Dans le Premier Livre des Rois, on raconte comment les prêtres de Baal essayent (mais en vain) d'obtenir de ceux ci, qu'ils acceptent (en le brulant) l'holocauste posé sur l'autel 1R18,28). Pour y arriver ils se mutilent avec leurs épées, de manière à ce que leur sang se mette à couler. Curieusement cette scène (un peu grand guignol) a tendance à faire rire, mais il n'en demeure pas moins que c'est un geste fort: donner son sang, comme ultime sacrifice. Cela est d'ailleurs interdit aux prêtres du vrai Dieu (Lévitique 21, 5): "ils ne feront point d'incision dans leur chair".Ces prêtres donnent leur sang (donc de leur vie) pour inciter leurs Dieux à se manifester. Ils se donnent en sacrifice, ils donnent la vie qui est en eux. Ce sang a une valeur.
Si je rapporte cet épisode c'est que d'une part Jésus le soir du la Cène donne le vin comme signe de son Sang, et que le vendredi, son sang a coulé par des blessures qui ne sont pas de son fait, mais qui sont provoquées par les coups(mais il y a bien du sang qui coule).
Dans le second Isaïe, il est écrit:il est écrit: Es 53, 4 "et dans ses blessures nous trouvons la guérison", cette phrase peut indiquer que ce n'est pas la blessure en tant que telle qui guérit (contrairement à ce que nous chantons parfois: dans tes blessures cache moi) , mais bien le sang qui en jaillit, qui devient vie pour les hommes.
Ceci devient possible par ce que sang n'est pas un sang qui crie vengeance comme celui d'Abel mais un sang qui parle, un sang qui se veut alliance, un sang qui divinise ceux qui le boivent, un sang versé pour la multitude par amour.
Si on se souvient que le Sang des sacrifices appartient à YHWH, en boire revient à partager quelque chose avec Lui. Ce sang qui devient le le symbole de la Vie (parce que Jésus est sorti vivant du tombeau) , nous permet alors de devenir des Vivants.
1 commentaire:
J'ai lu que votre mari cesse l'étude biblique mais que vous reprenez le flambeau.... merci.
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