Quand un prêtre célèbre la messe, il y a sur l'autel parce que Jésus a dit de le faire (son commandement) du pain et du vin, le corps et le sang.
Classiquement quand on réfléchit à ce qui demeure un mystère, on fait référence au sang de l'agneau pascal: passage de Dieu (Pâques) et aussi vie du peuple contrairement aux égyptiens qui pendant cette nuit assistent à la mort de tous les premiers nés, mais aussi au sang de cet agneau que Moïse devait offrir à son Dieu (refus de Pharaon).
Le pain renvoyant, aussi à ce pain qui n'a pas eu le temps de lever, mais aussi à la manne.
Et au total, pain et vin, corps et sang, c'est à dire totalité de la personne qui se donne totalement qui garde tout pour elle.
Mais en lisant l'épitre aux hébreux je suis retournée voir dans le livre de l'exode et le livre du lévitique ce qu'il en est du rôle du grand prêtre et de son rôle.
Ce qui m'a frappé (d'où le libelle de ce billet: petites idées) c'est qu'il offre à la fois des sacrifices végétaux et animaux.
Or on peut dire que la pain c'est le sacrifice végétal, le blé (farine dans le premier testament) et que le vin qui bien sur est du végétal mais qui ne semble pas être offert de manière régulière sauf peut être pour les prémisses, c'est le sang versé.
Alors nous reproduisons l'ancienne alliance qui donnait du végétal et de l'animal mais en la sublimant. Nous maintenons une tradition d'offrande, mais nous lui donnons un autre sens, car Dieu devient présent
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