encore à retravailler par la suite..
III Comment mettre
dehors ?
Il y a donc combat entre
les forces entre elles, mais aussi entre les forces et le soignant.
Peut être que ce combat
est aussi violent parce qu’il s’agit du mal commis en toute connaissance de
cause, de ce mal qui veut réduire l’autre à l’état d’objet et qui veut
maintenir sa possession. Il va s’opposer à celui qui veut lui ôter son pouvoir.
Je pense qu’un enfant
qui a subi des abus sexuels dans son enfance, outre le fait que ses repères
volent en miette et qu’il se croit responsable de ce qui lui arrive, est comme
submergé par le mal qui habite son agresseur. Ce mal là est ce mal qui détruit
pour détruire et qui en jouit. Pour moi, c’est le mal absolu. Il enchaîne,
entrave l’enfant dans un véritable enfer.
Peut être que les PE(1) se battent contre cette entité qui va faire mourir. Tellement souvent ces personnes disent que pour elle, la mort serait le seul moyen de ne plus souffrir, de ne plus ressentir cette douleur qui est insupportable. Il est d’ailleurs certains que les mutilations ont ce rôle là : trouver une douleur que l’on maîtrise car on se l’impose à soi-même pour faire partir (masquer) une autre douleur qui est tellement insupportable qu’elle donne envie de mourir. Ne plus se détruire en se faisant ce mal est déjà un progrès.
Peut être que les PE(1) se battent contre cette entité qui va faire mourir. Tellement souvent ces personnes disent que pour elle, la mort serait le seul moyen de ne plus souffrir, de ne plus ressentir cette douleur qui est insupportable. Il est d’ailleurs certains que les mutilations ont ce rôle là : trouver une douleur que l’on maîtrise car on se l’impose à soi-même pour faire partir (masquer) une autre douleur qui est tellement insupportable qu’elle donne envie de mourir. Ne plus se détruire en se faisant ce mal est déjà un progrès.
Ce mal là doit est rendu
à son auteur, même s’il est mort. Il est certain que le symbolique est
indispensable pour cela, et que l’Art thérapie est participante de cette
symbolisation.
Maintenant qui trouver
pour jeter ces parties à l’extérieur de soi ? Je pense que le rôle du
thérapeute est fondamental, mais comme c’est un travail de longue haleine, il
faut une sacrée patience de part et d’autre, parce qu’un démon ça ne se laisse
pas faire comme ça. Mais il faut aussi que le thérapeute ne soit pas contaminé
par ces « démons » et qu’il ne soit pas lui jeté à terre. L’empathie
est nécessaire, mais il faut en permanence se méfier des alliances entre
certaines parties de soi et certaines PE du patient.
(1) Partie Emotionnelle.
(1) Partie Emotionnelle.
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IV Les liens.
Spontanément je
penserai qu’il y a dans l’inconscient des liens qui restent très forts avec les
personnes de notre enfance, avec des personnes qui nous nous ont marqués.
Certains liens sont des liens d’amour, d’autre liens sont des liens de haine et
ces liens là sont des liens qui se retournent contre nous, parce que je pense
que la haine c’est comme un boomerang, elle est dirigée vers quelqu’un mais
même si elle semble atteindre son but, elle se retourne contre nous, elle
revient nous attaquer. La haine (voie Mélanie Klein est liée à l’envie et à la
mort).C’est une des raisons pour lesquelles, je pense que la haine est mauvaise
et qu’il est indispensable de ne pas se laisser manger par la haine, car elle
est mauvaise intrinsèquement. Il faut s’en protéger. La colère c’est différent,
et l’important est de laisser s’exprimer la colère, la mettre en mots pour
pouvoir l’évacuer.
Pour en revenir
à ces liens, certains sont pathogènes, ils ne nous laissent pas libres, il nous
enchainent à une personne qui continue à vivre en nous en permanence, et qui
ainsi continue à nous attaquer, à nous faire du mal.
Or du fait de
leur peur de l’abandon et leur difficulté à accepter les changements (souvent
vécus comme des trahisons) très souvent les personnes abusées ou maltraitées
essayent de recréer de tels liens qui deviennent insupportable car ils
emprisonnent et de fait c’est la victime qui à son insu devient persécuteur
Pour moi le
travail psychologique, mais qui touche aussi au spirituel car il est nécessaire
de s’appuyer sur un autre ou sur
ce qui en soi est resté vivant envers et contre tout, (j’appelle cela la
source dont je ne suis pas l’origine,) consiste à identifier les liens (nommer
est le plus important) et petit à
petit à les assouplir ou à les couper certains des filins qui les composent,
pour pouvoir ne plus souffrir de
l’enchainement et si possible couper complètement le lien.
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