dimanche, juillet 28, 2024

JEAN 6, 1-15. Multiplication des pains.17° dimanche du temps ordinaire. Juillet 2024

 JEAN 6, 1-15. Multiplication des pains.17° dimanche du temps ordinaire. Juillet 2024


Préambules.

 

J'aurais préféré le texte de Marc, que je résume.


Jésus a envoyé les apôtres en mission; il les accueille à leur retour. Aujourd'hui on parlerait de débriefing, mais comme c'est impossible parce que du monde afflue en permanence, Jésus les conduit dans un endroit "désert". Je dirais un endroit du type petite plage sympa, parce qu'il y en a au bord du lac. Ces plages un peu cachées, où certains se retrouvent le dimanche (enfin le samedi). Seulement ce lieu, il est peut-être désert, il n'est pas inconnu, et voilà les gens qui partent et arrivent avant lui. Peut-être que les disciples ont eu un petit temps agréable pendant la traversée. Mais à l'arrivée, ils ne sont pas seuls et Jésus a "compassion de cette foule, qui est pour lui comme "un troupeau de brebis sans berger". Contrairement au récit johannique, ce sont les disciples - qui ont peut-être hâte de retrouver leur maître pour eux tous seuls, qui lui demandent de les renvoyer pour qu'ils puissent trouver à manger. Et c'est là où Jésus les prend à rebrousse-poil en leur disant (ordonnant) de leur donner à manger, eux. On peut imaginer leur tête. Puis c'est une question: essayer de trouver qui a quelque chose. Peut-être qu'il s'agit de leurs propres provisions qui seraient restées dans la barque. Et c'est le miracle, mais qui est raconté avec des mots que l'on retrouvera le soir du Jeudi saint. Les restes sont importants, et c'est Jésus qui renvoie les disciples en barque, et qui congédie la foule. Suivra la tempête. 

 

L'évangile de Jean, lui, sert de prélude au discours sur ce que nous avons l'habitude d'appeler le discours sur le pain de vie, parfois j'aimerais dire le pain de la vie, le pain qui fait de nous des vivants. Jésus vient de quitter Jérusalem, parce que ça va mal pour lui. Il n'est pas compris, il n'est pas entendu, et le mettre à mort est un projet qui peut être facilement réalisé. 

 

En lisant ce texte ce matin, j'ai buté sur le verset "il disait cela pour le mettre à l'épreuve"; il c'est Jésus, lui, c'est Philippe, un appelé de la première heure, un appelé qui en a appelé un autre, Nathanaël. Mettre à l'épreuve, si je me réfère à Abraham que Dieu met à l'épreuve, c'est bien voir, évaluer, ce qu'il en est de la foi. Alors il m'a semblé que ce serait bien de laisser Philippe raconter comment il a vécu ce temps. Mais je dois dire aussi que ce chapitre 6 met bien souvent ma foi à l'épreuve. 

 

Si je peux me permettre un souvenir personnel, le voici. Je suis allée en Terre sainte, en 1963, donc à une époque où on parlait de Palestine, et où Israël était tout petit. Nous étions sur le lieu de la multiplication des pains. Nous dormions dehors, sous d'immenses eucalyptus. C'était au mois d'août. Je m'étais baignée dans le lac, avait failli me faire cogner par une barque qui passait là, et je dormais du sommeil du juste. Il faut ajouter que j'étais responsable d'un groupe de 30 jeunes filles. Quelqu'un est venu me réveiller pour me dire qu'une des filles de mon groupe avait été mordu par une vipère. Je ne vais pas entrer dans les détails, parce que j'en ai beaucoup oublié, mais si elle n'est pas morte, c'est un miracle. Elle a été évacuée vers l'hôpital de Capharnaüm et sauvée au bout de beaucoup de jours. Et le matin qui a suivi cet accident, tout en lavant son duvet qui était souillé, en m'occupant finalement comme je pouvais, j'avais en moi, tout ce discours sur le pain de vie. Je ne sais pas si j'ai été mise à l'épreuve, mais c'était quand même croire en l'impossible, car la vipère qui avait mordu cette jeune fille était une vipère dont le venin est mortel., 

 

Philippe raconte

 

À Jérusalem, ça ne s'était pas bien passé. Il avait guéri un homme paralysé depuis 38 ans, et lui avait dit de rentrer chez lui en portant son brancard. Sauf que c'était un jour où légalement c'est interdit de faire cela, de porter quelque chose de lourd; c'est considéré comme un travail.. Alors les pharisiens lui étaient tombés dessus pour dire que c'était mal; et lui, il avait dit que c'était celui qui l'avait guéri qui le lui avait ordonné. Il ne savait pas que c'était Jésus. 

