Jésus commence sa vie publique et il me semble que cet homme, possédé par un esprit impur, qui est pourtant là, dans la synagogue, pour participer à la prière du shabbat et qui rencontre Jésus qui ce jour là a pris la parole et commente les écrits, dit ce qu'on pourrait appeler de nos jours une parole de Science.
La phrase qu'il prononce: "24« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. »montre bien qu'il a reconnu en Jésus le Saint de Dieu, celui qui a été mis à part par Dieu, car une des significations de saint, est séparé, et qu'il annonce que dans le combat entre le bien et le mal, le mal sera perdant.
Que Marc ait choisi comme premier miracle, l'expulsion de cet esprit mauvais, n'est pas neutre. D'emblée le combat de Jésus est explicité, il s'agit bien d'un combat avec celui qui met au coeur de l'homme la violence, l'envie, la cupidité et le mal. Il s'agit aussi d'un combat contre des forces qui existent et que nous ne voyons pas, car ces esprits du temps de Jésus se mouvaient entre ciel et terre, et pouvaient renvoyer à ce combat entre les forces du bien et du mal.
La traduction liturgique dit que l'homme fut saisi de convulsions au moment où l'esprit sort de lui et que ce dernier crie. Je pense que ce cri est comme un cri de rage: il a trouvé son maitre. L'image de l'homme qui est jeté au sol, et qui ne se maitrise plus, est un représentation du mal qui se tortille comme un serpent, et de la puissance de Jésus sur ce mal.
Je me disais aussi que dans le combat entre Jésus et les pharisiens, les pharisiens au fond d'eux même savent que Jésus est l'envoyé mais qu'il va leur faire perdre leur pouvoir alors ils le mettent à mort pour ne pas voir, pour ne pas entendre. La lumière a lui dans les ténèbres disait Jean dans le prologue de son évangile, Marc ne dit--il pas la même chose dans le début du sien, avec la même conclusion ou le même espoir: le mal sera vaincu et la lumière jaillira.
Peut-être que la lumière a jailli sur cet homme, après que Jésus ait chassé ce mauvais esprit.
"Je ne sais pas ce qui m'a pris ce matin. Comme tous les jours de Shabbat, je suis parti à la synagogue, cette synagogue construite par un centurion de l'armée romaine. Il y avait un certain Jésus, un rabbi, un de plus qui parlait. Manifestement il connaissait bien son métier, il ne se contentait pas de redire et de redire encore des phrases tirées de la Tora il avait de l'autorité ce type. Et tout d'un coup, une force s'est emparée de moi, je lui ai coupé la parole en lui demandant pourquoi il voulait nous perdre, et quand je disais cela, je pensais vraiment qu'il était une menace pour moi et pour tout mon peuple, qu'il allait nous conduire à lui ruine, et cette même force en moi m'a poussée à lui dire que je savais qui il était et je l'ai nommé le Saint de Dieu. Manifestement ma sortie verbale ne lui a pas plus du tout. Il m'a menacé, enfin pas moi, mais cette force qui était en moi. Je me suis retrouvé sur le sol, en train de bouger dans tous les sens, et en train de hurler; Puis tout s'est calmé, je me suis remis debout, j'étais rouge de honte, mais en même temps, je savais que cet homme était bien ce que j'avais dit: le béni et je l'ai suivi, j'avais trouvé le Messie. "
Peut-être que la lumière a jailli sur cet homme, après que Jésus ait chassé ce mauvais esprit.
"Je ne sais pas ce qui m'a pris ce matin. Comme tous les jours de Shabbat, je suis parti à la synagogue, cette synagogue construite par un centurion de l'armée romaine. Il y avait un certain Jésus, un rabbi, un de plus qui parlait. Manifestement il connaissait bien son métier, il ne se contentait pas de redire et de redire encore des phrases tirées de la Tora il avait de l'autorité ce type. Et tout d'un coup, une force s'est emparée de moi, je lui ai coupé la parole en lui demandant pourquoi il voulait nous perdre, et quand je disais cela, je pensais vraiment qu'il était une menace pour moi et pour tout mon peuple, qu'il allait nous conduire à lui ruine, et cette même force en moi m'a poussée à lui dire que je savais qui il était et je l'ai nommé le Saint de Dieu. Manifestement ma sortie verbale ne lui a pas plus du tout. Il m'a menacé, enfin pas moi, mais cette force qui était en moi. Je me suis retrouvé sur le sol, en train de bouger dans tous les sens, et en train de hurler; Puis tout s'est calmé, je me suis remis debout, j'étais rouge de honte, mais en même temps, je savais que cet homme était bien ce que j'avais dit: le béni et je l'ai suivi, j'avais trouvé le Messie. "
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