Encore un texte bien connu.
J'ai été frappé par la phrase: l'un deux voyant qu'il était guéri....
Comme si les autres, dans leur obéissance à l'ordre: "allez vous montrer aux prêtres" étaient centrés sur la route, sur le chemin, sur l'ordre et qu'ils avaient comme oublié de "regarder" et "voir" que leur peau était devenue nette. J'imagine cet homme calfeutré dans ses vêtements qui regarde sa main et qui la voit guérie... Et qui comprend ce qui s'est passé.
Bien sûr, point n'est besoin pour lui qui est un samaritain d'aller se montrer aux prêtres de Jérusalem, mais lui il a vu...
Alors je me dis que bien souvent quand nous demandons, il nous arrive ensuite de ne pas regarder, de ne pas voir que nous avons été exaucés parce que nous ne regardons pas où il faut, parce que nous sommes obnubilés par notre manière de voir.
Car Jésus ne leur a pas dit qu'ils sont guéris... Mais là aussi peut être faut il apprendre petit à petit à décoder sous les mots ce qui se passe. Ecouter et voir, voir et écouter et rendre grâces.
1 commentaire:
Je te rejoins tout à fait dans tes propos.
Dans ma jeunesse, je suis allé à Lourdes, comme « cher mââââlâââde » avec évidemment cet espoir quelque peu absurde d'être « guéri de la paralysie »
plus tard, bien plus tard, j'ai compris que j'avais reçu là-bas le cadeau de la « liberté » (liberté intérieure et psychologique), et le cadeau de « l'amitié » (car j'ai rencontré là celui qui deviendra un très grand ami.
( Je crois avoir évoqué tout cela sur mon blog…)
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