 

Quand Jésus s'est fait reconnaître, l'homme a prévenu les pharisiens, et du coup ils ont commencé à persécuter Jésus, parce qu'il avait fait travailler cet homme. Et Jésus ne sortait plus beaucoup: ils lapident facilement.

 

Ils n'ont pas compris que c'était la guérison, pas de porter ou de ne pas porter.

 

Ils lui en voulaient aussi, et encore plus, parce qu'il disait que Dieu était son père; et que Lui, il faisait comme son père, qui était toujours à l'œuvre. Il y a eu un grand débat, ça discutait haut et fort, et finalement il les a plantés-là en leur disant que s'ils croyaient en Moïse, ils croiraient aussi en lui; et ça, ça les a exaspéré.

 

Quitter Jérusalem était question de vie ou de mort, et nous sommes partis. 

  

À Capharnaüm aussi ce n'était pas simple et nous avons pris la barque pour aller ailleurs. 

 

Nous avons débarqué, et nous sommes un peu montés sur une colline, mais pour nous c'est une montagne. On surplombait le lac. Cette petite ascension, toute petite, c'est comme si nous accompagnions Moïse à l'Horeb. Enfin c'était mon impression: Jésus, le nouveau Moïse. 

 

Lui, une fois arrivé, semblait absent. Il était assis, les yeux fermés. Seulement les gens nous avaient vus partir, et ils s'étaient donnés le mot; et ils arrivaient aux aussi d'un peu partout. Je crois que bruit l'a sorti de sa torpeur, et en ouvrant les yeux, il a vu tous ces gens qui arrivaient, arrivaient arrivaient, les uns en barque, les autres à pied. 

 

Il a parlé, parlé, parlé. Les gens l'écoutaient, fascinés. Le soir allait tomber. Il m'appelle et me demande où on peut acheter du pain pour les nourrir. Je l'ai regardé comme s'il était fou. Là, dans un endroit désert, trouver à manger. Et payer avec quoi. Il y avait bien plus de 5000 personnes si on compte les femmes et les enfants. C'était vraiment insensé. Et pourquoi m'a-t-il demandé cela à moi? J'étais perdu et presque en colère contre lui. Des sous, nous n'en n'avons pas. Et aller où pour trouver une telle quantité de pain?

 

Là-dessus, André est arrivé. Il avait dû demander qui avait à manger, peut-être pour partager avec ceux qui n'avaient rien, qui étaient partis tôt, pour voir Jésus et pour l'entendre, pour le découvrir. Il a dit qu'il y a un jeune garçon qui avait cinq pains d'orge et deux poissons. Les pains d'orge, je ne sais pourquoi, cela m'a fait penser aux pains que les prêtres mettent tous les jours sur l'autel, et à la fête de pâque qui approche, cette fête de la libération et du partage. 

 

Et puis, j'avais l'impression qu'il y avait des gens qui n'étaient pas contents et ils me faisaient penser aux hébreux dans le désert qui récriminaient contre Moïse, parce qu'ils avaient tout quitté et qu'ils avaient faim: faim de pain, faim de viande.

Mais je continuais à me demander pourquoi il m'avait demandé ça à moi et pas à Simon ou à Judas qui tient la bourse commune.

 

Jésus a pris les pains. Il a pris les poissons. Il nous a dit de dire à la foule de s'asseoir. Beaucoup étaient déjà en train de partir. Ils sont revenus, ils se sont assis dans l'herbe. De la belle herbe, de l'herbe verte comme celle du psaume que Jésus aime tant: "sur les prés d'herbe verte il me fait reposer".

