L'évangile du vendredi de Pâques est la pêche "miraculeuse" après la résurrection au bord du lac de Tibériade. A noter que dans l'évangile de Jean, il n'y a pas de pêches miraculeuses alors qu'on la trouve dans le début des synoptiques.
Interessant aussi si on compte les disciples présents dans la barque de noter qu'ils sont 7, qui est une sorte de plénitude.
Dans ce texte, il y a surabondance de poissons (même si le filet ne se rompt pas), de même que dans las noces de Cana (chapitre 2) il y a surabondance de vin. Ce repas au bord du lac serait il comme un repas de noces? Pourquoi pas et là on comprendrait encore mieux le questionnement de Jésus à Pierre sur la qualité de son amour pour Lui.
Il me semble donc que cette abondance est quelque chose qui court dans tout l'évangile de Jean, comme une sorte de fil rouge qui montre bien le désir de Dieu de combler la soif et la faim de l'humain: "Qu'ils viennent à moi tous ceux qui ont soif".
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