mardi, mai 12, 2015

Et toi comment vas tu...

Comme il s'agit de "brèves" juste deux petites notes.


La première concerne le dialogue (la prière).
J'ai une amie à laquelle je téléphone régulièrement et que ne me demande jamais ou presque jamais comment moi je vais.. Et au fond de moi, cela me met un peu en colère, même si je sais qu'elle a besoin de parler d'elle.

En repensant à cela en voiture, d'un coup je me suis dit que moi non plus je ne demandais pas de ses nouvelles à Jésus et du coup la phrase du paysan citée par le curé d'Ars, concernant la prière: "je l'avise et il m'avise", m'a paru beaucoup plus complète si on prend aussi le temps de demander à Jésus comment il va, s'il a des soucis et peut être que l'écouter peut permettre un autre dialogue, en tous les cas c'est le cas pour moi.

La seconde est une réflexion sur ce qui se passe pendant une célébration.

Si le but du sacrifice dans le religion juive est de faire en quelque sorte descendre Dieu du lieu où il se trouve pour venir regarder celui qui offre, alors au moment de la consécration, il ne s'agit pas uniquement de faire venir Jésus dans ces offrandes en commémorant ce qu'il s'est passé un jour du temps, mais de savoir au plus profond de soi, que le Père est là, Lui aussi  tout entier. Je sais bien que Jésus et le Père, sont censés être Un, mais là, pour moi c'est une espèce de révélation. Ce qui se donne là, c'est la présence totale de dieu et c'est au dessus des mots.

2 commentaires:

AlainX a dit…

Sur ton 2° paragraphe :
Encore un peu de temps et tu connaitras l'extase mystique

Sur le 1° paragraphe :
M'est avis qu'il doit pas aller très bien le Jésus, vu comment l'Eglise chrétienne a vérolé son message, il doit pas se sentir bien dans ses mules du pape divine.....

Giboulee, a dit…

J'espérais un peu que cela te ferait réagir, donc pas déçue et même contente..

Oui, il ne doit pas aller super bien le Jésus.. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas le lui demander. Je dois dire que l'année de la miséricorde avec le pardon pour les avortements, ça ne passe pas très bien. Les violeurs, eux, pas de problème.

A plus