 

Les pains, il les avait dans ses mains. Il a rendu grâce, comme nous faisons avant chaque repas et là, croyez-moi ou non ce n'était plus cinq pains mais des pains, beaucoup de pains, des centaines de pains. 

 

À Cana l'eau était devenue vin. Là, les pains étaient devenus des pains. Et pourtant il n'avait prononcé aucune autre parole que la bénédiction. Ces pains il les a distribués et moi, je regardais, sans comprendre. Avec les poissons il a fait de même. Que s'est-il passé entre son Père et lui, qu'a-t-il demandé? Je ne le sais pas. 

 

 Les gens ont mangé; les pains et les poissons, et il y en avait trop, à tel point qu'on a ramassé douze corbeilles. Mais entre eux, une sorte de rumeur s'enflait à propos de Jésus. Certains voyaient en lui, le prophète annoncé par Moïse, d'autant qu'il venait de les nourrir comme Moïse avait nourri le peuple avec la manne dans le désert. 

Mais lui il n'a pas retransmis une parole du très Haut, qui avait parlé à Moïse et à Aaron pour annoncer ce que le peuple aurait à manger; non, il a rendu juste grâce. Et je me demandais moi quelle était la force de ce lien qui était entre lui et celui qu'il appelle son père et que nous, nous osons appeler Adonaï.  Et certains autres voyaient en lui le descendant de David, le nouveau Roi; et ceux-là voulaient s'emparer de lui et le faire leur roi. 

 

Moi, j'avais cru que ce ne serait possible de trouver du pain, et de nourrir une foule avec ce peu. Mais ce que j'avais vu, sans rien comprendre, me prouvait le contraire .  

 

Il lui était possible de transformer de l'eau en vin, de convertir toute une ville de Samarie, de guérir sans se déplacer le fils d'un haut fonctionnaire, de mettre debout un homme paralysé depuis dix-huit ans, alors pourquoi ne pourrait-il pas nourrir une foule avec cinq pains et deux poissons, et les rassasier? 

 

Alors j'ai commencé à voir en lui, en lui qui un jour m'avait dit de le suivre, celui qui était la lumière du monde. 

 

Jésus, qui sait tout ce qu'il y a dans l'homme, alors que la nuit tombait vraiment, a disparu dans la montagne, dans une grotte dont lui seul connaissait l'existence; et nous nous sommes retrouvés, seuls, à ne pas savoir ce que nous devions faire, ce qu'il attendait de nous. Mais tous, nous avions vu ces pains et ces poissons et cette foule. Nous avons vu ce signe, mais nous ne l'avons pas compris, cela nous dépassait. Il y a parfois du trop qui remplit de crainte et qui fait peur.
Qui est-il, celui que nous suivons? 

 

 

Travail sur le texte.

 

1 En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.

2 Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.

3 Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.

4 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

 

 

 Aucune transition entre la guérison du paralytique et cet épisode. Sauf que Jésus a bien raison de quitter Jérusalem. Maintenant, qu'est-ce que Jean nomme "l'autre côté"? Une autre rive qui serait dans une découpe de la côte, ou carrément en territoire dit païen? Sauf que ça ne colle pas vraiment avec les synoptiques; un endroit désert est pour moi un endroit sans habitations, en dehors des villes.

 

Je trouve que le "Jésus gravit" est très "majestueux" et que cela met d'emblée Jésus, dans la position de Moïse. Cela condense la finale du chapitre 5,46-47: "Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles?" Et aussi la référence à la manne que l'on trouvera par la suite.

 

Étonnant, le mot "signe". Est- ce que les foules voient vraiment cela, ou plutôt un homme qui guérit, qui fait des miracles; et lui courent après pour en avoir encore plus. Là il n'est pas question de ce "il les enseigna longuement" que l'on trouve chez Marc, mais bien de la proximité de la Pâques (libération, repas de célébration).

 

5 Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.

 

Un peu comme si Jésus avait finalement débarqué avant que la foule n'arrive, et qu'il se repose. Peut-être a-t-il les yeux mi-clos? On a l'impression que quand il lève les yeux et découvre la foule, c'est comme s'il émergeait. Je crois qu'on retrouvera cette formulation en Jn 17,1: Ainsi parla Jésus; puis il leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie.

