mardi, décembre 06, 2016

Apocalypse 21,1: Je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle...


Quoique l'on en dise, l'Apocalypse reste un livre difficile. Certes il y a des phrases marquantes que je peux citer de mémoire et que j'aime: Ap 2,17"Au vainqueur je donnerai un caillou blanc sur lequel sera écrit un nom nouveau",  Ap3, 20",Je me tiens à la porte et je frappe..."  Ap 21, 3"Voici la demeure de Dieu parmi les hommes... " Ap 21, 4 "J'essuierai toutes larmes de leurs yeux... Le monde ancien s'en est allé, le monde nouveau est déjà là.." Et j'ai oublié le texte lu traditionnellement pour le fête de l'Assomption, sur la femme avec son manteau étoilé qui accouche en plein désert Ap 12 et les cantiques divers qui chantent la gloire de l'Agneau.

Mais s'il y a ces belles phrases, s'il y a ces promesses, il n'en demeure pas moins que que ces destructions qui n'en finissent pas, ce démon enchaîné pour 1000 ans sur notre terre, mais qui qui va revenir, pose quand même pas mal de questions. Pourquoi ne serait il pas enfermé dans un monde où il ne pourrait plus nuire? Cela m'a fait penser à la lampe d'Aladin avec le génie enfermé et qui peut en sortir si on frotte la lampe. Ce n'est plus "qui nous roulera la pierre", mais "qui fera sortir le démon de son étang de feu"?

Il y a une logique qui est complexe et même si ce livre a été écrit pour les chrétiens persécutés, pour leur dire que Dieu est avec eux,  que le monde méchant sera détruit, la visualisation de ces différentes scènes est plus que difficile.

L'ennui c'est que je suis une visuelle, et voir des vieillards se prosterner, lancer leur couronne (donc la rattraper) et recommencer cette manoeuvre, cela me fait rire. Je n'arrive pas à me représenter un agneau immolé (égorgé logiquement avec donc sa tête qui pendouille) debout devant un trône. Quant aux bêtes, avec leurs cornes et leurs yeux,  là cela devient impossible.

C'est pourtant en essayant de me représenter (dans la mesure de mon possible) le premier verset du chapitre 21: "puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre ont disparu; et de mer il n'y en a plus" que quelque chose m'est apparu pour pouvoir entrer un peu plus facilement dans cet écrit, qui je le sais un un style codifié: celui des apocalypse. C'est de pouvoir s'imaginer que l'on est au théâtre et qu'il y a différents actes avec de nombreuses scènes qui se succèdent les unes autres, rapidement, trop rapidement, mais qui restent quand même dans la mémoire.

Cette idée de prendre ces textes et donc ces visions de cette manière, comme une succession de scènes qui arrivent au galop, qui font qu'on a peine le temps de souffler qu'un nouveau tableau est déjà là, me pousse à me poser des questions sur le metteur en scène et c'est peut-être cela l'important.

Car la mise en scène est quand même extraordinaire. Elle fait froid dans le dos à certains moments; elle montre le mal, elle montre le combat, elle montre la lutte, et elle montre une présence qui planifie, qui coordonne et qui sait ce qu'elle veut.

Et cette mise en scène a son fil rouge: le retour de Jésus.  La phrase: l'Esprit et l"Eglise crient viens" répond à notre appel, à notre désir, à notre attente: ",manifeste toi  aujourd'hui, maintenant et demain et montre nous le Père.






1 commentaire:

TOURNESOL a dit…


NOTRE PETITE FILLE ESPERANCE.....NOUS DIT/ NE PAS DESESPERER DE L'HUMAIN Bonnes fêtes avec ta famille