit de ne pas mépriser les enfants ou ceux qu'eux ses disciples considèrent comme des enfants, des nuls,  parce que leurs anges voient sans cesse la face de son Père à Lui, Jésus. Alors là, c'est comme s'il me faisait un cadeau. J'ai compris que moi, j'ai un ange qui veille sur moi,  que moi j'ai un ange comme Tobit a eu l'ange Raphael. Et cet ange, même si les autres me veulent du mal, même si je ne le vois pas, il est toujours avec moi, et en même temps, il est avec le très Haut. Je vais lui donner un nom à mon ange, mon ange à moi, mon ange qui voit la face de Dieu. Je ne suis plus seul. 

 

Pour finir, il a raconté une petite histoire. Il a parlé d'un homme qui avait cent brebis. Je me disais qu'il devait être bien riche pour avoir un aussi grand troupeau. Et qu'une brebis s'était égarée. Et bien Jésus a dit que cet homme, il a laissé toutes les autres pour aller chercher cette coquine qui était partie, qu'il l'avait retrouvée et qu'il était heureux, et qu'il ne lui avait rien dit, à sa brebis, tellement il était content. 

 

Et Jésus a ajouté que celui qu'il appelle son papa c'est comme ça qu'il fait et qu'il est quand une brebis est retrouvée. Alors moi quand je serai grand, j'irai chercher les brebis qui se sont sauvées et je les ramènerai à leur maître. Voilà, moi j'ai trouvé ce que je ferai quand je serai grand. Mais ce que je sais aussi, c'est que je dois ne pas oublier ce que j'ai entendu, et le raconter aux autres et tant pis s'ils ne me croient pas. 

 

 

 

ANNEXES.

 

 

Annexe 1: travail sur le texte.

 

1 À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »

 

C'est donc le début du chap 18 de Matthieu. On est toujours en Galilée. C'est le chapitre (pour moi) de ce qu'il faut faire ou ne pas faire, pour que l'église soit. Et ça se termine par la parabole de celui qui est insolvable et donc de la miséricorde. 

 

Je trouve la question intéressante. On n'est pas comme dans Marc, à se quereller pour savoir qui sera plus grand (le plus capable de prendre la place de Jésus), mais là, c'est une question du futur. On pourrait reformuler et dire: dans le royaume où tu vas nous ouvrir les portes après ta mort, qui sera le plus grand. Mais je crois que c'était une manière détournée de poser la question du plus grand, du plus apte à diriger un jour. 

 

2 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,

 

Je me suis toujours demandé ce que ce petit avait pu ressentir. Il appelle, et il le met au milieu. L'enfant lui est là, avec tous ces hommes. Peut-être qu'il a un peu peur. Je ne sais pas. Peut-être qu'il se demande ce qu'il a fait. Il ne comprend pas trop. Il sait qu'il est petit, qu'il faut peut-être obéir. 

 

3e t il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.

4 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.

5 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.

 

Et voilà que Jésus se met à parler. Mais l'enfant est là, présent. Cela commence par Amen, ce qui montre l'importance de ce qui est dit. Il s'agit de changement et là  Il y a la nécessité d'une conversion, donc de quelque chose qui prend tout l'être. Il s'agit du "comme". Et ce n'est pas si facile. On parle toujours des qualités de l'enfant, peut-être faut accepter aussi la dépendance, et la confiance.

 

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06 Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’il soit englouti en pleine mer.

07 Malheureux le monde à cause des scandales ! Il est inévitable qu’arrivent les scandales ; cependant, alheureux celui par qui le scandale arrive !

08 Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou estropié, que d’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.

09 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie éternelle, que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu.

 

Ce passage n'est pas retenu, mais l'enfant lui l'a entendu, et peut-être que ça lui a fait peur. On trouve à peu près la même chose au début de l'évangile, le discours sur la montagne: Mt 5, 30. Chez Mc, ce sera au chapitre 9 41-51, toujours dans le même contexte,(voir aussi annexe).

 

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10 Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.

 

Peut-être qu'on pourrait dire si ton œil, ta main, ton pied te conduisent sur une route qui est une route mauvaise, alors changes avant qu'il ne soit trop tard, mais surtout, veille à ne pas être cette pierre d'achoppement pour ces disciples que tu méprises, que tu considères comme des moins que rien. Ils sont les petits, les pauvres, ceux auxquels le royaume appartient, et dont les anges voient sans cesse la face de mon Père.

 

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12 Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?

13 Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.

14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.

 

Jésus s'adresse toujours aux disciples et il essaye de leur faire comprendre que cette brebis perdue, cet homme ou cette femme qu'ils auraient tendance à mépriser, Dieu ira la chercher surtout si elle a pris la fuite par peur, et que sa joie sera grande quand elle sera retrouvée.

 

 

 

 

Annexe 2: comparaison Matthieu et Marc.

 

Matthieu

5, 27-30

Matthieu

18, 1-14

 

Marc,

 9, 32--50

 

 

32 Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.

 

 

 

01 À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? »

33 Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »

34 Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.

 

 

3 et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.

 

 

35 S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »

 

2 Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux,

 

4 Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.

05 Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.

 

 

 

 

36 Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit :

 

 

 

37 « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »

 

 

 

 

 

 

38 Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »

39 Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;

40 celui qui n’est pas contre nous est pour nous.

41 Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.

 

 

 

06 Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’il soit englouti en pleine mer.

 

 

07 Malheureux le monde à cause des scandales ! Il est inévitable qu’arrivent les scandales ; cependant, malheureux celui par qui le scandale arrive !

 

42 « Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. 

.29 Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne.

 

30 Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne.

 

 

08 Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou estropié, que d’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.

09 Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie éternelle, que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu.

 

 

43 Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas.

 

 

45 Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.

47 Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux,

 

 

10 Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.

 

 

2 Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?

13 Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.

14 Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.

 

 

49 Chacun sera salé au feu.

50 C’est une bonne chose que le sel ; mais s’il cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa saveur ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. »

 

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