 

Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »

6 Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.

 

Jésus s'adresse donc à Philippe, avec une question qui parait folle, qui est là pour le mettre à l'épreuve, donc pour tester quelque chose. Et ce commentaire du rédacteur; il savait ce qu'il allait faire. Jésus maître de sa destinée.

 

 

7 Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »

La question de Jésus, est: "où". La réponse est sur le "comment". On n'a pas de sous, et même si on en a, on n'en n'a pas assez, et ce serait comme une miette. Ce qui va s'opposer à l'abondance des douze corbeilles.

 

Jésus se centre d'emblée sur le repas. Il ne demande pas à la foule ce qu'elle veut. Je pense au chapitre précédent (Jn 5), qui rapporte la guérison de l'homme qui n'avait pas la force de se plonger dans l'eau pour guérir. Se plonger dans l'eau, c'est le baptême. Là c'est la foule qui n'a pas ce qui faut pour manger. Et elle va avoir plus que ce qu'elle prend uniquement pour du pain. J'ai souvent pensé que les premiers chapitres de l'évangile de Jean étaient une catéchèse. 

 

8 Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :

9 « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »

 

Très curieux, cette intrusion d'André dans le dialogue. Comment a-t-il fait pour voir? Est-ce que la question de la faim se pose dans la foule? Qui est ce jeune garçon, et quelle est la taille des pains qu'il a? Pour moi les pains d'orge évoquent, pas seulement le pain des pauvres, mais le pain de la Pâque. 

 

 

10 Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.

 

Un ordre: les faire asseoir. Est-ce qu'il y a du mécontentement dans la foule, comme jadis parmi les hébreux dans le désert? 

 

11 Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.

 

Là, il y a cette prière normale. Mais il n'y a pas de demande de faire quoique ce soit. Simplement remercier et bénir celui qui donne tout. Et c'est l'abondance.

 

12 Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »

13 Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.

 

Garder ce qui est en trop, pour en faire quelque chose (donner à qui ensuite)? 

Phrase curieuse: "pour ceux qui prenaient cette nourriture". Est-ce que certains l'ont refusée?  

 

14 À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »

13 Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.

 

 

Ce qui vient de se passer prend sens, et renvoie à la prophétie de Moïse, "Je mettrai parmi vous un prophète comme moi". Mais là, en Jésus, ils voient plus qu'un prophète, ils voient un roi. et il préfère se sauver, comme il le fait dans le temple.

 

15 Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

 

Je suis toujours étonnée par le "de nouveau". Sauf que le verbe se retirer, on le trouve plus d'une fois, comme si, à certains moments, Jésus retirait son épingle du jeu, parce qu'il est trop tôt. Quand ça va trop mal, il se retire.

 

            ANNEXE: COMPARAISON ÉVANGILES DE MARC ET DE JEAN. 

 

 

 

MARC 6,  34—45

 

 

JEAN 6, 1-16

 

34 En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

 

 

01 Après cela, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.

02 Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.

 

 

03 Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.

04 Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.

 

5 Déjà l’heure était avancée ; s’étant approchés de lui, ses disciples disaient : « L’endroit est désert et déjà l’heure est tardive.

 

36 Renvoie-les : qu’ils aillent dans les campagnes et les villages des environs s’acheter de quoi manger. »

 

 

 

37 Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Irons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter des pains et leur donner à manger ? »

 

 

 

 

 

 

 

 

05 Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »

 

 

06 Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.

07 Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »

 

 

8 Jésus leur demande : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S’étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. »

8 Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :

09 « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »

 

 

9 Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte.

40 Ils se disposèrent par carrés de cent et de cinquante.

 

 

0 Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.

 

 

41 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction et rompit les pains ; il les donnait aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous.

 

 

11 Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient

 

 

2 Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés

 

 

 

.

 

43 Et l’on ramassa les morceaux de pain qui restaient, de quoi remplir douze paniers, ainsi que les restes des poissons.

 

 

12 Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : 

 

« Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »

 

13 Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.

 

44 Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

45 Aussitôt après, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule.

 

14 À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »

15 Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.

 

 

16 Le soir venu, ses disciples descendirent jusqu’à la mer.

 

 

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