Un Olivier sauvage
Ceux qui connaissent les écrits de Paul savent qu'il compare (épître aux Romains chapitre 11) les nouveaux convertis d'origine non juive, à des rameaux d'olivier sauvage, qui seraient greffés sur le tronc de l'olivier franc qui représente Israël. Outre le fait que la technique de greffe m'a toujours parue très curieuse (mais je veux bien admettre que cela soit voulu par l'auteur), il m'a souvent semblé que le sang neuf pouvait avoir du bon...
On peut dire aussi que Paul met en garde contre un certain orgueil, voir un certain mépris à l'encontre du peuple qui a donné naissance au Messie.
En lisant tout à fait par hasard dans le premier livre des Rois les chapitres consacrés à la construction du Temple, j'ai trouvé quelque chose qui m'a profondément réjouie, quant au choix du bois choisi pour façonner les chérubins entre les ailes desquels la gloire de Dieu résidera.
Si dans l'Exode on parle beaucoup du bois d'acacia (qui est un bois dur et résistant, dont on dit qu'il serait aussi le bois de la Croix), Salomon a choisi pour l'aménagement du Saint des Saints (le Débir), de façonner les chérubins entre les ailes desquels réside la Gloire de Dieu en bois d'olivier sauvage recouvert d'or. La porte du Débir est elle aussi en olivier sauvage.
Alors pourquoi de l'olivier sauvage? Bien sûr il s'agit peut-être d'une problème de traduction et je ne suis pas experte en la matière, mais dans ce bois sauvage, j'entends un bois fort, qui n'a pas été domestiqué, qui est là dans toute sa vitalité, qui n'a jamais non plus subi des coups de serpes, qui n'a pas été taillé ni entaillé.
1 commentaire:
Votre blog est passionnant et documenté... Merci...Je n'ai pas fini de tout lire...d'apprendre...
A bientôt sur votre site....
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