lundi, novembre 26, 2007

"Ceci n'est pas un midrash".

L'évangile d'aujourd'hui était celui que l'on appelle "l'obole de la veuve", cette dame, âgée ou pas, qui met dans le trésor du temple l'argent qui correspond certainement à ce dont elle a besoin pour manger. Ce qui peut laisser à supposer qu'elle est dans un état de détresse et qu'il ne lui reste plus qu'à mourir.

J'ai alors pensé à l'épisode de la veuve de Sarepta dans le premier livre des rois au chapitre 7, versets 7 à 15.Il y a aussi une veuve qui n'a plus rien à manger sauf un peu de farine et un peu d'huile. Elie d'une certaine manière est en danger de mort: il fuit et le roi et la famine. Il lui demande d'utiliser pour son usage à lui Elie ce qui lui reste de nourriture. Et on arrive à ces lignes que j'ai toujours entendues comme une comptine:

Jarre de farine ne s'épuisera,
Cruche d'huile ne se videra,
jusqu'au jour où Yahvé enverra
La pluie sur la face de la terre.

Une idée m'est venue: la veuve de "l'obole"a donné son nécessaire à Dieu. Et si en rentrant chez elle, elle trouvait dans leur coupelle les deux piécettes qu'elle vient de donner?

Ses deux piécettes trouvera
jusqu'au jour où Yahvé
son Fils ressuscitera
à la face de la terre.

Inutile de dire que je n'ai pas trop suivi les développements de l'homélie.

A noter aussi que comme Elie, Jésus est en danger de mort, puisque sa mort est résolue, mais que dans le temple il ne craint rien, puisque le peuple est suspendu à ses lèvres.

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