Et il y a aussi un rituel de consécration du premier né au Seigneur, puisque tous les premiers-nés lui appartiennent: livre des Nombres. On peut penser qu'il y a peut-être un sacrifice, mais rien de très clair à ce sujet. Si on pense à Anne dans le livre de Samuel (1Sam, 1, 4), elle offre un taureau, de la farine et du vin, mais surtout elle donne son fils, pour tous les jours de sa vie, au Seigneur.
Il se trouve que pendant la lecture de l'évangile ce matin, je me disais qu'il y avait là un homme et une femme autour d'un petit d'homme. Et si ces deux là étaient comme des figures de ces deux qui seront au pied de la croix, quelques années plus tard: Marie la mère au coeur transpercé (avant celui de son Fils); et Jean, le disciple aimé. Du coup, j'ai eu envie de laisser parler Celui dont c'était le projet, donc Dieu.
Dieu parle..
Qu'est ce qu'il est beau mon fils. J'ai vraiment bien choisi ceux qui allaient l'élever. Ils sont là ce matin dans mon temple, et ils obéissent à la Loi. Ils doivent me consacrer leur fils, comme s'il ne m'était pas déjà consacré, mais ça ils ne peuvent pas le savoir. Il est totalement à moi, et en moi, de toute éternité.
Ils doivent aussi en quelque sorte célébrer la réintégration de Marie dans la vie sociale, mais bon c'est du légalisme. Comme si une femme qui vient de donner naissance pouvait être impure. Moïse a cru bien faire, mais moi, je trouve qu'il a inventé plein de préceptes que je n'avais pas donnés. Ce sont les humains. Ils pensent avoir besoin de ça, d'établir des règles; mais cette impureté de la femme qui vient de donner la vie, c'est un peu bizarre. Mais ainsi Moïse et les prêtres ont de quoi faire, et aussi de quoi manger..
Je leur ai envoyé deux de mes serviteurs, enfin un serviteur et une servante, qui sont remplis de ma présence. Ils passent du temps à m'écouter, à connaître mes volontés. L'homme, c'est Syméon, et il est une sorte de voyant. Il sait que ce petit sera la Consolation de mon peuple, et que, grâce à lui, tous seront mes fils. Ils retrouveront leur véritable identité, celle d'être mes enfants. Il va pouvoir dire à Marie que ça ne sera pas facile pour elle et qu'elle vivra le pire qu'une mère puisse vivre: voir son fils accusé injustement et mis à mort comme un malfaiteur.
La femme, elle, est très âgée, et c'est une veuve, comme Marie le sera un jour. L'une et l'autre, elles savent que cet enfant donnera la vraie liberté.
Si j'ai voulu que ces deux là, ces deux remplis de mon Esprit, viennent aujourd'hui, c'est parce qu'un jour, dans le futur, mon fils sera en train de mourir, et il y aura aussi avec lui, un homme et une femme.
Et que les deux qui seront avec lui, un homme et une femme, même s'ils ont la mort dans l'âme, resteront là, debout avec lui, et lui feront comprendre que Je ne l'abandonne pas; qu'il est bien la Gloire de mon peuple; qu'il a bien donné la délivrance, et que la mort et le mal sont vaincus. Que le dessin que j'avais, il l'a pleinement réalisé..
Mais cela, c'est pour le futur..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire