Evangile de la veillée de Noël: les bergers. Lc 2, 9-12
Comme d'habitude nous les bergers, nous sommes dehors quel que soit le temps, pour veiller sur nos bêtes et parce que le temps de mettre bas est arrivé pour nos brebis, alors nous veillons. Il fait bien froid, mais nous avons nos peaux sur nous pour nous réchauffer. Seulement à vivre dehors, à se nourrir de fromage, de pain, traîner dehors comme disent ceux du village, ça ne nous donne pas bonne réputation, surtout qu'il faut quand même bien boire un coup pour se réchauffer. Et puis, à vivre avec des bêtes, on ne se sent pas très très bon. Alors les gens du village ne sous aiment pas trop et ils nous considèrent souvent comme des voleurs.
Et voilà qu'en cette nuit; somme toute une nuit comme toutes les autres, même pas une nui, de pleine lune, alors que les bêtes dormaient et que nous aussi nous nous apprêtions à dormir, la clairière où nous étions s'est éclairée comme en plein jour. Nous avons eu l'impression qu'une cascade d'eau fraîche tombait sur nous lavait de notre crasse, et nous réveillait. Même nos vêtements se sont mis à sentir le propre. Nous étions dans cette lumière qui nous revêtait comme d'un vêtement. Et nous avons entendu comme une voix qui nous disait que dans la ville de Bethleem, venait de venir au monde celui que tout le peuple attend depuis si longtemps, celui qui est le Christ, l'oint, le Messie, l'envoyé du très Haut, celui qui permettra de sauver le peuple. Peut-être que cela c'était un Ange, mais mettre des mots, ce n'est pas notre fort à nous les bergers.
Comme nous étions dans une stupéfaction totale, la voix a ajouté, que nous devions nous mettre en route, laisser là notre troupeau pour trouver un bébé dans une mangeoire. Les étables près de la ville, nous les connaissons bien, mais la quelle? Enfin nous étions tellement retournés que nous sommes partis. Nous allions bien le trouver ce tout petit qui venait de naître, et nous allions aider ses parents à trouver un lieu moins froid, un lieu plus beau, parce que quand même, ça nous choquait de penser que le nouveau roi David était dans une étable au milieu des bêtes.
Et tandis que nous nous étions mis en marche, nous avons entendu comme un chœur, et pour nous c'étaient ces anges qui vivent dans le ciel auprès du Seigneur, et ce chœur disait que Dieu, notre Dieu était le seul Dieu, le vrai Dieu, le tout puissant, mais aussi que désormais, la Paix, était là, et qu'elle serait donnée à tous les hommes, parce que Dieu aimait tous les êtres qui sont sur cette terre et que la Paix, c'était cet enfant, ce conseiller merveilleux qui nous la donnerait.
Nous l'avons trouvé cette étable, nous l'avons vu ce petit agneau qui venait de naître et nous, les mal-aimés, nous avons aimé et adoré ce petit être. Nous avons donné à ses parents ce que nous avions apporté, puis nous sommes revenus nous occuper de nos troupeaux, et oh miracle, nous avons trouvé plein d'agneaux nouveau-nés.
Et la grande joie que nous avons ressentie, nous ne pouvions pas la garder pour nous, alors nous sommes allés raconter à tous ce qui venait de se passer, mais ils ne nous ont pas cru, et ils sont restés bien au chaud dans leurs maisons. Mais nous, nous savons que ce que nous avons vu, c'était le ciel qui s'était ouvert.
Et la grande joie que nous avons ressentie, nous ne pouvions pas la garder pour nous, alors nous sommes allés raconter à tous ce qui venait de se passer, mais ils ne nous ont pas cru, et ils sont restés bien au chaud dans leurs maisons. Mais nous, nous savons que ce que nous avons vu, c'était le ciel qui s'était ouvert.
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